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[RP]Les namoureux c'est aussi chez les pas vieux

Azumamaro
L'hôtel avait l'air pas mal, Azu y déposa rapidement sa monture avant de prendre une chambre où il laissa quelques affaires. Tout cela n'avait pas pris plus d'une demi heure, mais Azumamaro avait bien pris soin de dire tout ce qu'il voulait au palefrenier et à l'aubergiste. Les deux avaient compris assez rapidement à qui ils avaient affaire, et plus rien n'était à craindre de leur part.

Les deux hommes, le jeune et l'encore plus jeune, se dirigèrent alors vers le marché. Azu sourit à la réaction de Kuan, qui montrait bien tout ce qu'il savait. Il devait bien connaître le marché, ça je n'en doute pas ! Il devait surtout savoir quel était le meilleur endroit pour voler ce qu'il voulait, puis se cacher rapidement ensuite.

Sur la place du marché, Azu demanda où on pouvait acheter du papier, pour écrire, de l'encre et des plumes et pinceaux. Ils achetèrent aussi de quoi manger, au cas où...

Pour faire tout cela, Azu avait laissé un peu d'argent à Kuan, et lui avait demandé d'acheter honnêtement tout ce qu'il fallait. Bien sûr, il était resté derrière son dos, pour vérifier qu'il soit bel et bien honnête. Cela permettait aussi de vérifier s'il savait compter, et d'intervenir pour lui expliquer s'il ne savait pas (Je ne sais pas si Kuan sait effectivement compter ou pas... Mais on verra ça plus tard)

Après ces petites courses, Azu laissa Kuan porter le tout, sauf le papier, qu'il fallait éviter d'abimer. Ils se dirigèrent ensuite vers la "salle de cours".


Désolé je suis peut-être allé un peu vite. Si tu veux plus développer, on peut sans problème.

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Kuan
Kuan était tellement content de ne pas avoir à se planquer puis voler puis courir puis se replanquer, qu'il achêta toutes les marchandises comme il fallait. Ne sachant pas compter après 20, il se débrouilla pour que les prix ne dépassent cette somme, faisant les opérations nécessaires avec ses doigts et orteils.
Les produits furent achetés, et la monnaie partit dans la poche du mioche. Ben ouais un p'tit Lézard en puissance.
Heureux de se sentir utile, il porta sans râler le tout jusqu'à sa cabane secrète. Oui c'est un homme fort qui arrive à porter touuut ça !

Leurs petites emplettes furent installées comme Azumamaro le souhaitait, la table poussée au milieu et les deux coussins mis de part et d'autre.

Kuan s'assit sur l'un des deux, et leva ses grands yeux curieux vers lui, l'air de dire "On fait quoi maint'nant?"


Pas de soucis Passons aux choses sérieuses !

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Azumamaro
Étonnement, Kuan fit les courses avec grand plaisir, sans même essayer d'arnaquer les vendeurs. Il avait même l'air heureux de payer honnêtement toutes les fournitures. Azu remarqua qu'il s'arrangeait pour ne pas aller plus loin que 20 kobans par marchand, ce qui le fit sourire. Il comprit rapidement que le garçon comptait avec ses doigts et orteils.
Voyant qu'il ne lui rendit aucune monnaie, Azu fronça d'abord les sourcils, puis laissa faire. Kuan avait bien mériter le peu qu'il restait.

Ils rentrèrent à la maison, et Kuan continua à être un garçon exemplaire, en aidant Azu à ranger la pièce correctement.

Vint, enfin, le début de la première leçon. Le garçon regardait son "prof", attendant les consignes avec une apparente impatience. Devant eux : du papier, des plumes, de l'encre. Il n'y avait plus qu'à écrire, et donc trouver un sujet.

Après 30 secondes de silence, Azu commença enfin :


Alors... Le plus simple, vu que tu connais déjà pas mal de choses en écriture, est que tu écrives et que je corrige, en expliquant.
Et puis si jamais tu en as marre d'écrire, on pourra prendre une de tes lettres, ou alors... Apprendre à compter, ou apprendre autre chose, comme tu veux.
Ca te va ?


Il regarda le garçon, mais continua avant de le laisser répondre :

Qu'est-ce que tu dirais d'écrire un message expliquant pourquoi tu veux être Daimyo ?
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Kuan
Il fixait son professeur, attendant qu'il se décide à lui apprendre quelque chose.
Kuan avait beau être un gamin désobéissant, fauteur de troubles, sa soif d'apprendre était immense. Sans sa curiosité, ce ne serait plus Kuan. Alors quand quelqu'un veut bien lui apprendre quelque chose, il écoute. Surprenant non ?

Il sourit fièrement en l'entendant dire qu'il savait déjà plein de choses en écriture.


D'accôrd !

On ne peut qu'être d'accord avec ceux qui vous complimentent.
Le sujet proposé était simple pour lui.
Sans s'emmerder de lignes pour écrire droit, il prit le pinceau et commença à écrire.




Moi, j'veux y être daimyo pour faire qu'Oda c'soit le plus beau et l'plus fort de tous les kunis.
Pis les daimyo y peuvent parler aux kamis, et moi j'leur y parlerai pour un truc mais c'est secret.


Brillant n'est-ce pas ? Il tendit son papelard à Azumamaro.
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Azumamaro
Le garçon avait l'air d'accord, et commença à écrire sans attendre. L'attente ne fut pas très longue, puisque Kuan, au grand étonnement d'Azu, n'écrivit que deux lignes. Il avait un peu oublié qu'il n'avait que 10 ans... A cause des élections sans doute.

Le jeune homme prit le papier, lut, et se demanda comment s'y prendre.

Premièrement : corriger les fautes :

Bon c'est pas mal, mais en général, quand on rédige quelque chose, on ne l'écrit pas obligatoirement de la même façon qu'on le dit.
En plus, "Moi je", ça se dit pas trop.


Il prit une plume, qu'il tailla à l'aide de son kogatana (un petit sabre), qu'il venait de sortir de son kimono, puis écrivit, juste en dessous des deux lignes de Kuan :

Alors ça donnerait ça :



Je veux être Daimyo pour qu'Oda soit le plus beau et le plus fort de tous les Kunis.
De plus, les Daimyos peuvent parler aux Kamis, et je veux leur parler de quelque chose de secret.


Ca irait comme ça ?

Il avait bien sûr corriger les quelques fautes d'orthographes en passant. Après que Kuan lui ait répondu, il continua.

Deuxièmement : développer un peu plus :


On peut encore améliorer ta lettre, en expliquant mieux tous tes projets.
Là, si jamais le peuple lit, il va te prendre pour un gamin qui veut être Daimyo seulement pour s'amuser, ou pour faire le spectacle, ou pour rendre service à son oncle. Si tu veux être pris au sérieux, il faut développer un peu plus.


Après, peut-être qu'il ne savait pas vraiment très bien pourquoi il voulait devenir Daimyo :

Alors je vais t'aider. Tu as écrit deux idées : une sur la puissance d'Oda, l'autre sur ta relation avec les Kamis. La deuxième est plus personnelle, alors on va s'arrêter sur la première.

Comment tu comptes agir pour qu'Oda soit le plus beau et le plus fort des Kunis ?

Réfléchit, et écrit le.


Une pierre, deux coups. Non seulement il lui apprendra à écrire, mais aussi à réfléchir et à discuter sur les actions qu'il va mener en tant que conseiller...
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Kuan
Le problème avec Kuan c'est qu'il ne se contentait pas d'acquiescer et de dire "d'accord je vais faire comme ça maintenant". Lui, il veut toujours comprendre le pourquoi du comment. Ce qui exaspère la plupart des gens qui se contentent d'un "Parce que c'est comme ça !". Alors les pourquoi ne se firent pas attendre.

Pourquoi on peut pas y écrire comme on parle ?
Pourquoi j'peux pas dire "Moi je" ?


Il prit la correction et eut bien sûr quelque chose à redire.

En plus t'y as pas dit la même chose que moi. C'est d'y parler aux kamis qu'est secret, pas ce que j'y leur dis ! Et c'pas pour qu'Oda y soit, c'pour y faire que ça y devienne !
Quand on corrige faut y dire autre chose que c'qu'on y pense ?


Le fait de devoir développer le laissait tout aussi interdit.

Pourquoi faut y dire plus, alors qu'on a déjà tout dit 'vec deux phrases ? ça y sert à rien d'y parler pour rien dire !
Pis m'en fous de ce que les gens y pensent, moi j'y sais que j'y suis sérieux.


Comment faire pour qu'Oda soit l'plus beau ? Kuan mordilla son pinceau, en proie à une grande réflexion avant de coucher ses pensées sur le papier. Avec toujours autant de fautes d'orthographe.



Pour qu'Oda y soit l'plus beau et l'plus mieux, faut qu'il y soit l'plus fort. Alors faut y faire une toute grande armée, et y faire que les gens y mangent bien et qu'y soient content. Comme ça y f'ront plein de bébés, et on aura plus d'monde à y mettre dans l'armée.
Pis faut aussi que y'es pu de papier qu'y sert à rien, et qu'on écrive et dise que ce qu'y sert et ce qu'y intéresse les gens.


Il avait écrit beaucoup, et c'est donc content de lui qu'il tendit sa réponse à Azumamaro.
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Azumamaro
Tout c'était bien passé jusque là, et, bizarrement, Azu s'attendait simplement à ce que Kuan dise "Oui" et se mette au travail, comme un petit garçon sage et sérieux.
Grave erreur ! Il avait dû oublier qui était Kuan, et ça lui tomba un peu sur la tête. Il fut tellement déboussolé qu'il faillit perdre sa légendaire patience, tant Kuan n'arrêtait pas d'enchaîner les questions.

Alors, on allait avancer doucement. Il regarda rapidement ce que le gamin venait d'écrire pour expliquer ses idées, puis reprit le premier papier, pour répondre à ses questions :


Alors, on n'écrit pas comme on parle, parce qu'en général, on écrit avec un langage plus soutenu, et on fait plus attention pour éviter les fautes de grammaire et d'orthographe.

Quand on parle, on peut se permettre d'être familier, ça passe mieux... Si tu écris familièrement, c'est plus très joli à lire ensuite. Donc il faut éviter.

Pour les "Moi je", tu évites, parce que "Moi", et "je" veulent dire la même chose, donc ça ne sert à rien de les écrire tous les deux collés. Le "Je" suffit amplement.


Restait la question du sens mal interprété de la phrase. Azu posa le papier devant Kuan, avec les deux phrases, l'une en-dessous de l'autre :

Bon, puisque je me suis trompé dans le sens de la phrase. Tu vas réécrire ce que tu voulais dire, en tenant compte de mes corrections. Si c'est bien rédigé, on passera à l'autre papier.

La voix d'Azu, toujours aussi grave, restait calme, mais ferme. On sentait tout de même un brin d'impatience, qui pouvait éclater d'un moment à l'autre, déjà !
C'est vrai qu'il n'était pas prof à l'origine, ni même maître d'arme, ou quoi que ce soit qui ait une relation avec l'enseignement...

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Kuan
Oh un bon point pour le prof : il répond aux questions. Sauf qu'une réponse entraîne d'autres constatations.

Pourquoi on peut pas écrire avec un langage familier ? On peut y faire des fautes d'orthographes autant dans l'soutenu nan ? Et pourquoi on dit soutenu ? On l'y tient par la main le langage ?

Hé oui le vocabulaire laissait aussi à désirer. Y'a du boulot.

Moi je trouve c'est joli comme j'écris. Pourquoi tu dis c'est l'autre le plus joli ?

Il acquiesça simplement de la tête au sujet du "Moi je" là il comprenait. Sauf que :

Mais j'y dis "Moi je" pour y valoriser. C'comme si j'insis... j'y appu... Nan comme si j'y voulais y dire plus fort ! C'est pour faire mieux.

L'avais pas tout à fait tort, c'est ça le pire. On appelle ça de l'effet de style.
Oh il avouait s'être trompé ! C'est limite s'il gagnerait pas le respect du gamin.
Kuan reprit le bout de papier et appliqué réécrit ce qu'il voulait dire.




Je veux être Daimyo pour faire qu'Oda soit le plus beau et le plus fort de tous les Kunis.
De plus, les Daimyos peuvent parler aux Kamis, et je veux leur parler de quelque chose, mais ça c'y est secret.


Il s'était contenté de recopier et de rajouter les mots où il fallait. Pas mal non ?
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Azumamaro
Comme prévu, c'était reparti pour d'autres questions. Mais comme il s'y attendait un peu, Azu ne broncha pas, et essaya de répondre, du mieux qu'il put :

On peut écrire dans le langage familier, mais c'est moins joli à l'oreille ensuite. C'est-à-dire que c'est plus sympa de lire des phrases sans les fautes de grammaire, et c'est plus facile à comprendre pour tout le monde.
Bien sûr qu'on peut faire des fautes d'orthographe dans le langage soutenu, comme pour le familier, mais il faut éviter le plus possible, sinon encore une fois, on a du mal à comprendre ce que tu veux dire.

On peut prendre pour exemple ton texte, que j'ai mal compris le premier coup.

Pourquoi on dit soutenu ? Je ne sais pas...


Le jeune homme acquiesça ensuite pour l'histoire du "Moi je", sans revenir dessus, pour éviter que l'on reparte dans une discussion où il va se perdre de toute façon, tant le petit avait de questions en tête.

Il passa donc au papier, en remarquant que le petit Kuan avait simplement rajouter les mots qu'il voulait, et recopier le reste. Il corrigea donc, en expliquant :


Alors, on va changer un peu, pour que ce soit moins lourd. Tout à l'heure, tu m'as dit "pour qu'Oda devienne le plus beau...". Tu trouves pas ça plus joli, à l'oreille ? Plutôt que "pour faire qu'oda soit le plus beau..."

Ensuite, "Mais ça c'y est". Le "y" n'a rien à faire là. C'est une faute, comme pour les autres exemples tout à l'heure. Pour le "ça", il est inutile, autant le mettre comme tu avais écrit la première fois. On pourrait l'ajouter pour insister... Enfin comme tu veux.


Il montre les exemples d'"y" sur la première phrase de Kuan, puis écrit la version corrigée :



Je veux être Daimyo pour qu'Oda devienne le plus beau et le plus fort de tous les Kunis.
De plus, les Daimyos peuvent parler aux Kamis, et je veux leur parler de quelque chose, mais c'est secret.


Ca te va cette fois ?
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Kuan
Moi je trouve que c'est joli mon langage. Mais si faut être joli pour les autres j'y ferai.

Voilà on y était ! Kuan avait enfin compris pourquoi il fallait écrire bien.
Maintenant il allait p'tèt moins poser de questions. Juste un petit peu moins.


Pourquoi le y c'est une faute ?
Et moi j'veux mettre le ça. J'aime bien insister.


Il prit quelques minutes pour relire les deux lignes.
Puis un sourire enchanté fut adressé à Azumamaro.


Ouais j'aime bien, c'trop classe comme ça !
J'veux tout écrire pareil.

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Azumamaro
Azu sourit à la réaction de Kuan. On allait bientôt pouvoir passer à autre chose, si le garçon le voulait bien :

Très bien si tu aimes. Recopie alors la phrase sans aucune faute, avec le "ça" pour insister. Comme ça ce sera ton "oeuvre". Ensuite, si tout va bien, on passera aux idées que tu as écrites tout à l'heure.

Il mit devant Kuan une feuille vierge, où il n'écrira que la version finale de chaque exercice, bien au propre, en espérant qu'il n'allait pas faire de fautes d'inattention.
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Kuan
Une belle feuille vierge ? Il avait bien écrit les mots justes, mais pour ce qui es de l'écriture... Tout de travers, avec les mots qui n'avaient pas tous la même taille.



Je veux être Daimyo pour qu'Oda devienne le plus beau et le plus fort de tous les Kunis.
De plus, les Daimyos peuvent parler aux Kamis, et je veux leur parler de quelque chose, mais ça c'est secret.


V'là j'y fais ! On fais mes idées maint'nant !

Ce n'était pas une question, non.
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Azumamaro
Pour qu'Oda y soit l'plus beau et l'plus mieux, faut qu'il y soit l'plus fort. Alors faut y faire une toute grande armée, et y faire que les gens y mangent bien et qu'y soient content. Comme ça y f'ront plein de bébés, et on aura plus d'monde à y mettre dans l'armée.
Pis faut aussi que y'es pu de papier qu'y sert à rien, et qu'on écrive et dise que ce qu'y sert et ce qu'y intéresse les gens.


Sans transition, Azumamaro venait de reprendre la feuille sur les idées de Kuan, et de la lire tout fort. Il n'avait pas relu ce qu'il venait d'écrire, car il savait maintenant très bien que le garçon recopiait les phrases sans difficulté.

Après avoir fini sa lecture, il regarda Kuan :


J'aime bien tes idées. On va en discuter un peu d'accord ? Après on écrira bien tout comme il faut.
En commençant par la plus importante selon moi :


Il imita la petite voix de Kuan, à sa façon, juste pour détendre un peu l'atmosphère :

Y faire qu'y l'y gens y mangent bien et qu'y soient content.

Il sourit en regardant le gamin, et demanda :

Alors ? Il faut faire quoi pour que tout le monde puisse bien manger ?
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Kuan
Le gamin eut un sourire en l'entendant parler comme lui. C'était rigolo de pas entendre sa voix habituelle.

Ben faut leur donner à manger si z'ont pas, ou ben leur dire d'y travailler à la mine pour y avoir des sous pour qu'y s'achètent à manger.

C'était tout à fait logique vous ne trouvez pas ? Kuan ne partait jamais dans de grands débats. La vie est tellement simple pour lui. C'est que ça coule de source !
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Azumamaro
Bon, c'est vrai, c'est un gamin... Il voyait tout idéalement. Ne savait pas qu'un Kuni avait aussi besoin d'acheter de quoi manger, s'il voulait le donner ensuite au peuple. Azu se gratta la tête pour savoir s'il continuait cet exercice ou pas.

Finalement il continua, en expliquant :


Bon c'est assez dur de donner à manger à tout le monde, parce que les caisses du Kuni ne sont pas illimitées. Par contre, l'idée de pousser le peuple à travailler à la mine est bonne. Je te laisse la noter en dessous.

S'ils vont à la mine, ça leur permet d'avoir de l'argent pour manger à leur faim, et donc c'est déjà ça de gagner. En plus ça permet au Kuni d'avoir de l'or, du fer et de la pierre.

Bon maintenant qu'ils mangent bien, pour qu'ils soient content, il manque quoi ? Un peu plus de sécurité ? Pouvoir voyager tranquille ?

T'as des idées là-dessus ?


C'est plutôt cool d'être prof, non ? Faire réfléchir son élève c'est pas mal. Enfin le principal c'est qu'il sache un peu réfléchir à quoi sert un conseil. Et puis peut-être qu'il proposera un jour ses idées lors de grands débats avec les 11 autres conseillers. Alors autant lui donner les bonnes... Enfin bonnes selon Azu.
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