Jehanne_elissa
Le soleil dominical dune matinée déjà bien avancée embrassait la nature fatiguée de chaleur. Cest ainsi dans le sud : à la fin de lété les terres sont souvent asséchées tellement les chaleurs sont fortes. Mais ce nest pas pour autant que la flore et la faune ne reprennent pas leurs droits. La flore elle compte quelques espèces intrépides qui daignent pousser malgré les températures accablantes et le manque deau. La faune elle ne change jamais et suit le cycle naturel des choses : séveiller, vivre, mourir. Tandis quun criquet meurt un oisillon lui fait ses premiers vols et gazouille, gazouille sous lair encore un tantinet frais qui dès que le soleil aura atteint son zénith deviendra étouffant. Mais les couleurs elles changent, changent gentiment, se parent dorangé et de feu pour glisser lentement vers lautomne
Cest ce quon appelle lété indien, cette fin de lété que les gens du sud viennent à regretter lorsquils vivent cette période dans le nord, cette fin de l'été si particulière, si douce, cette belle harmonie des saisons pour ne pas brusquer les choses du Créateur.
Et cest au cur de Montpellier, sous un drap fin que la petite Vicomtesse Volpilhat sétire comme un chat. Dabord les bras que lon tire si fort que lon peut avoir limpression que nos omoplates vont se détacher puis les pieds, avec cette volonté que nos orteils touchent le mur den face. Le visage lui se crispe furtivement sous cet atrooooce effort matinal mais lorsque les étirements sont terminés, lorsque le chaton décide de quitter sa position de boule se sont les traits reposés dune longue nuit de sommeil qui sont lisibles sur le visage de la petite rousse. Quelle étrange fatigue ma assommée, se demande t-elle en sasseyant sur ses fesses.
Pourtant son retour au monde c'est-à-dire la fin de ses quartiers dété complètement isolée à Cauvisson, sest plutôt passé en douceur. Nonobstant bien sur les ennuis qui accablent ce jour le Languedoc Mais allons, ça, ce ne sont pas des pensées pour une pucelle au réveil dominical. Mais cest quand même inquiétant ! Datroce courbatures, limpression davoir fait une journée entière de chevauchée sur des terres arides. Les yeux qui se ferment tous seuls alors quil est à peine 17h, un étrange mal de tête et cette fatigue, cette fatigue Menfin, cest du passé, elle a dormi comme un loir.
Sourire satisfait de la sensation dune fatigue épuisée avant un changement radical dexpression : douleur. Le minois reposé se crispe en même temps que ses yeux se froncent puis descendent vers son bas-ventre. Oh elle couvait une maladie, cétait certain ! Cette douleur doublée de fatigue Mais comment diable ai-je pu tomber malade, il fait si chaud Se rendormir, la voila la solution. Petite Goupil qui dans un mouvement brusque se laisse à nouveau tomber dans son lit, pleine de grâce et de délicatesse.
Mais le sommeil ne vient pas.
Ou alors quand ses yeux se ferment cest une atroce douleur au ventre qui la sort de la somnolence. Elle se tourne, se tord, se retourne, se contorsionne, gémit, se tourne à nouveau puis se lève. Il est temps dappeler un médicastre. Cest une fois debout quelle s rend compte que ses muscles sont encore atrocement endoloris, pire que la veille ! Grimace et regard furtif, sans but réel vers le lit. Avant quelle ne Voit.
- « EILINN! EIIILIIIIIIIIIIIIIIIIIN !
Et parte en courant dans le couloir, sa chemise de nuit recouverte dune cape dhiver trouvée en chemin, cheveux détachés et yeux presque révulsés. Une parfait petite gorgone! Haletante, elle entre dans la chambre dEilinn sans même sannoncer.
- « Eilinn je vais mourir. »
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Et cest au cur de Montpellier, sous un drap fin que la petite Vicomtesse Volpilhat sétire comme un chat. Dabord les bras que lon tire si fort que lon peut avoir limpression que nos omoplates vont se détacher puis les pieds, avec cette volonté que nos orteils touchent le mur den face. Le visage lui se crispe furtivement sous cet atrooooce effort matinal mais lorsque les étirements sont terminés, lorsque le chaton décide de quitter sa position de boule se sont les traits reposés dune longue nuit de sommeil qui sont lisibles sur le visage de la petite rousse. Quelle étrange fatigue ma assommée, se demande t-elle en sasseyant sur ses fesses.
Pourtant son retour au monde c'est-à-dire la fin de ses quartiers dété complètement isolée à Cauvisson, sest plutôt passé en douceur. Nonobstant bien sur les ennuis qui accablent ce jour le Languedoc Mais allons, ça, ce ne sont pas des pensées pour une pucelle au réveil dominical. Mais cest quand même inquiétant ! Datroce courbatures, limpression davoir fait une journée entière de chevauchée sur des terres arides. Les yeux qui se ferment tous seuls alors quil est à peine 17h, un étrange mal de tête et cette fatigue, cette fatigue Menfin, cest du passé, elle a dormi comme un loir.
Sourire satisfait de la sensation dune fatigue épuisée avant un changement radical dexpression : douleur. Le minois reposé se crispe en même temps que ses yeux se froncent puis descendent vers son bas-ventre. Oh elle couvait une maladie, cétait certain ! Cette douleur doublée de fatigue Mais comment diable ai-je pu tomber malade, il fait si chaud Se rendormir, la voila la solution. Petite Goupil qui dans un mouvement brusque se laisse à nouveau tomber dans son lit, pleine de grâce et de délicatesse.
Mais le sommeil ne vient pas.
Ou alors quand ses yeux se ferment cest une atroce douleur au ventre qui la sort de la somnolence. Elle se tourne, se tord, se retourne, se contorsionne, gémit, se tourne à nouveau puis se lève. Il est temps dappeler un médicastre. Cest une fois debout quelle s rend compte que ses muscles sont encore atrocement endoloris, pire que la veille ! Grimace et regard furtif, sans but réel vers le lit. Avant quelle ne Voit.
- « EILINN! EIIILIIIIIIIIIIIIIIIIIN !
Et parte en courant dans le couloir, sa chemise de nuit recouverte dune cape dhiver trouvée en chemin, cheveux détachés et yeux presque révulsés. Une parfait petite gorgone! Haletante, elle entre dans la chambre dEilinn sans même sannoncer.
- « Eilinn je vais mourir. »
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