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Info:
La réserve du Banastie est le foyer de la famille de Paquita, la propriétaire de la taverne Lo Banastie.

La réserve du Banastié (Défense d'entrer - Piège à loup)

Paquita
Dans sa réserve, Paquita range tout ce qui lui est utile pour confectionner les repas qu'elle sert aux clients : jambons et saucissons, andouilles et pâtés, gibier à poils et à plumes, jattes de crème et bidons de lait disputent la place au fruits, frais, conservés sur des clayettes, confits ou secs, que la tavernière dispose sur un présentoir et qu'elle picore à chaque passage. Les poissons séchés, enfilés festonnent les poutres, d'autres reposent dans des bocaux de saumure. Des tresses d'ail ou d'oignons ponctuent ces guirlandes de loin en loin, ajoutant leur couleur, rose, blanc, blond, rouge, de leur pelure satinée au tableau ainsi composé.
Près des jarres d'huile, les sacs de farine jonchent le sol de leur poudreuse exhalaison.
Sur une table, les pains se côtoient, ronds, bombés à la croûte dorée, craquante et parfumée.
Dans le fond, le mur s'ouvre sur un passage obscur d'où une fraîcheur inattendue vous frôle l'échine. C'est là que Paquita entrepose ses tonneaux, là qu'elle vient chaque soir, la torche à la main chercher de quoi rassasier les hôtes, habitués rigolards ou voyageurs effarouchés et timides.
Dans un coin, une petite table. C'est ici que Paquita prend ses repas, frugaux pour la plupart mais pas sans saveur.
Ce jour, en l'absence de clients, Paquita se délecte d'un poisson et de poireaux sauvages. Le silence, propice à la rêverie , la baigne de calme. Les narines frémissantes aux parfums qui peuplent la pièce, elle prévoit déjà de se couper une lamelle de fromage dur pour finir son festin quand un effleurement contre son mollet la fige sur place. Les sens en alerte, elle cherche à définir quel est l'intrus qui trouble ses agapes.
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--Le_chat_
Manger, manger, manger, manger, manger, manger, manger, renifler, manger, manger, manger, un bruit, ...... rien, manger, manger, manger, manger, manger, une porte ...... odeur........ renifler..... manger, manger, manger, manger, manger......... entrer............prudence........
Le_Chat flaire le seuil. Il identifie l'odeur de quelques chiens qui ont laissé leur trace contre le bas du mur, celle de l'Ennemi, mêlée à celle de la farine, celle de l'Amie et puis d'autres, incertaines... celle, affolante, de la nourriture et une autre, très présente qui domine toutes les fragrances mais qu'il n'identifie pas.
Un trou sous la porte, il passe le museau et défaille d'excitation. La nourriture, ici, regorge et sa bouche s'emplit d'une salive abondante qu'il a du mal à avaler et qui coule sur le bord de ses babines.
Prudent, Le-Chat avance la tête, les oreilles et les vibrisses en alerte. Ses yeux s'habituent rapidement à la pénombre. Il balaye la salle du regard et enregistre les denrées qu'il peut chaparder. Il se coule à l'intérieur, d'un geste souple, le dos creusé. Il s'assied à l'intérieur et s'offre le luxe de choisir posément quelle saucisse il va choisir en premier. Un mouvement dans un coin de la pièce le fige à l'instant même où le parfum qu'il a humé sur le seuil envahit ses narines. Elle imprègne chaque objet de la pièce mais le geste subit l'a rendue plus présente encore.
Il prend le temps de détailler ce parfum, d'en analyser chaque note. C'est une odeur à la fois simple et multiple, suave et envoutante, la part de nourriture y est importante et son estomac se serre plaisamment. Il y décèle aussi un parfum de plantes, et très étrangement celle inutile de cette plante étrange à longues hampes au bout desquelles s'étalent des pétales foncés. Cela l'intrigue un peu. Que l'on se parfume à la crème, au jambon sec, au pigeon, voire même au biscuit, cela se conçoit... mais une racine de fleur...
Il détaille la femme qui est assise à une petite table et dont la silhouette se détache dans l'encadrement d'une salle qu'il devine grande et bien chauffée. Le crépitement des flammes dans la cheminée lui parvient en même temps que l'odeur de la fumée. Rassuré sur le confort du lieu, il reporte son attention sur la créature assise. Elle mange posément, les yeux rêveurs. Il se dégage d'elle un calme et une puissance qui impressionnent Le_Chat. Il comprend qu'il vient de faire la rencontre de la personne maîtresse du lieu et qu'il a tout intérêt à s'en faire accepter.
En quelque pas, il est près d'elle et pose le haut de son front contre le tissu. Il appuie fermement et glisse contre la jambe. Il sent contre son flanc un bourrelet de tissu qui exhale quand il appuie dessus une forte odeur de fleur. Le_Chat comprend que la coquette a noué à sa ceinture un sachet parfumé qui pend dans ses jupons et qui délivre son parfum à chaque pas.
Il se poste à côté d'elle, visage levé, regard plein d'espoir, il trouve les prunelles de la femme et s'y enfonce...
Miooooooooooooooooooooooooooou
Paquita
????????? ça alors !!!!!!! mais................. par où es-tu entré toi ?!
Paquita considère l'animal qui la contemple. La première surprise passée, elle l'observe. Le poil luisant dans la lueur mouvante des chandelles, les oreilles bien dressées, le museau humide qui surplombe une sorte de sourire félin et des yeux.. des yeux immenses où l'on pourrait se perdre des heures durant. Le premier réflexe de Paquita est d'avancer la main pour caresser le poil soyeux, mais le chat, apeuré, se recule un peu et se tapit, sur la défensive. Très vite, il tend le cou, non pour quêter une flatterie, mais parce que de la table, lui parvient, un fumet inégalable.
Paquita suit son regard et s'aperçoit qu'il fixe son écuelle.
Elle avise alors les reliefs du hareng qu'elle vient de déguster. Il en reste peu de chose, la queue, l'arête et la tête. Paquita en bonne gourmande a gardé ce morceau pour la fin. Les joues du poissons sont sa friandise. Elle a pris l'habitude de terminer son festin par ce morceau délicat. Elle reporte son regard sur le chat, hésite un instant, puis saisissant la queue du poisson, étend le bras et le pose devant l'animal qui se jette dessus.

Eh béh !!! on peut dire que tu avais faim, toi ! Un peu de fromage ?....
Et Paquita taille deux lamelles de fromage. Elle en pose un par terre à côté de son pied et commence à grignoter sa propre part. La bête, d'abord craintive, s'enhardit, avance le cou, se saisit du morceau et recule vivement pour l'engloutir à son aise.

Tout en savourant les arômes puissants de la pâte pressée et les faisant rouler sur sa langue, Paquita réfléchit.
Je ne peux pas le garder...le ?.... la ?.... et si elle fait des petits... j'en serai envahie, ensuite !
Elle vérifie discrétement... Il.
C'est déjà ça !... mais... un chat... c'est voleur ! Il faudrait que je mette à l'abri... et elle considère l'abondance de mets dont elle est entourée, calculant ce qu'il faudrait ranger dans le garde-manger...
Déjà, dans sa tête, la décision a fait son chemin. Elle tente de résister encore un peu, mollement... L'animal le sent et la fixe en ronronnant.
Un bruit, dans un coin... vif, le chat s'élance. Paquita a juste le temps de voir le rongeur tenter une esquive. Déjà les griffes se sont plantées dans le corps mou. La vie a quitté cette petite dépouille que le félin lance et rattrape pour son plus grand plaisir.
Tu viens de gagner un emploi ! et un toit ! mais gare ! si tu touches à mes provisions... c'est à Tancrel que tu auras affaire ! et si tu griffes mes enfants, là ce sera à moi !
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Duflan
Voilà plusieurs jours que la menace rôdé sur le village, des gas de l'hydre enfin une bande de bandits soit disant voulez attaqué le village.
Duflan leurs auraient bien filé la caisse de la mairie aux bandits ont allez pas mourir pour deux trois écus en plus....
Mais non fallait garder le village...et forcément les plus riches de la ville, ben eux ont les voyaient pas sur les remparts...enfin...tant pis pour eux qu'ils continuent d'accumuler leur richesse dans leur solitude.

Le premier soir, il était resté sur les remparts mais il faisait froid...alors bon...
Le deuxième soir, il avait proposé de garder la mairie, enfin la cave de la mairie...Riche en tonneau de bon vin de bourgogne et de bordeaux enfin c'était avant qu'AThena devienne la bourgmestre mais ça Duflan, il l'ignorait...
ET la déception ...quand il gouta le seul tonneau encore entier à la cave...


Beurk...mais c'est quoi cette saloperie de picrate.....elle boit du vinaigre...la folle ou quoi......ah ....c'est pas possible une cruche pareil....
.
Et voila pourquoi depuis prétextant une garde dans la ville, il tentait de s'approcher de la cave de" lo banatie " .
Il était prudent quand même, Paquita avait certainement piégé sa cave et puis avec le loup garou de Tancrel qui rodait tout le temps dans la coin.

Ce soir il avait quand même décidé de tenter le coup, ça sentait trop bon la dedans....un regard à droite et à gauche...personne....il força la porte...
et là....le paradis....des saucissons ....des jambons.....des tonneaux...


Sacré non de nom....elle est riche...m'étonne pas d'elle...je suis sûr qu'elle à détroussé des voyageurs..et volé une voleuse ben c'est point un crime.... ET voilà l'excuse était trouvé, le prétexte qu'il manquait à Duflan pour se servir sans aucune mauvaise conscience, il marchait dans la cave de la taverne en souriant regardant tout ses jambons accrochés et ses saucissons, il en attrapa un d'ailleurs et s'assit au fond de la cave

A la tienne Paquita ! Pis aux brigands té ..hum...allez je vais commencé par un p'it vin bian pour se mettre en bouche...
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Louise
Lou était de garde, ce soir là, elle s'était portée volontaire auprès du père Saino, faisant son bon devoir de chaurienne.
Plus tôt dans la journée, la blonde avait croisé le Duflan, et celui-ci lui avait avoué qu'il était en charge de surveiller la cave de la mairie. En toute bonne foi (mais si, mais si), voulant seulement aider, Lou se porta volontaire pour lui donner un coup de main.

Le soir pointait le bout de son nez et la jeune femme attendait depuis un moment déjà devant la porte de la mairie. Aucune trace de Duflan, ni devant, lieu du rendez-vous, ni dans la cave, ni même dans les couloirs... Où pouvait-il bien être?

Énervée par ce sentiment d'avoir été mené en bateau, elle pris le chemin du moulin de Duflan pour lui faire voir de quel bois elle se chauffe.
En route, elle passa devant la taverne de la bonne Paquita et son regard traversa la salle, particulièrement calme, la patronne elle-même absente.

Tiraillée entre l'envie soudaine de boire un petit coup et celle de se venger de Duflan, elle passa la porte du "Lo Banasite". Elle allait s'installer au comptoir lorsqu'elle aperçut que la porte qui menait à la cave était entrouverte. Elle s'en approcha sans plus réfléchir.

Oh Paquita?! T'es là d'dans? Tu m'rapporte une 'tite bouteille?

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Duflan
Un moment d'extase ! qu'il y à t'il de plus beau qu'un bon gros jambon accroché au milieu des tonneaux de vin ?
Assis sur un petit tabouret il était au paradis Duflan mordillant dans son saucisson dérobé quelque instant plus tard.



Sacré garzelle de Paquita, elle à du arnaquer un bon nombre de clients pour détenir une telle cave...ah c'est sur ! alors il y à pas de raison....
Aouis ....c'est qu'une voleuse....alors il y pas de mal....oh allez je vais m'attaquer au jambon


Duflan sortit son couteau et trancha dans le gras du jambon , c'est que lui le gras il aime ça !
Il dévorait le jambon, se graissant une partie sur sa chemise et puis ça lui donné soif tout cela.
Il sorti un larron de sa besace et l'enfonça dans un tonneau.



Bouh diuo, un vin de b'ourgogne....hum...oh serais dommage que les bandits le vol, allez hop c'est pour castel que je fais cela.

Et le voila reparti à boire du vin directement au larron, tenant dans une main une grosse tranche de jambon, l'extase ....
le paradis malheureusement si le paradis existe l'enfer n'est jamais loin et dans ce cas il avait un nom LOUISE, oh pas qu'elle était mauvaise c'était plutôt le contraire d'ailleurs...mais là elle tombait mal.
Duflan toussa un grand coup quand il entendit sa voix,tachant de nouveau sa chemise mais cette fois de vin


Oh Paquita?! T'es là d'dans? Tu m'rapporte une 'tite bouteille?

Euh.....non.....c'est Duflan.....c'est vous Louise ?....euh faites attention c'est plein de bandits (mince qu'est ce que je raconte moy)......euh....oauis
...c'est pour ça que je suis descendu à la réserve...(aouis voilà).
Duflan se rapprocha de l'ouverture afin de voir Louise, il oublié simplement qu'il avait une tranche de jambon à la main et une chemise taché de vin

Heureusement que je suis passé dans le coin...c'est quand je suis passé devant la taverne que j'ai entendu du bruit...et là ...je me suis dit....
mon gas..il y un un truc de louche...pis tu me connais Louise...j'ai était voir moy....surtout avec les bandits dans le coin.....et j'ai ben fait....j'en ai surpris un dans la réserve...mais je l'ai fit fuir....

Tout content de ses balivernes duflan souriez en remuant la tranche de jambon dans sa main persuadé que Louise le croyait
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Louise
Toujours devant la petite porte de bois, Lou s'attendait à entendre la douce voix de Paquita l'invitant à la rejoindre, ou encore la vue de son amie dans l'embrasure de la porte.
Mais non, rien de cela.

Un toussotement masculin émanait de l'ouverture, suivit d'un brouhaha. QUOI?! Un brigand? Ils se cachent dans les taverne maintenant?!
Sans plus réfléchir, la brune empoigna son bâton d'une main et la clanche de l'autre, tirant d'un coup sec sur la porte, laissant apparaitre un Duflan un peu rougeoyant, un morceau de jambon en main, qui balbutiait quelques minables explications.

Duflan?!... Didiou, m'avez fait peur!

Elle hochait la tête aux dires de Duflan, persuadée que celui-ci était un "bon gars", tout en renouant son bâton à sa ceinture.

J'vous ai attendu à la mairie, moé! Et dites? Y'avait un brigand alors? ... Pis... 'faites quoi avec c'jambon? 'm'passeriez pas une tranche par hasard?

Elle lançait alors un coup d'oeil dans la caverne d'Paqui-tata par dessus l'épaule de Duflan, les yeux grands ouverts, salivant rien qu'à la vue de ces merveilles.

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Duflan
A la mairie ? ah euh....ben ..tout allez bien à la mairie
Il avait complétement oubliez les paroles échangées la veille avec Louise
Alors je suis venir faire une ronde
Quand Louise lui parla du jambon, il regarda sa main, tenant ferme la tranche, "quel idiot"

Ah ben oauis je lui ai arraché ça des mains au bandit pis j'ai eu du mal, un gas du nord certainement....avec une hache qu'il avait dans la main, ah un bon combat que c'était enfin le gas a fuit par le soupirail de derrière et je crois pas qu'il est près de revenir

Un léger regard vers le soupirail au fond de la cave pour s'apercevoir que seul un chat pouvez passer à la rigueur mais un homme impossible...
"et mince..je parle trop...sombre crétin...vite changer de conversation


Oauis ta raison la louise..on va boire un coup pis manger un truc on la bien méritez pis la paquita je suis sur que ça lui fera plaisir....tu pense on viens de sauvez sa cave là....ils respectent rien ces bandits....voleur et menteur...voilà ce que c'est....gibier de potence....
T'es on va gouter à ce jambon là....m'a pas l'air mauvais...pis on va boire un coup aussi, c'est que les batailles ça donnent soif....
Oh regarde d'on ils ont oubliez leurs larron

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Louise
Comme attirée par les jambons, les saucissons, les bouteilles de la caves de Paquita, Lou n'écoutait même plus Duflan, se contentant d'hocher la tête, la bouche entrouverte.

Ben oué... On l'a b'en mérité, d'gouter un peu... Pis avec tout s'qu'y'a là d'dans, elle s'rendra même pas compte, la Paquita, hein?

Sans attendre la réponse de Duflan, la blonde fit son entrée dans la cave, louchant sur les jambons, déjà quelque peu entamé par le morfale, une bouteille ouverte trônait sur une petite table.

Oh b'en z'avez d'jà commencé, j'crois b'en...

Le sourire en coin, elle faisait signe à Duflan qu'elle ne dirais rien.
Quelques grosses meules de fromage s'entassaient sur des étagère, à coté de bouteilles de lait. Lou salivait, les jambons lui faisaient de l'oeil, cette fois c'était clair. Et puis les poissons séchés, pis les petits pains...

Pssst... Passez-moé vot'couteau, que j'goute ça!

La jeune femme était au paradis, à chaque coup d'oeil, elle découvrait des merveilles, encore, encore!
Andouilles, pâtés, des pots emplis de mets délicieux, fruits, poissons, oignons, ô joie, des tonneaux, ô bonheur.
Les yeux grands ouvert, elle se sentait presque défaillir, comment un endroit si petit pouvait contenir tant de bonheur?

Discrètement, alors que Duflan s'en prenait à un jambon, la jeune femme empoigna un saucisson, avant de le glisser sous son col. Elle rougissait, se souvenant alors de sa vie de vagabonde paloise... Non, pas à Paquita. Avec la même délicatesse, elle le reposait là même où elle l'avait pris.

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Duflan
Oh b'en z'avez d'jà commencé, j'crois b'en...

Duflan très embarrassé regarda le sourire en coin de Louise, il ne savait plus quoi faire ni dire, apparemment elle n'allez pas le dénoncer et il en fut convaincu quand il observa ces yeux devant la "caverne d'ali baba".

Il lui tendit son couteau quand elle lui demanda, il l'observait , incroyable !
Lui qui avait cru que Louise était d'une honnête sans pareil, une fille sage...
il la découvrait sous une nouvelle facette et comptait bien sans servir...
Il la regarda prendre un saucisson mais le vol ne semblait pas être encore à sa portée..dommage....


Oauis ta raison la Louise on va se servir la Paquita on lui dira que les voleurs ont eux le temps d'emporter un peu victuaille avant qu'on arrive , ça fera plus vrai, mais faut se dépêcher..

Sans attendre de réponse il attrapa deux jambons un sous chaque bras et s'apprêtait à remonter quand la vision furtive d'une bête à poil le fit bondir....
Duflan devint tout blanc, sa peur légendaire reprenait le dessus et son imaginaire l'aidant...il était certain que le loup garou tant redouté venait de faire son apparition...la bête était là ...affamée...cherchant du sang....elle avait faim.....il jeta un coup d'œil à Louise qui se trouvé plus bas que lui....elle était foutu c'était sur....dommage c'était une gentille fille....mais là....c'était elle ou lui....
Son cerveau se mis à fonctionner très vite(bon en gros normalement), il jeta un coup d'œil à la porte de la cave..il avait le temps de remonter et de fermer cette porte, la bête se contenterait de Louise mais lui sans sortirait.

Non il ne pouvait pas faire ça....on sait jamais si elle s'en sort....il aurait des ennuis ....sur !Pis elle avait son couteau...un bon couteau en plus....alors ben non
.



La....là....au fond....la bête.....je l'ai vu....Louise vite....sort de là....on va se faire bouffer..c'est Tancrel......Dépêche toi...nom de nom..
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--Le_chat_
Du bruit.... Des pas.... Des voix..... Le_Chat_ , mollement allongé sur une poutre, ouvre un oeil curieux.
Deux individus s'activent en dessous de lui. Il les suit du regard. L'odeur du jambon fraichement tranché arrive à ses narines et un flot de salive envahit sa gueule et coule au coin de ses babines.
Tu viens de gagner un emploi ! et un toit ! mais gare ! si tu touches à mes provisions... c'est à Tancrel que tu auras affaire ! et si tu griffes mes enfants, là ce sera à moi !
Plus encore que la signification des paroles, c'est le son sentencieux et sans appel sur lequel elles ont été prononcées qui a marqué le chat.
Et puis.... il lui faut bien reconnaître que la maison est bonne.
Pour les quelques souris dont il lui a ramené le cadavre, la maîtresse lui a donné une jatte de crème, des rognures de jambon et même un bout de grasse andouille qui lui a fait chaviré l'esprit.
Pour dormir, il n'a que l'embarras du choix... Sur les tonneaux pansus, bien au frais... au coin de la cheminée, près des cendres tièdes quand les derniers clients sont partis ou comme ce soir où le temps est juste bon, sur les larges poutres, une position dominante qu'il affectionne.
La maîtresse a trouvé du premier coup comment le grattouiller juste sous les oreilles, là où c'est si bon, elle a même eu la présence d''esprit de ne point toucher son ventre si sensible et il lui en sait gré. Ces quelques caresses l'ont définitivement acquis aux intérêts de Paquita.
Il y a bien quelques inconvénients...
Tout d'abord l'interdiction de toucher aux victuailles qui festonnent les murs et les poutres et dont la senteur font s'égarer parfois sa raison. Mais par dessus tout... les deux enfants de la maîtresse. Si la femelle est assez supportable et même amusante avec ses longues tresses qui balancent dans son dos et que le chat rêve d'attraper, il en va tout autrement du petit mâle qui marche à quatre pattes comme lui et qui, comme lui arrive à se glisser dans les endroits les plus reculés de la réserve. Le_Chat y a perdu quelques poils à ce jeu. Mais il a su maîtriser à temps ses griffes et en quelques bonds trouver refuge sur les poutres.
Poutre d'où il observe à présent une scène bien étrange....

Deux clients ... qui n'attendent pas que la maîtresse les serve.
Il pousse sur les pattes avant, l'arrière-train encore immobile, étire sa nuque, puis la poitrine bombée vers le bois il remonte le bas de son corps. Une fois désengourdi de son long sommeil, il se met à trottiner souplement sur la poutre, coulant le long d'une armoire, il se prépare à aller laper un peu de lait dans son écuelle quand des braiements résonnent désagréablement à ces oreilles.
La....là....au fond....la bête.....je l'ai vu....Louise vite....sort de là....on va se faire bouffer..c'est Tancrel......Dépêche toi...nom de nom..
Plus encore que les cris, c'est l'atmosphère chargée de peur qui excite Le_Chat. Son instinct de chasseur l'invite à ramper sous un meuble pour se mettre à l'affut. Des pieds passent à sa portée. L'odeur sauvage l'agresse soudain. Cette odeur, il la connait, elle a un nom ! L'ENNEMI !!!!!!!!!!!!!!
D'un bond, il jaillit, enserre une cheville entre ses dents qui s'enfoncent sans entrave dans la chair grasse et ses griffes avant cramponnent le mollet tandis que des pattes arrières il pédale pour labourer la surface ainsi offerte. Tout aussi rapide que l'attaque, la retraite... Le_Chat, à nouveau invisible guette l'intrus.
Louise
Lou goutait à tout ce qui passait entre ses mains, armée d'un gros couteau, un morceau de fromage par ci, une tranche de jambon par là, un bout de saucisson, de quoi se remplir la panse!
C'est alors que Duflan s'effraya, braillant dans la pièce en montrant du doigt une ombre.

Citation:
La....là....au fond....la bête.....je l'ai vu....Louise vite....sort de là....on va se faire bouffer..c'est Tancrel......Dépêche toi...nom de nom..

La blonde releva le nez, se demandant si le bougre se fichait d'elle pour garder toutes les victuailles pour lui seul?

Ah oué? Encore ton loup ga...

Soudain, elle sentit quelque chose, derrière elle, un bruit, une présence furtive. Elle se retournait lentement, couteau en main, prête à frapper le premier venu.
La bête se déplaçait, se rapprochant de Duflan, Lou l'avait senti passer près d'elle.

Les yeux exorbités, elle guettait dans l'obscurité un mouvement. Alors qu'elle était retournée, du raffut se fit sentir derrière elle. Sans réfléchir, elle se tourna vers Duflan, dont elle n'apercevait que la silhouette éclairée par la faible chandelle. Il gigotais dans tout les sens en émanant des plaintes douloureuse.
Il l'insultait, mais quoi? Le beau diable était furtif, presque invisible. Caché derrière ce tonneau, ou dans cette étagère.

Duflan... Duflan? Est c'qu'ça va?

La jeune femme sentait l'angoisse monter, il fallait sortir de là au plus vite, trop dangereux.
A mesure qu'elle s'approchait de Duflan, elle le voyait se tenir la jambe, le loup garou l'aurait il estropié? A la vue de cette image plus qu'inquiétante, Lou ne su retenir un petit cri aigu.

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Duflan
Il scrutait le moindre recoin, non il n'avait pas rêvé...la bête était là...il le savait près à bondir, tenant fermement ses deux jambons dans chacune de ses mains, il était près à frapper.
Un regard vers Louise, il la regardait comme une condamnée ...il l'aimait bien...ça lui ferait de la peine...mais bon ...il y a des priorités dans la vie et là c'était les jambons et sa vie à lui.

La bête frappa, une douleur dans le bas de sa jambe, il sentit des dents s'introduire dans son mollet...brulure....la panique lui fit lâcher un jambon, de l"autre il tenta de donner un coup vers le bas mais c'est sa propre jambe qui reçu le coup, nouvelle douleur horrible..


aie!raclure......de foutu...bor..de...de diou..de diuo..tu va voir ..té attrape ça...w.aie ma is attends de voir !

Duflan sautillant sur une jambe avait beau chercher la bête , elle semblait invisible..et le cri aiguë de Louise le fit basculer à terre..il dévala l'escalier en roulant pour finir aux pieds de la jeune dame.

"Elle va en profiter pour fuir c'est sur....elle va m'abandonner au loup garou...." en plein désespoir il attrapa la bas de la robe de la Louise pour empêcher toute fuite


Me laisse point tout seul...ah va pas m'abandonner...il va me bouffer....pis c'est ta faute en plus...cte saloperie de bête m'a mordu...
je veux point mourir....j'ai le gosier sec en plus...pourquoi tu m'a entrainé la dedans la Louise...c'est la fin...je suis sur que j'ai perdu ma jambe...
Vite attrape de l'ail...c'est le seul moyen...
Tu m'aura pas Tancrel tu m'entends...je sais que c'est toi


Duflan tenait fermement le bas de la robe de la jeune dame, cherchant de ses yeux de l'ail qui d'après lui , permettait de tenir à distance les loups garou.
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Louise
Lou vit l'ombre de Duflan dévaler l'escalier, certainement attaqué par cette fameuse bête... La blonde fit un bond, avant de s'approcher du corps du chaurien, tout de même inquiétée par ses plaintes de douleur.
Quelque chose empoigna sa robe, elle faillit bien mettre un coup de pied dans ce qu'elle imaginait être la bête, lorsqu'elle aperçût la main de Duflan qui braillait comme un cochon que l'on égorge.

Bon sang! Vas pas m'la cass... Mais nan j'te... Ma... Je...

Duflan hurlait à tout va, bientôt la ville entière serait au courant de leur escapade nocturne, il fallait le faire taire.
De l'ail, il voulait de l'ail? Ca tombait bien, c'était la première chose qui tomba entre les mains de Lou, une grosse tête d'ail. Sans ménagement, elle le coinça dans la mâchoire grande ouverte du chaurien. Bien sur, dégouté par le gout, celui ci le recracha illico, mais au moins, il arrêtait de brailler.

Tais-toi maint'nant! Ca va aller? T'arrive à marcher? A monter l'escalier? On va s'enfuir hein, pis l'enfermer là d'dans! Pis... J'sais pas moy...

La blonde scrutait autour d'elle, à la recherche d'yeux luisant ou de griffes brillantes sous la faible lumière, ou encore une ombre immense, prêt à se jeter sur les deux chauriens. Elle avait peur, elle ne savait pas quoi faire... Et si la mort était proche? Fallait-il dire quelque chose de spécial?

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Duflan
Duflan toujours à terre et agrippé à la robe de Louise, fut surpris du ton qu'elle employée, c'était la première fois qu'il la vit en colère.
Il se releva aussitôt


Oh et dites faut point me parler comme ça , moy j'ai fait la guerre ("mensonge mais bon") et pis je vais décamper d'ici vite fait....alors M'adme Louise , elle fait ce qu'elle veut mais moy je m'en vais et pis quand à me taire ben va pas être compliqué...c'est que moy je suis point un grand bavard...
D'ailleurs je t'ai déjà dit qu'une fois j'ai pas dit un mot pendant une journée entière ....ah oh me souviens était en octobre...il faisait beau...et patati et pattata...et tout d'un coup qu'est que je vois.....et bla blabla......
alors comme qui dirait je me penche......et bla......et Oh tu va ou ?, tu m'écoute pas....oh ...je te parle la Louise...oh pis je m'en vais...pis tiens je prends rien.....parce ben moy je l'aime ben Paquita...oh on se chamaille souvent elle est moy...mais c'est comment dire une sorte d'amitié....
et oh...ben mince...elle écoute rien ce que je lui dit...




Duflan n'arrêtait pas de parler et de raconter des balivernes qu'il inventé au fur et à mesure....il remontait l'escalier de la cave tranquillement, Louise semblait dépité et lui ne comprenait pas pourquoi perdu dans son flot de parole ininterrompu.
Ils sortirent enfin de la cave et se retrouvèrent dans la rue


Dis on va boire un p'tit coup ?,oh ma donner soif cte aventure hein?
A la rouste que je lui est mis à ce loup garou...l'es pas prêt de revenir je te le dit moy...
Oh il a tout suite vu à qui il avait affaire..

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