Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6, ..., 8, 9, 10   >   >>

La réserve du Banastié (Défense d'entrer - Piège à loup)

Raphael83


Raphael prit delicatement le bout des doigts de la main que lui tendait sa nièce , et tout en s'inclinant y déposa un délicat baiser

Ma chère nièce c'est un grand plaisir de vous voir .Depuis l'annonce de votre arrivée, il me tardait de venir en embrasser.
Marievictoire
Marie sourit à son invité.

- C'est fort aimable à vous, mon oncle, de vous être déplacé. Avez-vous pris votre petit déjeuner ?
_________________
Le temps d'un soupir
Raphael83
Et le Chancelier toulousain de répondre:

Non, non, ma chère nièce, pas encore. De vous voir était ma priorité.
Marievictoire
- En ce cas peut-être pourrions-nous deviser autour de quelques aimables provisions de bouche.

- Basile, voudriez-vous je vous prie quérir notre hôtesse et voir s'il est possible de disposer d'une table et d'un petit déjeuner ? Si possible dans un endroit où nous puissions parler en toute tranquillité ?


Puis revenant au cœur de ses préoccupations.

- J'ai tant de questions à vous poser mon oncle. Vous avez bien connu mes parents n'est-ce pas ? Hélas comme j'aimerais pouvoir en dire autant.
_________________
Le temps d'un soupir
Raphael83
Raphael compris que sa nièce était en quête d'informations sur ses parents qu'elle n'avait pas eu la chance de connaître. Quête tout à fait légitime, mais qu'il ne pouvait satisfaire qu'à moitié

Mon enfant, ma douce et chère Nièce... Je suppose que votre Grand père Ursin et votre grand Mère Marie Antoinette ont dûs répondre à toutes les questions que vous vous posez et se rapportant à votre mère, puisqu'elle était leur fille.
Pour ma part je l'ai peu connue et ne peut donc vous êtes d'une grande utilté.

Par contre en ce qui concerne votre père Ben Elazar Kamps, c'est tout différent puisque nous avons fait un long bout de chemin ensemble jusqu'au jour tragique ou le Très Haut l'a rappelé auprès de lui.
Marievictoire
- Oui... Marie semblait plongée dans ses rêves.
- J'ai souvent relu les lettres que mes parents ont échangés et que mère conservait au Manoir de Comborn. La vie ne leur a rien épargné et pourtant leur amour semblait indestructible ! Comme je les envie...

Marie fronça les sourcils et revint à sa préoccupation principale.

- Mon oncle j'ai besoin d'y voir clair. J'aimerai savoir...

Les mots de Marie, pourtant d'une importance cruciale, restèrent suspendus à ses lèvres gracieuses. Le secrétaire de son oncle venait de ses manifester par un raclement de gorge.

- Pardon de vous interrompre votre Grâce , mais j'ai un message urgent pour son Excellence.
- Votre Excellence est mandée en la ville de Toulouse sur l'heure. Je ferai part des détails à votre Excellence durant le trajet. Votre voiture vous attend devant la porte.


- Et bien mon oncle... ce fût une bien courte visite. Je le regrette. Revenez-nous bientôt car nous avons encore bien des questions à vous poser. Et j'espère que dans un avenir proche les obligations de votre charge ne vous ferons point oublier celle de votre serment envers votre suzeraine.


Marie, qui ne possédait aucun détails sur les raisons de ce départ précipité après seulement quelques minutes passer ensemble, était plus que désappointée. Non. En fait, Marie était en colère.

Voici bien des années que son oncle profitait des revenus que lui procurait les terres de la Seigneurie octroyée par le père de Marie Ben Elazar Kamps. Et durant toutes ces années, il n'avait jamais manifesté le moindre intérêt pour le devenir de cette enfant qui avant d'être sa suzeraine, était surtout sa nièce ! L'unique descendante d'un frère qu'il affirmait adorer... Un désintérêt - un mépris ? - si total que la jeune Marie n'avait découvert l'existence de cet oncle qu'ily a que peu de temps, lorsqu'à sa majorité elle avait recouvert l'usage de ses titres et appris qu'elle avait un vassal dont elle n'avais jamais entendu parler jusqu'alors...

Marie soupira et reposa d'un air dépité son menton dans sa main. La colère l'avait quittée, elle ne ressentait maintenant qu'une certaine tristesse. Innocente et naïve petite Marie que croyais-tu ? Tu n'as reçu ni lettre ni visite d'aucun de tes oncles en plus de 10 ans... Quelle chance y avait-il pour qu'ils te réservent l'accueil affectueux et enthousiaste que tu espérais ?... Ca ! Il est vrai que le mimétisme des deux frères jumeaux Ryan et Raphael était troublant. Ni l'un ni l'autre n'avaient donné signe de vie depuis qu'était réglée la succession du Lautrèc. Une affaire entourée de zones d'ombres sur lesquelles Marie entendait faire la lumière. Pour ses parents, pour elle, pour comprendre et se construire.

Au moins maintenant avait-elle le temps de prendre son petit déjeuner, et puis sans doute irait-elle faire une promenade, visiter le chantier de son futur foyer par exemple...
_________________
Le temps d'un soupir
Paquita
Paquita avait installé la Damoiselle dans une alcôve à l'écart, où elle pourrait deviser avec ce noble personnage, tout à son aise sans être le moins du monde dérangée.
Tandis que ces hôtes de marque s'installaient, elle était allée préparer quelques provisions de bouche afin d'agrémenter l'entretien.
Mais lorsqu'elle revint avec son plateau croulant de victuailles, Le Messire s'était déjà dressé et visiblement s'apprêtait à prendre congé.
Paquita fut indécise. S'avancer et se montrer, au risque de passer pour une indiscrète ?
Attendre sans venir servir et passer pour une hôtesse désinvolte.
La fierté de Paquita l'aiguillonna et elle s'approcha en silence et commença à poser sur la table les mets qu'elle avait préparés.
Elle remplit un verre et s'apprêta à remplir le second quand elle se ravisa et attendit.


_________________
Marievictoire
Son oncle se retira sur un salut et traversa la salle d'un pas rapide, main sur le pommeau de son épée qui lui battait le flanc. Marie écouta le bruit de ses bottes marteler le sol à l'extérieur puis disparaître dans un grincement d'essieu mal huilé.

Leur charmante hôtesse était revenue auréolée d'un flot d'arômes plus appétissants les uns que les autres et Marie soupira à nouveau de déception, se mordit la lèvre en rosissant puis osa une question :

- Maîtresse Paquita ? Auriez-vous l'extrême gentillesse de me tenir compagnie quelques instants ? Je déteste manger seule.

_________________
Le temps d'un soupir
Raphael83
Raphael suivi son secrétaire particulier jusqu' au pas de la porte de l'etablissement hotelier
L'interrogeant sur cette urgence , il apprit que Toulouse était en danger et qu'il était mandé pour renforcer les défenses de la capitale.

Néanmoins il ne pouvait laisser ainsi sa nièce qu'il retrouvait ainsi.


Mon ami, partez devant moi et dites que j'arrive au plus tôt.

Raphael revint donc dans la pièce auprès de sa nièce en lui déclarant:

Ma chère nièce, je ne peux vous laisser ainsi...
Vous disiez :
Citation:
J'aimerai savoir...




Marievictoire
LJDRaphael83 ayant refusé de négocier et préféré quitter le RP, je passe à la suite.

Toute mes excuses aux autres joueurs de ce topic pour cette parenthèse déplorable...


[Quelques jours plus tard...]

Marie se plaisait à Castelnaudary malgré certaines déconvenues qui lui causaient bien du soucis. Sa dernière entrevue avec son oncle s'était soldée par une dispute qui avait laissée la jeune fille pantoise et pantelante. Bien entendu, elle ne niait pas sa responsabilité dans l'affaire. Elle était jeune, et sans doute trop passionnée pour faire preuve de tempérance. Elle aurait dû se montrer plus diplomate mais n'avait pas su réfréner sa colère au moment opportun. Une leçon qu'elle tacherait de retenir. Néanmoins, elle ne parvenait pas à pardonner pas à son vassal ce qu'elle aurait pu pardonner à son oncle.

Ce matin, elle avait ouvert les yeux sur son néant personnel avec une certitude, celle de devoir accomplir ce qu'elle trouvait juste et non ce qu'elle souhaitait. Depuis le jour de sa majorité et l'entrée en possession de son titre, la très jeune Vicomtesse était habitée par la conscience aiguë de ses responsabilité envers cette terre qui était tout le symbole de l'amour indéfectible entre son père Ben Elazar et sa mère Laurre. Certes, Rapahel était son oncle et son titre lui venait directement de son frère. Mais il avait faillit à son serment de vassal et tout autant à ses devoirs filiaux envers une nièce dont il ne s'était jamais soucié. En ce désintéressant totalement de Marie il avait montré combien peu lui importait en réalité ce frère défunt.

Marie se prit la tête dans les mains, puis se leva lentement pour enfiler un vêtement convenable et sonna son valet.

- Basile ? Mon écritoire je vous prie. Ma décision est prise. Elle me déplaît, comme me déplaît toute cette affaire. Mais j'y suis résolue. Je ferai mon devoir, pour honorer la terre qui est aujourd'hui la mienne.
- Tout de suite Mademoiselle.

Basile se retira sur une révérence. La porte grinça puis le loquet cliqueta en se refermant derrière lui.

- Dieu puisse me pardonner un jour...
_________________
Le temps d'un soupir
Paquita
Dans la resserre à bois

Depuis quelques jours, l'idée trottait dans la tête de Paquita, aussi, levée de bonne heure, elle alla réveiller CasseTrogne avec une solide soupe au pain et au lard.
Dès qu'il fut lesté de ce déjeuner, Paquita l'entraîna à la resserre à bois et lui montra le tas de bûches.

Voilà ton travail de la matinée CasseTrogne ! Il faut me sortir tout ça sous l'appentis, on l'y mettra...
Il faut que cette pièce soit propre à la mi-journée, aussi, ne traîne pas.

Puis, elle partit à sa cuisine où elle avait fort à faire pour préparer les repas du jour.
_________________
--Cassetrogne_
Voilà ton travail de la matinée CasseTrogne !
C'est ça qu'elle avait dit la maîtresse... alors, CasseTrogne transportait le bois...
Ce printemps, elle avait voulu qu'il le rentre... un voleur qu'elle disait... Pis maintenant... fallait le sortir.... pis vite en plus...
Dans sa cervelle épaisse, CasseTrogne charriait des pensées pâteuses. Tout en transportant le bois, il mâchonnait quelques réflexions obtuses.
Mais il obéissait. L'idée de ne point obéir à maitresse Paquita lui faisait défaut et il se serait fait couper un bras pour elle.

La vérité, c'est qu'il avait d'autres projets pour cette matinée. Plus que tout, les chevaux de la noble Dame l'attiraient. Il avait imaginé pouvoir les étriller, les nourrir, les panser et passer le temps à les regarder et à sentir leur bonne odeur chaude.
Pis il y avait Tanita, la petite de maîtresse Paquita...
Elle allait être déçue.
C'est qu'ils avaient un secret ! Un rendez-vous même...
CasseTrogne grogna et chargea une brassée de bûches pour les porter sous l'appentis....
La matinée allait être longue...
--Tanita

Tanita a fini de se préparer.
Maman Paquita lui a donné un grand bol de lait et des tartines qu'elle s'est disputées avec Pascarel.
D'habitude Tanita ne cède jamais, mais ce matin, c'est différent. Tanita est pressée !

Tanita a rendez-vous !
Et... un rendez-vous secret ! Chuuuuuuuuuuuuuuuuuuut !
Aussi n'arrête-t-elle pas de gigoter tandis que sa mère la coiffe.
Enfin !!! enfin !!! elle est libre et s'élance dans la cour, fonce à l'écurie.

CasseTrooooooooooooooooooooooooooooooooogne ! ça y est !!!!!!!!!!!!! je suis làààààààààààààààààààààààààààààààààààà !
Mais CasseTrogne n'est pas dans l'écurie Tanita furète partout et finit par le trouver dans la resserre à bois.
Ben... c'est pas ça qu'on devait faire ! Allez viens !
Et elle le tire par la manche. Mais CasseTrogne résiste. En quelques gestes, le balourd muet a montré le tas de bûches à Tanita qui comprend.
Elle observe le tas... CasseTrogne... le tas...
Du haut de ses 4 ans, elle comprend vite qu'il en a pour des heures à oeuvrer et que leur projet tombe à l'eau.
Elle a envie de pleurer mais se reprend, réfléchit...

La béroué !!!! CasseTrogne !!! On va prendre la béroué !!! Maman ne dira rien ! viens ! allez ! viens vite !!!
Tanita s'élance, vive et arrive bien avant le géant à l'engin que Paquita a acheté il y a peu.
En peu de temps, la resserre est vide, les bûches rangées contre le mur de l'appentis...
Tanita et CasseTrogne rentrent dans l'écurie avec des mines de conspirateurs.
Paquita
Paquita vient vérifier le travail de CasseTrogne.
Elle a un peu mauvaise conscience... ce travail est long et fastidieux, aussi lui apporte-t-elle une écuelle de lait chaud.
Quelle surprise ! la resserre est vide ! CasseTrogne a fini !

Bien ! se dit Paquita, je vais pouvoir commencer dès à présent !
Elle va prendre balai, chiffons et brosses, seau de chaux et pinceaux. La voici à l'ouvrage. Tout le restant de la matinée, elle nettoie, frotte, peint et astique... Quand tout est fini, elle cire la porte et va choisir dans les chambres libres du Banastié les meubles qu'elle veut voir descendre pour meubler la pièce.
Le soir même, la nouvelle chambre est prête. Dame Thoven peut bien arriver quand elle le voudra, il y aura une chambre sans escalier à monter pour l'accueillir.
_________________
Toto.dangely
de retour au village, ou il avait décidé de rester quelques jours, il se rendit à lo banastié. L'endroit lui était agréable, et la tavernière du lieu elle au moins savait recevoir. Son voyage avait été non pas désagréable, mais à nul endroit il avait trouvé pareil accueil et attention pour les clients. Des chambres partagés à 4 voyageurs, des paillasses... juste quelque foin fourré dans une enveloppe de coton... et quand à la nourriture... enfin cela était pour le moment du passé.

La chariote avait été remisé à l'écurie, et Quinine au bon soin d'un palefrenier. Toto lui espérait trouver encore chambre libre à son auberge préférée.

Avant de s'y rendre, il avait fait le tour du village, respirant les senteurs, un passage au marché ou le pain sentait bon, mais il n'en prit pas, il mangerai à lo banastié, comme à son habitude.
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6, ..., 8, 9, 10   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)