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[RP] D'une prière deux coups

Erwelyn
Na mais c’est pas possible, il avait gobé ça le vieux ! Était-il assez idiot pour croire que Lynette n’avait jamais eu l’occasion de goûter aux plaisirs charnels ? De penser qu’aucun homme n’avait jamais posé la main sur elle ?
Ah ben oui, il l’était, tiens…
En plus, elle sentait de plus en plus son… intérêt grandissant pour la chose et la révélation que la mainoise venait de faire. Fianchtre, voilà bien une tournure qu’elle n’avait pas prévu. Le bourguignon ne semblait même plus simuler une quelconque envie, voilà qu’il se prenait au jeu !

Du côté de Lynette, c’était la débandade, si je puis dire. La châtain foncée mais non elle est pas blonde se liquéfiait sur place, tétanisée par le corps du Duc qui se rapprochait de plus en plus, jusqu’à sentir son souffle tout contre son cou. Alors qu’il partait dans une série de léchouilles dont son oreille mettrait beaucoup de temps à se remettre, elle essaya de reprendre ses esprits et de réfléchir posément à la situation présente.

Bon, l’annonce de sa viergitude l’avait tout simplement émoustillé, le vieux. Mauvais plan Lynette. Elle ne pouvait quand même pas songer à aller jusqu’au bout là. D’une parce que le corps plaqué contre le sien ne lui provoquait aucune envie. Et de deux… ben y avait pas de deux en fait, elle avait pas envie de lui épicétou. C’était quand même pas à son âge qu’on allait la forcer à s’envoyer en l’air avec l’homme qu’elle piffrait le moins non !

Grimaçant, elle réussit à glisser ses mains sur son torse et le pousser quelque peu. Mais vu son poids et l’état de santé de Lynette depuis sa chute, autant dire qu’elle ne réussit que peu à le repousser.
Il avait parlé de crainte, mais c’était évident qu’une jeune – ahem – vierge devait mourir de trouille lorsqu’elle perdait son hyménée ! Fin, c’était loin là, pour elle, mais sûrement ne devait-elle pas être au mieux de sa forme quand Meiryl et elle s’était laissés aller la première fois…


Crainte, crainte… mais voyons !

Ouais, c’était peut-être ça la solution… Aller Lynette, courage ! Fallait bien ça pour attaquer ce à quoi elle venait de penser.
Z’yeux de biches effarouchés, elle papillonna des paupières alors que les lèvres de Vaxilart se rapprochaient dangereusement des siennes.


Mon cher Duc, il est évident que perdre ma virginité me cause une peur insurmontable ! Voilà donc pourquoi je vous repousse depuis si longtemps.

Faisant fi de la répulsion que lui causait le chambellan – pis à force de faire semblant devant les ponettes, elle arrivait presque à faire abstraction de la bile qui lui montait à peine était-elle en sa présence - elle posa ses lèvres sur les siennes, lui mordillant, prolongeant le baiser et essayant d’y mettre un minimum de passion.
Surpris le Duc ? Peut-être, peut-être pas, mais elle y comptait franchement. A voir, encore une fois, qui irait le plus loin dans le petit jeu auquel ils s’adonnaient depuis quelques semaines.


Vous comprenez que je ne peux décemment me donner à vous dans ce coche. Pas là, pas maintenant, et surtout pas avant notre mariage.

Un nouveau frisson de dégoût lui remonta le long de l’échine alors que les mains de Vaxilart descendaient de plus en plus le long de son corps. Peut-être celui-ci serait-il pris pour un semblant d’excitation, mais là elle essayait surtout d’éviter de lui vomir dessus. Pour une fois qu’elle l’évitait, justement… Elle ne pouvait pas non plus empêcher les tremblements de son corps provoqués par la proximité du Duc, et surtout, du petit jeu dans lequel elle s’était embarquée .

Doucement, elle remonta son genou tout contre ses cuisses. Si l’idée lui prenait tout de même d’aller plus loin, elle attaquerait directement à la source, et ça lui passerait l’envie de la faire passer à la casserole pendant un bon moment !

Et dans un souffle – quelle bonne comédienne hein ? – frottant la joue caressée contre le dos de sa main :


Marions-nous, marions-nous ! Je n’attends que ça.
Mais notre première nuit se fera dans une chambrée, après bénédiction de l’évêque et avoir prononcé nos vœux devant Aristote.


Enfin, elle attrapa sa lèvre du bout de ses dents.

Vous me comprenez, n’est-ce pas ? Je sais que vous me comprenez, vous êtes homme de foi, et ne pouvez que respecter votre future femme…

Bon, elle jouait quitte ou double là. Le cœur battant à tout rompre de ce petit manège complètement inhabituel chez elle, Lynette n’espèrerait qu’une chose : qu’il enlève enfin ses sales pattes et que le voyage puisse reprendre calmement, les ponettes assisses à ses côtés.

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Vaxilart
Le Duc écouta bien patiemment les complaintes de sa vieille comparse. Mais, bien que cela l’ennuyait, il ne ramollissait pas le bougre!

-Mais enfin! Maintenant que nous sommes résignés à célébrer les épousailles, autant camoufler les circonstances… ridicules de notre futur union.

Il faut vous enfanter! Coûte que coûte!


Là, il allait lui cracher à la figure que c’était sa faute tout ça, qu’elle était une petite garce en manque d’attention, une folle à lié. Mais, il se ravisa, ce ne serait pas un bon signe pour la suite des choses…

Enfin, la suite? Nah, le Duc avait encore un peu de jugeote, et sentait bien que l’affaire lui échappait. Elle était drôlement froide Lynette; mais peut-être que c’était le propre des vierges. Sans doute qu’une fois bien embroché montrerait-elle ses charmes? Car là, entre ça et une brique, disons qu’il se passerait bien la droite.

Pris entre l’envie de tout laisser tomber et l’envie de continuer, ou surtout de commencer. Le Duc se permit quelques latitudes. Commençant tout d’abord à rapprocher dangereusement sa main de la zone interdite, puis y allant d’une proposition intermédiaire.


-M’enfin… Vous savez… Il y a d’autres manières de profiter l’un de l’autre… Il y a quelques plaisirs oraux.

Tentant de garder son sérieux et son calme - car là il prévoyait évidemment la claque – le Duc s’abaissa dans le coche, jusqu’à arriver au point où il pu déposer une baiser à l’intérieur de la cuisse de Lynette. Et là, rapidement avant que le torrent ne l’atteigne, il y alla de sa proposition finale.

-Et, il y a aussi la sodomie…

Baisse la tête! Ferme les yeux! Bordel de Dieu, elle va me tuer, elle va me tuer. Cette fois raidis de partout, il prévoyait la souffrance. Mais le jeu en valait bien la chandelle!
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Honore.saint_cyr
[Diocèse du Mans]

Un ange passa…Lorsqu’enfin marmiton se décida à réagir et là il fut bluffant, ça ne devait plus être le même moine qu’Honoré avait vu quelques minutes auparavant…Il semblait sûr de lui , il ne cherchait pas le moindre prétexte pour se décharger de la tâche qui lui serait confiée, il ne grognait pas ni ne marmonnait entre ses dents comme à l’accoutumée, bref, marmiton était transfiguré…la seule chose qui inquiéta l’évêque, fut la comparaison avec le placement des trappes à souris, où voulait en venir le frère marmiton ?

Plutôt songeur, le prélat s’attarda quelques instants sur le visage du moinillon, peut-être y décèlerait-il de la moquerie ou de la sournoiserie, mais rien ne transparaissait, pas l’ombre d’une gouaillerie, voire d’une fourberie…Etrange ce revirement, pensa tout de même Honoré qui préféra esquiver l’allusion à la bestiole qui avait failli lui rompre le dos, depuis, il était constamment courbé au sens propre du terme, soyez rassurés…

Honoré fit une moue de résignation, en se disant que marmiton était la seule alternative qui se présentait à lui, le choix était restreint mais pas inexistant, l’évêque se devait donc d’être conciliant.


- Oui vous avez raison mon frère, j’aurai déjà bien à faire !

Il était temps qu’Honoré expose plus en détail ce qui attendait le moinillon :

- En fait voilà, j’attends un couple composé de Dame Erwelyn, et du sire Vaxilart, peut-être vous souvenez-vous de la dame ? Elle était Chambellan du Maine, quant à lui, il est Hérault en Bourgogne et noble à plus d’un titre, je ne sais trop lesquels mais ça n’a pas d’importance, vous devez uniquement retenir qu’il est noble et vous devez vous comporter en rapport avec cette information !

Le plus dur restait à venir….

- Et ils seront accompagnés de leur basse..euuh de leur cour...euuh suite, si j’ai bien compris, deux ou trois personnes dont des sœurs, Dame Mahaut est l’une d’entre elle, je ne pense pas que vous l’ayez déjà rencontrée.

- Mon frère, votre tâche consistera à me dénicher un endroit discret où recevoir le couple dans une des ailes les moins fréquentées de l’évêché, tandis que vous déploierez votre sourire le plus angélique pour aguicher la nichée d’oiselles, je gage qu’elles sont plus curieuses que des jeunes aigrettes, aussi volubiles que des pies, ça va cancaner à tire-d’aile, bref, pour un court moment, vous ne serez plus que le coq de ces dames et elle ne manqueront certainement pas de vous cuisiner, de là à ce vous passiez à la casserole, il n'y a qu'un pas...Marmiton !


Honoré ne put s'empêcher d'éclater de rire tant la situation imaginée était cocasse, par contre, ça ne sembla pas plaire au moine ou alors il cachait bien son jeu...Honoré tenta de reprendre son sérieux...

- Mon frère, j'ai quelque peu dramatisé la situation, il vaut parfois mieux, vous vous préparerez à les recevoir avec plus d'aplomb!
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Evêque du Mans
Erwelyn
[Et là, c'est le drame, et on en parle jamais assez]

L'enfanter ?
Non mais il lui enfanterait rien du tout l'autreuh !
Pis c'est qu'il devenait entreprenant le Vaxichou.
Dents serrées, Lynette sentit sa main s'aventurer là où il ne fallait pas. Crispée la mainoise, alors que les doigts du Duc frôlèrent ses dessous. S'il y avait bien une chose qu'elle ne supportait pas, c'était qu'on la touche sans son consentement.
Oui sauf que euh... elle lui avait plus ou moins donné, son consentement. Et pas plus tard que tout de suite quand elle lui avait sorti cette histoire de vierge et de volonté de mariage bien assaisonnée.

Foutredieu ! Mais qu'est-ce qu'il venait de lui sortir là ! Des plaisirs oraux.. mais il se croyait dans une maison de passe le vieux ? Il perdait complètement les pédales, le bourguignon.
Mais à ça, Lynette ne sut comment réagir. Ça dépassait l'entendement et tout ce qu'elle avait pu imaginer sur le personnage.
Et puis ses lèvres vinrent se poser sur sa peau, et ses dernières paroles finirent de la liquéfier sur place.

Pouce ! Chat perché ! Cabane magiiiiiique !
Comment qu'on l'arrête le Duc là ? Le bougre avait vraiment des ressources, et surtout des idées, complètement insoupçonnées. Spèce de suppôt du Grand Truc va !
Ne visualise pas Lynette, ne visualise pas, ne vis... aïe, trop tard. Instinctivement, elle serra les fesses, maudissant en son fort interieur le Duc qui venait de lui coller cette image dans la tête.

A bien analyser la situation, ils en étaient presque à échec et mat. Et Vaxilart était en passe de gagner la partie. Déglutissant avec difficulté, Lynette passa mentalement toutes les options possibles qu'elle avait devant elle. Fin, pour le peu qu'elle pouvait réfléchir pendant que la main baladeuse de son compagnon de coche se faisait de plus en plus pressante et entreprenante.
Z'yeux rivés au plafond, sa poitrine se soulevant au rythme d'une respiration difficile, elle essayait surtout de retenir les larmes de colère et de dégout qui lui venaient. Mais elle ne voulait pas pleurer devant lui. Non, surtout pas.

En vérité, elle n'arrivait même plus à savoir s'il jouait à ça pour la faire craquer ou s'il y prenait vraiment plaisir. Serait-il vraiment prêt à attaquer une partie de jambes en l'air avec elle ? Après tout, c'était un homme, et un homme – han, le cliché, oooouuuh – ça saute bien sur tout ce qui bouge. Mais quelle réaction pouvait-il bien attendre d'elle ?

Le taper ? Nan, c'était à peu près sur que ça ne l'arrêterait pas.
Le piéger à son propre jeu... ça pouvait être jouable, ça.
Ravalant sa bile et essayant de calmer les battements chaotiques de son cœur, Lynette se recomposa tant bien que mal un visage normal.

Il voulait jouer, et bien ils allaient jouer. Mais foi de Lynette, le fou ne s'en sortirait pas comme ça. Aller, courage...

Son minois se baissa vers le Duc, moue boudeuse.


Vous êtes taquin... et j'avais oublié à quel point vous étiez si perspicace !

Reprenant un peu plus d'assurance, elle entreprit de délasser le haut de sa robe pour faire apparaître ses épaules et la naissance de ses seins.

Vous avez percé mon secret n'est-ce pas ? Honte à moi...

Glissant au bas du siège, elle se retrouva alors à hauteur du bourguignon, s'attaquant maintenant aux boutons de sa chemise à lui, mine coquine. Fianchtre, elle en aurait des choses à se faire confesser, Aristote allait vraiment pas être content...

Je suis découverte, mea culpa ! Vous imaginez bien qu'à mon âge, mon hyménée n'est plus qu'un lointain souvenir...


Oui bon, d'autant plus qu'elle avait mis du temps avant de se faire baptiser la Lynette. Alors le péché de chair avant le mariage hein... autant dire qu'elle n'en avait cure à une certaine époque.
Ses mains froides se baladaient maintenant sur le torse du Duc.


J'étais soucieuse, comprenez-vous... imaginez qu'après nos ébats, vous fassiez de moi une femme perdue en me laissant sur le carreau. Enceinte et sans mari à mon âge, quelle honte ! Alors, ce mensonge sur le fait que je sois vierge n'était que pure défense.

Se penchant vers lui, elle déposa quelques baisers sur son cou.

Mais puisque vous semblez résigné à cette union, et moi aussi... vous avez raison, vous devez m'enfanter. Imaginez, un petit ducaillon ! C'est vrai qu'il n'est jamais trop tard pour avoir enfin un enfant...

Hop, mordillement d'oreilles, avant de se redresser et de le regarder avec un drôle d'air.

Mais à nos âges, autant pimenter nos jeux érotiques, vous n'êtes pas d'accord ?

Levant les bras, le cœur battant toujours aussi fort, Lynette entreprit de dénouer le foulard qui ne la quittait plus depuis son accident. Celui-ci laissa échapper une coupe à la garçonne, ses cheveux ayant commencé à repousser depuis quelques mois.
Le tissu dans les mains, elle ancra son regard dans celui de Vaxilart, un air carrément osé fiché dans les prunelles.


Que diriez-vous de...

Avant de se pencher à son oreille et de chuchoter doucement :

… vous attacher les poignets ? Si vous n'avez jamais essayé, vous ne serez pas déçu, c'est particulièrement excitant.

Bon là, c'était dit, Aristote allait directement l'envoyer sur la lune sans passer par la case soleil ! Mais si le Duc se laissait tenter, elle gageait qu'il n'allait pas être déçu du voyage... et elle, tranquille jusqu'à la fin du trajet ! Par contre, elle ne devait pas louper son coup, sinon elle se retrouverait grave dans la mouise.
Hiiiiii maman ! C'est carrément morte de trouille qu'elle attendait la réaction du Duc...

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.mahaut.
- Là-bas !
- Non, c'est un arbre. Rasseyez-vous.
- Hmmm. Je me méfie. Et là, dans le fossé, c'est quoi ?
- Une bestiole crevée. Allez, juré, y'a rien sur cette route, on s'ennuie comme des rats morts.
- Hmm. Et si on rechantait "1500 lieues à pieds, ça fait râler ?"
- Ah non, hein ! Vous m'avez déjà eu une fois ! J'ai les pieds en sang.
- Chochoooootte. Pff... On s'ennuiiiiiiiiiiie.
- Allez avec votre amie à l'intérieur, vous causerez plans de table pour le mariage.
- Non. Vous savez, ils passent un tendre moment de tête à tête, j'en suis sûre.
- Mouais. J'ai entendu un mot en "ie" à un moment.
- Paradis, sans doute. Quelle chance, ils ont ! Un voyage rien que pour eux, où se contempler les yeux dans les yeux en fredonnant des chansons d'amour... Aaaah... C'est beau, les fiançailles... L'union de deux pensées pures, de deux destinées...
- Oh Aristote, non... Je la sens mal, là...
- De deux coeurs battant à l'unisson pour des lendemains radieux...
- Planquons-nous.
- DOOOOOOOOOOONNEEEEZ NOUUUUUS MILLLE COLOOOOOOOOOMBES ! ET DES MILLIEEEEEEEERS D'HIRONDEEEEEEEEEEELLEUUUUUUUUUUUUUUUUH !


Et tandis que les chevaux accéléraient sous la puissance du chant, le petit cortège progressait, lentement mais sûrement vers un évêque lui même chanteur à ses heures perdues. ça laissait pile le temps d'apprendre à chanter en canon, tout ça.
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Vaxilart
À ce contact, le Duc frissonna. Il était le funambule entre ses envies, à la fois, il y avait la vieille sacoche qui franchement n’était pas mal du tout et qu’il aimerait bien entrainer dans une valse folle et il y avait ces innombrables vannes qu’il aimerait tant lui lancer – d’ailleurs, il ne savait toujours pas pourquoi envoyer quelques insultes à la mainoise lui plaisait particulièrement; il avait vite fait le deuil de cette chemise de soie italienne, et au fond, avait-il réellement une raison de l’haïr? Tout au plus, il la trouvait drôle quand elle s’emportait…

M’enfin, c’était déchirant; l’amour si proche de la haine, et les deux perspectives si séduisantes. Dans tous les cas, le choix eut été plus difficile, si Lynette n’avait pas craquée et révélée son petit côté carnassière; femme fatale ou agace ? C’est pourquoi, le Duc ravala ses vannes à deux balles; il aurait d’autres occasions non ?

Cette fois, bien aguiché, il laissa passer un petit rire fixant résolument sa fausse-future femme dans les yeux, la renversant sur la banquette commençant à baiser son cou, ses épaules, la naissance de ses seins… Ne s’arrêtant pas pour réfléchir sur le dégoût qu’il aurait dû, aurait cru, ressentir quelques jours plus tôt – au fond, le Duc s’était déjà prostitué quelques fois à des Suzerains qu’il détestait histoire de conserver quelques fonctions. Là, c’était peut-être dénudé d’intérêt, mais allez le dire à une paire de couilles vous! (Ne tournons pas le dos aux clichés qui ne sont pas toujours si loin de la réalité hein; mais attention, le Duc n’est après tout pas un homme encore engagé… Ou, disons le ainsi, il avait une moralité assez flexible à ce niveau! « Vous n’aviez qu’à me trouver une femme Aristote ! »)

Il était toujours là pour retenir les femmes réticentes ce vieil hypocrite; heureusement le Duc avait contre bon foi bonne fortune. C’est ainsi qu’il passait ses soirées aux bordels de Dijon, payant le pardon le lendemain au prêcheur du coin. Au fond, fallait vivre! (ce qu’Armoria décidément ne comprendrait jamais ! Sa pucelle, elle pouvait bien la garder)

M’enfin, au delà de ces considérations éthiques, là, maintenant, dans le coche, le Duc en était à relever ces jupons, et à arracher cette culotte; juste ciel ! Le Duc se redressa (ça sonne croche non ?) regardant Lynette.


-Gardons les jeux pour la nuit suivant la noce.

Il n’était quand même pas bête le Duc, il savait bien que cette tactique était trop peu subtile pour être honnête; bonne actrice!

M’enfin, à ces paroles, le Duc s’engouffra la tête sous les jupons. Si les bons aristotéliciens ignoraient tout du plaisir, ce dernier avait eu la chance d’apprendre énormément avec toutes ces années de célibataire gentilhomme passé chez les catins. Bien que l’acte lui parut toujours aussi insolite, il se soulageait chaque fois de savoir que quelques jupons empêchait le Très-Haut de voir ce qui s’y passait; car franchement, il n’y avait rien de propre là; vous avez déjà mangé des huitres?

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Erwelyn
[Les nobles sont plein de délicatesse…]

Oh mailleuh godeuh !

Zut, elle avait senti comme un frisson quand ses menottes avaient parcouru son torse. C’était quoi, une envie de vomir chez lui aussi ? Et puis voilà qu’il se mettait à rire, ce qui ne présageait franchement rien de bon.
Foulard en main et regard fixé dans celui du Duc, la mainoise n’eut guère le temps de se poser plus en avant la question. Déjà, son corps soulevé se retrouva allongé sur la banquette, et sans avoir le temps de dire ouf, elle sentit les lèvres du Duc s’abattre sur sa peau, son cou, ses épaules, ses… hiiiii. Mais c’était pas prévu au programme ça ! Quand même, Lynette poussa deux ou trois soupirs de plaisir simulés – ben ouais, c’est bien connu, les hommes sautent sur tout ce qui bouge et les femmes simulent - histoire qu’il ne se rende pas tout de suite compte qu’elle n’avait qu’une envie, c’était de se tailler de là, et plus vite que ça..

Mais bordel Lynette, dans quoi tu t’es fourrée ? La carte "ouais mais en fait chuis finalement vachement excitée, pitetre que vous pouvez vous calmer maintenant", ben elle marchait pas du tout, mais alors pas du tout ! Même qu’elle n’avait pas un brin réussi à lui attacher ne serait-ce qu’un doigt avec son bout de tissu. Mais bon, il ne fallait pas s’avouer vaincue, elle s’acharnerait jusqu’au bout. Sinon elle était bien partie pour se faire pécho dans le carrosse et finir avec un polichinelle dans le tiroir, avec le bol qu’elle avait…

Seulement, l’autre bourguignon était complètement imprévisible, et c’est avec étonnement qu’elle vit sa tête disparaître sous ses jupons. Avec un peu de jugeote, Lynette aurait tout de suite pigé le but de la manœuvre, sauf que là, elle était quelque peu secouée et avait du mal à réfléchir posément à la situation.
C’est un hoquet de stupeur et d’effroi qui souleva sa poitrine quand enfin l’information monta au cerveau. Bon, elle passa ailleurs avant, mais c’est quand même son cerveau qui devait gérer le gros bordel ambiant. Là pour de bon, deux larmes brûlantes vinrent tracer leurs sillons sur ses joues, où les pommettes prenaient une belle couleur rosée.

Serrant le tissu de la banquette aussi fort que possible, une multitude de choses lui vinrent à l’esprit pour essayer de se débarrasser du Duc accroché sous ses jupons. Aristote aides-moooooiii ! N’ai-je pas été une gentille Lynette ? Apparemment pas assez, il la laissait se débrouiller toute seule…
L’étrangler avec ses cuisses, l’étouffer pis l’attacher avec un bas* ? Ou encore un énorme piège à loup* ou une tapette à souris géante ?
Deuxième hoquet. De toutes ses forces, elle essayait de s’éloigner et de remonter le long de la banquette, mais rien n’y faisait.
Fianchtre, mais pourquoi ne pas avoir mis une ceinture de chasteté* hein ? Ça aurait été tellement plus simple…
Pis imaginez la situation* :
- Vous avez amené vos outils ? Parce que désolée mais la serrure est un peu rouillée depuis le temps… Je vous avais dit de venir avec votre matériel !
- Mais mettez-y du votre enfin ! Je sais ! Il faut de l’huile !
- Arrêtons-nous à la prochaine bourgade…


Enfin bon, vous voyez quoi… le Duc aurait perdu du temps, et Lynette aurait été tranquille. Mais non ! Il avait fallu que l’autre fou lui arrache le pauvre bout du tissu qui lui servait de culotte et qu’elle soit à deux doigts de passer à la casserole. Le chemin était d’ailleurs bien emprunté…
Mais bon sang Lynette, reprends-toi ! Fallait passer à l’attaque là, ne plus lui laisser le temps de réfléchir ni de se servir de ses mains… ou toute autre partie de son corps, d’ailleurs.

Réussissant enfin à se relever, elle saisit ses jupons et repoussa enfin le Duc.


Vous êtes bien pressé… le trajet est encore long.

Sourire coquin et mains du bourguignon saisies entre les siennes.

Laissez-moi faire…

Doucement, en essayant de ne pas éveiller les soupçons, Lynette l’amena s’asseoir sur l’autre banquette, avant de s’installer à son tour assise sur ses cuisses, face à lui. Un flash lui traversa l’esprit, qu’elle tenta d’effacer bien vite…non non, ne penses pas que tu n’as plus de culotte ! Heureusement, le Duc avait encore une bonne couche de vêtement sur lui, pour l’instant elle ne craignait pas grand chose. Mais bon, il fallait tout de même faire vite.
Alors, d’abord essayer de détourner son attention… Elle aurait très bien pu pointer son doigt au plafond et crier :
"HIIIIIIIIIIII ! Un papillon céphalopode !" *
Sauf qu’elle doutait qu’il lève la tête. Elle aurait fait ça à Mahaut, la ponette aurait réagi tout de suite, mais Vaxichou, y avait comme un doute là.

Elle opta alors pour un truc vachement plus sournois, mais qui obligeait un enchaînement rapide par la suite, pour éviter que ça ne dégénère.


Vous verrez, je vous réserve encore mieux pour la nuit de noces…

Pendaison, chute, empoissonnement… c’était au choix, mais la mainoise trouverait bien comment faire.
Mais pour l’instant, fallait parer au plus pressé. Lentement, elle fit glisser les bretelles de sa robe, laissant apparaître une poitrine menue. Elle n’avait pas grand chose contre la nudité, après tout, on était tous fait pareil… Mais bon, la nudité, enfermée dans un coche, avec un Duc en pleine montée d’excitation, ça devenait nettement plus risqué. Tout de même, c’était plutôt une bonne diversion nan ?
Entre temps, elle avait bien repéré la fine barre qui courait le long du plafond du coche, et qui pourrait sans soucis servir pour la suite de sa super stratégie d’attaque qu’elle est trop bien.

Ses deux mains accrochèrent finalement le bas de sa chemise, attrapant les derniers boutons pas encore défaits quelques instants plus tôt, qu’elle fit sauter d’un coup sec. Prenant une dernière fois son courage à deux mains, elle fit courir ses lèvres sur la peau découverte, avant de soulever les bras du Duc.


Enlevez donc cette chemise !

Et enfin, le moment était venu ! Bras levés, encore emberlificotés dans le large tissu, le Duc avait une capacité de mouvement plus que restreint, d’autant plus qu’une partie du linge lui bouchait les yeux. Cœur battant, la mainoise à moitié nue réussit enfin à passer un pan de la chemise autour de la barre repérée plus tôt, et, le plus vite possible noua fortement poignets et tissus ensemble.
Allez pas demander comment, mais toujours est-il que l’ouvrage tenait ! Au passage, elle lui enfourna le foulard dans la bouche. Et encore, il avait évité la culotte qui traînait pas terre, le chanceux ! Ça n’aurait été qu’un juste retour des choses, finalement…

Aussi vite qu’elle put, Lynette fila sur l’autre banquette, tapant plusieurs fois sur la paroi du coche pour le faire enfin stopper, soufflant un grand coup. Fianchtre, elle avait réussi… Sourire aux lèvres, elle regarda le bourguignon attaché à son propre coche.


Vous êtes un adversaire coriace Vaxilart. Mais je ne m’avoue jamais vaincue, vous auriez du le savoir, depuis le temps…

Éclatant d’un rire franc et soulagé, Lynette réajusta aussi vite qu’elle put le haut de sa robe, alors que le coche arrêtait enfin sa course. Main sur la poignée, elle était de toute façon prête à crier à l'attaque du coche afin que tout le monde se précipite pour les aider si jamais le Duc ne faisait ne serait-ce qu'un mouvement.

* Spécial bigueuh eup pour ljd Orka & Mahaut
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Orkaange7876
[Petit retour en arrière]


-Orka chérie, le mieux est encore que tu nous suives, très loin, avec ton... avec le carrosse emprunté à Elayne. Tu n'y vois pas d'inconvénient, n'est-ce pas ?

-Mais évidemment que non ma très chèèère soeur Bientôt morte à moi l'héritage gninhinhin. Je ne voudrais pas importuner les tourtereaux MOI, j'ai du savoir vivre. Et afin d'assurer la sécurité du Duc, notre carrosse voyagera en queue de cortège, pour éviter les guet-apens pendant que TOI tu sera à coté du cocher, comme une vulgaire coureuse de remparts.

- Hiiii Orkaaaaaa...Choupinette, j’étais en train d’annoncer à Mahaut que je la voulais pour damoiselle d’honneur. Évidemment, je ne conçois pas que tu ne sois pas à ses côtés ! Vous serez toutes deux ab-so-lu-ment mer-vei-lleuses !

- Hiiiiiiiii Lynetteeeeuh.. HIIIIIIIIIIIIIIIIIII Heureusement que j'ai tout prévu. Le Carrosse est chargé à bloc , j'ai pris le strict nécessaire, dont évidemment la robe Yves Saint Florent de Mahaut. Depuis qu'elle a grossi, je doute qu'elle puisse entrer dedans, et j'ai demandé à Manon de me la retoucher pour la poitrine, vu que je suis mieux pourvue qu'elle de ce côté là. La pauvre, elle s'étonne après que roudoudou hésite à la marier.. . Allez vite vite vite en voiture tout le monde, j'ai trop hâââââte d'arriver..


Sitôt dit sitôt fait, les deux attelages prirent la route. La blonde ordonna un petit crochet par la "crevette à l'arnica",célèbre taverne Bergeraquoise, ou elle était sûre de trouver son mari. Avisant un ivrogne cuvant dans l'abreuvoir, elle l'apostropha


-Vous là... Allez me chercher mon mari et que ça saute. Hors de question que je me présente à un anoblissement, encore moins à un mariage non accompagnée. Je sais comment ça se passe dans ces cas là, ils vous collent à côté du cousin machin, vieux, célibataire, fauché et même pas noble. Tant qu'à avoir le modèle, je préfère apporter le mien de gueux.

-Moi j'veux bien, mais vot' mari il cuve là. Et m'est avis que si vous comptez le mettre dans votre charrette rose, il risque de vous la repeindre en vert assez rapidement

- Discutez pas, j'men charge j'ai l'habitude


Le vil mari de elle chargé avec beaucoup de mal, la voiture repartit au galop, essayant de rattraper la voiture de Vaxichou, qu'elle finit par atteindre à mi route

[Sur la routeeeeeeeuh]


DOOOOOOOOOOONNEEEEZ NOUUUUUS MILLLE COLOOOOOOOOOMBES ! ET DES MILLIEEEEEEEERS D'HIRONDEEEEEEEEEEELLEUUUUUUUUUUUUUUUUH !

-Ah ayé on les a rejoint, j'entend Mahaut qui chante. J'mennuieeeeuh.. Quand est ce qu'on arrive?? PIPIIIIIIIIIIIIIIII... ALBEEERT Arrétez la voiture, ya Myrmille qui veut encore vomir, ça devient lassant à la fin. Dis lumière de mes nuits tu crois qu'ils font quoi dans la voiture devant? Non passque si le duc est aussi bavard que toi, je doute que Lynette ait encore envie de se marier à l'arrivée hein? Quoi que un duc.. Même chiant ça se refuse pas. Elle va y trouver d'autre compensations. Ah ayé on s'arrête. ON EST ARRIVEEEEEEE??


Sautant du carrosse, elle se précipita vers la voiture ducale, et ouvrit la portière à la volée. le spectacle qui l'attendait la laissa un instant sans voix, chose très rare chez elle. Un sourire commença à poindre sur sa figure, et s'agrandit au fur et à mesure que ses yeux faisaient le tour de l'habitacle. Le duc torse poil, ligoté avec sa chemise, un baillon dans la bouche, et Lynette rouge et échevelée, la robe en vrac, et l'air essoufflé... ha ben eux ils avaient pas eu l'air de s'ennuyer EUX... Elle se ressaisit assez vite, et chopant Lynette par le bras, elle la tira du carrosse en lui chuchotant à l'oreille


- Oh Lynette, mon Aristote, il est comme ça le Duc? J'avais entendu dire que certains vieux ne pouvaient sortir la cigogne que quand on els attachait, mais j'avais jamais vu encore. Ca me fait penser à garel, on lui avait fait un joli déshabillé violet, et des menottes aussi. Ata, bouge pas j'ai des accessoires qui iront PAR-FAI-TE-MENT pour votre nuit de noce. Des menottes en fourrure rose du plus bel effet, et pour Vaxichou une magnifique combinaison rouge en cuir fesses apparentes. Bouge pas je te rapporte ça de suite


Lachant le bras de la vieille enluminure, elle se précipita vers la chose rose, d'ou Myrmille émergeait, et se fit descendre une malle estampillée "la baleine rose", dans laquelle elle disparut, fouillant hystériquement
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Quand on est plus de quatre on est une bande de cons. A fortiori, moins de deux, c'est l'idéal.
Cmyrille
[Diocèse sur Vin]

Il s'était arrêté pour fêter la nouvelle avec quelques poivrots périgourdins (oui, grosse fête quoi...). Il avait enfin dépucelé son casier judiciaire. Ca méritait bien une tournante de binouse non? Bon certes il avait été obligé d'aller jusqu'à Bordeaux boire l'amer jusqu'à la lie pour y arriver mais toujours est-il que ça y était, il était enfin un homme!! Bref il était rond comme une queue de pelle en ce beau matin quand on vint le chercher. Sa femme le réclamait à corps et à cri. Etonnant non?
Il se retira donc à temps pour répandre la semence de son estomac sur les bas de marche de la taverne. C'était pas la première fois, ce serait pas leur dernière, soyez-en sûrs. Un quidam le traina à quattre pattes jusqu'à un coche qu'il pénétra avec force mouvement de bras et les voilà partis sans qu'il ne puissent rien faire pour se retenir à la taverne.



[Le coche des mille et un ennuis]

Pour une fois, elle ne piaillait pas. Il en profitait, oh oui!, pour écouter le bruit des roues frottant, raclant, éjectant des gravillons de la route. Ou encore le chant d'un petit pioupiou tout mignon. Le bruissment de feuille d'un arbre dans la brise mélé au hennissement d'un des chevaux de Beeeeelle-Maman qui en avait sa claque de cavaler comme ça. Il aurait presque été aux anges s'il n'y avait eu ce vrombissement dans son crâne, douloureux souvenir de cuite. Et là... C'est le drame... Tout bascule... Ce jeune homme fringuant et heureux bascule dans l'horreur en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Et tout ça par la faute de...

DOOOOOOOOOOONNEEEEZ NOUUUUUS MILLLE COLOOOOOOOOOMBES ! ET DES MILLIEEEEEEEERS D'HIRONDEEEEEEEEEEELLEUUUUUUUUUUUUUUUUH !

Gniiiiiii.... Pas elle...

Oui. Ils les avaient "enfin" rattrappés...
Et les cris, les S.O.S, partent dans les airs, dans son crâne laissent une trace, de l'écume et la morve au nez.
Il avait bien pensé descendre du coche et fuir, fuir très loin et ne jamais revenir. Mais... Comment dire?... Il aime cette femme malgré sa grande tendance à hurler plus fort qu'une truie qu'on égorge. Alors il reste là, les bras tombant lamentablement sur la banquette du coche, l'oeil perdu et le regard vague, la bave aux lèvres, espérant que l'agitation se calme, ne serait-ce qu'un instant...

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Vaxilart
La vieille machine n’avait pas dû être touché depuis belle Lynette (oh maille gode, z’avez vu le jeu de mot hein ?). À peine palpait-il ses formes de sa bouche et de sa langue qu’elle s’émoustillait en petit gazouillis. C’était un peu too much, mais bon, il se changea les idées en se disant qu’il ne l’avait jamais fait dans une volière. Et puis, le Duc n’avait fréquenté aucun bordel au Périgord, d’un côté, il craignait d’y croiser son fils (ce qui aurait assurément provoqué en énorme malaise), et de l’autre, Eugénie lui avait formellement interdit; rabat-joie. De fait, il avait les couilles bien pleines, et sentait un besoin irrépressible de marquer.

Et voilà qu’elle le renversait, le chevauchait, lui présentait sa poitrine ! On se serait cru dans un all-you-can-eat sur le bord de l’Himalaya; et du côté du Duc, on avait l’appétit ! L’heure de baisser ses braies avait sonné, et Vaxilart allait s’y afférer sans crier garde; mais voilà que Lynette s’y mettait pour lui – il aimait bien les femmes entreprenantes; le petit coquin va!

Se laissant faire, envoyant par-ci, par là, quelques lichettes sur les obus qui lui pendaient au visage. Ce n’est que quelques instants plus tard, devant l’air complètement réjouit de sa partenaire (déjà ? sans ébats ? Et moi ? Mon orgasme à moi hein !! Égoïste !) qu’il remarqua qu’il avait été piégé.

Elle… Elle…


-Vous!

Il ne savait pas trop comment encore, mais il allait lui faire la peau; si ce n’était que de la deuxième sœur qui venait d’ouvrir la porte du coche. Ah ouais, il était en position avantage là, HEIN !

Vert de colère, la grosse veine dans le coup du Duc commença à gonfler, tout comme ses muscles qui doublèrent, triplèrent, centuquadupilaire de taille. Vert de colère, il arracha le toit du coche, le lança quelques miles plus loin, agrippa Lynette et lui bouffa la tête. Vert de colère, vert de colère…

Rouge de honte, revenant à lui, il remarqua qu’au fond il était resté là, attaché patois. Souriant niaisement à Orka. « Ouais, c’est normal, tout ça, on s’étirait; histoire de rester bien flexible hein »


-Heu… Anatole…? Anatole !? Viendrez me détacher, je me suis… heu… enoué dans ma chemise… Par heu accident hein. Anatole !!!??

Elle paiera. Elle paiera. Elle paiera. Elle paiera. Elle paiera. Elle paiera.
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Erwelyn
Son propre rire raisonna encore dans sa caboche, trop fière d’elle qu’elle était la Lynette. Comment qu’elle l’avait coincé le vieux schnock !
Mouahahaha
Mouahahahaaaaa
Mouhaargh ! Étranglement, sursaut de surprise, visage qui blêmit et tout le tralala. Non, pas parce que le duc deviendait tout vert, ça c’était dans sa tête à l’autre attaché. Mais surtout parce qu’Orka venait d’ouvrir la porte de plein fouet et qu’elle les avait surpris dans cette position plus qu’accablante. Comment leur expliquer après que le mariage c’était que pure supercherie hein ?

La tête de Lynette – et non, pas de linotte, spèces de mauvais esprits ! – allait d’Orka à Vaxichou, de Vaxichou à Orka, à la limite du torticolis. Pendant un instant, elle resta muette de stupeur, ce qui, vous l’avouerez, est assez dur à imaginer en ce qui concerne une ponette.
Le bras attrapé par la blonde, la mainoise n’eut que le temps de lancer un regard mi-désolée, mi-goguenard au Duc encore emberlificoté dans sa chemise. Un dernier petit coucou de la main, et elle disparut de sa vue, traînée vers l’autre carrosse par la baleine. Vaxichou se retrouvait abandonné à son triste sort, et c’était franchement bien fait pour sa pomme.

Rouge de honte, elle entendit Orka lui raconter d’étranges choses sur des cigognes, des menottes en fourrure, des combinaisons rouges… avec fesses apparentes ! Hiiiii, hors de question que Lynette imagine le duc porter un truc pareil ! Ah ben non, trop tard… merci Orka.
Bras relâché, elle essaya de baragouiner quelques excuses bidons, alors que la blonde farfouillait elle ne sait quoi dans ses malles.

Mais je…
Enfin tu comprends il… fin il faisait chaud…
Pis je voulais descendre du coche mais j’avais peur qu’il se fasse attaquer si y avait personne…alors je l’ai attaché, valait mieux hein ?
Non parce que t’imagines siiiiiiiiiiiiiiiiiii


Cri de stupeur ! Orka s’était relevée fièrement, tenant en main THE paire de menotte à fourrure rose et, et, et… oh maille godeuh ! Mais c’est un fouet ! Sourire plus que crispé, les deux instruments de torture atterrirent dans les mains de Lynette, qui se demanda tout de même pourquoi la blonde se trimballait ça sur elle.
Foutredieu de fichtrefianchtre de cornegidouille. C’était une malédiction ! Elle maudissait le jour de son arrivée à Bergerac, alors même que ce foutu duc s’y trouvait aussi. Non mais franchement, y avait plein d’autres endroits sur terre où il aurait pu séjourner ! Mais non, voilà que môsieur avait décidé de viendre en Périgord, et dans la même ville qu’elle. Si ça c’était pas de l’acharnement, ben elle s’y connaissait pas. Il lui avait gâché sa vie, ouais.

Restant encore une fois muette un instant, elle s’aventura ensuite tout de même à lui poser la question.

Mais euh… dis moua Orka…tu te ballades souvent avec ce genre d’objet sur toi en voyage ?

Avant de secouer la tête.

Hmm, non, laisses tomber je veux pas savoir.

Un mouvement vers la droite lui fit tourner la tête, et c’est ce coup-ci Mahaut qu’elle vit approcher du carrosse. Blême, Lynette regarda la brune arriver à hauteur de la porte. Bon sang, fallait surtout pas qu’elle voit ça sinon la mainoise était bonne pour se faire bombarder de questions tout au long de la route ! N’oublions pas que la pucelle s’attendait toujours à tomber sur une cigogne le soir de sa nuit de noces. Désespérée, menottes et fouet toujours en main, elle cria à la brune :

Maoooooo ! Fermes les yeux !

Pur réflexe peut-être, mais toujours est-il que la périgourdine se cacha gentiment les yeux avec ses mains. Lynette laissa échapper un soupir de soulagement, sentant un mal de crâne certain lui envahir la tête. Il était quand même grand temps de reprendre les choses en main. Se retournant vers Orka, la mainoise ne vit pas Mahaut écarter tout de même les doigts en passant devant la porte, ce qui lui vaudrait sûrement moult réflexions quand enfin le voyage pourrait reprendre.

Bon…
Anatooooole ! Viendez ici !
Chopez-moi le Myrmillon et embarquez-le dans le carrosse du duc. Par contre, faisez attention à la moquette, je pense que son estomac va plus tenir le coup longtemps là…
Ah ! Et prenez ça avec vous.


Hop, elle lui colla menottes et fouet dans les mimines.

Faites-en ce que vous voulez, avec qui vous voulez, je m’en fous comme de ma première paire de braies. Par contre, vous me gardez un œil sur le Vaxichou, laissez-le attaché si ça vous chante. Mais surtout, je veux qu’il arrive en Maine en un seul morceau ! Faisez gaffe aux brigands et tout et tout.

Bon, c’est surtout que c’était elle qui voulait s’occuper du bourguignon hein, ne l’oublions pas.

Quant à nous les filles !

Grand sourire et périgourdines attrapées par les bras.

Allons picoler, on a assez perdu de temps comme ça !


*******

[Maine – quelques jours plus tard – lendemain d’une cérémonie d’ennoblissement bien agitée]


Mal de crâne, et oui, encore… Même pas parce qu’elle avait picolé. Même pas parce qu’elle avait fait la fiesta toute la nuit. Même pas parce qu’elle avait passé la nuit à papoter avec les ponettes.
Non, rien de tout ça.

Lynette n’avait juste pas dormi de la nuit, angoissée, inquiète à chaque fois qu’elle revivait la soirée de la veille. Ça aurait pourtant dû être un bon moment, passé entourée de ses amis. Même qu’elle avait pensé à faire enfermer le duc dans sa chambre dans le château de Lys ! Oui, Lynette avait tout prévu pour que cet ennoblissement se déroule sans accroc.

Sauf qu’évidemment, Vaxichou avait encore fait des siennes en s’amusant avec des truc qui crament et un peu de feu. Combinaison qui n’avait pas fait bon ménage, faut avouer.
Le Duc avait failli mourir, Mahaut l’avait sauvé, la Comtesse s’était énervée, et pour finir Vaxichou avait mis les pieds dans le plat et avait annoncé à tout le monde qu’elle attendait un petit duchinou. Surpriiiiiiiiiiise !

Youpi tralala !

Et aujourd’hui, rebelotte. Voilà que les deux faux-mariés devaient aller voir l’évêque pour « officialiser » leur faux-mariage que c’était franchement deviendu du n’importe là d’abord. Soupirant, Lynette se leva de devant la coiffeuse, avisant pour la deuxième fois depuis son arrivée que sa tenue soit présentable. Ils allaient voir un homme d’église, ne l’oublions pas, fallait quand même assurer un minimum.
Chapeau sur la tête, elle descendit les escaliers, retrouvant le Duc au rez-de-chaussée. Le château semblait être calme, les filles devaient sans doute être encore couchées, des cadavres de bouteilles au pied du lit.
D’un regard, elle salua son pas-futur-mari.


Bien… il paraît qu’on est attendu…

Avant de se tourner vers le limousin, décidément toujours là quand on a besoin de lui.

Anatole, nous partons… euh…

Hmm, non, mauvaise idée. Fallait pas que les filles apprennent ce qu’ils partaient faire, sinon elles allaient les coller toute la journée.

Acheter des cadeaux à Mahaut et Orka ! Vous gardez ça pour vous hein, il est hors de question qu’elles puissent découvrir ce qu’on leur prépare comme surprise.
Je compte sur vous !


Au bas du perron, les attendaient deux chevaux sellés, entourés de deux gardes de la Ferté. Lynette se retourna vers le duc, tout sourire.

Nous y allons à cheval, ça ne vous embête pas ? Ah, et Lys a tenu à ce qu'on soit accompagnés tout le long du chemin, quelle délicate attention !

Ben vi, hors de question qu’elle se retrouve à nouveau dans un coche avec lui, elle était pas suicidaire non plus.
C’est ainsi que – on vous passe les détails, le soleil brille un peu, c’est l’automne, les feuilles tombent et ça pèle grave dans le Maine – les deux futurs pas mariés allèrent enfin se mettre en route pour frapper à la porte de l’évêque, après un voyage et un début de séjour plus que houleux…


[Édité pour cohérence avec le post de LJD Vaxichou !]

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Cmyrille
[Amitycoche]

Les évènements qui se dérouleront sous vos yeux sont inspirés de faits réels ayant eu vraiment lieu dans la vie vraie qu'elle est pas imaginée. Aucun poney ou tout autre animal à plume ou à mamelle n'a été torturé pendant l'écriture. Les dires et commentaires exprimés ne relatent que les avis des interlocuteurs et en aucun cas ceux de l'auteur. Toute reproduction sans accord express de l'auteur est passible d'une amende de trois tonneaux de Rosé de Bandol et d'une peine d'emprisonnement d'une semaine dans une taverne guyennoise.

"Choppez Myrmillon et embarquez le dans la carosse du Duc."
La phrase résonnait encore à ses oreilles alors que l'équipage s'était remis en branle... Pis ce con de gratte papier Limousin qui s'était fait un malin plaisir de le pousser à l'intérieur. Il ne perdait rien pour attendre celui-là...
Il s'était débattu, il avait crié, il avait même appelé sa maman, femme odieuse qui l'avait abandonné à Rochechouart (vous imaginez la cruauté? Pour un peu elle l'aurait expulsé dans une flaque d'eau... Vision d'horreur...). Mais rien n'y fit.
Il avait bien pensé à faire du chantage à sa Baleine mais... Ca se retournait toujours contre lui dans ces cas là et après c'était pire alors il s'était résigné, les bras balants, la tête basse et les yeux rivés au plancher du coche à poser son cul sur une banquette, face au Duc. Et là ce qu'il vit dépassa l'entendement et même tout ce que sa femme aurait pu imaginer. Le gratte-papier se mit à tripotter le noeud... de la chemise du Duc, à moitié à poil et attaché par les poignets (non les bras, euh... attaché quoi.) à un montant du coche. Le cul-doré avait la mine béate et les joues rouges et l'on imaginait bien le sang pulser dans ses veines, la tête sans doute encore aux ébats des vieux. Et lui il se retrouvait assis là. Là!. Son estomac n'en tint pas plus et il rendit une splendide volée de bile droit dans le dos d'Anatole. Voilà qui était payé!


_Non mais ça va pas!!!
_Ben non. Ca va pas.
_Mais vous pouviez pas gerber ailleurs non?!!
_Si.
Et vous? Vous pouviez pas me forcer à monter ailleurs?
_Euh...
_Voilà.
Et dépêchez vous de libérer le Duc, vous empestez mon vieux. Les abreuvoirs c'est pas fait pour les chiens hein.

Quelques instants plus tard le Duc se massait les poignets et lui il voulait mourrir. Non pas que c'était la première fois hein. Mais là l'inédit tenait au fait que c'était pas à cause de la Baleine. Il était géné. Le Duc aussi semblait-il. Mais on lui avait brièvement parlé de l'ostrogoth et il parraissait que la gène n'était pas vraiment l'appanage de la famille. Il finit par lâcher au bout d'un moment:

Et sinon M'sire le Duc. Ca gazouille? La famille, les enfants, tout ça?

...
Mais au moins, la gène était si intense qu'il n'avait pas vu le temps passer. Ils étaient à bon port.

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.mahaut.
Assise dans son lit, elle repensait aux derniers évènements. Des jours tranquilles pour un poney rose, mais un peu agités pour le commun des mortels. D'abord, il y avait eu le voyage. Trèèèèès beau voyage, pittoresque, empli de rencontres charmantes, et aussi un fameux animateur qui avait su les dérider pendant tout le long. Et des tas de questions à poser.

Flashback...


- Dites...
- Oh mon dieu, non. Tu as vu la jolie fleur, là ?
- Oui. Elle est jaune. Pourquoi il était attaché, le duc ?
- Oh, regarde, une marmotte !
- Pas possible, on est pas en montagne. Ça doit être une mouffette. Ou un moustique. Un truc en m, quoi. Il avait chaud ? c'est pour ça qu'il avait plus sa chemise ?
- Oh, et si on chantait ?
- Non, j'ai plus envie. T'étais assise sur ses genoux ?
- Ah, alors, jouons aux cartes, je sens que tu vas gagner.
- Je gagne toujours, d'abord. Je triche mieux que vous. Vous faisiez quoi au juste ? Pourquoi Orka elle t'a donné une combinaison à trous ?
- OH, UNE TAVERNE !
- Où çaaaaa ?


Et le tout reprenait en boucle au bout de 10 minutes.

La cérémonie d'anoblissement ensuite. La honte de sa vie. Son sens esthétique avait failli couter la vie au duc. Le temps qu'elle se pomponne et il avait été séquestré et agressé dans sa chambre, qui avait inexplicablement pris feu. En tant que garde du corps, elle était en tort. Elle allait au moins se prendre un malus, ce qui ferait qu'elle devrait payer plus cher sa licence. Dieu merci, elle n'en avait pas. Mais quand même. Le Duc avait failli clamser AVANT son mariage avec Lynette. Impardonnable. Dieu merci, ils n'avaient pas l'air de lui en tenir rigueur et la cérémonie s'était déroulée parfaitement après.

Assise dans son lit, donc, (je me répète, je sais), elle hésitait sur ce qu'elle devait faire. Certainement pas continuer à trainer alors qu'on en voulait à la vie du Duc. Elle se leva, enfila des braies et descendit les marches en courant.

- Anatooooooooooole !

Le cri le plus fameux des royaumes, capable de tout exprimer en quelques syllabes. Surtout le désespoir pour celui qui l'entendait.


- Oui ?
- Ils sont où ?
- Partis.
- HAN ! Sans nous ? Mais, et le duc ?
- Ben je sais, mais ils voulaient pas que vous veniez.
- Etrange... Ils vont recommencer le coup du carrosse ? Bon... Je fais quoi, du coup ?
- Vous taire, ce serait un bon débuAIIIIIIEUUUU lâchez cette oreille.
- Anatole, j'ai une grande idée.
- Gnnnnnoui ?
- On va aller annoncer officiellement le mariage.
- Publier les bans ? Dites, j'y tiens à cette oreille...
- Publier les bans, voilà ! Allons vite à l'église !



[Devant une petite église mainoise, sur la route.]


- Allez me chercher tous les bancs que vous voyez.
- Euh...
- VITEUH ! Il faut que tout cela soit officiel rapidement !


Le limousin haussa les épaules et sortit un premier banc, sous l'oeil exorbité des dames patronnesses.
La brune s'avança, sortit un papier et annota tout en le punaisant sur le banc.




Pour votre gouvernne et votre plu grande joy

Nous vou informons que le Duc Vaxilart, dict Vaxichou, épousera Damoizelle Erwelyn de... St Antoine de Rochefort (cé classe, hin ?), dicte Lynette


le plu rapideman possible, devan Aristote, nou et l'évêque Honoré st Cyr. Metton dimanche matin après la messe.
Ca va guinché sévère. Que le Grand Machin les protège.


- Allez, pressons ! Il en faut un paquet pour que tout le monde le sache ! Et après on ira distribuer les bancs un peu partout. Pressons, tudieu !
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Vaxilart
Le Duc fixa Mymillon tout le long de ce voyage, à l’affut de la moindre remontée; fallait quand même pas que Lynette arrive à lui ficher une autre chemise en l’air quand même ! Surtout qu’il n’était pas parti en voyage avec sa fortune…

La vue de ce pauvre homme le désolait – si si il connaissait la pitié le Duc – bien qu’il n’aurait su dire exactement la cause de cet état; le Duc avait quelques hypothèse, mais la plausible était sans nul doute l’utilisation à répétition de gode ceinture. Le Duc eut un frisson, la narrateur eut un frisson, et sans doute vous aussi lecteurs à la maison ou au boulot. Vraiment. Pauvre homme!


M’enfin, ce voyage passa bien lentement et le soir, seul, le Duc pu enfin noblement se soulager. Et puis là, cérémonie, Lysesl de mauvaise humeur, franchement aucun respect cette Comtesse et tout ça et tout ça. Les affaires s’enchainaient vite, si vite, que le Duc commençait à perdre le contrôle; nah riez pas, il était totalement en contrôle avant!


Et le mâtin suivant, en vie, tout propre et ne sentant plus la boucane, le Duc se présenta dans la cours du palais. Lynette l’attendait déjà; et enfin, ils allaient être seuls (car des gardes, des serviteurs et des gueux ça ne comptent pas évidemment). Enfin, il pourrait la remercier de l’avoir repoussé dans cette carriole; avec sa coupe de garçonne, on aurait pu croire qu’il était hétéro-flexible!

Heu, m’enfin, m’enfin; l’envie lui brûlait les lèvres, mais… Il aimait tellement Lynette.


-Vous êtes… ravissante ce mâtin.

Sourire, yeux doux, la totale quoi !

-Où allons-nous..?
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--Marmiton
[Diocèse du Mans]






Et voilà que L'monseigneur rassembla à nouveau tous les ingrédients les plus mystérieux pour faire mijoter le bon Marmiton, pour sûr ça allait gamberger dans sa tête de moine..."le coq de ces dames" se répéta intérieurement le replet religieux... que cachaient les insinuations de l'évêque, serait-il le dindon de la farce, avait-il été choisi pour que son supérieur garde la face? Marmiton était tenté de poser des questions afin d'en savoir davantage mais il préféra opiner du chef telle la bonne pâte qu'il était...finalement...

Quant aux religieuses qu'il allait rencontrer, il se demanda si elles seraient aussi exubérantes que la soeur Marie-Thérèse de Montmirail qui ne jurait que par lui depuis qu'elle avait appris son acte d'héroïsme en la cathédrale Saint-Arnvald...Le frère laissa vagabonder ses idées pendant que le prélat continuait à le gaver de ses bouffonneries à cinq deniers...

Un moment plus tard le moinillon desserra enfin le bec:

- J'chais déjà dans quelle pièche vous pourrez rechevoir le couple m'cheigneur, j'vais rechter dans les parages juchqu'à leur arrivée, j'trouverai de quoi faire et pis, ch'moccuperai d'la chuite du mieux que j'pourrai, j'pourrai p'têt leur montrer les cuisines où j'prépare les repas, coq pour coq, pis vu ma corpulenche, vaudra mieux que j'passe à la cacherole dans une marmite non? oups... Le moine s'arrêta net dans son élan, voilà qu'il faisait le bouffon itou...néanmoins, il appréciait plutôt les gâteries tout en chair, de celles qu'on entre dans la bouche, pas de celles qu'on sort...je ne saurais trop vous conseiller d'avoir l'esprit bien tourné...
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