Aelis
[Bruges, débarquement dans le vide]
Une damoiselle. Dans un coche.
Elle s'ennuie, seule, alors elle lit.
Attendant de pouvoir enfin mettre pied à terre, le sol brugeois n'était plus fort loin.
Pensive, elle songe à l'accueil que lui fera sa belle-sur et amie.
Et se réjouit également de sans doute revoir la douce Arielle.
Qui n'était ni une femme de joie reconvertie ni une ancienne pirate.
Sourire.
Elle referme son livre, les cahots de la route l'empeschant de se concentrer.
Cale son dos entre deux coussins, ferme les yeux... S'endort.
Quelques temps plus tard, la voilà réveillée par l'arrest de la voiture.
Ne descend pas, laissant à un de ses domestiques le soin d'aller l'annoncer.
Mais c'est avec un visage contrarié que revient Marcello, son palefrenier-cocher, qui présentement lui tendait une lettre.
Elle l'ouvre, la lit, fronce les sourcils.
Se lève brusquement, ouvre la porte à la volée, manquant d'éborgner le valet italien, et s'adresse à un des gens de maison de Beeky qui se tenait non loin.
Où se trouve Renaix ? Je vais les y rejoindre.
Faictes-moi sceller un cheval, aussi, hors de question que je perde encore mon temps dans cette chariote du diable !
Et pendant que tout le monde s'affairait, elle faisait les cent pas, en rond dans la cour.
Dès lors que tout fut prest, elle enfourcha sa monture et fila en direction de la demeure de Slamjack.
Les paysans qu'elle croisa sur la route lui indiquèrent la route de Renaix, mais tous la mirent en garde et lui déconseillèrent d'y mettre les pieds.
Elle n'en tint cure, obstinée comme elle était, attirée par ce mystère comme une mouche par un pot de confiture.
Et après quelques heures de chevauchée à bride abattue, elle pénétrait sur ces terres qu'on disait maudites.
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Une damoiselle. Dans un coche.
Elle s'ennuie, seule, alors elle lit.
Attendant de pouvoir enfin mettre pied à terre, le sol brugeois n'était plus fort loin.
Pensive, elle songe à l'accueil que lui fera sa belle-sur et amie.
Et se réjouit également de sans doute revoir la douce Arielle.
Qui n'était ni une femme de joie reconvertie ni une ancienne pirate.
Sourire.
Elle referme son livre, les cahots de la route l'empeschant de se concentrer.
Cale son dos entre deux coussins, ferme les yeux... S'endort.
Quelques temps plus tard, la voilà réveillée par l'arrest de la voiture.
Ne descend pas, laissant à un de ses domestiques le soin d'aller l'annoncer.
Mais c'est avec un visage contrarié que revient Marcello, son palefrenier-cocher, qui présentement lui tendait une lettre.
Elle l'ouvre, la lit, fronce les sourcils.
Se lève brusquement, ouvre la porte à la volée, manquant d'éborgner le valet italien, et s'adresse à un des gens de maison de Beeky qui se tenait non loin.
Où se trouve Renaix ? Je vais les y rejoindre.
Faictes-moi sceller un cheval, aussi, hors de question que je perde encore mon temps dans cette chariote du diable !
Et pendant que tout le monde s'affairait, elle faisait les cent pas, en rond dans la cour.
Dès lors que tout fut prest, elle enfourcha sa monture et fila en direction de la demeure de Slamjack.
Les paysans qu'elle croisa sur la route lui indiquèrent la route de Renaix, mais tous la mirent en garde et lui déconseillèrent d'y mettre les pieds.
Elle n'en tint cure, obstinée comme elle était, attirée par ce mystère comme une mouche par un pot de confiture.
Et après quelques heures de chevauchée à bride abattue, elle pénétrait sur ces terres qu'on disait maudites.
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