Persevael.louis
Persevael était assis près du corps sans vie de son père. Pour la première fois, il eût pu toucher la mort, il eût pu la contempler. Mais le blondinet n'eut pas cherché en ce moment précis à y réfléchir ; il priait. Le salut de son père lui importait plus que tout en cet instant.
A ses prières se mêlait le regret. Le regret de n'avoir pas connu ce père dont il avait longtemps cherché la présence. Le regret de n'avoir pas pu lui prouver qu'il accomplirait de grandes choses...
Aujourd'hui, tout cela était bel et bien terminé. Il était peiné, certes, car après tout, c'était son père qui était mort... Mais il ressentait encore plus de chagrin en imaginant l'état dans lequel serait sa mère. Elle qui avait déjà perdu un mari et connu un douloureux deuil, elle devrait s'y résoudre à nouveau. Louis réfléchissait à la manière de lui annoncer le décès de Jeanjacob. Il eût beau implorer le Créateur, rien ne lui venait à l'esprit, si ce n'est de dire la pure et simple vérité, tout en la ménageant un maximum.
Mais voilà, le hasard ne fait jamais bien les choses. Il entendit des voix agacés qui semblaient venir de l'entrée de l'Hostel. Il reconnut celle de sa mère et, tout en soupirant, se signa.
Il ne bougea pas d'un cil, mais se contenta d'adresser quelques paroles à son défunt père...
Voyez, Père, la souffrance dans laquelle vous nous laissez. Jamais nous n'oublierons vostre souvenir. Je vous en fais la promesse. A jamais vous...
A peine avait-il pu adresser quelques mots que la porte s'ouvrit. Persevael aperçut sa mère et la vie tomber à terre. Il bondit puis accourut auprès de sa mère qui venait de vaciller.
Tout en lui tenant la main, il la regardait.
Cela va-t-il, Mère ?
Question idiote oui. Il savait bien que cela ne pouvait pas aller vu ce que venait de découvrir la Comtesse. Mais il se voulait réconfortant.
Je suis désolé Mère, nous l'avons retrouvé ainsi... Enfin, il nous a été porté ainsi... Je vous en prie, ayez du courage.
Lui ne voulait pas montrer les sentiments dont il était emprunt. Car il était le dernier élément sur lequel Arielle pouvait s'apppuyer, Laurens n'ayant toujours pas été retrouvé...
A ses prières se mêlait le regret. Le regret de n'avoir pas connu ce père dont il avait longtemps cherché la présence. Le regret de n'avoir pas pu lui prouver qu'il accomplirait de grandes choses...
Aujourd'hui, tout cela était bel et bien terminé. Il était peiné, certes, car après tout, c'était son père qui était mort... Mais il ressentait encore plus de chagrin en imaginant l'état dans lequel serait sa mère. Elle qui avait déjà perdu un mari et connu un douloureux deuil, elle devrait s'y résoudre à nouveau. Louis réfléchissait à la manière de lui annoncer le décès de Jeanjacob. Il eût beau implorer le Créateur, rien ne lui venait à l'esprit, si ce n'est de dire la pure et simple vérité, tout en la ménageant un maximum.
Mais voilà, le hasard ne fait jamais bien les choses. Il entendit des voix agacés qui semblaient venir de l'entrée de l'Hostel. Il reconnut celle de sa mère et, tout en soupirant, se signa.
Il ne bougea pas d'un cil, mais se contenta d'adresser quelques paroles à son défunt père...
Voyez, Père, la souffrance dans laquelle vous nous laissez. Jamais nous n'oublierons vostre souvenir. Je vous en fais la promesse. A jamais vous...
A peine avait-il pu adresser quelques mots que la porte s'ouvrit. Persevael aperçut sa mère et la vie tomber à terre. Il bondit puis accourut auprès de sa mère qui venait de vaciller.
Tout en lui tenant la main, il la regardait.
Cela va-t-il, Mère ?
Question idiote oui. Il savait bien que cela ne pouvait pas aller vu ce que venait de découvrir la Comtesse. Mais il se voulait réconfortant.
Je suis désolé Mère, nous l'avons retrouvé ainsi... Enfin, il nous a été porté ainsi... Je vous en prie, ayez du courage.
Lui ne voulait pas montrer les sentiments dont il était emprunt. Car il était le dernier élément sur lequel Arielle pouvait s'apppuyer, Laurens n'ayant toujours pas été retrouvé...