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[RP] A ne pas mettre un Hydre dehors.

--Maitre_blablatus.


Je ne resterais pas un jour de plus au Languedoc

D’un geste aussi ample qu’il le pouvait, Blablatus s’enveloppa du pan de son manteau brocard et or bordé de martre.
Le seul qui arrivait à masquer l’embonpoint galopant du nabot avocaillon depuis sa dernière intervention pour l’Hydre à Millau.


Et pas de mariage non plus ! Pas un écu ne m’a été versé. C'est un scandaaaaaaaaaaaaaleeeeee !

Son air faussement indigné et répété à l’envie devant un miroir soutira un sourire narquois du sbire planté devant lui.
Une bourse pleine d’écus agitée devant son nez le ramena à une moue plus raisonnable.

Tais-toi nabot et laisse tes maitresses un jour ou deux. Ça leur fera du repos !
Si ça se trouve, la Comtesse a des pieds aussi mignons que la Duchesse Melior.


Faut dire que Blablatus avaient plusieurs vices : les écus, les femmes et les pieds féminins. Et aucun des trois n’était assouvi.
Du haut de son mètre cinquante tout en largeur, Blablatus jeta un regard noir à l’émissaire envoyé par l’Hydre et agitant sa main manucurée comme pour chasser une mouche.


Montrez-moi de quoi il s’agit

Déployant le parchemin..

Nous Klanacier.. blablabla.. Loi martiale.. blablabla.. les avis de recherche et les mises aux arrêts… Mwoui, je vois.. et ?

Autre parchemin tendu…

C'est un acte d'accusation ça!
Y en a 5 comme ça.


Roulant fébrilement le document entre ses mains boudinées, les yeux pétillants comme le jour où il était tombé en pâmoison devant les petons chaussés de Melior, Blablatus se leva du haut de son mètre cinquante,attrapa au vol la bourse et descendant de la roulotte.

Aucun d’eux n’a été pris , n’est-ce pas ?
Aucun


Se frottant les mains, Blablatus fila à la Cour de Justice du Languedoc.
Tracasseries habituelles avec les gardes. Moqueries communes sur sa taille.


Prévenez le procureur que je veux le voir.
Klanacier
Klan dérangé dans son bureau par un garde finissait vraiemnt par se demander si ceux la n'était pas juste présent pour la décoration, tant l'intelligence ou même simplement la logique leur manquait

C'est a quel sujet?

Comment ca vous ne savez pas? Vous croyez que j'ai que ca a faire recevoir le premier pécore venu?
C'est pas la soupe populaire ici.

Pardon mestre, je vais aller lui demander.

Non c'est bon, faite le entrer, mais la prochaine fois, pensez a poser la question, vous aurez l'air moins fin!

_________________
--Maitre_blablatus.


Y a rien qui ressemble plus à un garde qu’un autre. Un ordre et il l’exécute sans poser de questions.
Blablatus patientait en marchant de long en large dans le couloir. Et s’attarda un instant sur les procès affichés devant le Tribunal. C’était donc juste. 5 hydres mis en procès
.

Z'avez de la chance, le procureur veut bien vous voir !
Se retournant surpris :
Pas trop tôt, j’ai failli attendre.
Agressif comme tout bon garde qui se respecte :
Le Coms Klanacier est un homme qu'a pas d'temps à perdre!. Et d’abord , z'etes qui pour jouer à l’important ?
Le genre de réflexion que Blablatus chérissait. Faut bien dire que sa hauteur minuscule même rehaussée de semelles compensées abritait un sens aigu de l’importance donnée aux soi disant grands de ce monde.
Je lui dirai moi-même !

Suivant le grand échalas, Blablatus pénétra dans l’antre judiciaire du Languedoc.
Au moins l’homme était assis et Blablatus n’aurait pas à souffrir de torticolis.

Messire Procureur, Monsieur le Coms,
Quel honneur d’être reçu par un languedocien aussi célèbre que vous.

Toujours flatter la partie adverse, une notion parfaitement étrangère aux hydres qu’il avait souvent représentés.
Maître Blablatus, avocat renommé par delà le Royaume, arpenteur de Cours de justice, extatique devant la richesse des textes de lois, traqueur de non sens , de virgules mal placées , de termes mal usités, promis à finir un jour dans une bombarde hydrique devant un château. Blablatus grimaça à cette pensée Et ici même pour expliciter cet envoi de courriers enjoignant mes illustres clients à se rendre au tribunal.
Je le dis tout de suite, ils ont été particulièrement éblouis par la performance de vos pigeons. Je n’en dirai pas autant de vos gardes. Mais soit.
Vous comprendrez aisément qu’ils ne se rendront pas au tribunal d’eux-mêmes. Ils sont joueurs .


Et là Blablatus marqua une pause en soupirant. Il les aurait quittés depuis longtemps ces foutus hydres si il n’avait pas des vices aussi dispendieux.


Et donc, Monsieur le procureur, Ils ne tiennent pas à encourager la flemmardise des forces de la maréchaussée ou tout autre d’ailleurs.
Ils m’envoient donc pour connaître l’objet de ces convocations et la teneur des actes d’accusation portés contre eux.
Garance
[Quelques jours plus tôt]

Encapuchonnée, courbée en avant , un bâton pour s’appuyer, Garance s’était faufilée vers la Cour de justice après la convocation.

Hep là, la vieille, où tu vas comme ça !
Rien de plus facile que de berner un garde. Voix rauque à souhait, Garance riait sous cape.
Paraît que vous avez attrapé des hydres.
Le garde se gratta la tête
Bah, je les ai pas vus encore, mais on les aura.
Je veux être dans la salle quand notre brave Coms les fera plier.
Sourire goguenard et fat du garde.
Vais pas t’priver d’un plaisir pareil la vieille. Entre !

Aussi silencieuse qu’une couleuvre, Garance trouva la Salle du Tribunal. Seul le procureur trônait, fier comme un coq sur l’estrade. Juste à temps pour entendre les actes d’accusation pour ses camarades et cette fameuse petite phrase :

Citation:
Je rappel que cette procédure est une procédure de mise aux arrêts par loi martiale et en aucun cas un procès.


Le fou rire qui la gagnait faillit la faire surprendre. Un procès qui n’est pas un procès avec un acte d’accusation, un procureur et un verdict,

Au prix de mille efforts, Garance se retint de parler. Leur campement était bien caché. A l’écart. Ils en sortiraient quand ils voudraient. « Envoyer ce vicelard de Blablatus devant ce Coms et lâcher les rats , on va commencer par ça ! ».

Le supplice de la Roue en Rouergue l’avait changée. Toute « repoussée » et corps en entier, le vernis et les manières de sa noblesse passée s’étaient effacés. Dure comme l’acier d’une épée, elle avait traversé la douleur et les doutes comme un tapis de braises. Ses forces à elle et ses compagnons de l’Hydre avaient décuplé. Seul son amour pour Rix avait trouvé un recoin inaccessible au Dode. A malin malin et demi, vieux retors.

Et aussi furtive qu’à l’aller, Garance s’en retourna au campement.


( Edit : avais oublié indication temps arf)
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10-08-2010 21:42 : Vous avez été CONDAMNÉ À MORT. Votre exécution aura lieu dans 3 jours 13-08-2010 04:30 : Vous avez été exécuté.
Suppliciée de la Roue en Rouergue.
Klanacier
Maître assoyez vous donc quelques instants,
Je ne doute pas que vous avez lourd a faire avec de tels clients, mais je crains que dans le cas présent un avocat ne puisse leur être d’aucune aide.

En effet, j’espère que vous n’ignorez pas que le Languedoc est sous le coup de la loi martiale, décrété par moi-même lorsque j’étais sur le Trône.
Cela va de pair avec une fermeture des frontières Languedociennes.

Et puisque vous me parlez la de l’application de la loi martiale, et c’est d’ailleurs cela qui concerne vos clients, il ne s’agit nullement de procès.

Certes, je conviens que le procureur est en charge de réaliser les demandes de mises aux arrêts que nos forces de l’ordre doivent exécuter, et certes le juge est également garant du remplissage des prisons.
Mais cela ne fait en rien un procès de ces mises aux arrêts.

Vos clients en pénétrant en Languedoc sans qu’une autorisation leurs soi remise, s’expose de fait à l’application de la loi martiale, et c’est ici le cas.

Heureusement pour eux, leur portrait et description présentés sur de nombreux murs et affichages en nos villes leurs permettre de connaitre cet état de fait et au choix, de se remettre aux force de l’ordre pour être raccompagné à la frontière ou encore de quitter le Languedoc discrètement avant de faire connaitre leur départ.
Dans ses deux cas, il éviterons a coup sur la prison. Dans le cas contraire, ils s’exposent a ce que nos gardes les conduisent manu-militari dans nos geôles. Et si les brigands savent se faire discrets, nos gardes finissent tôt ou tard par les saisir.

_________________
--Maitre_blablatus.


M’asseoir, Monsieur le Coms ! quel honneur et privilège, je crains alors de devoir parler à vos pieds. De là à ce qu’ils me répondent en plus.

Ah les petitesses des grands. Imposer sa taille à un nabot qui n’avait pas la même taille.
Un flot émotionnel intense traversa ses centimètres en quelques secondes. "Dame Melior.. Dame Melior, que ne sont-ce vos orteils qui me narguent?"Une histoire de tailles. Une histoire de tailles..

Voyant le siège offert, Blablatus monta dessus.

Je ne vous ferais pas l’affront de vous regarder d’en haut.

De fait, il arrivait à hauteur des yeux du Coms.

Laissons mes clients à leurs jeux favoris , Monsieur le Coms. Je ne suis présent qu’à cause d’une convocation de votre propre tribunal. Les défendre serait superfétatoire et inutile. De vous à moi, je suis grassement payé pour m’occuper d’affaires qui leur tirent souvent des baîllements chroniques. Quant à la loi martiale, coment ne pas être attiré par ce galim...par cette prouesse juridique

Sortant une pipe en écume de sa poche, il la posa devant Klanacier.

Voici l’objet du délit , Monsieur le Coms.

Se grattant le menton :

Ceci est une pipe ou ceci n’est pas une pipe ?
Klanacier
Le proc-terreur s’amusa de la tentative de démonstration du petit-homme.
Il usait d’une technique rhétorique simple mais d’une efficacité largement prouvée.

Klan se saisit de la pipe, et la posa sur une étagère à coté d’une statuette représentant la justice aveugle.


Ceci est un bibelot, peut être même un objet d’art.

Il reprit l’objet et le déposa sur une pile de dossiers

Ceci est un presse papier

Il reprit une dernière fois la pipe, et approcha une bougie :

Donnez-moi du tabac et cela sera une pipe.

Les choses ne sont pas tant se qu’elles semblent être que ce que l’on en fait.

_________________
--Maitre_blablatus.


Blablatus observait le comte attentivement et le voyait déplacer la pipe de place en place. Un tantinet cabot , disons-le carrément, il regrettait de n’avoir plus de public pour assister à la démonstration. "Public chéri, public chéri, où es-tu ?"

Comme vous le dites si bien Messire Coms,
Les choses ne sont pas tant ce qu’elles semblent être que ce que l’on en fait.


Bondissant du fauteuil, il prit la convocation du tribunal de son autre poche et l’exhiba bien en vue des yeux du procureur

Donnez-moi un poisson bien puant et cette convocation le préservera des mouches. Essuyez vos chausses de la fange d’un jour trop pluvieux et ce sera un linge improvisé.

La tordant comme une mèche : allumez-la à un feu de cheminée et ce sera une torche improvisée. Vous dire que mes célèbrissimes clients en sont friands serait vous cacher leur penchant.

La dépliant . Déchirez-la et vous aurez un morceau de parchemin bien utile dans vos latrines.
Joignant le geste à la parole, et ce n’était mince affaire avec ses petits doigts boudinés Blablatus déchira le parchemin en menus morceaux.

Et vos gardes qui cherchent à appréhender mes amis sauront-ils les reconnaître ?
Votre garde à vue n’est pas ce qu’elle semble être et vos convocations et actes d’accusation ne sont pas ce qu’ils semblent être.


Lançant ses bras en l’air dans un geste théâtral.
Mais où sommes-nous ? Dans quel monde notre bon roi nous plonge ? Est-il seulement roi ?
Posez le sur un siège d'aisance, et vous aurez un gueux satisfaisant ses besoins.
Et votre coutumier, si il n’était qu’une illusion ?


Entraîné par l'enthousiasme et il se propageait à une vitesse phénoménale dans ce petit corps.

Brûlez lois et coutumier Monsieur le Coms.
Aaaah ! Maintenant, je comprends enfin ces paroles que me serinent à longueur de journée mes clients. « Blablatus, tout n’est qu’illusion »
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