[RP-IG] Au Loup Ardent (Forge de Ensom Ulv)

"De rien Dame Coco, c'était un plaisir de travailler pour vous. Mes amitiés à Dame Annamaëva si vous la recroisé."

Le travail avait été bien fait, la hache, à la lame trempé et au manche en bois de cèdre, avait été fabriqué dans le plus grand soin de l'artisan qui aimait son travail.

Maintenant qu'il avait ouvert sa taverne à coté, Ulv avait changer le rythme de ses journées. Avant il travaillait nuit et jour dans sa forge, ne s'arrêtant que pour boire et se baigner dans l'Adour. Maintenant il travaillait comme il lui plaisait dans sa forge et profitait de sa taverne le reste du temps. Les matins étaient toujours réservé aux baignade et au longue traversé d'une rive à une autre du fleuve.

Mais voilà que c'en était fini de ce travail sur la hache et tant qu'il n'avait pas d'autre commande, il pouvait vaquer à ses autres occupations. Tranquillement, il quitta sa forge pour aller dans le second endroit où on pouvait le trouver : la taverne "Le Petit Patriote".
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Il avait fermé sa Taverne, voilà c'était fait. Cela l'avait distrait quelque temps mais Ulv ressentait toujours ce vide en lui. Après avoir apprit qu'il venait de perdre sa plus vieille amie résidente du Limousin qui avait été emportait par la mal mort. Il semblait trouver que tout le monde partait, les heures passaient mais lui sentait bien qu'il n'avait pas encore accomplit la moitié de ce qu'il serait amené à faire.

Sa Forge était bien le lieu qui lui plaisait le plus à vivre. Là il n'y avait ni passé, ni avenir, seulement le présent des flammes du foyer et du marteau frappant sur le fer encore chaud. Mais, en raison de la saturation du Marché, Ulv avait bien était obligé de cesser ses activités dans sa Forge.

Il n'avait pas de commande et il n'avait rien à créer. Dans son entrepôt se trouvait déjà tout ce qu'il pouvait créer. Tout était là, en évidence, ses créations. Mais aucune ne se trouvait sur le marché. Comment gagnait-il sa vie ? A la mine, simplement. Ulv n'éprouvait pas le besoin de grande richesse, il se contentait de payer son pain quotidien. Le reste, ses économies, il les gardait sans savoir quoi en faire.

En ce temps là rare étaient les gens à posséder une garde robe, en cela Ulv était riche. Il n'avait jamais aimer garder l'argent pour lui seul et tenait à coeur la redistribution des richesses. Ainsi, mantel, chapeau, bas de différentes couleurs et bien d'autres étaient présent chez lui. C'était bien là son "pécher mignon", utiliser ses écus de coté pour s'acheter de nouveau vêtement. Bien qu'il avait déjà de tout dans les coloris vert et marron, il cherchait maintenant à pouvoir commander l'uniforme des Soldats de l'Ost. Ce n'était pas une obligation mais Ulv ne savait plus trop quoi faire.

Certes ses économies ne s'élevait pas à plus d'une centaine d'écus mais le travail à la mine, en mangeant seulement du pain, restait rentable et il pouvait augmenter son capitale de 50 écus par semaine. Ainsi en un mois, voilà qu'il possédait déjà 200 écus.

"C'est décidé ! Je vais commander à un Tisserand un Uniforme des Ours Béarnais ! J'ai déjà manger bien des viandes et des légumes, je n'ai besoin aujourd'hui que de pain ou de maïs."

Ainsi rajoutât il une pancarte devant son atelier :

Voilà qui devenait officiel. Ce Soldat de l'Ost travaillerait à la Mine lorsqu'il n'aurait ni commande ni devoir à faire pour son Comté.

Tranquillement, il prit une des haches qu'il avait fabriqué, la mis à sa ceinture, et partit en direction de Pau où il avait été appelé. Depuis combien de temps n'était-il pas sortit de sa belle ville de Tarbes ? Il n'allait certes pas souvent en Taverne mais il aimait pourtant bien cette ville. Arriver aux portes en direction de l'Ouest, il se retournât pour un dernier regard vers sa ville. Peut-être que ce voyage lui ferrait du bien, il serait certainement de retour très rapidement... de retour avant un autre départ.

Il partit, prit la direction de Pau.
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Cela fait bientôt un mois qu'Ensom Ulv a détruit sa forge.
Élu maire de Tarbes le 5 octobre, il a détruit sa forge le 12 octobre, a été destitué par une révolte le 25 octobre. Poursuivi par la justice du Comté, on l'a vu fuir sur la route de Lourdes le 27 octobre.
J'ai la mémoire des dates.
Il doit être loin à l'heure qu'il est, de l'autre côté des Pyrénées, probablement.
Donc la forge est détruite; mais la maison est bien debout, et bien enregistrée au cadastre, hors les murs.
C'est ici que Guédas s'est installé depuis quelques jours. Le maire élu reviendra-t-il ?
Je ne pense pas, mais qui peut savoir ? Les grands hommes sont imprévisibles.
En attendant, le garçon fouine un peu dans la maison, après sa journée de pêche et un peu de braconnage.
Rien à récupérer, l'argent de la mairie n'est pas dans les tiroirs, et l'enclume est trop lourde. Quelques papiers, mais comment savoir ce qu'on y a écrit ?
Guédas ne va pas s'attarder ici plus que quelques jours, d'autant que les plus proches voisins sont Lonia et Lucasd (Ce ne sont pas des rigolos, ceux-là, politique, magouille et compagnie si vous voulez mon avis) d'un côté, et Balloo17 ( N'est-ce pas le sergent de police ?) de l'autre.
Le soir, Guédas évite de laisser de laisser brûler la lampe.
Pour vivre dans l'ombre, vivons dans l'ombre.