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[RP] Retour d'une poignée de vipères en Anjou.

Maleus
[Vipere paternelle // Vipère punitive.]

L' étape berrichonne aussi chiante fut-elle etait maintenant bien loin du borgne, le grand voyage à travers quelques comtés/duchés, un très proche souvenir qui serait bientot en partie éffacé de la caboche abimée de Mal' par les prochains evenements que lui reserveraient les jours à venir.

Pas si ennuyeuse que ça cette ballade en rase campagne d'ailleurs, il etait certaines compagnies qui par le seul fait de leurs presences balayaient l'ennui vers d'autres lieux. Oh oui, sûr que le grincheux n'oublierait pas certains moments de ce voyage.

C'etait assez tôt dans la matinée qu'il etait arrivé avec l'armée de la marquise et il s'etait même surpris lui même de l'apparition d'un simili de sourire sur son visage quand il reconnu au loin la ville où il s'enracinait quand les missions v'naient à manquer.
Ah Saumur... une des villes les plus agaçantes du royaume, repere de teigneux et autres personnes aux langues bien aiguisées... Il aimait cette ville le cyclope mais n'avait jamais su expliquer vraiment pourquoi... le fait est que c'est un des rares endroits où il avait réussi à se sentir chez lui.

S'excusant vite fait après leur arrivée il grimpait sur sa monture et galopait aussi rapidement que possible jusqu' à la maison où un couple d'angevins soigneusement choisis par le borgne s'occupaient de son mioche... Faut dire que si le p'tiot venait à manquer de quoi que ce soit le mercenaire avait promis mille et une souffrance à la famille angevine et dieu sait qu'il ne mentait pas dans ce genre de cas... Son héritier ne devait manquer de rien... Son unique héritier, 'fin l'seul dont il connaisait l'existence.

Arrivé là bas il passa plusieurs heures en compagnie de sa demi portion d'mioche qui déjà arrivait à tenir sur ses guiboles et qui ne manquait pas entre plusieurs chutes d'faire de grandes ballades dans la petite maison des gens qui l'acceuillaient. C'etait sûr maintenant, Aaron aurait la bougeotte comme ses vieux... Le borgne ne put que se montrer satisfait des pas mal assurés de son fils et s'imagina pendant quelques secondes son gosse épée à la main, cavalant sur un champ de bataille, la même lueur de mort dans ses yeux gris qu'il avait hérité de lui.

Le p'tit bonhomme lui avait manqué au borgne même si il ne l'avouerait jamais en public... S'attacher autant à un enfant n'etait et n'avait jamais été dans ses habitudes.
Le chef des vipères fut tiré de ses pensés par le toussotement du maitre de maison... l'homme lui signalant d'une voix legerement appeurée qu'il etait déjà midi passé et que la petite famille attendait son depart pour nourrir leurs enfants ainsi que l'sien.
Le borgne haussa les épaules et dans un murmure fit à la promesse au petit être qu'etait son rejeton qu'il reviendrait bientot... Bien sûr il ne s'attendait pas à ce que Aaron lui réponde, le p'tiot etait trop occupé à apprendre à marcher sans tomber, dans son monde enfantin il ne calculait que très peu son borgne de pere.

Le mercenaire avait laissé une petite poignée d'écus dans les mains de l'homme, jetant un regard blasé à la femme qui n'arrivait pas cacher le sourire veinal sur son visage... L'argent regle presque tout pensa le borgne.

Allez hop qu'il fit l'chemin inverse à la même vitesse, perché sur son canasson aussi noir que la nuit... C'etait un pieton dans l'âme le Maleus, sûr qu'il ne ferait pas se trajet trop souvent non plus... faudrait pas pousser à bout l'pieton.

Campement de l'armée, c'est là bas qu'il resterait, oui il avait un piaule dans la ville mais tellement infestée de gaspard qu'il n'avait pas le courage d'aller s'y reposer... Pas agréable quand des rongeurs vous tombent sur un coin du visage pendant une sieste ou un décuvage...

La cheval fut laissé à un jeune homme à la forte odeur de transpiration qui trainait à portée et le borgne qui avait maintenant les mains libres alluma sa pipe.
Il fit quelques pas et après avoir tiré une bonne bouffée gueula au milieu des tentes.

"Mira ! Lucie ! Où sont mes foutus seaux !! Trouvez moi l'Chaos ! "

Malgrès sa légère mélancolie depuis son arrivée, il n'en oubliait pas les "priorités"... Punir Chaos !

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Adieu Fab'
Luciedeclairvaux
A peine arrivée à Saumur, Lucie, suivie d'un géant blond et d'un gros chien gris, plus fidèle l'un que l'autre, avait quitté la cohorte et s'était empressée d'aller voir ses bébés elle aussi. Pas le petit Aaron qu'elle portait en adoration secrètement, non ç'eut été avouer cette tendresse pour le fils du chef ... et pour le chef par la même occasion. Et on est des mercenaires sanguinaires et impitoyables, 'ttention ! Les dits bébés de Blondie étaient en fait les machines de guerre qui dormaient à la forteresse de la Zoko et qu'Arnulf n'avait pas emmenées en Berry. Lucie avait grogné en rejoignant la compagnie là-bas et en constatant qu'il n'avait trimbalé que la bombarde. Mais force était de constater qu'il avait fait preuve de jugeotte. Pour une fois.
Car ni bombarde, ni armes légères n'avaient servi, non plus le tonneau de poudre offert par Eikorc. Un petit tour et puis j'm'en reviens ... Ils n'avaient même pas été attaqués en chemin. Même pas drôle.

Il lui fallut une bonne matinée pour réviser toutes les machines, huiler, remplacer les cordages, et expliquer à Arnulf l'ordre de chargement, et où et quand monter les armes de siège. C'était très compliqué. Il y avait beaucoup de choses à retenir ... Au bout d'un moment, Lucie pencha la tête, le regarda avec une petite moue, et dit avec un geste de capitulation : "bon, charge comme d'habitude et on se retrouve au camp."
Le moindre petit accroc dans son quotidien bien rôdé plongeait Arnulf dans des questionnements intérieurs intenses et infructueux. Le laisser faire à sa guise était le meilleur moyen d'en tirer quelque chose.

Elle reprit son destrier et ne rejoignit donc les quartiers de la Zoko dans le campement de la Marquise que vers midi. Des odeurs de soupe lui taquinaient les narines joyeusement. Une fois le repas englouti, elle entraîna discrètement son mercenaire préféré sous la tente et se glissa entre les douces fourrures. Ses yeux se fermaient enfin sur un bien-être infini, le corps dénoué des rudesses de la route et le coeur parmi les anges ... au creux d'une épaule puissante et complice quand :

"Mira ! Lucie ! Où sont mes foutus seaux !! Trouvez moi l'Chaos ! "

Nom de dieu le chef.
Le chien de Lucie n'avait même pas grogné ... traitre de chien !
Pas que la relation était totalement secrète, ni vraiment interdite, mais fort malvenue dans une Zoko qui se voulait pure de toutes relations intimes entre ses membres. "On n'a pas fait exprès", avait-elle rétorqué un jour, avant de se rendre compte qu'il valait tout bonnement mieux éviter le sujet.
Lucie savait pertinemment pourquoi Maleus cherchait Chaos : il avait loupé le départ, un matin, dans la campagne Limousine. Ça arrivait à tout le monde mais l'occasion était trop belle pour remettre en place son égo sur-dimensionné.
Depuis, Lucie rechignait à trouver les fameux seaux. Elle le trouvait très bien, l'égo de son Chaos, quoi.

Cependant elle se hâta de renfiler ses vêtements et se glissa hors de la tente, le minois angélique.


T'veux qu'j'aille trouver un charpentier à Saumur ?


... ou comment perdre du temps.
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Chaos
Suivre le flot des troupes qui marchent au pas, rester entouré par des gens qui lui marchent sur les pieds tous les cinquante mètres, sentir l'haleine d'inconnus qui marchent à ses côtés. Il se sentait comme une patate dans un sac. Le balafré avait envie de sortir des rangs, de couper entre les fourrés et de s'éloigner à grandes enjambées pour se poster dans un arbre et attendre les passants. De l'action et de l'argent, que demander de plus ? Rien, et il a rien à dire non plus. Il est mercenaire maintenant, il doit faire taire son côté brigand solitaire. C'est dans l'intérêt de la troupe : "Va falloir que la Zoko se distingue des autres", avait dit Maleus. Il avait aussi parlé de recrutement, mais le sujet de la paye était un peu passé à la trappe. Va falloir encore taxer les angevins en taverne. Ou se prostituer, ce sera peut-être plus efficace.

Heureusement, pour oublier les tracas quotidiens, il avait Lucie. Chaque fois qu'elle venait se blottir contre lui, qu'elle réveillait en lui un ardent désir à coup de caresses et de murmures intimes, il oubliait sa condition de pauvre et l'argent de beau-papa-qui-sait-pas-encore-qu-il-a-un-gendre. Leur monde intime était fait de fourrures et de toile de tente, avant qu'ils ne ressortent après de longues heures et replongent dans la réalité : une vie de mercenaire. C'était ça ou paysan option culture de blé.

Ce jour là, c'est la réalité qui vint à eux : la douce voix de leur chef tant adoré les priait aimablement de venir le voir. Tous les trois imaginaient à peu près ce que Maleus réservait au moustachu : une histoire de seaux.


L'abandonne jamais c'lui-là, marmonna Chaos tandis que sa Blondie se rhabillait.

Puis il la regarda sortir. Lui restait nu comme un vers, pensant qu'il pourrait faire une sieste en attendant son retour. Il nota tout de même que Maleus avait dit "L'Chaos". Il avait pas gueulé "Ramenez moi Chaos !" ou "Ici l'Crasseux !". Non, il avait dit Le Chaos, comme il aurait dit La Lucie ou La Mira. Le borgne ne l'avouera jamais, mais c'est une marque de respect. En y réfléchissant bien, Maleus voulait sûrement assoir sa position de mâle dominant dans la troupe : c'était les deux seuls hommes. Le brun sourit malicieusement à cette idée, tandis qu'il étirait le cou pour mieux entendre leur conversation dehors.

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Miramaz
[Retour à Saumur, les vipères tournent en rond et se mordent la queue]

Arrivée à Saumur, abandon de ses compagnons de voyage et direction les tavernes, elle mourrait de soif malgré les bons soins de certains bretonnants, et même la gnôle du chef ne suffisait plus à satisfaire son envie.
Tournée des débits de boisson rapidement effectuée et mauvaise humeur augmentant en conséquence puisqu'aucun des portiers du coin n'avait voulu la laisser entrer.
Interdite de boisson, Mira n'avait plus qu'à trouver une autre occupation pour passer son humeur, une visite du marché à défaut d'être alcooliquement passionnante serait toujours utile pour plus tard.

Rien n'attirait son attention, ni vêtements ridicules-ment attirant pour elle- ni armement brillants n'apaisait sa colère, c'est qu'elle ne voulait pas seulement y boire dans ces tavernes, elle avait une mission à y accomplir.
Mission de la plus haute importance: dénicher les outils nécessaires pour raboter l'ego d'un serpent à moustache, punition qu'elle voulait absolument voir accomplie, et dont le retard d'exécution la faisait trépigner d'impatience.
Désespérée de devoir acheter les ustensiles de torture au lieu de les emprunter en taverne, elle refit une dernière fois le tour des échoppes, cherchant un forgeron...

Trouvé derrière un étal ne payant pas de mine, un pauvre bougre finit par céder à la rasée, ennuyé sans doute par ces histoires à dormir debout et lui prêta la marchandise voulue.
Mission accomplie, Prunette bien chargée qui ressort de la ville se dirigeant vers le campement Laka Evezhien où elle espérait trouver son saint Graal, n'importe quelle boisson fermentée ferait l'affaire.
Elle approchait de la tente du fils de la rouquine, pourvoyeur officiel d'alcool quand un
""Mira ! Lucie ! Où sont mes foutus seaux !! Trouvez moi l'Chaos ! "" enchanta ses oreilles, le moment était enfin venu.

Demi-tour au pas de course, les seaux brinquebalants dans ses mains, toute envie d'alcool évaporée, direction la source du cri: le Borgne, grand punisseur en chef.

Pas b'soin d'un charpentier, j'ai c'qu'il faut Mal'.. c'tait cinq seaux non? Manque plus qu'la victime..fin doit pas être loin si notre jolie blonde est là..

Sourire moqueur adressé à l'Ange, façon de dire "tu vois..il y coupera pas ton protégé.." et seaux tendus vers le Chef.
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Aurile.
[ Attention ! L’Adorable Aurible Pestouille est dans l’coin]


Les mains dans les poches elle trottine dans l’camp’ment, coup d’botte dans la pauvre pierre qui passe par là pis un autre qui va atterrir sur l’pauvre clep’s qui r’nifle derrière les cuisines de fortune, comme sur pas mal de camp’ment en fait. C’est l’aube, peu d’soldats d’levé et c’est au détour d’une tente qu’elle s’retrouve face a sa mère qui s’interroge sur la durée d’sommeil d’sa mioche, qu’la p’tiote lui montre d’un coup d’menton Espérence, la chèvre de sa tante Killia encore a gambader autour d’elle pour lui signifié qu’elle a dormie ‘vec la chèvre. T’façon a l’odeur qu’dégage la mioche, au traces de sang séché et divers écorchures, l’a pas dû faire au’tchose, et ‘reus’ment pour elle, sa mère veille.
La p’tiote pointe l’doigt sur les autre étendards, signifiant que c’lui du colosse a disparue et qu’un autre est planté aux portes d’la ville. Sa mère grimace un peu, l’a une bonne et une mauvaise nouvelle qu’elle dit. La p’tite incline l’visage et incite sa mère à lui dire quand même, ranafoute, elle veut savoir. Et c’est là qu’elle apprend qu’son parrain et sa marraine sont enfin d’retour.

Tout juste l’temps pour la mère d’finir sa phrase qu’la p’tiote file en ville prendre un meilleurs p’tit déjà que c’lui du camp’ment. La bouche pleine et encor puante d’l’odeur d’chèvre elle rencontrera sa lulu, en bonne et du forme, pensez a une aurible contente d’voir sa mère s’veux dire des d’mi câlin et des coups d’baffes. Plus tard elle lui annonc’ra partir prendre un bain, ouais tonton félin l’avais toujours dis c’étais a jamais oublié pour lutter contre les maladies, sauf que la mioche avait pas envie d’s’user la peau alors c’étais trempette dans l’eau d’la rivière ou qu’il lui avait appris à nager. Et c’te fois là, lulu dans l’coin, l’Chaos devais y être aussi, elle sortie donc un flacon d’violette et s’en aspergea genre répulsif, sauf qu’elle allait sur’ ment être suivie a la trace vue l’mélange d’odeurs….


Les contours d’la rivière saumuroise r’deviennent plus calme une fois la mioche éloigné. Elle s’dirige vers l’nouveau camp'ment , les pas sont silencieux, pas d’poulaines a grelot pour elle mais des bottes made in M’an quand elle était encore tiss’rand, ‘fin son esclave. L’index vient gratter la fine griffure d’sa joue, jamais faire confiance, ça elle l’sait d’puis elle c’est pris une torniole pas son grand père « première leçon d’vie » qu’il disait, Vadikura magnifique éducateur d’mini Penthos. Elle reste méfiante tout d’même c’est dans l’camp majoritair’ment zokoiste qu’elle rentre. L’passage de tente en tente s’fait discret hormis un coup d’coude a pointe ferré donné a la sentinelle en pleine mâchoire pour lui faire fermé sa bouche et garder l’effet d’surprise a son parrain. Elle grogne tout d’même une réponse



Ta bouche l’gueux !
J’me présente quand même
L’aurible Pestouille pour t’servir

Un r’pas d’tes dents, ça t'vas ?
Avale pas d’travers surtout ça f’rai désordre !!


Nan mais c’est comme l’armée bretonne qui lui d’mande plein d’questions, veulent pas la taille d’sa culotte nan plus, par contre c’te fois elle avait quand même annoncé son nom en retour et présenté ses armes, la force pour elle voulait rien dire a son âge surtout, l’côté malin l’emportait bien souvent a treize ans, âge ingrat et rebelle. L’minois s’relève et l’regard bleuté observes l’camp’ment alors qu’la pauvre sentinelle essaie d’la chopper par les jambes en essayant d’se relaver et qu’elle lui assène d’son poings fermé un coup sur l’crane. Héhé l’est fier de s’qu’elle c’est fabriquer comme armes au corps la mioche dans l’ancienne forge d’son père.
Il fit quelques pas et après avoir tiré une bonne bouffée gueula au milieu des tentes.

Une silhouette qu’elle r'connaitrait n’importe où apparait au milieu des tentes, un nuage de fumé s’échappe de ses lèvres, la mioche hume l’odeur du tabac d’son parrain tandis qu’un instant plus tard sa voix s’fait entendre annonçant aussi l’humeur…




"Mira ! Lucie ! Où sont mes foutus seaux !! Trouvez moi l'Chaos ! "


Et vl’a la môme qui s’lance a grande enjambées a travers l’camp sous l’regard avisé l’est sur d’lulu, Mira tandis qu’elle ignorera complet’ment L’chaos. L’pied droit prendra appuie avant qu’elle saute dans son dos s’accrochant a ses épaules tandis qu’ses jambes entourent la taille d’son parrain. Maleus, en prenant bien soin d’s’annoncer avant c’te fois, on saute pas sur l’chef zokoiste comme ça sans risquer d’se prendre un coup d’épée ou d’autre chose, elle lui ôte dans un même mouv’ment l’cache œil du borgne avec l’quel elle adore jouer, pour s’le mettre en travers du visage et qu’a son tour il le récupère.

Mais où qu’t’était passé ? tu m’a abbandoné pour aller chercher quoi ?
T’ rapporte quoi ?
Dis au moins ! un scalp ?
Une nouvelle machine ?.... ?
Des prisonniers ?
Des n’espions caché ?
Plein d’poudre pour faire d’jolis brasiers ?
Dis c’te fois j’ai l’droit d’être dans la catapulte et qu’tu m’jette au loin ?


La mioche piaille ses questions parcqu’elle sait en plus qu’il a horreur d’ça, m’enfin faut bien assumer l’rôle d’être l’parrain d’une Aurible peste, jamais en reste pour trouver d’quoi embêter l’monde sans relâche. Elle oublie pas d'offrir a Mira, c'est rare a noter! son plus beau sourire de pestouille histoire d'faire passer l'fait qu'elle lui coupe la parole. A h oui à la catapulte il va avoir envie d’la lancer très loin….
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L'Aurible Pestouille~Fibre naturelle d'un kilt et d'une jarretière~~
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