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[RP]La cathédrale Saint-Mammès de Langres

Guidonius
L’heure de la messe était arrivée et Guidonius alla sonner les cloches à toute volée pour appeler les fidèles à le rejoindre à la prière dominicale.



Il alla jusqu’à l’autel, fit une génuflexion, récita une prière à voix basse

Citation:
Dieu tout puissant, et vous Aristote et Christos, pardonnez mes péchés et donnez moi la force de bien vous servir en cet office dominical. Que mes paroles sachent atteindre le cœur de mes fidèles.


et se tourna vers les paroissiens assemblés dans la nef.

Bonjour mes frères, mes soeurs,
Nous sommes réunis ce jour pour marcher ensemble sur le chemin de la vertu et de l’amour entre les hommes. J’aurai l’occasion de vous en parler durant l'office, toutefois avant d’écouter la lecture, nous avons besoin de nous faire pardonner pour nos péchés.
Demandons pardon au Très-Haut ! Répétez après moi mes amis.




Mes frères et mes sœurs, il ne suffit pas d’espérer le pardon de Dieu par le simple acte de contrition. Nous devons tous les jours réfléchir à nos actes, nos paroles et nos pensées. Tout ce que nous avons pu faire de contraire à la loi divine, nous devons en demander pardon à Dieu. Il nous faut aller nous confesser régulièrement si nous voulons avoir l’indulgence de Dieu au moment du jugement dernier.

Professons ensemble notre Foi :




Guidonius fit un signe à la Maîtrise qui entonna un très beau chant de Victoria

[img] http://img234.imageshack.us/img234/4882/choristes1nb1.jpg [/img]

Pendant ce temps, Guidonius se dirigea ensuite vers l’ambon où il ouvrit le Livre des Vertus



Une fois le chant terminé, Guidonius lut le passage qu’il avait choisi pour ce dimanche :

Citation:

Livre 1 le mythe aristotélicien Partie II : la préhistoire Chapitre 4 :
Alors, l’homme et la femme se firent orgueilleux. Le fort se mit à mépriser le faible, qui ne pouvait pas se nourrir autant qu’il le souhaitait. Comme la Créature Sans Nom, ils pensaient maintenant que le rôle des forts était de dominer les faibles. Celle-ci vit donc que l’heure de sa revanche était venue. Elle se mut dans l’ombre et s’approcha alors de ceux qui étaient ainsi méprisés, car ils n’avaient plus assez pour se nourrir. Elle leur demanda: “Pourquoi vous laissez-vous faire ainsi, pourquoi ne pas renverser les rôles?”

Et le faible se mit à envier le fort. Le fort, satisfait de sa situation, ne voyait pas le faible se demander pourquoi il était moins bien loti que lui. La Créature Sans Nom exultait de joie, car elle sentait l’heure de sa gloire arriver. Elle murmura à l’oreille du faible et attisa son envie. La colère gronda dans le coeur du faible, qui se révoltait intérieurement contre cette injustice. Elle lui demanda pourquoi il liait ce sentiment dans son esprit et ne le laissait-il pas s’exprimer?

Alors, l’homme et la femme frappèrent leurs frères et leurs soeurs. Prenant couteau et hache en main, chacun frappa l’autre en une tempête de violence et de destruction. Ils venait d’inventer la guerre, qui atteignit son paroxysme lorsque chacun se mit à brûler la maison et à dévaster les champs de l’autre. La Créature Sans Nom vint à nouveau près de ceux qui l’écoutaient et leur dit que la violence et la haine leur permettrait dorénavant de dominer leur prochain.

L’homme prit alors la femme et la femme prit l’homme. Le fort abusa du faible et le faible subit le fort. Tous s’unirent en une orgie bestiale de stupre et de violence. Leurs corps mêlés reflétaient les flammes des maisons qui brûlaient. La nourriture était dévorée, la boisson engloutie. Les paroles suaves encourageaient les gestes indécents. Une véritable orgie de débauche avait lieu. Et de l’amour de Dieu il ne fut plus question.


Guidonius referma le livre après s’être signé, puis il le commenta :

Nous venons d’écouter un passage très important du livre des Vertu, et je vous invite à le méditer profondément. Surtout par les temps qui sont les notre. En ce temps là, les hommes s’étaient détournés de l’amour de Dieu, et la Créature sans Nom les conduisit sur le chemin du péché. Elle leur fit découvrir un à un les 7 péchés capitaux, dont ceux de la colère et de la jalousie. Les hommes se mirent à envier leur prochain et la colère qu’ils en ressentirent les menèrent tout droit à inventer la guerre.
Et que sommes nous en train de faire en ce moment ? La même chose que nos ancêtres. Leur leçon ne nous servirait à rien ? L’amour de Dieu n’est donc plus assez fort pour que les champenois s’étripent entre eux ? L’amour de Dieu n’est donc plus assez fort pour que l’envie et la jalousie remplissent nos cœurs ? La haine de l’autre à remplacé l’amour du prochain dans le cœur des champenois. Est-ce là l’avenir que vous voulez pour vous-même et pour vos enfants ? Non, je n’ose le croire. Mes frères, il faut combattre le mal. Il faut chasser de nos cœurs l’envie et la jalousie. Christos est venu sur cette terre pour nous dire : aimez vous les uns les autres, et nous devons aimer d’abord notre voisin de Langres, et notre voisin champenois, mais également nos voisins artésiens ou savoyards. Combattez de toutes vos forces l’idée que la guerre est inéluctable, et faites en sorte que la paix triomphe en ce bas monde, et ainsi, c’est l’amour de Dieu qui triomphera partout, et principalement dans votre cœur.


Guidonius prit quelque temps de silence, puis il alla à l’autel préparer l’offrande pour la communion des fidèles.

Mes frères et mes sœurs, comme l’ont fait avant nous les hommes autour du tombeau d’Oane, partageons ensemble et communions :




Une fois la communion terminée, Guidonius rangea les objets du culte. Pendant ce temps là, la Maîtrise chanta un très beau chant grégorien

Puis Guidonius revint à l’ambon pour une dernière prière :

Prions encore. Unissons nos voix pour prier Dieu d’aider nos amis, nos voisins et tous les habitants de notre beau Duché à retrouver ce chemin de la vertu que nous enseigne Aristote.

Seigneur, Toi qui voit tout, Toi qui peux tout, aide nos frères à marcher dans le chemin que nous ont tracé Aristote et Christos, aide les à recouvrer la raison, à savoir regarder avec bienveillance leur voisin, pour qu’ils deviennent de vrais Enfants de Dieu. Amen.


Guidonius s’agenouilla devant l’autel puis gagna la sacristie pour ôter ses habits sacerdotaux et gagner le porche de l’église pour s’entretenir avec ses amis et tous les paroissiens.
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Aurelien87
Aurélien vint poser l'affiche que Guidonius lui avait confié. Il la cloua sur la porte de l'église en donnant de grand coups de marteau.

Là, au moins comme ca elle s'envolera pas

Guidonius
La Champagne vivait des heures difficiles. Beaucoup d'habitants avaient succombés dans les derniers combats contre l'agresseur artésien. Guidonius prit le temps d'aller poser une affiche sur la porte de la cathédrale.


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Guidonius
L’heure de la messe était arrivée et Guidonius alla sonner les cloches à toute volée pour appeler les fidèles à le rejoindre à la prière dominicale.



Il alla jusqu’à l’autel, fit une génuflexion, récita une prière à voix basse

Citation:
Dieu tout puissant, et vous Aristote et Christos, pardonnez mes péchés et donnez moi la force de bien vous servir en cet office dominical. Que mes paroles sachent atteindre le cœur de mes fidèles.


et se tourna vers les paroissiens assemblés dans la nef.

Bonjour mes frères, mes soeurs,
Nous sommes réunis ce jour pour marcher ensemble sur le chemin de la vertu et de l’amour entre les hommes. J’aurai l’occasion de vous en parler durant l'office, toutefois avant d’écouter la lecture, nous avons besoin de nous faire pardonner pour nos péchés.
Demandons pardon au Très-Haut ! Répétez après moi mes amis.




Mes frères et mes sœurs, il ne suffit pas d’espérer le pardon de Dieu par le simple acte de contrition. Nous devons tous les jours réfléchir à nos actes, nos paroles et nos pensées. Tout ce que nous avons pu faire de contraire à la loi divine, nous devons en demander pardon à Dieu. Il nous faut aller nous confesser régulièrement si nous voulons avoir l’indulgence de Dieu au moment du jugement dernier.

Professons ensemble notre Foi :




Guidonius fit un signe à la Maîtrise qui entonna un très beau chant de Victoria



Pendant ce temps, Guidonius se dirigea ensuite vers l’ambon où il ouvrit le Livre des Vertus



Une fois le chant terminé, Guidonius lut le passage qu’il avait choisi pour ce dimanche :

Citation:

Livre 1 le mythe aristotélicien Partie II : la préhistoire Chapitre 4 :
Lorsque je me réveillai, le corps endolori, je vis autour de moi un sombre couloir. Le sol était recouvert d’un tissu doux et chaud, dont la couleur mauve faisait ton sur ton avec les améthystes qui composaient les murs. Je décidai de suivre cet étrange pièce. Tout au long de mon trajet, je pouvais admirer des tas gigantesques d’or, d’argent et de bijoux le long des murs. Des mets délicieux exhalaient leurs appétissantes senteurs. Des hommes et des femmes aux corps magnifiques se pavanaient devant moi. Mais je vis surtout de nombreuses personnes, assises, qui dévoraient des yeux ce formidable luxe.

Je me demandai pourquoi ils ne s’appropriaient pas ce qui s’offrait à eux, mais je compris bien vite. Un des damnés prit une pièce d’or, mais la relâcha de suite dans un hurlement de douleur. Ces maudits étaient condamnés à convoiter un tel luxe sans jamais pouvoir en profiter. C’est alors que j’entendis un bruit d’ailes et je vis se poser devant moi une créature herculéenne aux grandes ailes de chauve-souris et à la peau couleur d’améthyste. Elle me dit: “Je suis Satan, Prince de l’Envie. Michel, Archange de la Justice, est mon opposé. Celui qui désire bénéficier des justes récompenses attribuées à autrui, ou qui convoite les biens ou le bonheur de son semblable, vient rejoindre le rang de mes damnés.”

Puis, sans rien ajouter d’autre, Satan reprit son envol. Je repris donc ma marche vers le bout du couloir, que je finis enfin par trouver. La sortie était une petite ouverture chapeautée par un arc-boutant de pierres noires, où étaient sculptés des crânes. J’hésitai à m’engager, mais je me souvins de ce qu’il y avait derrière moi et ne tint pas à y retourner. Je passai donc cette encablure de porte et me retrouvai face à une plaine qui s’étendait à l’infini. Sur mes côtés, je pouvais voir de grandes montagnes rouges circonscrivant avec précisions les limites de ce plat-pays.

Ce décor pouvait ressembler à un paysage terrestre, mais les montagnes et l’herbe étaient couleur de sang. Le soleil brûlait juste au-dessus de la plaine. Il emplissait la moitié du ciel et semblait être collé à la lune. Il se découpait dans une nuit étoilée qui semblait peser de tout son poids sur moi. Je remarquai un vertigineux pic bleu qui s’élevait au milieu de la plaine, qui atteignait le gigantesque astre de jour. A son pied se trouvait une grande construction de bois. Je décidai d’avancer, afin de rejoindre ce doigt de pierre pointé vers le haut. Mais, à mi-chemin, je compris que je ne pouvais l’atteindre.

En effet, tout autour du pic bleu, sur des centaines de lieues alentour, des milliers de damnés se battaient comme des forcenés. Ils n’avaient pas la moindre pitié les uns envers les autres. Chaque occasion était bonne pour arracher un membre à son adversaire. Lorsque les armes et les poings ne suffisaient plus, les dents prenaient le relais. Alors, sortant de la gigantesque mêlée un énorme taureau avança vers moi. En dessous de ses yeux injectés de sang, des flammes sortaient de ses narines. Il me dit: “Je suis Léviathan, Prince de la Colère. Gabriel, Archange de la Tempérance, est mon opposé. Celui qui s’abandonne à la haine de l’autre, ou qui de toutes ses forces tente de lutter contre sa condition vient rejoindre les rangs de mes damnés.”


Guidonius referma le livre après s’être signé, puis il le commenta :

Nous venons d’écouter un passage très important du livre des Vertu, et je vous invite à le méditer profondément. Surtout par les temps qui sont les notre. En ce temps là, les hommes s’étaient détournés de l’amour de Dieu, et la Créature sans Nom les conduisit sur le chemin du péché. Elle leur fit découvrir un à un les 7 péchés capitaux, dont ceux de l’envie, de la a colère et de la jalousie. Les hommes se mirent à envier leur prochain et la colère qu’ils en ressentirent les menèrent tout droit à inventer la guerre.
Et que sommes nous en train de vivre en ce moment ? La même chose que nos ancêtres. Leur leçon ne nous servirait à rien ? L’amour de Dieu n’est donc plus assez fort pour que les atésiens et les champenois s’étripent entre eux ? L’amour de Dieu n’est donc plus assez fort pour que l’envie et la haine remplissent nos cœurs ?
En jalousant les richesses de la champagne, la douceur de vivre de ses cités, la comtesse d’Artois s’est détournée du Très Haut. En portant la guerre et la mort dans nos campagnes. Nous nous battons avec le droit pour nous, pour défendre nos terres, mais n’oublions pas que nous devons aussi ne pas entrainer dans cette catastrophe des populations qui n’ont rien demandé . Chacun aurra un jour, à répondre de ses actes devant le Tres Haut. A commencer par ceux qui ont choisis de se laisser pervertir par le démon et ont décidé de porter le chaos dans nos terres.
La haine de l’autre à remplacé l’amour du prochain dans le cœur des hommes. Est-ce là l’avenir que vous voulez pour vous-même et pour vos enfants ? Non, je n’ose le croire. Mes frères, il faut combattre le mal. Il faut chasser de nos cœurs l’envie et la jalousie. Christos est venu sur cette terre pour nous dire : aimez vous les uns les autres, ne vous jalousez pas, soyez heureux du bonheur des autres comme du votre. Nous devons aimer d’abord notre voisin de Langres, et notre voisin champenois, mais également nos voisins artésiens ou bourguignons. Combattez de toutes vos forces l’idée que toute guerre est inéluctable, et faites en sorte que la paix triomphe en ce bas monde, et ainsi, c’est l’amour de Dieu qui triomphera partout, et principalement dans votre cœur. Ainsi, le sacrifice de nos amis morts sous les ramparts de Compiegne ne restera pas vain.


Guidonius prit quelque temps de silence, puis il alla à l’autel préparer l’offrande pour la communion des fidèles.

Mes frères et mes sœurs, comme l’ont fait avant nous les hommes autour du tombeau d’Oane, partageons ensemble et communions :




Une fois la communion terminée, Guidonius rangea les objets du culte. Pendant ce temps là, la Maîtrise chanta un très beau chant grégorien

Puis Guidonius revint à l’ambon pour une dernière prière :

Prions encore. Unissons nos voix pour prier Dieu d’aider nos amis, nos voisins et tous les habitants de notre beau Royaume à retrouver ce chemin de la vertu que nous enseigne Aristote. Prions pour le salut des ames de nos vaillants combatants. Prions pour que les hommes retrouvent la raison et que cette guerre cesse rapidement.

Seigneur, Toi qui voit tout, Toi qui peux tout, aide nos frères à marcher dans le chemin que nous ont tracé Aristote et Christos, aide les à recouvrer la raison, à savoir regarder avec bienveillance leur voisin, pour qu’ils deviennent de vrais Enfants de Dieu. Amen.


Guidonius s’agenouilla devant l’autel puis gagna la sacristie pour ôter ses habits sacerdotaux et gagner le porche de l’église pour s’entretenir avec ses amis et tous les paroissiens.
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---fromFRIsaure!
Comme elles en avaient l'habitude à Clermont, mais Saska en moins, Catheolia emmena sa filleule à la messe. C'était la première fois que l'enfant pénétrait dans la cathédrale langroise.

Durant tout l'office, la fillette se tortillait sur le banc, le regard sévère de sa Marraine la dissuadant de faire quoique ce soit! C'était dur pour une si petite personne,dont la concentration était de courte durée, de rester tranquille autant de temps.

Ce n'est que lorsque les paroissiens se levèrent pour aller communier que l'enfant parvint à se soustraire à la surveillance de la pauvre Catheolia. La petite traversa la longue allée, zigzagant entre les jambes des adultes attendant leur tour.

C'est alors que les cierges surmontés de leur flamme vacillante attirèrent son attention... Elle s'approcha et hypnotisée par la flamme jaune dansante, elle tendit le doigt pour la toucher. Combien de fois lui avait-on dit de ne pas y toucher!

L'expérience fut faite; elle retira tout ausitôt le doigt. La flamme l'avait mordue! Elle n'avait poussé cri, mais elle pensait déjà à sa vengeance! Elle inspira et souffla la flamme, souffle et postillons mêlés.

L'enfant, riant, battit des mains quand la flamme vacilla et mourut. Comme c'était drôle! Elle entreprit donc d'éteindre un à un les cierges de la cathédrale. Ce qu'elle fit non sans joie, s'exclaffant à chacune de ses victoires. Certaines étaient immétiates... d'autres prenaient un peu plus de temps. Elle soufflait, mais la flamme ne revenait que plus forte lui semblait-il! Elle soufflait encore et encore, jusqu'à ce que mort s'en suive!

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Inca
Inca se rendit à la messe ce dimanche avec une pensée particulière pour tous ceux qui étaient tombés cette semaine face à cette armée ennemie voulant assouvir la folie de quelques personnes.
Elle pensait aussi à son frère Damada, présent à Compiègne, défendant la ville avec courage avec les compiègnois. Son cœur se serra à cette pensée... pourvu que rien ne lui arrive.
Elle écouta Guido et pria afin que tout ce carnage s'arrête dans l'espoir que des innocents cessent de mourrir chaque jour .

Son regard s'attarda sur une enfant qui avait entreprit d'éteindre tous les cierges..... quelle petite peste.
Eleonora37
Nous étions tous les trois a la messe.

Justin regardai impressionné Guido il ne le connaissait pas trop sous cet habit.
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http://ordre-sagesse.forumpro.fr/forum.htm
Caro68130
Comme tous les dimanches je me rendais à la messe. Aujourd'hui pourtant elle était bien différente. Je priais Aristote pour que le peuple Artésien retrouve la raison et surtout que le Très Haut acceuille en sa demeure nos braves combattants ayant rejoins l'au-delà.

Je priais Aristote pour qu'il donne le courage à ceux qui avaient encore à se battre et une pensée toute particulière pour toutes mes connaissances sur le front.

Mais malgré mon recueil, mon regard fut attiré par le petite Isaure qui s'amusait avec les cierges. Je me demandais la réaction qu'allait pouvoir avoir Guido

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Guidonius

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Guidonius
Guidonius avait quitté son couvent très tôt pour arriver à temps à Langres. Il avait donné rendez-vous à son enfant de chœur pour qu’il soit présent à cette messe. Arrivé dans la cathédrale, Guidonius alla faire quelques prières dans la chapelle de Saint Jean Baptiste puis , l’heure de la messe était arrivée, alla terminer les derniers préparatifs dans la sacristie. Il mit son aube. Son esprit était ailleurs, et, distraitement, il demanda à son enfant de chœur d’aller sonner les cloches.
Aurélien, va mettre le Livre des Vertu sur l’ambon et sonne les cloches.
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Aurelien87
Aurelien voyait bien qu’il se passait des choses curieuses. Depuis quelque temps son diacre s’était enfermé dans la prière et il était son seul contact avec le reste de la ville. Ce matin là, Aurélien n’avait même pas le cœur à faire quelques bêtises, et il posa le Livre des Vertu sur l’ambon comme son diacre lui avait demandé, sans faire de niches aux vieilles paroissiennes comme à son accoutumée. Il alla sonner les cloches pour annoncer la prière dominicale.

Guidonius
Il alla jusqu’à l’autel, précédé de son enfant de chœur, fit une génuflexion, récita une prière à voix basse

Citation:
Dieu tout puissant, et vous Aristote et Christos, pardonnez mes péchés et donnez moi la force de bien vous servir en cet office dominical. Que mes paroles sachent atteindre le cœur de mes fidèles.


et se tourna vers les paroissiens assemblés dans la nef.

Bonjour mes frères, mes soeurs,
Nous sommes réunis ce jour pour marcher ensemble sur le chemin de la vertu et de l’amour entre les hommes. J’aurai l’occasion de vous en parler durant l'office, toutefois avant d’écouter la lecture, nous avons besoin de nous faire pardonner pour nos péchés.
Demandons pardon au Très-Haut ! Répétez après moi mes amis.




Mes frères et mes sœurs, il ne suffit pas d’espérer le pardon de Dieu par le simple acte de contrition. Nous devons tous les jours réfléchir à nos actes, nos paroles et nos pensées. Tout ce que nous avons pu faire de contraire à la loi divine, nous devons en demander pardon à Dieu. Il nous faut aller nous confesser régulièrement si nous voulons avoir l’indulgence de Dieu au moment du jugement dernier.

Professons ensemble notre Foi :




Guidonius frotta affectueusement la tignasse de son enfant de choeur en souriant. Il lui chuchotta:

hum... toi aussi Aurélien... je suis sur que tu n'a pas manqué de faire quelques bétises pendant mon absence...
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Aurelien87
Aurélien aurrait bien répondu à son diacre qu'il avait tiré les cheveux d'Isaure, ou posé quelques collets sur les terres du Vicomte voisin, mais il sentit bien que ce n'était pas le moment. Il récita donc son credo.

Je crois en Dieu le Très haut tout puissant,
Créateur du ciel et de la Terre
Des enfers et du Paradis,
Juge de notre Ame à l'heure de la mort

et en Aristote son prophete,
le fils de Nicomate et Phaelis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'univers aux hommes.

Je crois aussi en Christos,
né de Maria et Giosep
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du paradis,
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil ou l'attendait Aristote.

Je crois en l'Action Divine,
en la sainte Eglise Aristotelicienne Romaine
Une et Indivisible,
En la communion des Saints,
en la rémission des péchés,
En la vie éternelle. Amen



Aurélien trouvait que la conviction des paroissiens était bien faible, et il regarda quelques vieilles du premier rang avec un air mauvais et leur cria:

AMEN


L'air un peu géné, avec son sourire en coin, il chucotta à son diacre, esperant que cela lui donnerait le sourire:

'sont molles ces vieilles, on les entend meme pas
Guidonius
Guidonius esquissa un sourire à Aurélien, puis il fit un signe à la Maîtrise qui entonna un très beau chant de Victoria




Aurélien, va préparer l'encens, .... mai...s ne m'enfume pas, s'il te plait

Guidonius profita de ce moment calme ou sa maitrise chantait, pour méditer quelques instants, tout en surveillant Aurélien du coin de l'oeil. Une fois le motet achevé, Guidonius se dirigea vers l'ambon.
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Aurelien87
Aurelien apporta le Livre des Vertu jusqu'à leambon ou se tenait son diacre. Il le posa, puis, se mit à genoux devant lui, tout en balançant son encensoir pour faire monter les effluves jusqu'à son diacre.



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