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[RP]La cathédrale Saint-Mammès de Langres

---fromFRIsaure!
Les jambes ballantes, la fillette était assise à côté de ce père qu'elle ne connaissait pas. Elle faisait la moue et soupirait bruyamment.

Ce matin-là, sa Marraine était venue la réveiller aux première lueures du jour. Elle l'avait habillée soigneusement avec une robe toute neuve et de couleur sombre pour signaler le deuil. Elle l'avait peignée, ignorant les cris de protestation de l'enfant et lui avait nettoyé ses ongles crasseux et noirs.

La fillette des bois s'était transformée en petite fille modèle... mais pour combien de temps? Puis ce père était venue la chercher. On lui avait expliqué qui il était, et plein d'autres choses, mais du haut de ses trois ans, celle-ci n'en avait cure!

De l'auberge à l'Eglise, sa petite main dans la grande de son géniteur, l'enfant avançait en chantonnant. C'est alors que son père lui avait donné les consignes! D'où ces haussements d'épaules et soupirs à présent.

On ne se lève pas du banc, que c'est ennuyant!
On ne fait pas de bulles avec sa salive, que c'est ennuyant!
On ne chante pas, que c'est ennuyant!
On écoute ce que dit le diacre, que c'est ennuyant!

L'enfant s'était évadée dans ses pensées... les vertes collines, les sombres bois, les mares stagnantes... Les oiseaux, les vers de terre et limaces, les mulots, les chats... que tout cela était bien plus amusant!

C'est alors que la voix de son père la tira de ces douces pensées. Des paroles incompréhensibles pour elle! Elle se contenta de le regarder, esquissa un sourire et se concentra sur le crâne dégarni, où seuls quelques poils résistaient, du monsieur de devant, jusqu'à en loucher. La voix du diacre se faisant lointaine.

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Manu95
Comme cette petite était sage. comme elle était belle. tout à l'image de son père. au disour du diacre, la petite ne fait aucun bruit. lors du recueillement non plus. elle aquièce par un charmant sourire, les propos de son père. Dame cathéolia a pourtant confier à Manu que la petite n'était pas facile, mais il n'en est rien. Cette pauvre maraine ne doit pas savoir s'y prendre avec les enfants, tout simplement. Manu de temps à autre regarde la petite fille, esperant que le diacre ne remarque point ces petits moment de distraction.
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---fromFRIsaure!
[Dans ce Rp la ptite Zozaure a tout juste 3 ans]

Le temps se faisait long. Le discours du monsieur était inintéressant. Et ce soleil! Il l'appelait, son ami! Là dehors! Innondant la campagne champenoise de sa chaude lumière, il l'appelait! Et elle, elle était là; assise! A ne rien faire.

Elle laissa échapper un looong soupire, assez bruyant car certains fidèles tournèrent vers elle un regard désapprobateur. Ils allaient être ravi d'entrendre sa petite voix de crécelle s'élever:


Bon c'est quand que c'est fini! Pa'que c'est long hein! ze veux pa'tir!
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Manu95
Ce fut soudain, juste après un long soupir. La voix résonne jusqu'à l'autre bout de la salle. Manu, en une fraction de seconde, sent sur lui et la petite tous les regard accusateurs des fideles. presstement lui adresse un regard sévère, avant de lui souffler.

Silence malheureuse. c'est une offence grave que d'interompre un homme d'église dans sa messe. On partira quand ce sera fini, ce ne sera plus long. En attendant, tais toi et écoute les sages paroles du diacre.

manu espère que son amis ne lui en voudra pas de l'insolence de la petite
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---fromFRIsaure!
Ce que cet homme était rude! Il demandait à une enfant d'à peine trois ans de se tenir tranquille tout le long d'un office! Même sa mère et sa marraine ne lui en avait jamais demandé autant!

La fillette ne put contenir ses larmes. C'en était trop. Elle s'ennuyait, elle avait faim, sa marraine n'était pas avec elle. Il n'y avait que lui et les autres. Ces autres qu'elle ne connaissait pas. Sauf le monsieur qui parlait, parlait, parlait! Elle l'avait vu plusieurs fois là où elle était avec sa marraine!

Les sanglots la secouaient. Pourquoi donc ce père la regardait-il avec cet air si sévère alors qu'elle n'attendait qu'une chose: qu'on la console, qu'on la rassure!

L'attente... elle détestait attendre! Tout comme elle détestait qu'on ne s'occupe pas d'elle. Elle se laissa donc glisser du banc. Les larmes coulaient le long de ses joues rosies et ses petites mains tremblaient.

Voyant qu'il ne réagissait toujours pas et qu'il se contentait de la foudroyer du regard en lui ordonnant de s'asseoir, les sanglots de l'enfant redoublèrent. En quantité et en bruit. Puis elle se précipita sur lui en levant les bras pour qu'il la prenne, les yeux rouges et noyés par les larmes relevés vers lui et implorants
.

L...les...*hoquet* les... ze, ze, ze,ze, zzzzzzz...ze veux.. ze veuuuuux*re-hoquet* les b'aaaas! ze veuux les b'as! *re-re-hoquet*

La fillette tapait du pied, et la chagrin déformait son visage juvénil.
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Manu95
Le diacre commence à raconter l'histoire de guerre à travers l'histoire d'un rude combattant. une petite métaphore bien d'actualitée avec les conflis au nord qui se déroulent. mais soudainement des braillerie résonnent dans l'église. la petite isaure pleures de toutes ses larmes, et le visage ruisselant, elle implore :

L...les...*hoquet* les... ze, ze, ze,ze, zzzzzzz...ze veux.. ze veuuuuux*re-hoquet* les b'aaaas! ze veuux les b'as! *re-re-hoquet*

la petite tape des pied de surcroit, faisant vibrer les dalles à proximitée. Manu en ces moment se sent seul au monde. Seul face à tous les regard inquisiteur des fideles. Quelle sotte idée d'avoir ammener cette brailleuse dans l'église. Mais maintenant plus question de revenir en arrière. l'enfant est la, et bien la, et il va falloir faire quelque choses. La première idée de Manu est de lui fiche un bon coup de pied au posterieur afin de lui indiquer clairement la partie de son petit corp à poser sur le banc un bonne fois pour toute. Mais Manu réalise que ce ne serait que la faire pleurer encore plus, et donc, très embarrasser opte pour satisfaire sa requète. Oui mais comment? comment on porte un gosse qui larmoye? le prend ton par les pieds, comme les poules? par les s'oreille comme un lapin?. non c'est pure folie. La petite demande les bras, Manu tend alors ses bras, après tout la petite saura bien se débrouiller.

calme toi, je vait devenir la honte du village si tu persiste. arrète de pleurer.

La petite sans se faire prier grimpe spontanément sur les genou de son père, comme si elle avait toujour su comment on faisait.

Maintenant chuuut. respecte un peu le monsieux en le laissant parler. Manu désigne alors le diacre.
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Diredawa
Dimanche 16 mars


A peine de retour à Langres, Diredawa se rendit d'un pas pressé vers l'église ... les gaudrioles, hors mariage, avec Lali lors de leur escapade à Joinville, le turlupinait un peu ...

Voyant que les portes de l'église étaient toujours fermées, le bouseux décida d'en profiter pour 'aller inspecter le Grain de Folie afin de voir comment Intello avait géré la taverne en leur absence.

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Libre penseur épicurien détestant les conventions.
Diredawa
Le Grain de Folie n'avait pas changé ... le tavernier intérimaire, non plus d'ailleurs ....

A près une rapide discussion ... le tavernier intérimaire étant quelque peu avare en mots ... Diredawa reprit sa fonction officielle de tavernier.

Les clients ne se bousculant pas en cette matinée, le maisseux légumier retourna à la cathédrale pour assister à l'office, et se heurta une nouvelle fois aux portes fermées.


"Bah mon cochon ! l'est pas vaillant l'diacre ! ça change de celui de Joinville qui célèbre deux baptêmes et deux mariages par semaine !"

Soucieux de ne pas réveiller le diacre, le bouseux décida de retourner à la taverne.
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Libre penseur épicurien détestant les conventions.
Guidonius
L’heure de la messe était arrivée et Guidonius alla sonner les cloches à toute volée pour appeler les fidèles à le rejoindre à la prière dominicale.



Il alla jusqu’à l’autel, fit une génuflexion, récita une prière à voix basse

Citation:
Dieu tout puissant, et vous Aristote et Christos, pardonnez mes péchés et donnez moi la force de bien vous servir en cet office dominical. Que mes paroles sachent atteindre le cœur de mes fidèles.


et se tourna vers les paroissiens assemblés dans la nef.

Bonjour mes frères, mes soeurs,
Nous sommes réunis ce jour pour marcher ensemble sur le chemin de la vertu et de l’amour entre les hommes. J’aurai l’occasion de vous en parler durant l'office, toutefois avant d’écouter la lecture, nous avons besoin de nous faire pardonner pour nos péchés.
Demandons pardon au Très-Haut ! Répétez après moi mes amis.




Mes frères et mes sœurs, il ne suffit pas d’espérer le pardon de Dieu par le simple acte de contrition. Nous devons tous les jours réfléchir à nos actes, nos paroles et nos pensées. Tout ce que nous avons pu faire de contraire à la loi divine, nous devons en demander pardon à Dieu. Il nous faut aller nous confesser régulièrement si nous voulons avoir l’indulgence de Dieu au moment du jugement dernier.

Professons ensemble notre Foi :




Guidonius fit un signe à la Maîtrise qui entonna un très beau chant de Victoria



Pendant ce temps, Guidonius se dirigea ensuite vers l’ambon où il ouvrit le Livre des Vertus



Une fois le chant terminé, Guidonius lut le passage qu’il avait choisi pour ce dimanche :

Aujourd’hui je voudrais vous lire quelques passages de la vie de Saint Martin. C’est un Saint de notre Eglise Aristotélicienne qui vécut du coté du Poitou, là où des escarmouches ont lieu régulièrement.

Citation:

Livre des Vertu, Livre 3 : Des Archanges et Saints Aristotéliciens : Hagiographie de Saint Martin :

A 15 ans, Martinus ayant fait montre d'un goût prononcé pour le métier des armes, son père décide de faire engager son fils comme soldat dans la légion.
Il va y connaître la discipline militaire et la vraie vie de soldat.
Pendant ses temps de repos militaire, on lui confie, ainsi qu'à d'autres légionnaires, un petit lopin de terre pour qu'il le cultive.
Martin commence par annexer, de gré ou de force, les lots de ses voisins, munit son domaine d'une forte palissade de piquets et en fait un sanctuaire où personne ne peut approcher sans risquer son courroux.
Toutes les fois que l'on essaye de le déranger, il sort comme un furieux et se défend pied à pied contre les intrus, si nombreux soient-ils.
La guerre il l'aime et gare à celui qui croisera son glaive !
Il participe à une campagne contre les Germains païens et barbares où il se distingue par son courage et par le nombre d'ennemis qu'il tue de sa main.
Affecté en Gaule, peut-être pour sa connaissance du gaulois, c’est lors d’une de ces rondes de nuit qu’un soir d’hiver 338 à Amiens, il est touché par la grâce.
Sa route croise en effet un vieil homme transi de froid dans la neige. Martin s'approche de lui, doucement. Et Martin le guerrier, celui que tous redoutaient comprend. Il comprend que l'Amitié est plus forte que tout. Devant cet être misérable et résigné à la mort, il connaît l'émerveillement.
Il s'approche du vieillard, tire l'épée du fourreau. Il défait son manteau et le tranche afin de le partager. Sa vie sera désormais consacrée aux pauvres et à Christos.
Mais cette époque est troublée par les incessantes incursions barbares.
En mars 354, Martinus participe à la campagne sur le Rhin contre les Alamans à Rauracum.
Ses nouvelles convictions religieuses lui interdisent de verser le sang et il refuse de se battre. Pour prouver qu’il n’est pas un lâche et qu’il croit à la protection divine, il propose de servir de bouclier humain. Il est enchaîné et exposé à l’ennemi et, pour une raison inexpliquée, les Barbares demandent la paix.
L’année suivante il se fait baptiser à Pâques et entre ainsi dans la grande communauté aristotélicienne.


Je voudrais vous citer encore quelques paroles de Saint Martin :

Citation:
Les batailles perdues se résument souvent en deux mots : trop tard
- J'ai trop aimé la guerre
- Je suis né pour partager l'Amitié et non la haine
- Plus on partage et plus l'on possède


Guidonius referma le livre après s’être signé, puis il le commenta :

Nous venons d’écouter un passage très intéressant du livre des Vertu. Il concerne le premier Saint ayant diffusé la Vrai Foi dans notre Gaule antique, et je vous invite à méditer profondément sur la vie édifiante de ce personnage. Et principalement par les temps qui sont les notre. Voila quelqu’un qui naît dans une famille très aisée, l’argent n’y manque pas. Il peut être promu à tous les postes les plus prestigieux de par sa naissance. La richesse lui est déjà acquise. Or ce jeune homme, guerrier de formation dans sa jeunesse, va nous montrer quel est le vrai chemin que le Très Haut veut que nous empruntions. Il aime la guerre et n’hésite pas à envahir le territoire de son voisin pour aller lui dérober quelque hectare de terre ou quelque ville. C’était un Romain, mais il aurait tut aussi bien put être Artésien. Et cet homme qui passe sa vie à voler, convoiter ce que ses voisins possèdent, qui n’hésite pas à porter le glaive, la désolation et la mort dans les contrées voisines, cet homme va comprendre un beau jour quel doit être le vrai chemin. Il partage son bien avec un malheureux poussé sur les routes par la guerre qui lui-même a mené. Il le réchauffe et lui donne plus que ce qu’il avait pris. Tout comme les Artésiens pourraient nous rendre la mine de Péronne par exemple.
Oui je vous le dit, le chemin de la Vrai Foi passe par le partage avec les autres, et l’abandon de toute envie du bien d’autrui. Méditez la vie merveilleuse de Saint Martin. Ne portez pas le glaive pour voler les terres de votre voisin, sinon le Royaume des Cieux vous sera définitivement fermé. C’est là la leçon de la vie de Saint Martin.

Protégeons donc nos biens, combattons nos ennemis, mais sachons faire preuve du véritable Amour Aristotélicien envers ceux qui ont péchés. Dieu saura leur faire payer au centuple les misères qu’ils apportent.


Guidonius prit quelque temps de silence, observant les quelques réactions des fidèles, pensant que certains auraient du mal à entendre son sermon et à accepter d’aimer des bourguignons ou des artésiens. Puis il alla à l’autel préparer l’offrande pour la communion des fidèles.

Mes frères et mes sœurs, comme l’ont fait avant nous les hommes autour du tombeau d’Oane, partageons ensemble et communions :




Une fois la communion terminée, Guidonius rangea les objets du culte. Pendant ce temps là, la Maîtrise chanta un très beau chant grégorien

Puis Guidonius revint à l’ambon pour une dernière prière :

Prions encore. Unissons nos voix pour prier Dieu de rendre raison à nos agresseurs d’où qu’ils viennent. Et méditons encore ces phrases qu’a prononcé Saint Martin :
-Les batailles perdues se résument souvent en deux mots : trop tard
- J'ai trop aimé la guerre
- Je suis né pour partager l'Amitié et non la haine
- Plus on partage et plus l'on possède


Seigneur, Toi qui voit tout, Toi qui peux tout, aide nos frères à marcher dans le chemin que nous ont tracé Aristote et Christos, aide les Artésiens à retrouver la raison et abandonner leurs envies guerrières. Amen.


Guidonius s’agenouilla devant l’autel puis gagna la sacristie pour ôter ses habits sacerdotaux et gagner le porche de l’église pour s’entretenir avec ses amis et tous les paroissiens.
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Guidonius
Citation:
Les clients ne se bousculant pas en cette matinée, le maisseux légumier retourna à la cathédrale pour assister à l'office, et se heurta une nouvelle fois aux portes fermées.

"Bah mon cochon ! l'est pas vaillant l'diacre ! ça change de celui de Joinville qui célèbre deux baptêmes et deux mariages par semaine !"


Guidonius pensa qu'il y en avait qui ne manquait pas d'air à se plaindre. Des personnes qui, bien que baptisées, ne venaient jamais aux offices, mais trouvaient le moyen de râler sur le seul dimanche où il avait été absent pour cause de retraite.
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Guidonius
L’heure de la messe était arrivée et Guidonius alla sonner les cloches à toute volée pour appeler les fidèles à le rejoindre à la prière dominicale.



Il alla jusqu’à l’autel, fit une génuflexion, récita une prière à voix basse

Citation:
Dieu tout puissant, et vous Aristote et Christos, pardonnez mes péchés et donnez moi la force de bien vous servir en cet office dominical. Que mes paroles sachent atteindre le cœur de mes fidèles.


et se tourna vers les paroissiens assemblés dans la nef.

Bonjour mes frères, mes soeurs, je voudrais aujourd'hui que nous consacrions nos prières pour que le Très Haut permette à notre évêque Monseigneur Olaf, de recouvrer la santé. Comme vous le savez, il est gravement malade. Je suis passé à son chevet cette semaine, et sonétat est des plus préoccupant.

Avant d’écouter la lecture, nous avons besoin de nous faire pardonner pour nos péchés.
Demandons pardon au Très-Haut ! Répétez après moi mes amis.




Mes frères et mes sœurs, il ne suffit pas d’espérer le pardon de Dieu par le simple acte de contrition. Nous devons tous les jours réfléchir à nos actes, nos paroles et nos pensées. Tout ce que nous avons pu faire de contraire à la loi divine, nous devons en demander pardon à Dieu. Il nous faut aller nous confesser régulièrement si nous voulons avoir l’indulgence de Dieu au moment du jugement dernier.

Professons ensemble notre Foi :




Guidonius fit un signe à la Maîtrise qui entonna un très beau chant de Victoria



Pendant ce temps, Guidonius se dirigea ensuite vers l’ambon où il ouvrit le Livre des Vertus



Une fois le chant terminé, Guidonius lut le passage qu’il avait choisi pour ce dimanche :

Citation:

Livre 1 le mythe aristotélicien Partie III : l'éclipse Chapitre 8 : la résurection.

Dieu me dit: “Maintenant, le temps est venu pour toi de faire ton choix. Tu peux décider d’accepter la mort. Dans ce cas, je jugerait toute ta vie, les moments où tu as su oeuvrer pour la vertu et ceux où tu t’es détourné d’elle. Si, alors, Je juge que tu le mérite, tu rejoindra les élus pour une éternité de joie et de bonheur. Mais si Je juge alors que ta vie n’a pas été assez vertueuse, tu connaîtra une éternité de tourments en Enfer. Mais, si tu penses que ton temps n’a pas encore été accompli, que tu n’as pas encore fait tes preuves devant Moi, tu peux décider de revenir à la vie.”

Je ne savais que répondre. Avais-je mérité de rejoindre le Paradis ou finirais-je en Enfer? Alors, j’entendis des voix. C’était celles de mes amis, qui priaient pour le Salut de mon âme. Bien qu’ils se trouvaient sur terre, je les entendais distinctement. Cela me faisait chaud au coeur de voir qu’ils se souciaient tant de ce qui allait m’arriver. Il me fallait leur montrer que leurs prières n’étaient pas vaines. Je décidai d’accepter la résurrection, afin de pouvoir vivre dans la vertu et de mériter le Paradis. Je leur devais bien ça, au moins autant que je me le devais à moi-même.



Guidonius referma le livre après s’être signé, puis il le commenta :

Nous venons d’écouter un passage très important du livre des Vertu, et je vous invite à le méditer profondément.

Vous le savez, notre évêque est au plus mal. Je voudrais que nous ayons une pensée sur ce qu'a été jusqu'ici la vie de notre guide spirituel.
Pour les plus anciens, vous vous souvenez peut-être qu'il fut Duc de Champagne. Il a été celui qui a renforcé la pratique religieuse dans notre duché. Il a consacré sa vie au service des autres. Eveque de Langres depuis le début de sa prélature, il n'a jamais cherché les honneurs factices, préférant rester ici pour aider la communauté à marcher sur le vrai chemin. Il fut Grant Aumonier du Roy, mais n'a jamais perdu de vue qu'il était notre guide spirituel, et préféra toujours la vie dans sa paroisse aux ors des palais du Louvre.

Comme toutes les personnes qui vuelent faire le bien de leur communauté, il a été villipendé, critiqué violemment, raillé, trainé dans la boue, par des personnes bien plus sensibles aux propos fieleux des princes des ténebres qu'à l'enseignement d'Aristote et de Christos.

Tous, et moi le premier, savont à quel point la malveillance et la méchanceté gratuite peuvent profondément blesser. N'oubliez pas que des vies entières sont gachées, des couples pourtant heureux, plongés dans le désespoir, seu l'amour du prochain peut nous aider à vivre ici bas, heureux, en bons enfants d'Aristote.


Guidonius prit quelque temps de silence, méditant sur le sens que le Très Haut voulait donner aux épreuves qu'ils subissaient tous en ce moment.
Puis il alla à l’autel préparer l’offrande pour la communion des fidèles.


Mes frères et mes sœurs, comme l’ont fait avant nous les hommes autour du tombeau d’Oane, partageons ensemble et communions :




Une fois la communion terminée, Guidonius rangea les objets du culte. Pendant ce temps là, la Maîtrise chanta un très beau chant grégorien

Puis Guidonius revint à l’ambon pour une dernière prière :

Prions encore. Unissons nos voix pour prier Dieu d’aider notre évêque à recouvrer la santé. Qu'il soit toujours parmi nous pour nous aider à trouver ce chemin de la vertu que nous enseigne Aristote.

Seigneur, Toi qui voit tout, Toi qui peux tout, redonne santé à notre 2vêque, ton fils Olaf, pour qu’il soit toujours au service de sa communauté de croyants, pour les aider à devenir de vrais Enfants de Dieu. Amen.


Guidonius s’agenouilla devant l’autel puis gagna la sacristie pour ôter ses habits sacerdotaux et gagner le porche de l’église pour s’entretenir avec ses amis et tous les paroissiens.
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Beulbeul
Beulbeul fit le voyage jusque Langres pour prier.

Elle entra dans l'église, et dicrétement s'installa au fond de l'église. Il y avait du monde. Elle fit une génuflexion, se signa et s'agenouilla.



Prions pour Monseigneur Olaf,
Que celui si retrouve santé et rigueur


puis elle écouta attentivement le reste de la cérémonie
Angelique0309
Angélique, de passage à Langres vit les portes de l'église ouvertes et entra afin de prier Aristote pour le rétablissement de l'évesque Olaf.

Elle écouta la messe et la trouva très belle, et ne comprit pas pourquoi il n'y avait pas autant de monde qu'à Joinville....les langrois seraient-il des asmes perdues?
Perciflor
Perciflor entra à son tour dans l'église.
Elle pria pour le rétablissement de l'évêque Olaf et de mère Aquilane.

Elle pria également pour tous ces soldats mobilisés en Champagne.

Puis elle écouta à nouveau Guido jusqu'à la fin de son office.
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Caro68130
En ce dimanche je me rendais à la messe avec mes fils. Avant le début de l'office j'allais allumer quelques cierges et regagnait le banc.

L'office fut belle et mes pensées allaient plus particulièrement à Monseigneur Olaf et Mère Aquilane, mais également vers mes amis sur le front. Qu'Aristote les protège et les bénisse


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