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[RP]La cathédrale Saint-Mammès de Langres

Spirou17
spirou baissa la tete ferma les yeux et pria
Agraowyn
Heureux d'être avec sa petite famille, Wyn trouva une place à côté d'elles et écouta la messe. Il pria pour remercier le ciel de la chance qu'il a : une merveilleuse femme, et une merveilleuse fille qui sera bientôt rejoint pas un petit bébé. Heureux, il écouta la messe.
Guiguil51
Une fois terminée Guiguil reprit.

Le texte que je vais vous lire, est le premier d’une série de quatre textes.

Guiguil ouvrit son livre et commença la lecture du passage choisi ce jourd’hui.




Citation:
La cité d’Aornos était une singulière mécanique sociale. Notre hôte Assacène nous commentait la visite, pendant que nous progressions vers le sommet de la colline. Et à mesure que nous avancions, je voyais le visage d’Aristote se transformer, comme si tout lui était soudainement familier. A chaque intervention de notre guide, le philosophe répondait d’un air entendu, avec circonspection.

Alors que nous traversions un sombre dédale de ruelles où chaque recoin, chaque ombre était la scène d’une rapine, d’une agression, d’un acte de violence, où les ribaudes se pressaient dans des contorsions obscènes et des positions lascives pour aguicher les passants, l’Assacène dit qu’il s’agissait là de la zone D, celle où l’on plaçait tous les rebus de la cité, et ceux qui ne respectaient pas ses règles. Je me hasardais à la question suivante : « Mais pourquoi ne pas les bannir ? ». Notre guide me répondit que le manitou ne le souhaitait pas, parce que selon les propres termes de ce qui devait être leur souverain: « nous dépeuplerions notre cité ». Aussi faut-il préciser que les Assacènes enlevaient aux mères de la zone D leurs nouveaux-nés, pour les placer dans des élevages. Aristote fit ce commentaire : « Je ne vois ici que vice et misère sordide ».

Alors que nous progressions au travers d’une extraordinaire étendues de cultures diverses, maïs, blé, orge, disposées en multiples paliers, d’élevages grouillants de cochons et de vaches, et où l’on pouvait distinguer quelques paysans squelettiques, arrassés d'un travail d'esclave et souffrant de famine, l’Assacène dit qu’il s’agissait là de la zone C, celle où vivait la caste des cultivateurs. Je me hasardais à la question suivante : « Mais pourquoi sont-ils faméliques, vos cultivateurs ? ». Notre guide me répondit que la caste supérieure vivait dans l’opulence, et que la production était insuffisante pour assurer la subsistance de la classe laborieuse. Mais aussi faut-il préciser que le manitou refusait aux agriculteurs le droit de s’installer extra muros, où ils auraient pu bénéficier de plus grands espaces pour un meilleur rendement, parce que, toujours selon ses termes, « les cultivateurs doivent être très étroitement contrôlés pour éviter les actes déviants ». Aristote fit ce commentaire : « C’est absurde ».

Alors que nous dûmes cheminer au travers d’un quartier cossu abritant des bâtisses grandioses, dédiées aux héros militaires victorieux, et accueillant une intense activité qu’il fallait qualifier de futile, où les uns allaient et les autres venaient, sans but aucun, l’Assacène dit qu’il s’agissait là de la zone B, demeure de la caste des citoyens-soldats. Je remarquais qu’un grand nombre d’autochtones portaient de petits miroirs de cuivre pendus à leurs cous, et s’arrêtaient souvent de longues minutes pour entrer en contemplation devant leur propre reflet. Je me hasardais à la question suivante : « Mais que font tous ces gens qui semblent tirer tel plaisir à regarder leur image ? ». Notre guide me répondit que les soldats n’avaient point guerroyé depuis des années, et qu’à force de n’avoir autre chose à faire qu’admirer les choses de la nature, ils en viennent à s’admirer eux-mêmes, et à vivre dans une scandaleuse débauche de stupre et de luxe. Mais aussi faut-il préciser que le manitou interdisait aux soldats de s’entraîner en temps de paix, ou même de porter les armes, parce que, encore selon ses termes: « il ne faut pas risquer que l’armée puisse un jour se retourner contre nous ». Aristote fit ce commentaire : « C’est grotesque ».

Alors que nous traversions ce qui semblait être une sorte de cloître dédié aux affaires les plus importantes de la cité, où promenaient de ventripotents magistrats, arborant des panoplies complètes d'éclatantes pièces de joaillerie, et donnant leurs consignes à des compagnies de négociants, de banquiers, de porteurs, affluant de toutes parts, l’Assacène dit qu’il s’agissait là du cénacle, ou zone A, où se réunissaient les philosophes-rois qui constituaient le gouvernement de la cité. Je me hasardais à la question suivante : « Mais votre gouvernement n’est-il qu’une question d’écus, pour que tout ici soit en rapport avec le marché ? ». Notre guide me répondit que toutes les questions de politique avaient été abandonnées, et qu’on ne s’intéressait plus qu’à l’économie. Mais aussi faut-il préciser que le manitou avait affirmé que le but de la cité devait être d’amasser des richesses, pour, selon ses propres termes: « se prévenir des lendemains qui déchantent ». Et Aristote fit ce commentaire : « C’est affligeant ».

Et enfin nous parvînmes au sommet de la colline, faisant face au temple du manitou.


Guiguil ferma le livre qu’il tenait et reprit la parole.

Nous voyions la semaine dernière que nous ne savions grâce au premier texte pas grand-chose sur cette ville. Je vous avait cependant confié que cette ville était une ville pervertie et vivant dans le vice. En voici la preuve. Nous voyons ici que cette ville n’a qu’un but et un seul. Gagner de l’argent, selon les recommandations de leur Grand Manitou. Les agriculteurs meurent de faim, on enlève au xmères leurs enfants, on expose à outrance ses richesses. Ils ne connaissent point la notion de partage, d’entraide et d’amitié. Tout est ici question de profits. Quand bien même si cela va à l’encontre de la dignité même de l’homme. Si nous comparons cette ville à la nostre, nous voyons que nous tous préférons l’amitié et l’entraide à l’atteinte à la dignité d’autrui. Nous sommes généreux et savons faire partager nos richesses avec les plus pauvres d’entre nous. Cette ville n’est qu’absurdité, ce « Grand manitou » entraine cette ville dans le péché, vers la paresse et la luxure, l’acédie , l’ogeuil et l’avarice. Ce grand manitou, n’oeuvre pas pour l’intérêt commun, le bonheur de la communauté. Mais pour ses intérêts à lui. Nous devons tous œuvrer d’abord pour nous-mêmes, mais nous devons toujours en parallèle agir pour autrui.
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Retraite à compter du 13/03/57 pour 15 jours. Alors ON LE LAISSE PRIER EN PAIX
Guiguil51
Célébrons à présent comme nous le faisons toutes les semaines cette amitié, qui apporte ses fondements à Nostre Sainte Eglise Aristotélicienne, faisons-en un des fondements de nostre vie.

Je vous invite à présent pour témoigner de vostre soutient réciproque, à passer à la communion qui, enseignée par Christos, est l'expression physique de l'amitié par le partage des denrées symbolisant son sacrifice fait pour le repentir de nos péchés.






Les fidèles se levèrent, et vinrent tous les uns après les autres, devant le diacre, qui fit manger un morceau de pain, et boire une gorgée de vin. Puis, l’ensemble des fidèles regagna sa place.


Guiguil laissa chacun reprendre place, puis après un court instant, ouvrant grand les bras, il reprit.

Avant de terminer cette messe, chantons ensemble le Saint Credo de nostre Eglise pour glorifier le Tout Puissant.

Citation:
Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN


Le Saint-Credo retentit avec force et on sentait la Foy pure et vibrante émanant de cette assemblée. Puis Guiguil reprit la parole

Mes Chers Amis, merci à tous d’être venus ce jour assister à l'office divin. Je me tiens comme toujours à vostre disposition pour vos questions et vos demandes.


ALLEZ EN PAIX SUR LA VOIE DE LA VERTU



Guiguil passa devant l’autel il tourna le dos à la foule il se mit à genoux et se signa, l'assemblée présente l'imitant, il se leva, se tourna vers les paroissiens et traversa la nef dans sa longueur, pour aller se poster sur les marches de l’église, il respira le bon air froid et frais.
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Retraite à compter du 13/03/57 pour 15 jours. Alors ON LE LAISSE PRIER EN PAIX
Lokhorn
Merci à toi Guiguil, la cérémonie était très agréable, comme toujours

A très bientot

Qu'Aristote veille sur toi

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Guiguil51
Merci à toi Lok. Et encore toutes mes féllicitations pour ta nouvelle fonction
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Retraite à compter du 13/03/57 pour 15 jours. Alors ON LE LAISSE PRIER EN PAIX
Staceyottawan
stacey sorti à sont tour et salua guiguil
très belle messe comme toujours guiguil^^
à très bientot
elle se signa et sorti de la cathédrale

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Spirou17
Spirou sortit et salua guiguil

Tres belle ceremonie comme tant d'autre que vous faite mon pere

Spirou sortit
_renan_
Renan trouva comme d'habitude la céremonie agréable et resta encore un peu dans l'église pour continuer a prier et a songer
Guiguil51
Ne me remerciez point, je suis là pour vous, pour vous guidez.

Guiguil les salua et retourna en la cathédrale. Il vit alors Renan sur l'un des bancs. Il ne voulait point le déranger et alla ranger les objets du culte.
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Guiguil51
L'Archidiacre revint quelques jours après la messe, s'inspirer avant que de reprendre le chemyn du départ pour Joinville de l'humeur exceptionnelle de cette Cathédrale. Cette ferveur proclamée haut et avec force passion par les paroissiens et les fidèles.
Il mit un genou à terre et l'on pouvait voir une larme de joie rouler sur les joues de l'homme. Il murmura alors

Seigneur, je suis ton humble serviteur, Tu ma permis de rendre à cette paroisse la Grandeur de son Nom, la dignité qu'elle a d'être la Capitale de nostre Diocèse.
Il alluma alors un cierge, le tendit vers l’autel et dit à haute voix.


DUM LUCEBIT SOL PERMANEBIT NOMEN DOMINI

Puis il mumura
Cette lumière est tienne, Tu en es le Créateur, comme Tu es le Créateur de toute chose. Langres révèle à nouveau aux yeux du monde sa Foy pure et Magnifique. Que cette conscience de Toi qui est nostre fasse vivre ce lieu où nous te vouons nostre Amour avec toute la chaleur de nostre âme.


Il joignit alors ses deux mains et pria avec force

Citation:
Saint Gabriel archange,
Ange de la Tempérance,
Ouvre nos oreilles
Aux doux avertissements
Et aux appels pressants du Très Haut.
Tiens-toi toujours devant nous,
Nous t'en conjurons,
Afin que nous comprenions bien
La Parole de Dieu,
Afin que nous Le suivions
Et Lui obéissions
Et que nous accomplissions
Ce qu'Il veut de nous.
Aide-nous à rester éveillés
Afin que, lorsqu'Il viendra,
Le Seigneur ne nous trouve pas endormis.
Amen


Puis, il dit un peu plus haut avec force et passion


Langres, cette Cathédrale est tienne. Fais la vivre !!



Puis, se relevant, encore tout tremblant sous le coup de l'émotion, l'Archidiacre alla après une dernière prière humer l'air de la ville avant que de repartir avant la nuit.
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Retraite à compter du 13/03/57 pour 15 jours. Alors ON LE LAISSE PRIER EN PAIX
Didcv
Didcv rentra dans la cathédrale et alla droit au bénitier. Pris de l'eau bénite et fit le signe de croix. Il alla devant la statue de Jésus christ et refit le signe de croix. Ensuite, il alla s'assoir pour attendre que la messe du dimanche commence et pour prier.
Guiguil51
Heu Didcv, nous c'est pas Jésus Christ, nous C'est ARISTOTE.

Guiguil

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Retraite à compter du 13/03/57 pour 15 jours. Alors ON LE LAISSE PRIER EN PAIX
*bombadil*
Ou Christos, aussi, ce sont nos deux prophètes. Qu'est-ce que tu fais encore là Guiguil ?

La messe a lieu après le RP d'arrivée que je vais lancer très vite.





Peu après son arrivée dans la ville, l'évêque se rendit à la cathédrale de Langres. Arriver un dimanche supposait qu'il y ait une messe à laquelle assister, ou à célébrer. En l'occurence, l'évêque allait la célébrer lui-même aujourd'hui. Langres ne comptait visiblement pas de curé, mais uniquement un sacristain qui s'assurait que le minimum religieux était fait sur cette paroisse.

Il entra dans la cathédrale Saint Mammès. Déjà, quelques fidèles étaient présent, prêt à assister à l'office dominical. Il venait d'arriver, et n'avait pour le voyage, pas revêtu sa tenue de cérémonie. Cependant, sa crosse d'évêque qu'il portait suffisait à marquer son rang. Bombadil fit signe à un enfant de choeur, s'occupant dans un coin du Saint édifice.


Toi, vas sonner les cloches, afin de rassembler les fidèles, et de les guider ici.

C'était là un des bons côté de l'épiscopat ; ne plus à avoir à sonner les cloches soi-même. Après un si long voyage pour rallier son diocèse, Bombadil sentait encore plus le poid des années, et ne sentait pas la force de tirer sur les cordes, pour faire mouvoir les imposantes cloches...

Le temps que les cloches sonnent et que les fidèles arrivent, il alla dans la sacristie, suivi d'une personne portant une malle, afin de s'y changer. Pour cette première célébration en tant qu'évêque, il se devait d'être propre sur lui.

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Pastel
S'étant préparée un peu plus soigneusement pour assister à cette messe que l'évêque de Langres lui-même allait célébré, Pastel gravit les quelques marches qui la séparaient des portes si imposantes de la cathédrale en ce signant devant celles-ci.
Puis, elle se mit à la recherche d'une place où elle pourrait ce recueillir sans trop être déranger tout en assistant à la messe.
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