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[RP]La cathédrale Saint-Mammès de Langres

*bombadil*
Bombadil vit entrer une petite fille, portant un lourd colis. Elle était accompagné de sa mère, que l'évêque avait rencontré il y a peu en taverne. Il y avait rappelé aux bons souvenirs des langrois la tenue d'un concours de réalisation de buche de Noël. Visiblement, Langres acceuillait sa première participante.
Avec un sourire, Bombadil se dirigea vers la jeune fille, pour l'aider à porter son fardeau, et le placer dans la cathédrale.


Merci, pour ta participation.

Puis, se retournant vers la mère.

Et merci à vous, Myrielle.
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*bombadil*
Un dimanche, un nouveau jour de messe. Passablement inquièt ses derniers jours, du fait de n'avoir pas eu de participation au concours de Noël, les soucis de l'évêque s'était passablement envolés avec la participation de la fille de Myrielle. Peut-être cela éviterai de voir les joinvillois, Guiguil en tête fanfaronner de leur victoire dans son bureau épiscopal.
L'heure de la messe approchait, et Bombadil alla tirer sur les cordes des cloches afin d'appeler les fidèles à la messe dominicale. Il avait beaucoup de chose à leur dire. Il y avait de nombreuses choses à faire sur Langres, et leur aide serait la bienvenue...

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Amande008
Amande fit son retour dans cette magnifique cathédrale, qu'elle n'avais pas vue durant son absence.
Elle salua Bombadil et se présenta à lui.
Puis elle alla s'installer et pria.
Staceyottawan
stacey arriva dans la cathédrale,elle rabaissa sa capuche,et alla saluer
Monseigneur bombadil:
bonjour monseigneur comment allez-vous?
puis lui sourit et alla prendre place à coté de sa filleule lui fit d'énormes bises
et commença à prier

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Lokhorn
Ayant vu une silhouette familière devant le porche de l'église, Lokhorn s'y rendit.
Il croisa l'évêque qu'il salua,puis fit de même avec Stacey, enfin il alla faire une grosse bise à Amande, sa chère filleule était enfin de retour ^^

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*bombadil*
Bombadil salua les personnes présentes à la messe, avant de commencer la cérémonie.Il se dirigea vers l'autel, ses pas résonnant sur les pierres massives du sol du Saint Edifice. Pendant ce temps, les fidèles prenaient place sur les bancs de bois.

Chers fidèles, permettez-moi de vous souhaiter une nouvelle fois la bienvenue en la cathédrale de Langres. Je suis ravi de vous retrouver.
Avant toute chose, et comme nous le faisons à chaque fois, proclamons notre foi, en récitant le credo.


Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.

Il a rejoint le Soleil où l'attendait
Aristote à la droite du Très-Haut.
Je crois en l'Action Divine;

En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine,
Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés En la Vie Éternelle.

AMEN



L'évêque marqua un court temps de pause, avant d'entamer son sermont.

Aujourd'hui, je vous lirai un passage relativement long, mais qui est l'un de mes préféré du Livre des Vertus. Il est tiré de la Vita d'Aristote, l'un de nos deux prophète.

Bombadil ouvrit le Livre des Vertus qui était installé sur un pupitre de bois ouvragé, juste derrière l'autel. Il n'eut aucune difficulté pour retrouver le passage qu'il cherchait, l'ayant lu et relu maintes fois.
Il toussa légèrement pour s'éclaircir la voix, et commença la lecture.


Citation:
Aristote cheminait en Attique alors qu'il avait rendu visite à un lointain parent vivant à Thèbes. Il était seul, ayant laissé la responsabilité de son école à ses meilleurs élèves. Mais à une bifurcation, il se trompa de chemin et au lieu de redescendre vers la plaine et la ville, il s'engagea dans les collines. Au bout de deux heures de marches, il se rendit compte de son erreur et avisa une habitation isolée. Il décida d'y aller demander conseil sur la route à suivre.

Au fur et à mesure qu'il s'approchait, il se rendit compte que ce qui de loin passait pour une maison n'était une mauvaise cabane adossée aux rochers, masquant grossièrement l'entrée d'une grotte.

Il frappa à la porte et héla, on vint lui ouvrir. L'homme, âgé, était à peine vêtu, et seulement de haillons. Il était maigre et hirsute.

Aristote : "Bonjour, vieil homme. Je me suis perdu et cherche le chemin de Mégare."

Ermite : "C'est si tu y vas, que tu seras perdu."

Aristote : "Je n'ai point souvenir que la ville ou les routes alentours soient à ce point peuplées de brigands."

Ermite : "Qui donc te parle de brigands. Elles sont peuplées d'humains. C'est déjà bien assez dangereux. "

Aristote comprit alors qu'il avait affaire à un ermite.

Aristote : "Dis-moi, es-tu heureux ?"

Ermite : "Si je suis heureux ? Et comment ! J'ai tout ce qu'il me faut : l'eau de la rivière, des oliviers, un petit jardin. Et comme je ne suis pas maladroit de mes mains, je fabrique ce dont j'ai besoin. Je n'ai besoin de rien, ni de personne. Je suis parfaitement heureux."

Aristote : "Un homme ne peut pas se contenter d'une telle vie. Ou alors il n'est pas pleinement."

Ermite : "Balivernes ! Je suis le meilleur des hommes."

Aristote : "Comment le saurais-tu, toi qui ne connais pas les autres ? Etre un humain, c'est vivre selon la vertu. Et la vertu est une pratique qu'on ne peut exprimer qu'avec les autres. Tu vis bien certes, mais tu ne pratiques aucune vertu puisqu'il n'y a personne avec qui tu puisses la pratiquer. Tu vis comme un ours, indépendant. Mais a-t-on vu un ours faire preuve de vertu ? Tu n'es pas un homme heureux puisque tu n'es même pas un humain. Un humain a des amis, où sont les tiens ?"

Ermite : "Mes amis sont la nature, mes oliviers, mes légumes."

Aristote : "Une véritable amitié se fait entre égaux. Tu es donc l'égal d'un olivier : planté et immobile. Tu survis en marge de la Cité au lieu d'y participer comme le fait tout véritable humain. Je vais donc te laisser prendre racine, adieu !"

Et Aristote reprit sa route, descendant vers Mégare.


Puis, à la fin de la lecture, il referma le Saint Livre, et regarda la communauté présente, afin de s'assurer que tout le monde suivait bien.


Qu'Apprenons-nous de ce passage ? Aristote nous démontre que l'Homme sage ne doit pas vivre en dehors de la cité. L'Eglise, et cela est important à savoir prohibe l'ermitage. La vie en communauté est une condition sine qua non pour exercer les vertus.
Au delà de cela, une lecture attentive des textes aristotélicien nous montreras que la pensée d'Aristote va plus loin. Ainsi, l'Homme sage ne doit pas se contenter de simplement vivre dans la Cité, il doit y participer.

Ainsi, je ne peux me contenter de rester dans la cathédrale à chaque instant pour étudier et méditer, mais je me dois de venir à votre rencontre dans les auberges, et d'apporter du pain à la cité. C'est également à ces moments que je puis mettre en oeuvre les paroles des prophètes et vous guider sur le chemin de la Vraie Foi.

Mais ce qui est vrai pour moi, l'est aussi dans ce cas pour l'intégralité de la communauté des croyants. Ainsi, en tant qu'aristotélicien, il vous faut, vous aussi prendre une part active à la vie de la Cité, aussi bien au niveau temporel que spirituel. Chaque oeuvre que vous accomplirez sera un moyen de vous rapprocher de la vertu.

Le diocèse de Langres a été trop longtemps sans donner aux fidèles, quels qu'ils soient (clercs, mariés, armés,...), la possibilité de s'investir en son sein. Mais il est des projets qui requéreront les bonnes volontés et qui permettront au diocèse et à la paroisse de Langres de prendre la place qui est la sienne au sein de l'Eglise. Je tâcherai, dans les prochains jours, je vous proposer des postes, qui vous permettront de vous impliquer, comme nous l'enseigne Aristote. N'hésitez pas à venir me trouver, dans tous les cas...



Nouvelle pause, afin que l'évêque puisse reprendre son souffle...Puis, vint la communion ; le partage du pain et du vin, symbole de l'amitié, selon Christos.



Chers fidèles, Allez en paix, et puisse les paroles d'Aristote rester en vos mémoire.
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_renan_
Renan sortit silencieusement de la belle cathédrale et repensa aux enseignements de l'Evèque
*bombadil*
Citation:
Nous, Thomas Bombadil, fait Evêque de Langres, par la Grâce du Très-Haut et la volonté de nos pairs, et noble successeur des apôtres de Christos :


Annonçons à la communauté des fidèles que les nouveaux registres de la Sainte Eglise Aristotélicienne sont disponibles. Les précédents ayant été détruits lors d’une inondation à Rome.

Prévenons les fidèles de la paroisse de Langres, que certains actes de baptême, et notamment les plus anciens n’ont pu être retrouvés.

Enjoignons les fidèles n’apparaissant pas sur lesdits registres à venir nous trouver avec les preuves de leur sacrement.


Que les paroles d'Aristote nous guident.


Fait à Langres, le vingt-deuxième jour de décembre de l’an de Grasce 1456.

Monseigneur Thomas Bombadil,
Evêque de Langres.



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Lokhorn
Avant de partir, Lok alla voir monseigneur Bombadil afin de recevoir une bénédiction.
Il alla près de l'autel, alluma un cierge et fit une prière.

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*bombadil*
Lokhorn partait, pour une destination qui était inconnue de l'évêque. Mais peut importe où il allait, il aurait droit à une bénédiction pour le voyage.

Puisse Saint Martin veiller sur vous...
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*bombadil*
Citation:
Nous, Thomas Bombadil, fait Evêque de Langres, par la Grâce du Très-Haut et la volonté de nos pairs, et noble successeur des apôtres de Christos :


Désirons par la présente réagir aux évènements récents ayant eu lieu en la ville de Sainte-Ménéhould, sise dans le Duché de Champagne, au sein du Domaine Royal, et donner notre point de vue aux fidèles de la paroisse de Langres, afin que ces derniers ne s’égarent pas.

Tenons à rappeler que le Roy est souverain en ses terres et en assure l’unité devant le Très-Haut. Nul aristotélicien ayant toujours foi en Son Créateur ne devrait remettre cela en cause. Nul aristotélicien ne pourra prendre un bien ne lui appartenant pas, fussent les terres du Roy, sans plonger par ce geste, dans un vice profond. Le Très-Haut nous a certes donné notre libre arbitre, cependant, il ne peut être exercé que dans la limite des lois régissant le Royaume sans quoi ce libre arbitre ne servirait qu’à se voir exclure de la cité. Et Aristote a su nous montrer à maintes reprises comment l’Homme de bien se devait de vivre au sein de la Cité pour pouvoir mener une vie vertueuse.

Actons que les meneurs de la révolte proclament l’Aristotélicisme comme religion officielle, tant en en laissant libre la pratique. Nous ne pouvons déplorer que dans les même temps, ces personnes bafouent les valeurs, les institutions, et la hiérarchie de la Très Sainte Eglise Aristotélicienne, auxquels ils ont pourtant juré fidélité et respect lors de leur baptême. Le responsable de la Foi sur les terres menehildiennes ne peut être le seul curé. Il est certes le dernier maillon, mais le représentant de la Foi doit rester l’évêque, héritier des premiers compagnons de Christos. Cette remise en cause des principes fondateurs de l’Eglise et de son organisation ne peut être tolérée, et constitue une faute grave pour tout fidèle désirant vivre dans la vertu et voulant accéder au Paradis Solaire,

Annonçons donc que toute personne sur le diocèse de Langres qui pourraient soutenir de quelque manière que ce soit, ou en quelque endroit que ce soit, cette révolte pourrait se voir conduire devant l’Officialité Episcopale du diocèse pour répondre de ses actes devant les prélats de l’Eglise Aristotélicienne, et cela, indépendamment des actions que pourraient intenter le Duché de Champagne ou les Institutions Royales en leur nom propre.

Que cela soit su et entendu,


Que les paroles d'Aristote nous guident.

Fait à Langres, le vingt-troisième jour de décembre de l’an de Grasce 1456.

Monseigneur Thomas Bombadil,
Evêque de Langres.



_________________
*bombadil*


Un matin pas tout à fait comme les autres. Bombadil était encore un peu ensommeillé, d'avoir passé la nuit précédent le jour de la Saint Noël à Villemaur, invité par la baronne dudit domaine. Il était revenu durant la nuit, afin de prendre l'office de la mi-journée. Après une trop courte nuit, il avait passé la matinée à décorer la cathédrale, aidé en cela par quelques enfants de choeur. Ainsi, des tentures rouges recouvraient certains murs de pierre, ou pendaient nonchalemment des hautes colonnes qui supportaient l'édifice ; des branches de houx, déposées telles quelles, ou tressées en couronnes agrémentaient les chapelles et l'autel ; enfin, quelques bougies finissaient de donner de la chaleur à la décoration. Elles permettaient, en plus, de réchauffer un peu l'air de la cathédrale, qui, en cette journée hivernale ne manquait pas d'être frais.
Pour finir, une bûche décorée trônait sur l'autel (buche B).

Il était midi, et la messe allait pouvoir débuter. Bombadil alla donc sonner les imposantes cloches de la cathédrale, afin que les fidèles viennent assister à l'office...





[je ne poursuivrai le RP que demain, vous avez le temps de poster une arrivée ]
_________________
Myrielle
Myrielle et sa fille arrivent devant le parvis de la cathédrale. Le froid est saisissant. Myrielle enveloppe sa fille de ses bras pour lui tenir chaud. Elle ne veut pas rentrer de suite… elle attend Alpaka.
Elles ont passé toutes les deux une merveilleuse veillée de Noël, en compagnie d’Alpaka. C’est pour la mère et la fille leur premier Noël à Langres. Myrielle pense à tout ce qui s’est passé depuis le dernier Noël passé à Montélimar. Elle se récite dans la tête un morceau de poème d’un troubadour

Citation:
Le passé est utilisé par le présent
Pour servir de fondement à l'avenir (…)
Faisons de notre présent
Une forteresse solide
Qui se transformera en un passé inébranlable
Apte à fonder un avenir merveilleux.

Ce poème ne l’a jamais quittée et lui a permis d’avancer contre vents et marées. Et aujourd’hui, en ce jour de Noël, elle priera pour tous ces amis disparus et présents.
Elle rendra grâce au Très Haut pour la vie qu’Il lui accorde.
Perdue dans ses pensées, elle ne s’aperçoit pas tout de suite, que Margaux fait des petits pas sur place pour se réchauffer et souffle sur les bouts de ses doigts gelés.


Viens ! Rentrons dans la cathédrale, ma chérie ! Al va bien finir par arriver !
--Margaux

Margaux ne se fait pas prier ! Elle connait sa maman qui souvent, est perdue dans ses pensées, où rien ne semble la tirer de ses rêves ou ses réflexions. Elle a beau tirer sur sa jupe, l’appeler, elle reste souvent imperturbable...
Elles rentrent enfin ! Enfin, elle va savoir quelle buche a été choisie !
A peine entrées, Margaux a les yeux rivés sur l’autel. Elle serre la main de sa mère à la vue de la buche, a un petit sourire, fait d’énormes efforts pour se contenir.
Elle imite sa mère qui se signe avant de s’installer sur un banc.
Pastel
Pastel arriva a son tour devant la cathédrale en se hâtant d'y entrer puis, vit Myrielle et sa petite fille près de l'autel et alla les saluer.
Bon matin a vous un peu froide comme matinée non..

Pastel s'assit sur le banc le plus proche en essayant de se réchauffer quelque peu.
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