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[RP]La cathédrale Saint-Mammès de Langres

---fromFRshadowofdead
Nous attendions le seigneur Olaf, qui avait un petit peu de retard, il devait arriver d'une minute à l'autre...
Shad appela discrètement d'un signe de la main,Guidonius...
Ce dernier s'avança vers lui!
"J'ai une demande à vous faire; serait-il possible de trouver quelques fruits et une jarre d'eau pour le Dauphin et son grand-père afin qu'il puisse manger et se désaltérer un peu? Ceux-ci n'ont rien mangé de la journée!
Nous vous en serions reconnaissant... Merci"

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---fromFRGardes Baronnie Bassigny
Jules se releva à l'invitation royale pour se tenir droit devant le Dauphin.

Votre Altesse, Monseigneur l'évêque semblait en ébulition lorsqu'il m'envoya vers vous. Il montait vers la salle des Archives afin de trouver des parchemins concernant votre requête d'après ce qu'il m'a dit. Je pense qu'il ne devrait pas ...

La porte de la cathédrale s'ouvrit avant qu'il ne finisse sa phrase.
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Le dernier retour, merci à tous.
---fromFROlaf
Olaf avait farfouiller dans ses archives après l’entretien avec le Dauphin afin de retrouver de vieux parchemins qui n’avaient plus court dans le royaume depuis quelques années.

Il avait envoyer l’un de ses amis de longues dates accueillir le Dauphin dans la cathédrale afin de veiller à la sécurité du petit Prince.
L’évêque mit quelques temps à trouver quelques uns des parchemins qu’il cherchait, mais il ne trouva pas tous ce dont il avait besoin, certains parchemins avaient été détruit dans le petit incendie de juin dont le fautif courrait toujours.

Néanmoins, le peu qu’il avait, il le prit sous le bras puis parti en direction de la Cathédrale pour se présenter devant le Dauphin. En arrivant à la cathédrale, il su que tous étaient déjà su place et se hâta d’entrer.

Le Duc fit une révérence devant le Dauphin et salua son entourage dés son entrée. Remerciant du regard son compagnon de l’avoir devancer, ainsi que Spock et Guidonius.


Pardonner mon retard Altesse, je recherchais quelques documents sur votre requête.
Notre Mère Abbesse semble ne point avoir pu se libérer apparement, peut être nous rejoindra t’elle plus tard.

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Guidonius
Guidonius attrappa l'un des enfants de choeurs qui étaient là à attendre :

Files à l'auberge, et dis à ma femme de te donner de la charcuterie et des fruits qui se trouvent dans la réserve, ainsi que de l'eau et du vin. Fais vite, c'est pour son altesse et le vicomte de Melun.

Pendant que le jeune garçon lui ramene ce qu'il avait demandé, Guidonius alla dans la sacristie préparer une table et quelques fauteuils pour que le Dauphin et son grand-père puissent manger tranquillement à l'abri des regards.

Retournant dans la cathédrale, Guidonius vit arriver Mrg Olaf, très essoufflé, et qu'il salua.

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---fromFRMarcPhilippe
Alors que l'appétit du Dauphin appréciait la sollicitude de Shadowofdead, l'arrivée de Monseigneur Olaf lui rappela à ses priorités.
Il s'avança et s'inclina face à l'ecclésiastique.


Votre Excellence, nous sommes heureux de vous voir parmi nous et espérons que le dérangement ne vous a point incommoder dans vos études.

Comme je vous l'ai annoncé, Shadowofdead ici présent veut me prêter allégeance. Cet acte spirituel étant l'un des engagements les plus grands que peut prendre un homme, j'ai pensé que faire cela sous votre commandement serait une chance unique.

Nous sommes à vos ordres, et nous aurons le plaisir après de nous restaurer grâce à la diligence du bedeau Guidonius.
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Guidonius
Guidonius posa une affiche à l'attention des habitants, espérant qu'ils viendraient nombreux à cette cérémonie importante pour la vie religieuse de leur village.



vu que le forum ne fonctionne pas correctement ce soir, la cérémonie est déplacée sur le forum privé de langres, à la cathédrale St Mammes, ICI
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Guidonius
Guidonius vint poser une affiche à la Cathédrale de langres:



recensement au presbytere
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Guidonius
Guidonius vint poser l'affiche de la prochaine messe, son premier office en tant que diacre. Il espérait bien y voir le plus de langrois possibles, et surtout ceux qui demandaient le baptème.



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---fromFRAnonymous
Un messager arriva de Blois, il portait un parchemin que lui avait remis le curé de la dite paroisse. Sur ce parchemin il était possible de lire.

Citation:

Frère Guidonius,
Je tiens à vous féliciter pour votre ordination. Je suis vraiment désolé de n'avoir pu faire le déplacement, mais nous préparons actuellement des festivités qui auront lieu durant tout une semaine au niveau du diocèse, aussi m'absenter de ma cure qui va accueillir tout le clergé Orléanais aurait été délicat.
Je serai heureux de partager avec vous une cérémonie au temple dès que vous en aurez la possibilité. Peut être l'occasion de venir avec votre maitrise, enfin si le trajet n'est point trop long.
Je suis persuadé que vous saurez répandre la foy autour de vous. C'est une chance pour les fidèles de Langres que de vous avoir comme diacre.
Embrassez votre épouse ainsi que le petit Jérome qui doit bien grandir.
Que le Très-Haut vous accompagne dans votre tâche.
Qu'Aristote vous guide.

Votre Frère,
SirThorgal
Aurelien87
Aurélien, qui était enfant de choeur à la cathédrale de langres, vint sur les ordres du diacre Guidonius faire un peu de nettoyage en vue de la messe du dimanche qui venait. Il changea la nappe d'autel, cira abondemment les stalles où la maîtrise chanterait histoire d'en faire glisser un ou deux et mit quelques fleurs devant la chaire.
Il en profita pour mettre un peu d'encre dans le bénitier en se marrant à l'idée de la prochaine grenouille qui s'en marquerait le front.






Il trouva une lettre glissée sous la porte de la sacristie à l'intention de Guidonius. Il s'empressa de lui apporter au presbytère où il était en train de recevoir des futurs baptisés.
Guidonius
L’heure de la messe était arrivée et Guidonius alla sonner les cloches à toute volée pour appeler les fidèles à le rejoindre à la prière dominicale.



Il alla jusqu’à l’autel, fit une génuflexion, récita une prière à voix basse

Citation:
Dieu tout puissant, et vous Aristote et Christos, pardonnez mes péchés et donnez moi la force de bien vous servir en cet office dominical. Que mes paroles sachent atteindre le cœur de mes fidèles.


et se tourna vers les paroissiens assemblés dans la nef.

Bonjour mes frères, mes soeurs,
Nous sommes réunis ce jour pour marcher ensemble sur le chemin de la vertu et de l’amour entre les hommes. J’aurai l’occasion de vous en parler durant l'office, toutefois avant d’écouter la lecture, nous avons besoin de nous faire pardonner pour nos péchés.
Demandons pardon au Très-Haut ! Répétez après moi mes amis.




Mes frères et mes sœurs, il ne suffit pas d’espérer le pardon de Dieu par le simple acte de contrition. Nous devons tous les jours réfléchir à nos actes, nos paroles et nos pensées. Tout ce que nous avons pu faire de contraire à la loi divine, nous devons en demander pardon à Dieu. Il nous faut aller nous confesser régulièrement si nous voulons avoir l’indulgence de Dieu au moment du jugement dernier.

Professons ensemble notre Foi :




Guidonius fit un signe à la Maîtrise qui entonna un très beau chant de Victoria



Pendant ce temps, Guidonius se dirigea ensuite vers l’ambon où il ouvrit le Livre des Vertus



Une fois le chant terminé, Guidonius lut le passage qu’il avait choisi pour ce dimanche :

Citation:

Livre 1 le mythe aristotélicien Partie II : la préhistoire Chapitre 4 :
Les humains avaient découvert l’acédie. Ils avaient dédaigné l’amour de Dieu pour lui préférer les choses matérielles qu’Il avait créées. Ils avaient pris goût à une part du divin, en oubliant qu’il fallait aimer l’ensemble. Oane n’était plus là pour les guider, lui qui avait été le seul à comprendre ce qu’était l’amour du Très Haut. Maintenant seuls, privés de leur guide, les humains ne savaient plus différencier la vertu de l’erreur. (…)

Alors, l’homme et la femme se firent orgueilleux. Le fort se mit à mépriser le faible, qui ne pouvait pas se nourrir autant qu’il le souhaitait. Comme la Créature Sans Nom, ils pensaient maintenant que le rôle des forts était de dominer les faibles. Celle-ci vit donc que l’heure de sa revanche était venue. Elle se mut dans l’ombre et s’approcha alors de ceux qui étaient ainsi méprisés, car ils n’avaient plus assez pour se nourrir. Elle leur demanda: “Pourquoi vous laissez-vous faire ainsi, pourquoi ne pas renverser les rôles?”
Et le faible se mit à envier le fort. Le fort, satisfait de sa situation, ne voyait pas le faible se demander pourquoi il était moins bien loti que lui. La Créature Sans Nom exultait de joie, car elle sentait l’heure de sa gloire arriver. Elle murmura à l’oreille du faible et attisa son envie. La colère gronda dans le coeur du faible, qui se révoltait intérieurement contre cette injustice. Elle lui demanda pourquoi il liait ce sentiment dans son esprit et ne le laissait-il pas s’exprimer?

Alors, l’homme et la femme frappèrent leurs frères et leurs soeurs. Prenant couteau et hache en main, chacun frappa l’autre en une tempête de violence et de destruction. Ils venaient d’inventer la guerre, qui atteignit son paroxysme lorsque chacun se mit à brûler la maison et à dévaster les champs de l’autre. La Créature Sans Nom vint à nouveau près de ceux qui l’écoutaient et leur dit que la violence et la haine leur permettrait dorénavant de dominer leur prochain.


Guidonius referma le livre après s’être signé, puis il le commenta :

Nous venons d’écouter un passage très important du livre des Vertu, et je vous invite à le méditer profondément. Surtout par les temps qui sont les notre. En ce temps là, les hommes s’étaient détournés de l’amour de Dieu, et la Créature sans Nom les conduisit sur le chemin du péché. Elle leur fit découvrir un à un les 7 péchés capitaux, dont ceux de la colère et de la jalousie. Les hommes se mirent à envier leur prochain et la colère qu’ils en ressentirent les menèrent tout droit à inventer la guerre.
Et que sommes nous en train de faire en ce moment ? La même chose que nos ancêtres. Leur leçon ne nous servirait à rien ? L’amour de Dieu n’est donc plus assez fort pour que les bourguignons aillent taper sur les berrichons ? Les Berrichons sur les tourangeaux et les tourangeaux sur les auvergnats ? Et demain, nous autres champenois iront faire la guerre aux artésiens ou aux savoyards ? Est-ce là l’avenir que vous voulez pour vous-même et pour vos enfants ? Non, je n’ose le croire. Mes frères, il faut combattre le mal. Il faut chasser de nos cœurs l’envie et la jalousie. Christos est venu sur cette terre pour nous dire : aimez vous les uns les autres, et nous devons aimer d’abord notre voisin de Langres, et notre voisin champenois, mais également nos voisins artésiens ou savoyards. Combattez de toutes vos forces l’idée que la guerre est inéluctable, et faites en sorte que la paix triomphe en ce bas monde, et ainsi, c’est l’amour de Dieu qui triomphera partout, et principalement dans votre cœur.


Guidonius prit quelque temps de silence, observant les quelques réactions des fidèles, pensant que certains auraient du mal à entendre son sermon et à accepter d’aimer des bourguignons ou des artésiens. Puis il alla à l’autel préparer l’offrande pour la communion des fidèles.

Mes frères et mes sœurs, comme l’ont fait avant nous les hommes autour du tombeau d’Oane, partageons ensemble et communions :




Une fois la communion terminée, Guidonius rangea les objets du culte. Pendant ce temps là, la Maîtrise chanta un très beau chant grégorien

Puis Guidonius revint à l’ambon pour une dernière prière :

Prions encore. Unissons nos voix pour prier Dieu d’aider nos futurs baptisés à trouver ce chemin de la vertu que nous enseigne Aristote.

Seigneur, Toi qui voit tout, Toi qui peux tout, aide nos frères à marcher dans le chemin que nous ont tracé Aristote et Christos, aide les à ne pas se laisser éblouir par les éclats trompeurs des biens matériels que la Créature Sans Nom met devant leurs yeux et qu'ils renoncent aux ces idées de guerre qui les animent en ce moment.
Et en ce premier dimanche où je célèbre l'Office Divin, je voudrais que nous ayons tous une prière pour notre Abbesse Aquilane qui est très malade en ce moment. Qu'Aristote lui redonne les forces dont elle a besoin pour pouvoir reprendre sa place parmi notre communauté. Amen.


Guidonius s’agenouilla devant l’autel puis gagna la sacristie pour ôter ses habits sacerdotaux et gagner le porche de l’église pour s’entretenir avec ses amis et tous les paroissiens.
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Caro68130
Ce jour était très important pour notre famille, Guidonius allait célébrer sa première messe. Il était partis de bonne heure afin de tout préparer et se recueillir quelques instants seul.

Quand les cloches sonnèrent Jérôme et moi nous rendions à la Cathédrale. Je me signais et regarda Jérôme qui venait de le faire tout seul pour la première fois. Je souris et fus heureuse. Nous nous avancions pour nous installer.

Lorsque Guidonius arriva et prit la parole, mon coeur se mit à battre très fort. Il était heureux, sa joie pouvait se lire sur son visage.

Cet office était pour la paix, la Paix dans le Royaume et afin que toute Guerre cesse

La messe terminée, j'allais rejoindre Guidonius sous le porche pour le féliciter. Jérôme avait été très sage sans doute ne comprenait-il pas trop pourquoi son papa était là à parler à tout le monde dans une église, mais il avait écouté chaque parole, chaque mot.


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Perciflor
Perciflor avait écouté grand intérêt le premier office de Guido et pria longuement pour le rétablissement de mère Aquilane.

A la fin de l'office, elle partit chez elle et ramena du lys blanc qu'elle déposa au pied de l'autel.



Elle s'agenouilla et pria une dernière fois avant son bapteme.
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Aurelien87
Aurélien vint poser l'affiche que son diacre lui aait donné. Il n'osa pas trop faire de bétises cette fois ci, vu l'engueulade qu'il s'était pris apres ses bétises au baptème de perci et avenan. Ce qui ne l'empèchait pas de bougonner dans ses dents.

pfff quand meme pas d'ma faute à moi, s'il a failli noyer l'maire......


Guidonius
L’heure de la messe était arrivée et Guidonius alla sonner les cloches à toute volée pour appeler les fidèles à le rejoindre à la prière dominicale.



Il alla jusqu’à l’autel, fit une génuflexion, récita une prière à voix basse

Citation:
Dieu tout puissant, et vous Aristote et Christos, pardonnez mes péchés et donnez moi la force de bien vous servir en cet office dominical. Que mes paroles sachent atteindre le cœur de mes fidèles.


et se tourna vers les paroissiens assemblés dans la nef.

Bonjour mes frères, mes soeurs,
Nous sommes réunis ce jour pour marcher ensemble sur le chemin que nous a tracé Aristote et honorer ensemble notre Créateur, sans qui la vie n’a aucun intérêt. J’aurai l’occasion de vous en parler durant l'office, toutefois avant d’écouter la lecture, nous avons besoin de nous faire pardonner pour nos péchés.
Demandons pardon au Très-Haut ! Répétez après moi mes amis.




Mes frères et mes sœurs, il ne suffit pas d’espérer le pardon de Dieu par le simple acte de contrition. Nous devons tous les jours réfléchir à nos actes, nos paroles et nos pensées. Tout ce que nous avons pu faire de contraire à la loi divine, nous devons en demander pardon à Dieu. Il nous faut aller nous confesser régulièrement si nous voulons avoir l’indulgence de Dieu au moment du jugement dernier.

Professons ensemble notre Foi :




Guidonius fit un signe à la Maîtrise qui entonna un très beau chant de Victoria

[img] http://img234.imageshack.us/img234/4882/choristes1nb1.jpg [/img]

Pendant ce temps, Guidonius se dirigea ensuite vers l’ambon où il ouvrit le Livre des Vertus



Une fois le chant terminé, Guidonius lut le passage qu’il avait choisi pour ce dimanche :

Citation:

Livre 1 le mythe aristotélicien Partie II : la préhistoire Chapitre 8 :

Parmi tous les humains, un groupe se forma, cherchant à comprendre la réalité divine. Mais ce groupe était tout aussi ignorant de Dieu que le reste de l’humanité. Les humains ne ressentaient plus l’amour divin, car ils s’étaient détournés de Lui. Ils cherchaient une explication à leur vie, alors que la réponse leur était donnée. Mais ils ne savaient plus l’écouter et y restaient sourds. (…)
Mais il restait un vide dans le coeur des hommes et des femmes. Il leur manquait ce pour quoi ils avaient été conçus. Il leur manquait l’amour que Dieu voulait leur donner et qu’Il attendait en retour. Alors, Dieu décida que le moment était venu de se rappeler à Sa Création. Il trouva un enfant dans la cité qui s’appelait Stagire et lui enseigna Sa Parole afin que l’Homme retrouve le chemin de la vertu. Cet enfant s’appelait Aristote.




Guidonius referma le livre après s’être signé, puis il le commenta :

Nous venons d’écouter un passage très important du livre des Vertu, et je vous invite à le méditer profondément. Voila quelque temps, j’entendais encore des plaintes et récriminations. Quand aura lieu mon baptême ? Quand est-ce que les cours de catéchisme reprennent ? Quand est-ce que nous aurons des offices religieux dans notre Cathédrale. Aristote a écouté ses brebis perdus et leur a envoyé un diacre pour les guider sur le chemin de la Vérité et de la Vie. Mais qui est-là pour suivre ce chemin ? Je ne vois que bancs vides, et église abandonnée. Voila que notre salle de catéchisme elle-même est abandonnée par les participants.
Est-ce ainsi que vous comptez suivre les enseignements d’Aristote ?

Je vous le dis clairement, mes amis. Aristote a entendu notre appel, mais si nous n’agissons pas pour lui montrer que nous avons vu son geste, entendu sa réponse, alors Aristote se détournera de nous et notre ville tombera dans le paganisme. La religion mes amis, ce n’est pas comme aller au marché acheter un poisson parce que l’on a faim, on ne consomme pas ainsi. On ne vient pas chercher le baptême pour ensuite se détourner du chemin qui nous est tracé.
Si vous voulez rester fidèle à votre engagement, si vous voulez que les portes de paradis s’ouvrent un jour pour vous, alors il vous faut venir prier avec moi chaque fois que cela vous est possible. Méditez cela, et parlez en à vos amis, ramenez les sur le chemin de notre cathédrale. Je ne veux plus voir une seule place vide en ce lieu.


Guidonius prit quelque temps de silence, observant les quelques réactions des fidèles, espérant que son sermon ramènerait les habitants dans leur cathédrale, ne le laissant pas seul à officier devant seulement un ou deux habitants. Puis il alla à l’autel préparer l’offrande pour la communion des fidèles.

Mes frères et mes sœurs, comme l’ont fait avant nous les hommes autour du tombeau d’Oane, partageons ensemble et communions :




Une fois la communion terminée, Guidonius rangea les objets du culte. Pendant ce temps là, la Maîtrise chanta un très beau chant grégorien

Puis Guidonius revint à l’ambon pour une dernière prière :

Prions encore. Unissons nos voix pour prier Dieu d’aider nos futurs baptisés à trouver ce chemin de la vertu que nous enseigne Aristote.

Seigneur, Toi qui voit tout, Toi qui peux tout, aide nos frères à marcher dans le chemin que nous ont tracé Aristote et Christos, aide les à retrouver le chemin de cette église pour qu’ils deviennent de vrais Enfants de Dieu. Amen.


Guidonius s’agenouilla devant l’autel puis gagna la sacristie pour ôter ses habits sacerdotaux et gagner le porche de l’église pour s’entretenir avec ses amis et tous les paroissiens.
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