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[RP]Intronisation du Roy d'armes de France

Nennya


En ce vingt et unième jour du moy d’avril de l’an mil quatre cent cinquante huit, Nennya Blackney Desbois était chargée de préparer la salle d’honneur qui allait recevoir les Grands de ce Royaume. Elle avait immédiatement prit les devants, direction les plus beaux boutiquiers de Paris, c’était aussi le moment parfait pour sortir ses armes secrètes : son voyage en Italie et ses tentures aux broderies de fils d’argent.
Aux aurores, la Duchesse de Mortain fit entrer les meschines dans la salle d’honneur du Louvre, et avec précision, donna ses consignes :


-Les tentures de laine et de soie aux lys d’or vous les disposez sur les côtés du trône royal. Aux devants du trône, le tapis bleu roy aux motifs sphériques. Pour les bougeoirs, disposez de nouvelles chandelles, et remplacez celle des lustres de verre.
Je me charge des fleurs, des iris de tons blancs feraient bon effet sur les meubles de chêne.


Nennya était encore dans une tenue simple, elle avait en charge les fleurs, elle disposait du jardin de l’Ostel Dieu pour cet effet, le voyage ne fut pas long depuis le palais du Louvre, bien que la cité était en ébullition. A son retour, la Duchesse était peinturluré de vert et de diverses espèces de branchage dans sa chevelure, mais elle avait réussit sa mission en ramenant de magnifiques lys. La matinée avançait, et il serait temps pour la troupe de travailleuses acharné de se retirer de la salle d’honneur.

La Blackney se tourna alors vers le travail réalisé lors de cette matinée, le temps était rayonnant, bientôt les vitraux aux liserés de lys d’or, représentants le couronnement du Roi, seraient étincelants de lumière, les oriflammes aux armes du Roy de France et de celles de Llyr Di Maggio voleront aux va et vient de la grande porte en bois, les trompettes sonneront l’arrivée des Grands de ce Royaume, hommes d’église, feudataires, et Pairs de France.

Elle referma la porte, le temps de se préparer pour ce jour faste, de même, elle devait assister au levé du Roi, en tant que Première Dame de la Chambre, elle se hâta de revêtir ses apparats, une robe rouge sang, le collier de son époux, bien loin en Provence, sa suivante lui rehaussa sa chevelure brune en chignon, une œillet rouge planté dedans, quelques mèches brunes venaient caresser sa nuque.

Le levé du Roi était tout à protocolaire, Nennya régulait les entrées et les accès à sa Chambre, là était son rôle, en ce jour, sa tenue avait été préparé par les douces mains du Grand Maistre des couturières, la Blackney avait eu le plaisir de voir l’apparat du Roi, c’était d’une finesse rare et d’un goût si somptueux, ses yeux étaient en émoi devant les broderies de son mantel.

Le Duc de Trun était présent, ainsi que Dame Bathylde, qui assistait pour la première fois à cette ruade dans la Chambre royale. Elle les laissa sous ses consignes, gérer les flots du quotidien royal, et se dirigea vers la Salle d’honneur du Louvre, le héraut annonçant les arrivées, était déjà présent, les cierges étaient allumées, et les vitraux illuminés la salle de mille et une couleur, le soleil était à son zénith.
Une haie d’honneur serait faîte, par les hérauts,au Duc du Lavardin sous ses couleurs et celles du Roi de France Levan III de Normandie.

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Llyr


Dans une salle mitoyenne, celui qui n'était plus tout à fait Touraine mais pas encore tout à fait MontJoy non plus, et ceux malgré le contreseing de prise en charge scellé presque deux mois plutôt patientez comme il pouvait.

Oh bien sur il avait fait en sorte que suite à tout ce protocole un buffet fut offert sur ses propres fonds, mais avec l'aide enjouée des Cuisines du Louvres et de ses brigades culinaires.

Mais maintenant que tous les préparatifs étaient fins près, il ne restait plus que l'attente, et quelle attente. Le Géant, le Cygne ou d'autres sobriquet bien moins flatteur pour passer le temps entre deux contreseings et trois volumes héraldiques (le travail ne s'arrête jamais vraiment) s'amusait soit avec un des caducées héraldique qui le suivait depuis de longues années voit avec sa dague de manche la faisant rouler d'un interstice de doigt sur l'autre pour faire descendre cette pression et faire passer le temps un peu plus vite. Elle aussi il faudrait la laisser en remise le temps de la cérémonie, il ne convenait absolument pas à quiconque de venir armé devant le Roi. C'était même un affront et un outrage.

Il était donc vêtu simplement, protocole oblige et n'avait gardé que son tabard de Touraine et ses caducées en guise d'ornement comme il convenait. Les Jumelles avaient été remisée en lieux surs. Il se sentait nu sans son arnachement habituel.

Bran, fidèle parmi les fidèles, était couché à ses pieds guère plus préoccupé que cela de la suite des événements. C'est bien l'apanage des chiens d'être aussi calme dans une moment de tension pareil. Mais son vieil ami n'était plus tout jeune il faut dire, ils avaient fait ensemble de longs voyage traversé le royaume de France en longs, larges et travers. Ils avaient rencontré tant de gens, du simple aux régnants, du courtois au plus houleux et partout où la charge héraldique les avaient amenés il avait essayé d'écouter les autres et de profiter de leur art de vivre. Car au final s'il fallait bien retenir quelques chose c'est que pour bien connaitre une province il faut manger et boire comme elle.

Mais voila que l'attente reprenait le dessus

Il paraitrait qu'attendre c'est bon pour la sagesse et l'introspection.
Il paraitrait même que veiller renforce les serments et la foi.

Sourire narquois de l'impétrant, il avait du veiller pendant de longues années alors.
Mais pour le moment il attendait, du moins il essayait. Dieu sait qu'il n'aimait guère attendre...

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Sebbe
Sebbe se rendit au salon suite a l'invitation reçue... un nouveau Roy d'Armes et tout le cérémonial que cela impliquait.

Le protocole n'était pas réellement sa tasse de thé, cela on commençait à le savoir... mais il y avait quelques occasions comme celles ci...

Par l'ouverture des portes, Sebbe pu distinguer les efforts de décorations, même s'il ne pouvait encore voir les moindres détails, il savait pertinemment que cela devait avoir été savamment organisé.

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Nebisa
Une nouvelle fois, la Premiére Dame de la Chambre avait fait merveille, tirant le meilleur parti possible de la maigre rallonge au budget du mois accordée par le Surintendant pour la Cérémonie, il faut dire que la Chambre disposait d'une coquette somme, mais le Grand Chambellan préférerait encore s'arracher la langue que de l'admettre ... Toujours est-il que le résultat se voyait à présent, appréciant les tentures tout juste installées, les tapisseries et jusqu'au choix des chandeliers, la Malemort s'avance et sourrit ... oui, elle sourrit...

Bientôt les invités arriveraient, guidés par les pages jusqu'au Salon d'Honneur, une toute nouvelle piéce dévoillée au public pour l'occasion, une fois ces derniers réparti des deux cotés de la salle, les hérauts feraient leur entrée, vêtus de leurs costumes de fonction, récemment livrés à neuf, la tradition voulant qu'un nouveau tabard soit confectionné pour chaque intronisation, façon mesquine de pousser le monde à économiser l'uniforme entre deux intronisation d'ailleurs... viendrait alors le nouveau Montjoye, paré d'azur et d'or avant que, point d'orgue de la cérémonie, le Roy en personne ne se présente... car oui, Llyr di Maggio et d'Astralgan serait Roy d'Armes armé par le Roy en personne, un privilége qu'aucun autre n'avait jamais eut et qui ne manquerait de placer sous les meilleurs auspices son "régne"...

Se portant au niveaude la Premiére Dame, elle glisse à mi voix.


Félicitations Duchesse, tout est parfait, je ne doute pas de la satisfaction de Sa Majesté .

Apercevant en suite son vassalsuzerain adoré, elle se retient, étiquette oblige, de lui sauter au cou, lui faisant un signe pour qu'il la rejoigne.
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Sebbe
Un signe en sa direction... sa nebisa, mais en ce lieu les convenances étaient de mise. Elle est et restera sa suzerainovassale, quoiqu'il arrive... Quelques aps et le voilà a ses côtés, la saluant selon l'usage, poussant cela jusqu'au baise main. Le Duc la regarda, comme à chaque fois ravissante. Un sourire, quelques mots à mi voix

Une joie de te revoir, comme à chaque fois... Il faudra que l'on se parle.
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Ursin


le Grand Maitre des cérémonies de France était lui aussi présent dans la grande salle du Louvre, la pièce avait été préparée par sa collègue de la maison du Roy, la première dame de la chambre.
chaises et banquettes avaient été placées selon un protocole bien précis en face de l'estrade Royale.
A droite de celle ci se trouvait les chaises préparées pour les Pairs du Royaume et les cardinaux .
A gauche au même niveau prendraient place les Grands officiers du Roy.
Puis venant derrière les feudataires du Royaume placés en fonction de leur ancienneté dans leur fonctions.
De l'autre coté de l'allée central des places avaient été prévues pour les Archevêques et Evêques de France.
Enfin le fauteuil Royal avait été dressé sur l'estrade surmonté du dais fleurdelisé.

Entre l'estrade et la salle, un autre fauteuil avait été installé destiné au nouveau Roy d'arme encadré de trois autre chaises de velours réservé aux deux maréchaux d'arme.
La cérémonie pouvait maintenant commencer.
Des pages avaient été placés au bout de chaque rangé de siège pour orienter les invités à la cérémonie.
Le Grand Maitre avait vérifié chaque recoins de la pièce.
Tout était en ordre.
La cérémonie pouvait commencer.
Il fit ouvrir les portes de la salle
D'un voix forte il dit




A vous toutes et tous nobles Seigneurs de la terre de France, Pairs Cardinaux Grand Officiers de sa majesté, nobles feudataires du Royaume de France, Archevêques et Evêques annonçons que la cérémonie d'intronisation du nouveau Roy d'armes va débuter.
Que chacun et chacune entre !
il lui sera donné la place qui lui échoit !









Puis le Grand Maitre des cérémonies se retira laissant entrer les prestigieux invités
Levan
Il était préoccupé, le roi. Toujours pas de nouvelles fraîches de l'état de sa bru. Et il avait beau compter et recompter, si elle ne s'en sortait pas, sa famille dont il était à même de dire où elle se trouvait, se réduirait à... Un enfant, Philippe-Lévan. Elle avait beau dire qu'il n'y avait pas de malédiction sur la famille royale... Hum.

Sans compter qu'en son absence, il allait devoir se charger de ce dont elle s'occupait pour lui d'habitude, comme les cérémonies. Enfin, là, c'était pour l'homme qui lui réjouissait l'estomac depuis des lustres, et il était disposé à faire un effort. Il se laissa donc préparer sans rechigner, regardant d'un oeil critique le résultat.




Hum. On dirait ce qu'on voudrait, il portait beau. Un demi-tour sur la gauche... Hm, oui, bien. Sur la droite... Hm, bien aussi. Bien, bien, bien.

Allons-y ! signifia-t-il à sa garde d'un ton décidé.
Thibaud
Vous rendez-vous compte ma très chère amie que nous allons pouvoir nous approcher du Roy. Quid de la garde ? Vous marquez un bon point, il est vrai qu'il serait fâcheux de se faire plaquer sur le parquet tel un gueux. Mais nous le verrons tout de mesme !

Personne ne pourra le contredire, Thibaud était aussi excité qu'une vierge qui était sur le point de se faire déflorer, rien qu'à l'idée de rencontrer ou de poser un regard sur Sa Majesté. La pensée d'être dans la mesme pièce que lui, entouré de grands du Royaume le ravissait déjà et lui donnait l'eau à la bouche. Changer d'atmosphère, s'éloigner de la puanteur et de la crasse de la populace, se baigner dans un univers qui lui permettrait de se contenter de la vie, que demander de mieux à part être éclaboussé par la lumière divine ? L'Archevêque, habillé pour l'occasion, vêtements aux colories épiscopales sur le dos, crosse en or à ses côtés, mitre posée sur ses genoux et main baguée, contempla la perle qui l'accompagnait à ces festivités. D'une toilette impeccable, rayonnante de santé, Elena Hale d'Harlegnan lui avait fait l'honneur d'être sa cavalière, dans un but totalement amical, cela va de soit.

Après avoir quitté les Flandres et laissé l'Archevêché aux mains de l'une de ses clercs, le prélat s'était dirigé en calèche, flanquée de ses propres armoiries religieuses, jusqu'en Artois et avait bravé le miasme putride des brigands qui sévissaient en groupe et les fermetures de frontières qui lui donnaient des migraines. Catapulté à Guînes, il avait embarqué la jeune fille d'Erwyndyll pour l'emmener jusqu'à Paris. Et c'est sur le chemin que ces deux êtres se trouvaient.


Paris est une ville magnifique. Faites fi bien entendu des quartiers pauvres, et par Aristote, vous avez presque une deuxième Rome. *Un doigt en la direction de l'Artésienne* Attention, nous sommes bien d'accord que la Saincte Ville dépasse toutes les autres capitales, mais on peut très bien se délecter de bâtiments splendides non romains, n'est-ce pas ? Vous avez déjà visité la Cathédrale Nostre-Dame ? D'une magnificence, et savez vous que son constructeur n'est autre que... et que..

Nous vous passerons les détails de toute cette histoire car comblé par une joie intense, Thibaud pouvait se montrer très causant. Le voyage passa rapidement, et aucune accroche n'était à déplorer. De toute manière, armé de sa crosse et de son Livre des Vertus, mater les fot-en-cul qui auraient osé attaquer le carrosse ne l'aurait pas effrayé. On lui interdisait de porter les armes, et pour sa défense face à la violence produite, un simple argumentaire basé sur le fait d'avoir voulu inculquer les valeurs Aristotéliciennes à une âme égarée passerait sans aucun problème devant une Officialité.

Paris droit devant Monseigneur *gueula le cocher*

Nous arrivons enfin Dame d'Autingues. N'êtes vous point pressée ? Le Roy vous complimentera peut être.

Le véhicule passa l'enceinte de la ville, et on put entendre les habitants vaquer à leurs occupations. La vie régnait en ce centre d'échanges, et c'est d'un léger coup d'œil au travers d'une ouverture que le prélat contempla les merveilles qu'offrait Paris. C'était la deuxième fois qu'il mettait les pieds dans la Capitale. Et c'était la première fois qu'il allait pénétrer dans le Louvre. Après avoir traversé de nombreuses voies, la calèche passa enfin l'entrée du Palais royal et s'arrêta dans une petite cour où se trouvait un poste de garde. Son domestique, Albertus, descendit du derrière du carrosse, et vint ouvrir la porte pour inviter les occupants à en descendre. Bien sûr, ce fut la Dame en première. Des hommes armés s'enquirent de la raison de leur venue, mais devant les habits de l'Archevêque, la prestance d'Elena et les paroles échangées, ils accompagnèrent ces visiteurs à destination sans aucun encombre. Le petit pont passé, et plusieurs mètres plus loin, on les invita à pénétrer dans une pièce où quelques personnes se trouvaient. Mesme pas le temps de contempler les visages, que voilà un homme qui vint ouvrir les portes latérales pour que les invités puissent aller dans une autre salle, joliment décorée.

Thibaud, tendant son bras à Elena, passa devant la foule, et annonça à un individu, qui semblait être le Maistre de Cérémonie, son nom et sa titulature ainsi que celle de son accompagnatrice.

Monseigneur Thibaud de Leibundguth, Archevêque de Malines, accompagné d'Elena Hale d'Harlegnan, Dame d'Autingues.

Ah mais ce n'est pas parce qu'on était chez le Roy, que l'Archevêque ne tendit pas son anneau. Au contraire, selon le protocole, on devait le baiser. Tout en attendant un bisou mouillé de la part de son interlocuteur, il attendit à ce qu'on les nomme/place.
Mariealice
Cérémonie? Oui encore. Des fois la brune se disait qu'elles ne cessaient jamais. Entre les cérémonies pour ci puis pour ça ou encore ceci, elle essayait le plus souvent de se faire porter pâle mais là, couper à l'intronisation de son suzerain en tant que Roy d'Armes n'était guère envisageable.

Elle se prépara donc ou plutôt se laisser préparer, attifer, coiffer, pomponner pour être présentable et à l'heure dite se dirigea vers le salon indiqué. Elle ne savait qui serait là, Armoria elle était certaine que non et attendait depuis la missive annonçant ses blessures ainsi que celles de sa fille des nouvelles. Qui représenterait donc le Roy? Viendrait-il lui-même? Il n'avait guère le choix mais le faire sortir de ses livres relevait la plupart du temps d'une gageure épuisante.

Bon, salon trouvé, pas la dernière visiblement même si une voix connue annonçait le début de la cérémonie. Ouf juste à temps. Un glissement sur la gauche, quelques pas de côté, hop installée dans un coin, ni vu ni connu je t'embrouille. Pair au rapport et en attente. Zou. Petit coucou de la main à Llyr néanmoins.

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Morkar
Ce n'était pas que son supérieur qu'on intronisait en ce jour. Ce n'était pas que son suzerain non plus. Le Duc du Lavardin était un ami, un homme estimable qu'on aime avoir à sa table, avoir à ses cotés, à écouter et avec qui converser. Llyr avait une certaine élégance, italienne et française, et un aplomb qui faisait de lui une personne importante dans le Royaume. En ce jour, donc, Di Maggio devenait par devant le symbole de la Royauté le détenteur d'une charge enviée, héritier d'une tradition.

Vêtu de son manteau de Pair et d'une tenue sobre et sombre, Morkar entra dans la salle où allait avoir lieu l'intronisation. Il constata la présence de quelques personnes, mais la salle se replissait rapidement. Enlevant ses gants, alors, Estienne sortit son caducée et le tint fermement, en signe d'allégeance.

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Alivianne
Discrêtement, la duchesse s'était glissé dans la salle pour l'intronisation du nouveau roy d'Arme, le duc Llyr.

Alivianne ne pouvait pas manquer ce moment important pour le duc. Elle savait que c'était un grand moment pour lui. Il serait à la hauteur cela était évident.

Saluant les autres comme il ce doit, révévence officielle devant le roy qu'on voyait que trop peu souvent. La duchesse alla prendre place là où elle serait le plus oublié.

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Lolotlse
L'archeveque de Sens avait fait le trajet depuis le duché d'Orléans spécialement pour l'occasion. Après tout Paris faisait partie de sa province ecclésiastique...
Arrivé sur place, il reconnut le duc de Valrose qu'il salua avant de prendre la place qu' on lui avait indiqué.
jake
[ Ostel-Dieu de Paris ]

Il était enfermé dans sa chambre entrain de réviser pour son examen. Il avait reprit chaque fois ses notes, les complétant avec ceux de l’Ordre Lescurien. Jake était studieux et méthodique dans son apprentissage. Reprenant chaque cours, il les étudiait un à un. Il devait retenir aussi une multitude de nom de plantes en latin de son herbier. C’est alors que Sœur Thérèse vient l’interrompre, frappant à sa porte et lui tendit un parchemin de la Rectrice. Jake la remercia chaleureusement.

Il s’assoit sur le bord du lit, descellant le précieux velin découvrant l’écriture à l’encre rouge de son amie. Celle-ci l’invitait pour l’intronisation du nouveau Roy d’Armes de France. Par les annonces de la Hérauderie, il avait apprit qu’il s’agissait de Sa Grâce Llyr, son vieil ami l’élu à cette fonction prestigieuse. Jake savait que Touraine serait parfaitement à la hauteur de la tâche, reprenant le flambeau du défunt Legueux. Pour avoir été son poursuivant, il le connaissait pour sa rigueur, sa justesse et sa connaissance mirobolante de l’art héraldique et de ses lois dont il avait aimé lui enseigner. Jake était bien humble devant ce grand homme.

L’intronisation se passerait au Palais du Louvres, accompagné des plus grands nobles du Royaume François. D’un coup, il senti une boule à la gorge. Lui, venir au Louvres ? Il se pinça les lèvres, un peu décontenancé. Il était un peu ému par l’invitation et à la fois angoissé. Que devait-il porter comme vêtements ? Jake était un peu perdu ne voulant surtout pas déroger au protocole. Il sortit de son armoire, l’ensemble que la couturière Brigide lui avait confectionné. Des couleurs sobres et sombres, avec des dorures, il espérait ainsi passer inaperçu autour d’autant de haut noble. Un peu de parfum de lavande et le Seigneur étaient prêts. Il n’oublia pas sa besace de médecin au cas où il en aurait besoin.

Il dévala les escaliers, laissant sa Belle de Nuit à l’écurie, pour une fois. Après tout, le Louvres n’était pas si loin. Le temps printanier était propice à la balade. C’est ainsi qu’il se rendit au Palais, à pied.


[ Le Louvres - Au Palais ]

Les rues de Paris étaient en effervescence. La ville était toujours en activités. Les voitures tout aussi belles que raffinées par l’ouvrage des ébéniste et charpentier, affluaient vers le Palais. Le soleil brillait de ses rayons chaleureux, malgré le vent frais. Jake arriva devant les grilles du Louvres où il fût intercepté par les gardes. Jake se présenta à eux leur expliquant qu’il était invité par sa Grâce Nennya Blackney Desbois, Première Dame de la Chambre. Ceux-ci le laissèrent entrer avec un œil vigilant sur lui tout de même.

Il entra dans le Palais suivant des nobles et des pairs habillés de leur hermine. Après avoir emprunté quelques couloirs dont la beauté ébloui les prunelles azurées du Seigneur de Marciac. Il s’avança lentement vers la porte où ce déroulait la cérémonie d’intronisation. Plus il s’approchait, plus il avait la gorge nouée, serrant les dents, une main agrippant bien sa besace.

Il pénétra enfin dans la pièce, la balayant du regard à la recherche d’un visage connu en particulier son amie. Il pu reconnaître Sa Grandeur de Ségur, le Grand Chambellan qu’il avait rencontré lors de son allégeance en tant que Régent de Gascogne, il y a plus d’un an déjà. Le temps passait si vite … Il y avait l’ancienne Première Secrétaire d’Etat, Marie Alice également qu’il avait également croisé à cette époque. Le Comte Ursin aussi, feudataire gascon. Des visages connus mais bien intimidé à aller leur parler, préférant les saluer d’un signe de tête déférent. Son ami, le Duc Llyr, son mentor était là aussi. Jake était un peu perdu face à tout ce beau monde, cherchant après la douceur du visage de son amie Nennya. Il ne la voyait pas … Sans doute devait-elle être occupée à sa tâche.



Edit pour correction de cohérence.
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Nennya
La Duchesse était prête à accorder le moindre défaut apparent dans la salle, surveillant d’un œil attentif les arrivées. Le chef vint à lui murmurer ses félicitations, précieux compliment qu’elle gardait. Elle se tourna alors pour lui répondre dans un autre chuchotement :

-Je l’espère

La Première Dame de la Chambre était toujours anxieuse à l’idée de voir les plus Grands dans cette salle, et qu’une bourde vienne s’intercaler dans ce tableau parfait. Imaginons par exemple, qu’une bougie tombe ou s’éteigne, ou bien que le futur Roy d’armes se prenne les pieds dans le tapis de laine venant d’Italie…moults scénarios furent possibles en cet instant.

A son grand plaisir, personne ne se pris les pieds, et aucune coiffure ne fut enflammée par une bougie. C’était assez étrange que la Duchesse de Mortain se retrouve au milieu des hérauts et autres, elle n’était pas apprécié d’eux, de même, certains ne la portait pas dans son cœur.

Enfin, elle ferait son devoir avec grâce, et surtout avec le sourire. Une entrée la sortit de sa rêverie, son ami avait pu venir, elle se sentirait moins seule. Elle lui fit un léger signe de la main, se tenant discrète.

Non d’un bulot pas frais, il y avait une bougie qui allait s’éteindre, pourtant, elle avait précisé de mettre des cierges neufs…elle passa à côté de son ami Jake, lui soufflant :


-Merci d’estre venu, installe toi, je reviens

Vite une meschine, il devait bien en avoir une dans les parages. Elle regarda dans le couloir, v’là ti pas qu’il y en avait un qui roulait des yeux en voyant les étoffes et les soieries passer devant ses yeux.

Nennya était un brin maniaque, surement pour cette raison, que le Grand Chef Chambellan lui avait accordé sa confiance. Dans un discret Pssssssssssss, elle demanda à ce que la paresseuse vienne.


-Vite allez chercher un cierge, hâtez vous jeune demoiselle


En y réfléchissant bien, si elle avait été une meschine, elle aurait fait de même, elle aurait espionné les plus Grands passer dans des étoffes somptueuses…La jeune fille rougissante partit en courant, manquant de se prendre une porte dans la figure. Remettant sa robe en place, ayant évité l’erreur de goût, la Blackney revint dans la salle, souriante.

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Aranwae


Le Recteur de l'Ordre Lescurien s'estoit apresté avec la plus grande attention. L'étoffe servant d'aube épiscopale fut tout spécialement commandé auprès de maistres tailleurs florentin. Il y avoit fait ajouté les fameux liserets d'argent sur le pourtour du col ainsy que les bords des manches, comme à son habitude. Le symbole de l'Ordre Lescurien, finement brodé sur le senestre, près du cuer, estoit de précieux fils pourpres et d'argents. Quant à sa mitre, une très fine inscription y faisoit le tour et un oeil extrêmement avisé pourroit y lire la devise des Dunedain "Potius Mori Quam Foedari", véritable cri d'onnour et d'amour envers la Bretagne et plus lointainement envers l'Ile de Man, origine de ses ancêtres.
Sa coiffe estoit particulièrement soigné également, ses longs cheveux noirs ayant esté oint avec de délicates huiles parfumés, réhaussant ainsy le brillant de sa chevelure en ajoutant une senteur discrète et agréable.

Arrivant au Palais du Louvre, il remercia par mainte foys la prévenance du Chambellan de France pour avoir permi cela en des convenances bien cortoises.

Très discrètement mais avec néanmoins une certaine prestance, il se laissa guider le long des couloirs afin d'enjoindre la foule déjà fort nombreuse. Il espérait que Son Eminence Sériella de Bernouville, sa soeur, l'enjoindrait vistement.

Pour l'hore, il regarda les quelques caspes connues et parmi toutes, vit Dame Nennya de Blackney. Il apensa à aller la saluer dès que l'occasion le luy permettrait.

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