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[RP]Intronisation du Roy d'armes de France

Isaure.beaumont
Au collège Saint-Louis de France.

Il était une fois Isaure… Et le rêve devint réalité ! Elle allait participer à une cérémonie digne de ce nom. Quelques mois auparavant, Clémence de l’Epine, sa chère cousine, lui avait conté l’extraordinaire mariage de Béatrice de Castelmaure où le Beau Monde se côtoyait et lui avait promis qu’un jour, elle aussi y assisterait. Et le jour était venu. Jour béni pour la petite Morvilliers. Certes, il n’était pas question de somptueuses noces, mais la cérémonie serait tout aussi excitante pour la damoiselle.

Pour jour grandiose, toilette sublime. Elle avait choisi la robe achetée lors de son séjour à Brienne et qu’elle n’avait pas eu encore l’occasion de porter. Légèrement décolletée, la robe de soie bleue laissait deviner les formes naissantes de la jeune presque adolescente : une gorge qui bientôt serait plus que généreuse, une taille fine, des hanches voluptueuses, – et dévoilait une peau douce et ambrée. Elle avait tiré ses cheveux en en chignon d’où s’échappaient quelques boucles brunes, découvrant ainsi son cou gracile autour duquel sa chaîne de baptême était attachée.


Eh bien, Elyaelle ! N’êtes donc vous pas prête ? L’heure du départ est proche ! Habillez-vous donc !

Elle posa ses orgueilleuses prunelles pervenche sur la petite fille qui l’observait de son lit.

- Non je ne veux pas y aller…


Tout en disant cela, la fillette avait croisé les bras sur son torse. Un moyen de protection comme un autre sûrement. La « pintade » comme aimait à l’appeler le jeune Paon de Bourgogne, ne put que s’attendrir. L’enfant était terrorisée quand elle, bouillait d’impatience de se montrer au Monde. Aussi égoïste la croyait-on, Isaure ne pouvait se résoudre à laisser l’enfant seule. Elle devait la rassurer, lui tendre une noble main amicale et secourable. Et ce serait la sienne. Doucement, et en prenant soin de ne pas froisser sa robe, elle s’était assise près d’Elyaelle et d’une voix suave, essayait de la raisonner.

Voyons Ely, vous n’avez pas le choix ! Nous y rendre fait partie de nos devoirs ! Soyez en fière ! Que dirait votre père s’il vous voyait ainsi faire la moue ? Levez-vous donc ! Nous allons choisir votre robe ensemble voulez-vous ?

La petite champenoise aux tâches de rousseur bougonna, mais la fille du Duc bleu l’ignora. Elle entraina sa jeune compagne jusqu’à son coffre et après avoir passé en revue toutes les tenues dont disposait la jeune Elyaelle, en choisit une.

Tenez, celle-ci me semble parfaite ! Vous plait-elle ? A mon humble avis, vous serez radieuse dedans ! Le petit soleil du Louvre ! Après le Roy, bien entendu, on ne verra que vous ! Enfin presque…

Sourire ? Oui c’était un timide sourire qui se dessinait sur les lèvres de la fillette. La voilà qui s’apprêtait sous le regard satisfait de la Morvilliers. Ne restait plus qu’à voir pour la coiffure, Isaure attrapa un peigne et délicatement, elle entreprit de coiffer sa petite camarade.



Une heure plus tard, au Louvre.


Première sortie des collégiants depuis la rentrée. Et quelle sortie ! Isaure suivait de peu quelques uns de ses camarades. Droite et digne, comme à son habitude, elle fit une entrée qu’elle voulait remarquable. La démarche souple, son cheminement fut entrecoupé de charmantes révérences à toutes ces personnes qu’elle croisait pour la première fois. Et derrière elle, comme une ombre, Elyaelle suivait.
Heloise_marie
La lettre, elle l’avait reçue, elle l’avait lue, elle l’avait comprise, mais elle n’en comprenait point encore l’intérêt. Quoi qu’il en soit, elle avait lu, mettre ses plus beaux atours. Heureuse de cette demande qui apparemment ne semblait pas la plus primordiale au collège, Héloise avait retourné son coffre à la recherche de sa plus belle robe. Bien mal d’ailleurs, de devoir s’habiller, se coiffer et se faire belle lorsqu’on a 12 ans et qu’on a toujours été aidé de domestiques, demoiselle de compagnie et tout ce qu’il s’en suivait. Tant bien que mal, elle avait revêtu sa robe et serré son corset qui certes ne lui servait point encore beaucoup. La pièce d’eau, elle venait de l’utiliser. Les autres demoiselles n’étaient déjà plus dans le dortoir.
Il semblait qu’elle était destinée à être en retard à tous les événements prévus en ce collège. Soit, si c’était comme ça, elle se promit qu’après cette soirée, d’elle ne savait quel événement, elle ne serait plus jamais en retard et se ferait de nouveaux amis. En ayant quelque peu marre de ce statu de solitaire. Assise devant un miroir, un peigne dans la main un ruban dans l’autre, la petite coiffait sa chevelure dorée et lisse qui lui tombait jusqu'à la moitié de son dos. Seule, sa coiffure allait sans doute ressembler à… quelque chose mais pas quelque chose de spectaculaire. Mais tant pis, ce n’était point ses cheveux qui reflétaient la beauté et l’innocence de son visage qui actuellement ne proposait qu’une moue déplaisante.
Enfin, la petite Sparte fut fin prête se leva pour glisser ses pieds dans les chaussons qui l’attendaient à côté de son lit. Un dernier regard dans le miroir qui lui rendit un reflet d’une jeune fille d’une douzaine parée d’une robe lilas foncée et blanche aux coutures d’or et d’une coiffure reprise dans un filet argent. Contente d’elle, elle se dirigea vers les carrosses prévus pour les élèves.


Au Louvre.

La jeune fille entra dans la salle, restant en retrait par rapport aux adultes présents. Adultes qui d’ailleurs avaient des parurent telle, que la petite en restait quelque fois bouche bée. Certaines personnes se faisaient proclamer à l’entrée, elle esquiva les gardes et les personnes prévues à cet effet et entra avec grâce. Se croyant presque adultes en compagnie de tant de richesse, elle gardait la bouche serrée et les yeux brillants. C’était un spectacle qu’elle n’avait jamais vu auparavant et elle était dans un tel état d’excitation qu’elle du plusieurs fois s’excuser lorsqu’elle se cognait contre quelques personnes qui discutaient ci et là sans les voir. Héloise vit de loin la rectrice Nennya, et avec tout le respect qu’elle pouvait trouver en elle, elle inclina la tête lorsqu’elle croisa son regard puis s’esquiva avec hâte.
Instant de répits puis, son cœur eu un raté lorsqu’elle vit enfin un visage connu. Le jeune,… Jehan si elle se souvenait bien se trouvait non loin d’elle le regard distrait. N’hésitant plus une seconde elle se dirigea vers lui en se glissant entre les personnes présente et lui agrippa légèrement le bras un sourire aux lèvres et les joues légèrement rosées. Elle inclina légèrement le visage, puis le salua.

Ravie de voir un visage connu. Accepteriez-vous ma compagnie ? Je suis Héloise Marie, nous sommes tous deux au collège, mais je n’ai point encore pris le temps de me présenter à tout le monde.
La jeune fille reprit son souffle puis s’écarta légèrement de Jehan, quelques notions de politesse lui restaient tout de même et elle laissa son regard glisser sur les visages qui les entouraient, guettant une réponse de l’élève.
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Alienor_de_lasteyrie
Comme surement tous les élèves du collège la blonde avait reçu un courrier, un pli signé de la main de l'adjoint de la rectrice qui les invitaient à rejoindre le Louvre pour une cérémonie.
Ce serait la première fois pour elle et donc malgré appréhension Alienor n'avait pas su avec qui elle y irait, en effet elle était devenue timide depuis son entrée et n'avait pas encore réussi à sympathiser avec qui que ce soit.
Mais après tout on ne lui laissait pas tout à fait le choix il lui fallait mettre sa plus belle tenue et rejoindre tout le monde au plus vite.
Mais c'est la que la blonde Lasteyrie prit conscience de quelques choses, elle avait toujours fait mener une vie affreuse à ses gouvernantes mais la elle regrettait qu'aucune soit la, elle aurait aimé que quelqu'un l'aide mais la dernière personne qu'elle avait croisé était déjà partit.
Dans ce collège il était dur de tomber sur les élèves, a part peut être dans les pièces de vie comme le réfectoire, mais pas dans le dortoir alors la damoiselle enfila sa robe seul, dans un dortoir vide.

Puis sans ne plus attendre, elle fila le plus vite possible pour essayé de ne pas faire attendre les autres qui devait espérer la venue des retardataires.


[Le Louvre]
C'était donc la première fois qu'elle venait au Louvre, et c'était émue donc qu'elle entra à la suite de quelques élèves.
Devant elle une jeune fille toute seule, la damoiselle la suit des yeux celle ci semble seule aussi peut être osera t-elle se présenter en espèrent tout de même que celle ci accepte de lui tenir un peu compagnie.
Puis s'offre à elle un beau spectacle, un nombre insensé de personne de belles étoffes et un si bel endroit.
Bouche ouverte la jeune dame ne sait plus trop ou aller et pourtant comme les autres elle a mit sa plus belle toilette, une robe sans froufrou très épuré d'un bleu clair mais elle ne veut plus être la, disparaite peut être.

Alors paniqué, sa main se porte à sa gorge, au rang de perle offerte par Morgwen, feue sa marraine le geste la rassure car même si elle connaissait peu la Louve cela semble la ramener un peu chez elle, auprès de ses proches.
En plus, c'est la première fois que le collier est de sortit en effet sa mère lui avait fait promettre de ne pas le sortir pour n'importe qu'elle occasion, et Juliette sera elle la?

Puis sur ce elle s'approcha de celle qui avait été devant elle depuis tout le temps qu'elle avait quitté le dortoir (Héloise_marie) .
La damoiselle de Meyssac la regarde s'approcher d'un autre élève, soupire... Peut être que les deux enfants ne voudront pas de sa compagnie maintenant qu'ils sont deux?
Pourtant elle s'approche d'eux, entend les derniers mots de la damoiselle à la robe lila qui semble attendre une réponse du jeune homme et déjà reprend à la suite d'Héloise.


Puis je également me joindre à vous? Je suis Alienor également élève du collège Saint Louis de France

Celle qui a une dizaine d'année s'arrête un instant et leur fait le plus grand sourire dont à cet instant elle est capable, alors la jeune fille se nomme Heloise, et le garçon? voila maintenant qu'elle attend également essayant un petit peu d'oublier son envie de partir et de ne pas se sentir à sa place face aux deux collégiens, au milieu de toute ces personnes de haut rang.
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Elyaelle
[Dans le dortoir des filles, Collège Saint Louis]

Si un jour on lui avait qu'elle, la petite orpheline sauvage et timide et un tantinet capricieuse irait au Louvre assister à une cérémonie ou tout le gratin du Royaume serait présent, jamais elle ne l'aurait cru... Et pourtant... Pourtant, c'était bien une invitation qu'elle avait reçu. Tous les élèves du Collège Saint Louis étaient demandés à cette réception et malgré toute l'excitation que pouvait ressentir une petite fille comme elle, Elyaelle se demandait si elle rêvait, si ça place était bel et bien là.

Et le jour dit, contre toute attente, la fillette s'était retrouvé sur son lit, assise, bien décidée à ne pas se rendre à cette réception.
Ce n'était pas sa place, elle ne se sentait pas l'aise, pas dans son élément. Elle détestait la foule, le monde et les adultes surtout et puis, qu'allait-elle mettre ? Comment devrait-elle se tenir ? Que devrait-elle dire ?
Non, franchement sa place n'était pas là-bas. Tant pis, elle resterait dans sa chambre sans bouger en songeant aux merveilleuses choses qu'elle manquerait là-bas...

Songeuse, boudeuse et râleuse, Ely regardait cependant avec envie sa voisine de chambrée qui se préparait avec soin.

Eh bien, Elyaelle ! N'êtes donc vous pas prête ? L'heure du départ est proche ! Habillez-vous donc !

La fillette croisa les bras sur son torse, fermant son visage comme elle savait si bien le faire lorsqu'elle était contrariée ou indécise. De l'extérieur on ne voyait qu'une petite fille boudeuse, prête à faire un caprice, mais intérieurement la fillette bouillonnait prête à fondre en larmes.

- Non je ne veux pas y aller...
Les mots étaient sortis tout seul sans qu’elle puisse les retenir tandis que son regard soutenait celui de la Morvilliers.
Voyons Ely, vous n’avez pas le choix ! Nous y rendre fait partie de nos devoirs ! Soyez en fière ! Que dirait votre père s’il vous voyait ainsi faire la moue ? Levez-vous donc ! Nous allons choisir votre robe ensemble voulez-vous ?

Nouveau bougonnement de la fillette qui marmonnait et marmonnait qu'elle ne voulait pas y aller. Pourtant, elle savait que la jeune fille avait raison. Son père serait très fier d'elle. Et Ana... oh oui elle aussi surement et puis c'était un honneur aussi... Pour elle, pour sa famille...
Mais pour ne pas perdre non plus la face dans son rôle de petites filles boudeuses, Ely se leva et suivi sa camarade jusqu'à son coffre, marmonnant un peu plus...

Tenez, celle-ci me semble parfaite ! Vous plait-elle ? A mon humble avis, vous serez radieuse dedans ! Le petit soleil du Louvre ! Après le Roy, bien entendu, on ne verra que vous ! Enfin presque...

Bras toujours croisé sur son torse, Ely leva néanmoins la tête vers la robe que lui tendait Isaure. C'était celle que lui avait confectionné Ana juste avant qu'elle ne parte. Sa préférée, ou presque, mais en tout cas celle qu'elle affectionnait particulièrement.
En satin azur, ornementé par un ruban or finement noué dans le dos. Jamais elle n'avait possédé de telle robe et sûr qu'elle était parfaitement trouvée pour l'occasion. A croire qu'Ana le savait...

Tenez, celle-ci me semble parfaite ! Vous plait-elle ? A mon humble avis, vous serez radieuse dedans ! Le petit soleil du Louvre ! Après le Roy, bien entendu, on ne verra que vous ! Enfin presque...

Un petit sourire se dessina sur le minois enfant de la fillette qui se laissa finalement faire et enfila la robe rapidement. Après tout... s'il fallait y aller... elle irait... Mais pour sûr qu'elle ne quitterait pas Isaure d'une semelle.

-ça va comme ça ? Je serais assez jolie ? Pourquoi je ne peux pas me coiffer avec deux nattes simplement ? Vous êtes sûre qu'il faut que je relève mes cheveux ?
Les questions fusaient, tandis que sa camarade la coiffait patiemment et puis enfin... Elle fut enfin prête...

[Le Louvre - scotchée au pas d'Isaure...]

Le flot des élèves du Collège arrivait également, Elyaelle, suivant pas à pas la jeune Morvilliers regardait de tous les côtés.
Quel monde ! Quelle prestance autour d'elle.... Décidément... tout ce qu'il fallait pour la mettre à l'aise tiens...

Imitant alors sa camarade, Ely se redressa, essayant de paraitre plus à l'aise et surtout digne de son rang. Après tout, que dirait-on à son père si elle ne savait pas se tenir...
Et observant du coin de l'oeil Isaure, Ely ne la quitta pas d'une semelle...

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Hervald
Hervald relus plusieurs fois l'invitation pour etre bien sur. finalement il ne se trompait pas, on l'invitait a ce qui serait probablement une des cérémonies les plus extraordinaires. Il se demanda si le roi serait la ? surement que oui.

Il écrivit aussitot en Normandie qu'on lui fasse porter sa plus belle tenue, mais cela suffirait il ? de toute maniere il était trop tard pour en faire faire un nouveau.

Le jour dit il se présenta fier comme un coq au porte du louvre. Il s'annonça et fut introduit dans la salle de reception. Il faut dire que le nom de Blackney était connu au palais du Louvre.

Une fois a l'intérieur son regard balaya la foule. C'était un garçon aussi ne fut il pas particulierement emerveillé par les vetement que chacun portait. Pour lui les vetements avaient plus vocation a masquer la nudité qu'a faire concour d'élégance, mais il avait tout de meme fait des efforts pour savoir toujours etre convenablement vétu en fonction des circonstances.

Il remarqu non loin Héloise Marie, probablement venue sans sa soeur car il ne la voyait pas. Elle semblait parler a Jehan. Il s'approcha d'eux, saluat Jehan et proposa a Héloise Marie d'etre sa cavaliere pour cette soirée.


Bonsoir Héloise Marie, je suis ravie de voir que vous aussi avez répondu a cette invitation. Me feriez vous l'honneur d'etre ma cavaliere pour cette soirée ? A moins que vous ne soyez déja la cavalière de Jehan ?

Sans attendre de réponse il lui offrit son bras ainsi qu'un sourir.
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Ceraphin
Désormais stationnés et attentistes, Ceraphin et son exceptionnelle escorte cardinale pouvaient, tout à loisir, observer.
Le jeune homme croisa ainsi du regard bien des visages qui lui étaient inconnus... en même temps, il eut été fort surpris de croiser là par trop de connaissances.

Ah si, il y eut la tante Alivianne qu'il salua, tout comme son oncle, d'un ample hochement de tête.
Mais sinon...

Toutefois, un instant, ses yeux s'arrêtèrent sur une Dona discrètement posée dans un coin de la salle.
Son visage ne lui était pas inconnu sans pour autant savoir y mettre un nom ni même lui associer un souvenir précis.
Peut être croisée à Margency, du temps de Maman?
Brusquement il cessa de fixer la noble dame, craignant de devenir impoli et inconvenant.

De ci de là, Ceraphin voyait des paradoxes amusants: des nez levés bien haut et d'autres plantés dans les chausses... des fronts ridés de sériosité, d'autres lisses et détendus... des lèvres pincées jusqu'à décoloration, d'autres légèrement retroussées sur de carnassier sourires conquérants.
Amusé de ses observations, il en était à noter que c'était là une assemblée d'adultes au sein de laquelle il faisait tache, lorsqu'un véritable raz de marée de petites personnes s'en vint.
Voilà qui contribua à le détendre un peu, dans cette atmosphère pesante et guindée... de ses semblables arrivaient en masse, voilà qui ferait passer sa propre présence pour bien plus discrète.
Presque malgré lui, il soupira d'aise.

Vagabondant de visage ne visage, observant cette cohorte juvénile polie et ordonnée, il se figea littéralement sur l'un d'entre eux.


Poisse... la Morvilliers!... ne put-il contenir qu'à demi-voix.

Fallait-il qu'il soit maudit par Aristote lui même pour que cette petite peste le poursuive ainsi, même jusqu'en la capitale.
Cette fois ci, il soupira de lassitude.

Mais bien vite il se rasséréna, déjà histoire de ne point avoir à justifier son changement d'humeur auprès de son oncle, risquant par là d'importuner ce dernier alors qu'il lui avait fait l'honneur de le faire profiter de telle invitation prestigieuse... et ensuite pour marquer là sa capacité à dépasser les épreuves et à réagir en adulte.
Faire bon gré contre mauvaise fortune.

Et puis la Morvilliers n'était pas vraiment si redoutable... oh juste un poil insupportable mais Ceraphin en avait vu d'autres et avait même survécu à sa compagnie le temps d'un voyage.
Il se surprit même à sourire à l'évocation interne de ce souvenir ci.

N'empêche qu'elle semblait être en forme à parader ainsi.
Nul doute qu'elle allait encore en faire des caisses, ce jour.
Gare à qui serait sur son passage, car forte de ses robustes chevilles, elle le piétinerait!

Emporté par un début de rire qu'il contint habillement sous couvert d'une petite toux passagère, Ceraphin se ressaisit après ce léger laissé aller que nul ne pourrait vraiment appréhender totalement.
Fort heureusement d'ailleurs.

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Jehan_de_montfaucon
En parcourant des yeux les personnes présentes, Jehan tomba sur la Rectrice qui lui fit un petit signe. Ne comprenant pas tout de suite, il plissa les yeux et regarda ce que la Duchesse de Mortain lui montrait. Des sièges en bonne place. Elle souhaitait qu'il s'installe ici.

Reprenant aussitôt son visage impassible, il se dirigea vers l'endroit indiqué lorsqu'il sentit un contact sur son bras. Se retournant prestement, il constata avec plaisir qu'il s'agissait d'une des deux jeunes filles qu'il avait regardé durant tout le temps qu'avait pris leur traversée de la salle de cours, de la porte jusqu'à leur place, durant la cérémonie d'ouverture du Collège.

Celle-ci était ravissante et le visage qui s'affichait sur ses lèvres ne faisait que renforcer cette impression.


Ravie de voir un visage connu. Accepteriez-vous ma compagnie ? Je suis Héloise Marie, nous sommes tous deux au collège, mais je n’ai point encore pris le temps de me présenter à tout le monde.

Je vous reconnais. La vue d'une personne qui ne m'est pas totalement inconnu me ravi également. Je suis Jehan de Montfaucon. J'accepte votre compagnie bien sur.

Puis, il y eut un instant de flottement dans la tête du garçon. Que faire ?! Il n'avait pas été préparé à cela, lui qui était un enfant plutôt solitaire, et en tout cas, un enfant unique. Il était un fils de noble et il devait se comporter en tant que tel. Il serait peut-être même bien vu qu'il se comporte en noble directement. Aussi jeta-t-il un bref regard alentour, qu'il espéra assez fugace pour ne pas être repéré, afin de voir la meilleure attitude à adopter.

Et, d'un geste qu'il voulait assuré, se tenant toujours aussi droit et le visage toujours aussi impassible, il tendit son bras à Héloise Marie, se feignant d'un petit :


Si vous voulez bien...

Puis je également me joindre à vous? Je suis Alienor également élève du collège Saint Louis de France

Une autre élève était arrivée, au même moment. Bien sur, ils avaient reçu l'invitation au même instant et allaient tous arriver très bientôt.

Bonjour, je suis Jehan de Montfaucon. Comme il est plaisant de nous rencontrer tous en dehors des heures de cours. Je ne vois pas d'inconvénient à ce que vous vous joignez à nous.

Regard interrogateur vers Héloise Marie, puis à nouveau vers les adultes présents.

Bonsoir Héloise Marie, je suis ravie de voir que vous aussi avez répondu a cette invitation. Me feriez vous l'honneur d'etre ma cavaliere pour cette soirée ? A moins que vous ne soyez déja la cavalière de Jehan ?

Il s'agissait du jeune Blackney qui venait à son tour d'arriver à la cérémonie. Là encore, regard vers la jeune Héloise Marie...


[EDIT pour prendre en compte le post d'Hervald.]
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Bathylde
[Toujours dans son coin]

La Dame Ordinaire de la Chambre était toujours à attendre patiemment en fond de salle l'arrivée du roi de France, elle se leva en entendant du brouhaha dans le couloir, s'était un groupe impressionnant de bambins tous si propres sur eux. Instinctivement elle pensa au Collège Saint-Louis, cela devait être une récompense octroyée par la Rectrice.
Puis en tournant sa tête elle reconnu son ami l'Archevêque de Malines, d'un pas assuré elle se dirigea vers lui.


- "Bonjour Monseigneur, qu'elle heureuse surprise de vous voir icelieu."

Elle aperçu un cardinal juste à ses cotés, tout en faisant une génuflexion.

- "Eminence."

Puis posa de nouveau son regard sur son ami et de lui offrir un sourire.
Sebbe
La salle s'animait, il laissa sa vassalosuzeraine à ses occupations, rendez vous était pris de toute façon. Il répondit aux salutations de diverses personnes dont l'archevêque de Sens. Il ira voir son cousin et sa progéniture plus tard...
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Nennya
Toujours prête, et la Duchesse de Mortain l’était toujours quoiqu’il arrive, situation aisée ou difficile, bien, les monstres arrivaient, bien habillés pour l’occasion. Elyaelle et Isaure étaient toutes deux présentes, elle leur fit signe de venir s’assoir au milieu des élèves du Collège Saint Louis de France. Et le flot suivant n’était que des élèves du Collège, ils en faisaient du bruit, elle approcha des enfants et dit à voix basse :

-Les enfants prenaient place, et soyez silencieux

La Duchesse haussa le sourcil à la vue de son fils, coq au milieu des jeunes damoiselles, elle ne rêvait pas, c’était son enfant dans toute sa splendeur, mais qui lui avait appris cette bienséance ? La Blackney sourit, c’était bien son enfant, sans gêne comme elle. Hum, elle se racla la gorge.

-Mon fils, tu demanderas plus tard à ton amie si elle veut te prendre ton bras ou pas. Le protocole veut que tu salues en premier ta respectable mère.

Au passage, elle mêlait l’honneur qu’ils soient présents en ces lieux et des leçons sur le protocole, et la bienséance. Elle les fit placer, le Roi de France n’allait pas tarder à entrer, et il serait dommageable qu’un de ces petits monstres soient encore debout à taper la discute sur divers sujets.
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Amael
Bien qu'il resta impassible et ne bougea pas, on put observer un léger pincement de lèvres sur le visage d'Amaël lorsque la salle se remplit de pleins de jeunes nobles à peine pubères. Il était contre cette idée de faire venir les élèves du collège Saint-Louis à une telle cérémonie, en présence du Roi en plus, mais c'était La Malemort qui décidait et elle avait approuvé la proposition de Nennya, Amaël s'était donc plié à la décision. Il n'était pas beaucoup plus vieux que les élèves, au pire quelques années, mais il avait plus de quatorze ans, il était considéré comme adulte, avait des charges, des responsabilités et côtoyaient certains grands du Royaume. Il n'avait rien à voir avec ces élèves. Lui avait déjà reçu un excellent enseignement, très tôt, très jeune, en Alençon, d'un précepteur exceptionnel, membre de la Maison du Ried, un théologien, prêtre aristotélicien, chapelain de la Famille. Un brin arrogant le jeune du Ried ? Oui, légèrement, mais comme tout jeune noble héritier d'une famille de haute-noblesse française, néanmoins il s'était calmé et était aujourd'hui bien moins prétentieux. Néanmoins il ne pouvait qu'être fier de son éducation, sa famille, ses parents.

En parlant de ses parents, son père devrait bientôt le rejoindre. Le duc de Trun, gentilhomme de la Chambre du Roi, devait être dans la chambre du souverain à superviser sa préparation pour la cérémonie, veillant à ce que les valets et autres serviteurs ne commettent pas d'impairs. Il avait, lui semblait-il, aperçu sa consoeur, Bathylde de La Croix de Bramafan, entrer dans la salle de réception, il arriverait donc bientôt lui aussi. Illustre famille ducale de l'Alençon depuis bien longtemps, la famille du Ried, depuis la nomination de son père à cet office royal d'importance, avait gagné en prestige auprès de toute la noblesse française. C'était un immense honneur et privilège d'être membre de la Chambre du Roi. Les nobles occupant un office dans ce service de la Maison civile du Roi étaient au plus près, quotidiennement, du souverain français. Ils étaient ses plus proches soutiens et veillaient à tout moment au bien-être du Roi. Un immense honneur et un grand privilège qui faisait rayonner la famille de ceux qui occupaient ces offices. La famille du Ried, profondément royaliste, ancrée dans le Domaine Royal depuis bien des années, était tout au service de la Couronne et du Roi. La mère d'Amaël aussi servait le souverain, au sein de la Garde Royale, les gardes du corps du Roi. En bref, la famille du Ried était à ce jours l'une des familles de haute-noblesse les plus proches et les plus dévouées à la Couronne et à Sa Majesté le Roi de France, comme d'autres illustres maisons et familles.

Amaël n'en était pas peu fier, donc, mais pour autant il ne pavoisait pas. Comme actuellement, fidèle à lui-même, où il restait en retrait, dans son coin, sans rien dire, ce qui lui avait valu son surnom d'ailleurs de "Le Taciturne", à attendre l'arrivée de son ducal paternel et surtout l'arrivée du Roi, arrivée qui ne devait d'ailleurs plus tarder, l'assemblée commençant à s'agiter. A part ses "collègues" de la Maison civile du Roi et quelques bref connaissances Amaël n'avait aperçu parmi la foule aucun proche ami ou bonne connaissance avec qui passer le temps, hormis Isaure, la jeune cousine de sa bonne amie Clémence de L'Epine, qu'il regrettait de ne pas avoir à ses côtés ce jour. Il attendait donc patiemment l'arrivée de son père, du Roi, et le début de l'intronisation du Roi d'Armes.

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Matpel
Matpel s'arreta devant les portes.

- C'est là ?
- C'est bien là, Votre grandeur.
- Ben comment le sais-je si tu ne me le dis pas ?
- Ben ... c'est là, Votre Grandeur.
- Je vois bien, Stéphane, que c'est là, tu as vu tout ce monde ? Bon ça va être long de me présenter à chaque personne. Allez, en avant.
- ... mais heu ... Votre Grandeur, vous n'y pensez pas
- Quoi donc ?
- Ben ... la salle est comble, les gens affluent de tout le royaume ... et je n'aurai jamais le temps de vous présenter. Le Roy devrait arriver d'une minute à l'autre.
- Rassure moi, il n'est pas déjà là !? Sinon je te préviens, je n'entre pas.


Le valet jeta un oeil à l'intérieur.

- Alors ?
- Non, il n'est pas encore là.
- Bon ben cesse de me narrer ta vie et entrons vite alors.
- ... Certes
- Et je te préviens que si tu n'es pas capable de me dire qui est qui, tu récureras les latrines de notre caserne jusqu'à la fin de tes jours.

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En cours
Ztneik


L'on entendit au loin courir le bruit de la nomination incessante d'un nouveau Roy d'Armes de France. Bruit soudain mis en évidence lorsque Ztneik apprit qu'il s'agissait de Llyr, au point de penser que cette formalité avait déjà été accomplit. Qu'importe à vrai dire, dans la mesure ou cette intronisation était toute proche. Ztneik, terré au fond de l'Alençon depuis des années avait eu vent de tous les travaux effectués par Llyr. Il en gardait lui-même quelques ouvrages de qualité en ses bibliothèques.

Il s'agissait dès maintenant pour le Gentilhomme de la Maison du Roy de veiller à certains préparatifs de cérémonie afin que cela relève de la perfection autant que possible, pour Sa Majesté.
En compagnie de sa collègue, Bathylde de la Croix de Bramafan, ils officièrent autant qu'ils le purent dans les délais qui leur étaient impartis.

Par la suite, Ztneik pensa à rejoindre la grande salle dans laquelle se tiendrait l'office. Il savait que son fils l'y attendrait fort probablement.

Le Ried, au travers de son parcours aperçu une minuscule tête, du moins, une tête qui pour lui, lui paraitrait toujours petite. Cela, dans une certaine mesure...
Le Duc rejoignit donc son fils et le salua discrètement, toujours un oeil rivé sur les portes dans l'espoir d'entr'apercevoir de nouveaux arrivants et possiblement, de pouvoir assister au démarrage de la cérémonie.

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Aymeric_de_saunhac
Hier nous avons tous reçu une lettre nous annonçant une surprise. La plupart des collégiants sinon tous semblaient ravis de se rendre au Louvre et de rencontrer le Roy en personne. J’aurais pu l’être également si Russo n’avait pas freiné mes ardeurs. D’abord elle m’avait demandé de lui préparer sa peau d’ours blanche en insistant sur le fait que les griffes devaient briller. Jusque là rien de contrariant, bien qu’au collège, je restais l’écuyer de mes maistres. Mais à cela elle avait ajouté que je devais être plus brillant que la peau d’ours elle-même et coiffé au mieux. Pas besoin de plus de détails, j’avais bien compris ce qui m’attendait, un bain…

Après avoir pesé le pour et le contre, j’avais finalement consenti à faire ce qu’il fallait. Bien sûr, j’aurais pu rester au collège mais j’y serais alors resté seul puisque tous les collégiants avaient décidé de s’y rendre. Malgré tout, je ne parvenais à comprendre cet engouement pour assister à une cérémonie surement ennuyeuse. En plus de cela, la rectrice n’avait même pas spécifié la préparation d’un buffet.

Récuré, astiqué, brossé tout comme la peau d’ours, j’avais rejoints Russo pour le départ. Un instant j’avais pensé demander à Elyaelle puis… Selon les bruits de couloirs elle devait s’y rendre en compagnie d’Isaure. Plutôt donner une tartine de pâté d’ours à un gueux que de me rendre là bas avec la Daaamoiselle de Môôrvillllierrrr….


- (Aymeric) : Je suis prêt ! Et j’ai terminé de préparer la peau d’ours blanche. Les griffes sont parfaitement brillantes et acérées. Nous pouvons y aller ?


Sur le chemin du Louvre, il n’y avait rien de particulier sinon quelques grands édifices qui gâchaient probablement la vue sur la forêt… Si toutefois il restait une forêt quelque part ici pour chasser de bons sangliers pour du pâté.
En traversant la scène, je me penchais par-dessus le pont. Je me demandais s’il était possible de pêcher ici. Peut être y avait-il de bons poissons…


- (Aymeric) : Russo tu penses qu’il y a des crevettes ici ? Nous pourrions en rapporté à tante Vanyel, elle les mettrait dans un petit bassin dans le parc…

[B][Arrivée au Louvre]


Le Louvre c’est grand, plus grand que les châteaux que j’ai eu l’habitude de visiter jusque là. Le Roy doit être très grand pour avoir besoin de si hauts plafonds. Faudra t-il rester la tête en l’air pour le regarder ? J’espère que non sinon je risque d’attraper le mal. Le nez en l’air je suis Russo en pensait à une chose, manger...


- (Aymeric) : J’ai faim ! La rectrice a dit que voir le Roy remplissait l’estomac… Mais le Roy ce n'est pas un sanglier...
Quand irons-nous chasser ? Cela fait longtemps…

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Loelia
[A la reception de l'invitation...]

Le louvre... un souvenir, un amour, son premier bal. Que d'images ressurgissantes dans l'esprit de la jeune femme qui revint en l'édifice habritant la couronne royale avec une certaine émotion.
L'automne, la futur reyne, le Roy. Cette mascarade dont l'issu ne fut guère aussi radieuse qu'on ne l'eut pu pensé et dont l'effet de surprise sublimait la seance, ce petit jeu auxquelles toutes les damoiselles noblement recommandable s'étaient prêtées avec excitation dévoilant leurs plus beaux atouts dans leurs toilettes les plus divines, elle y avait assisté, de pres, de tres pres même. Comme toute fillette songeuse au prince charmant, fascinées par les belles robes, enivrée par la rareté des fragrances subtiles de luxe, émerveillée par le scintillement des ornements des monuments royaux, c'est avec des yeux de supplication qu'elle avait imploré sa grâce de Gap, son père, pour qu'il prenne la plus lui autorisant à se rendre à l'evement de l'année, le Bal du Roy.
Oh oui... l'arrivée fut tout aussi somptueuse et idylique que dans ses rêves les plus secret, les femmes ravissantes, les hommes etonnament bien vêtu, le Louvre encore plus majestueux que le chateau du Dauphiné, mais certaines choses ne paraissaient guère dans son monde idéal.
Ce corset serré à en perdre haleine, a l'epoque son initiation avait été rude ce soir là, l'amas d'hystériques a la vu du souverain de France vous bousculant sans attention, ecrasant vos petits pieds usés de fatigue à attendre desesperemment le signal pour penetrer dans le salon des Lys.
Ces regars hautains, prétencieux, vous dévisageant indescemment jusqu'à ce que vous ayez l'impression d'avoir chuté au rang de bonne à rien sans valeur n'ayant aucune place ici, puis cette odeur... cette odeur noséabonde des éliminations poreuse sur la peau des gens, etouffés par la chaleur corporel de chacun, ces mains moites de toutes par qui vous font horreur...
Et non... sa capacité a supporter l'horreur ne suffit a s'attarder en ce bal si prestigieux, la fuite, l'air, l'évasion fut son option. Un souvenir impérissable que ce monde si grand.. dont le retour à la réalité de certains détails l'avait clairement fait redescendre de son petit nuage.
Tout ce qu'elle avait vu n'en demeurait pas moins élogieux ou moins merveilleux, le recul et le temps avait permis aux belles choses de reprendre le rang qui leur étaient dues revalorisant ce moment avec beaucoup d'émotion malgré tout.

Isolée dans la bibliothèque du collège, une missive lui parvint. Une invitation à la cérémonie d'intronasation de la personne de Llyr di Maggio, Roy d'armes de son état, tout du moins c'est ce qu'elle pensait. Pas sure de bien comprendre, son doute la mena jusqu'au jeune Arnaut de Malemort qui lui explica la subtilité de la chose, qu'il fallait un Roy d'armes pour relayer à la têtes de la Hérauderie de France, Sire Legueux mort si subitement, mais qu'officiellement cela n'était guère scellé. C'était donc cela, le lien immédiat né dans ses pensées à la lecture de ce nom n'était point un leure, juste une question de contre- temps. Les écus vierges ne demandant qu'à ce qu'on les dessine, les listels brodés d'or de Poitou, les émaux, la cire rouge chaude qui une fois séchée arborait un dessin minitieux apposé grâce au travail d'Estampes, un monde quelle cotoyait aupres de Dauphiné depuis quelques mois déjà et dont chaque jour elle se surpenait à découvrir d'avantage. Son aspiration a devenir hérault la mènerait loin mais le chemin sera long avant que son savaoir et ses compétences ne suffise à combler son rêve. Tout comme sa jeune poussée au milieu d'un conseil encore indecis et son apprentissage à la chancellerie de Mercurol, son petit minois observait plus qu'elle n'essayait, posant souvent bien des questions afin de comprendre et un jour faire comme tous ces adultes si sures d'eux semblant faire tourner le monde de leurs enseignements et travaux.

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