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[RP]Intronisation du Roy d'armes de France

Amael
Il continuait à observer l'assemblée, observant discrètement les arrivants, espérant toujours voir arriver un ou une amie ou une personne connue et appréciée de lui, mais cela n'arriva pas. Il commençait franchement à trouver le temps long lorsque il vit approcher une silhouette bien connu. Il sourit légèrement alors à son père lorsqu'il vint se poster à côtés de lui et le salua. Approchant alors la tête et parlant à mi-voix il murmura quelques mots à son père, qu'il estimait énormément et pour qui il avait grande admiration.

Le Roi est-il fin prêt pour la cérémonie père ?

Son père à ses côtés, cela signifiait que ce devait être le cas et donc que le souverain ferait bientôt son entrée dans la salle de réception. Ainsi la cérémonie commencerait bientôt. Amaël pensa alors à sa mère. Peut-être l'ancienne duchesse d'Alençon serait aux côtés du Roi en tant que garde royale, ainsi il la verrait et ses illustres parents seraient réunis avec lui ce jour.
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Mariealice
Le temps semblait s'étirer à loisir tandis que l'attente commençait. Toujours silencieuse, dans son coin, elle attendait donc en regardant les présents et les arrivants, en connaissant certains, d'autres lui étant totalement inconnus, d'autres encore croisés ici ou là, leurs visages titillant sa mémoire pour placer un nom, un lieu... Là Margency, un enfant qui avait bien grandit et un frère qui ne changeait guère. Le jeune homme la fixait et un sourire vint répondre à son insistance qu'elle ne prit point mal avant qu'il ne détourna le regard.

Puis des enfants, des jeunes gens, et les sourcils de se hausser devant cette déferlante tandis que son nez se fronçait. Que se passait-il donc? S'était-elle trompée de salle? Perplexe elle mit un moment à comprendre qu'il s'agissait du collège et elle examina plus avant les mines. Connaissait-elle l'un d'entre eux?

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Lolotlse
Alors que les Grands de France et de l'Eglise du Royaume arrivaient les uns après les autres, la salle se remplissait peu à peu. Le brouhaha des conversations des uns et des autres se faisait de plus en plus important.
Faisant un tour d'horizon, l'archevêque remarqua qu'il y avait bien plus de couronnes que de mitres dans la pièce. Ne sachant pas vraiment de quoi il retournait, il prit son parti d'attendre que le Roy fasse son entrée et que la cérémonie commence.
--Miette
Pas drôle ! du tout ! Miette était retournée à la Grand' Salle de Touraine et y avait trouvée portes closes... voilà ce que c'est que de trainailler en chemin à profiter de sa toilette neuve.

C'est d'ailleurs cette même petite robe simple qui l'enveloppait aujourd'hui de mauve ecclésiastique. Âgée d'une demi dizaine d'année, la gamine des bas fonds de Paris faisait la messagère de choc. Si la robe semblait neuve et encore parfumée des odeurs de teinture, la fillette était noiraude de pied en cap et embaumait le caniveau. C'est donc bien entendu qu'elle dut user de mille ruses pour se faufiler jusqu'à la salle de réception par les entrées de services. Ah, que de monde ! Et du gratin ! et pas que Dauphinois ! Pas une tête vaguement connue, aucun de ceux-ci ne cédant à la tentation si répandue parmi la Haute que de s'encanailler dans le fondement de la Capitale.


Pistant les servantes comme un renard son gibier, tapie contre les murs ou à raz du dallage, elle parvint finalement et par hasard, presque sans détours, à la petite pièce où Llyr semblait plongé dans les méandres de son esprit.

La vieille domestique, qui avait révélée cette arrière salle, déposa une cruche d'eau aux cotés de
Touraine et se retira sans moufter, laissant derrière elle, ni vue ni connue, l'espionne en herbe.
Miette garda le silence avant de se risquer à dévoiler sa présence d'une petite voix lente et timide :



Dis meuguieux... Faut pas vous gêner, heu... vous déranger...? …Mais est-ce que vous voulez la voir ?... Heu, Attends qu'est-ce elle m'a dit ?... Oui ! Vous voulez bien parler à quelqu'un ?


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Heloise_marie
Rassurée d’avoir une personne qu’elle connaissait, même si ce n’était encore que de visage et à présent de nom, Héloise était un peu plus à l’aise dans cette assemblée de nobles et de riches parures. Un sourire radieux illumina son visage lorsqu’il accepta de plus sa demande. Elle n’aurait point voulu déranger.

La jeune fille pris le bras de Jehan avec grand plaisir. Ses yeux parcoururent alors véritablement la salle. Héloise n’avait point remarqué à son entrée les décorations, l’harmonie des couleurs, la richesse des tissus. Même au Comté de Salins rien n’égalait ou presque ce qu’il se trouvait ici. Héloise allait entamer une conversation avec Jehan sur l’événement, les personnes qui seraient présentes et la raison pour la quelle les élèves étaient convié mais à peine eût-elle tourné son visage interrogatif vers lui qu’une jeune fille s’approcha et se présenta.
Héloise sourit et regarda la nouvelle avec bonheur, de la compagnie était toujours le bienvenu, surtout lorsqu’ils se retrouvaient, nouveaux élèves se connaissant à peine, dans une pièce emplies d’inconnus et pour une cérémonie qui promettait d’être plus qu’importante.. Elle répondit au regard interrogateur de Jehan avec affirmation, en hochant délicatement le visage de haut en bas.

Bien sur, enchantée Aliénor. Venez donc, rester seul ne raviverais personne.

A peine un instant de répits qu’Hervald s’approcha du trio. Héloise lui sourit tout naturellement, la seule personne qu’elle connaissait un peu plus que les autres en dehors de sa sœur. Elle allait lui répondre lorsque la rectrice leur pria de prendre place et de se taire. La petite Sparte jeta un regard désolé à Hervald et alla prendre place en compagnie de Jehan et Aliénor, se promettant de rejoindre Hervald juste après.
Elle n’entendit point la leçon de bienséance de la rectrice, et une fois assise, elle se pencha vers Jehan et Aliénor pour leur murmurer la question qui lui trottait dans l’esprit depuis le début de la cérémonie. Du moins depuis la missive et l’accueil en ce lieu. En Saint Empire, les normes étaient tant différentes.


Vous avez déjà vu le Roy ?
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Clodeweck
Voyons, Thibaud de Leibundguth, Nebisa, Marie Alic, Levan III de Normandie, bien sûr, Laurent de Nivellus, Aranwaé dont il ne connaissait pas le nom complet, Son Eminence Kad...Plus des visages connus sur lesquels il ne cherchait pas à mettre de nom. Cela était rassurant il connaissait quelques uns des participants.
L'invitation était arrivée à la Curie, mais diantre que se fut dur de trouver le bon chemin et que de portes fermées.
Un roy d'armes nouveau, cela valait le déplacement pour sur sa fonction lui donnerait sans doute l'occasion d'entretenir ce personnage assez fréquemment.
Le père de Montfort, lissa les quelques faux-plis imaginaires de son surplis et alla se placer aux côtés de SE Kad.


Demat ma breur....

Dit-il à voix basse afin de ne troubler personne.
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Thierry54270
Le Duc d'Argenton, profitant de son discret retour au palais royal pour une affaire concernant la Pairie, s'était décidé à se rendre à la cérémonie d'intronisation -dont il avait tant entendu parler un peu plus tôt lorsqu'il déambulait dans les couloirs du palais- du nouveau Roy d'Armes de France. Il savait cette institution en grand trouble depuis longue date, et espérait, bien que sans grande conviction, que le duc du Lavardin pourrait redonner à cette institution tout le crédit qui lui était du.

Il a été le maréchal d'armes d'au moins quatre Roy d'Armes, nul doute qu'il s'agisse de l'officier royal le plus apte à prendre les commandes de cette noble institution, songea-t-il en balayant la grande salle du regard. Son épouse était déjà présente, ainsi que bon nombre de ses pairs. Il reconnu également avec, un plaisir non feint, la silhouette du Comte du Forez avec qui il échangea un regard. Les deux hommes s'étaient rapprochés durant l'absence du Duc d'Argenton. D'ailleurs à l'heure actuelle, lui seul connaissait la raison de cette absence. Le vieux chevalier était en compagnie de son neveu, visiblement en train de l'instruire, aussi Thierry ne voulut point les déranger et se contenta de les saluer aimablement du chef.

Il se décida alors à rejoindre son épouse, craignant quelque peu sa réaction...Mais il comptait sur la présence de la cour. Avec tant de personnes réunies, il y avait peu de chance pour qu'il passe un moment désagréable. Les explications...elles attendraient encore un peu...Il n'était pas pressé lui de toute façon...Il arrivait à peine à sa hauteur lorsqu'il apprit par une conversation se tenant à porté de ses oreilles que sa majesté en personne officierait. Le duc s'en réjouit, et c'est donc avec léger sourire qu'il salua son épouse.


"Ma très chère..."
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Verty
Suite à l’invitation reçue à la curie, la cardinale de Montfort, avait rejoint le lieu de la cérémonie.
Elle avait eu peur d’être en retard et fut soulagée de se rendre compte que ce n’était pas la cas.
Elle embrassa l’assemblée du regard et s’aperçu qu’elle ne connaissait pas la majorité des personnes présente.
Elle vit de loin les soutanes rouges de cardinaux, qu’elle s’empressa de rejoindre.
Elle salua aimablement leurs éminences Kad et Clodeweck et se plaça auprès d’eux.

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Majda_eulalie
Regardant de droite et de gauche, tout en allant s'asseoir ainsi que la rectrice l'avait exigé, sur le banc parmi les autres élèves, la jeune femme esquisse un sourire en voyant un jeune homme (Amael) qui doit avoir le même âge qu'elle, une quinzaine d'années...

Amusée, elle pense à son époux, se disant que franchement, les enseignants exagèrent en les traitant tous comme s'ils avaient 7 ans, alors que plusieurs ont déjà des fonctions, des charges et des responsabilités sur les épaules. La jeune maure observe, les lèvres closes, cet homme de son âge, qui se donne des airs importants. Il n'est certes pas élève, mais sa morgue semble égale à celle de l'une des élèves déjà repérée pour son air hautain.

Discret soupir, se tenant droite, dépassant d'une tête, voire plus, la plupart de ses camarades, Majda repense à son choix... Vouloir étudier dans le collège prestigieux de Saint-Louis pour pouvoir apprendre encore davantage, considérant que l'apprentissage sur le terrain doit être complété par ces cours qu'elle va suivre. Elle reporte son regard sur la salle, les personnes présentes, et sur les évènements qui s'annoncent.

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Arnaut_de_malemort
L’air tiède était saturé de parfum. Le regard d’Arnaut fini par tomber sur sa mère, au premier plan cela va sans dire. Sa Grâce Nebisa, femme d’une haute intelligence, qui gardait encore, d’appréciables restes de sa remarquable vieillesse. Son physique n’en portait aucune trace, car sa brune chevelure lui apportait de l’éclat, sa vivacité passait pour de l’enjouement, et sa peau lumineuse gardait ce velours pâle qui donnait à toute lèvre l’envie de l’embrasser.

Ils échangèrent un regard. Allait-il pouvoir résister à cet obus d’amour ? Il se décida à la rejoindre. Les minutes qui suivirent, il eut l’impression de marcher sur un fil au-dessus du vide : un seul moment d’inattention et il tombait dans le gouffre du déshonneur. Il parvînt, épuisé, jusqu’à sa mère. Refoulant ses craintes, elle ne soupçonnait même pas l’ampleur du combat qu’il avait du livrer pour venir la voire. Il n’en baisa pas moins la main de sa mère avec sa grâce et son aisance accoutumées.


-« Ma chère mère, vous êtes rayonnante ! Quand je songe à l’âme surprenante qui vit caché ce corps d’ivoire, je me sens pénétré de respect et de crainte. Vous êtes divine, au-delà de tout ce qui existe, bien plus, mais gardez le secrètement pour vous, que notre roi »
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Alivianne
Sursaut. Dire qu'elle s'était placé à un endroit très très discrêt qu'elle espérait que personne ne la remarque. Ce fut foutu, voilà que son époux qu'elle avait tellement attendu dans tellement d'autres cérémonies, mariage, enterrement, baptême, soirée mondaine etc etc et voilà qu'il apparaissait.

L'Azayes mère était partagé. Une partie d'elle-même voulu l'approcher, lui prendre le bras, le serré si fort pour lui dire combien elle était heureuse de ne plus être seule face à ce monde de brute. L'autre partie, celle qui menait sa vie depuis belle lurette voulu l'ignorer lui monter combien elle avait souffert durant cette trop longue absence et ceci sans vraiment aucune nouvelle précise pour les raisons de ce départ soudain, cette nuit du 12 avril de voilà tellement d'année... Après4, elle n'avait plus compté.

C'est la dernière partie qui gagna, elle monta sa tête, fière, rebelle et l'ignora pour le moment. Il devait réaliser qu'elle n'était pas ce genre de donzelle faible qui crierait de joie à tout va, pardonnant tout. La giffle qu'elle lui avait donné un soir en taverne alors qu'elle ne l'attendait pas, était encore présente. Elle l'avait même giflé deux fois pour s'assurer qu'elle n'avait pas révé. Il était là, bien là, mais pour combien de temps?

Son attention se porta sur le Roy et le Roy d'Arme. La cérémonie était magnique, digne d'un Llyr qui méritait grandement sa place.

Une autre attention, son regard du coin de l'oeil alla vers son époux, il avait vieillis, mais il avait veillis bien. Il était plus beau qu'avant et moins gros. Elle eut un léger sourire
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Jehan_de_montfaucon
Héloise Marie au bras, suivit de près par la jeune Aliénor et Hervald, Jehan alla s'asseoir rapidement, comme leur ordonnait la Rectrice.

Le petit groupe s'installa les uns à la suite des autres aux places indiquées. Puis sa "cavalière" regarda ses voisins et leur murmura :


Vous avez déjà vu le Roy ?

Il se pencha à son tour vers elle :

Hé bien... Je l'ai déjà aperçu, une fois, lors du bal royal. Mais très rapidement. Et vous ?, questionna-t-il ses voisins, essayant d'être le plus discret possible afin de ne pas se faire repérer.

Jehan savait que dès le début de la cérémonie, il ne serait plus question de parler. Ça non. Le Roy ! Il allait voir le Roy de beaucoup plus près que la dernière fois, et durant beaucoup plus longtemps. Il ne s'agirait là plus d'une ombre passant derrière toute la rangée d'adulte qui était devant lui, lui bouchant la vue.

Qu'il avait hâte !!!

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Arnautpantagon
Sitôt l'invitation reçue, le Com's du Rouergue avait fait route vers la Capitale. Il n'aurait en rien voulu rater cette cérémonie, car tous en Rouergue se souvenaient que celui qui allait être introniser aujourd'hui avait longtemps été le Hérault du Rouergue, tâche qu'il avait brillamment tenu.

Arrivé aux portes de la Salle, on lui indiqua qu'il fallait attendre que la cérémonie débute. Il se murmurait déjà que le Roy serait présent et Arnaut vit se presser bien des Grands du Royaume.

Attendant dehors, il profitait de respirer une dernière fois l'air de la grande cité, après avoir vu sur le chemin toute la vie qui l'emplissait, puis les portes s'ouvrirent enfin, le Comte entra dans la Salle richement décorée où tant de gens en si beaux atours se pressaient déjà. Il chercha du regard des visages connus mais apparemment, peu de Feudataires étaient déjà présents. Mais il savait que plusieurs devaient venir à cette cérémonie officielle, qui serait la dernière pour lui. Aussi il prit place et attendit que le début des festivités.

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Le Passé n'est qu'un Prologue
Ursin
Le grand Maitre des cérémonies de France voyait les invités arriver peu à peu dans la grande salle.
Ce fut tout d'abord son cousin qui fut annoncé.
Il dit d'une voix forte


Sebbe de Valrose, Duc de Chateauneuf sur Loire

Puis vint l'archevêque de Maline

Monseigneur Thibaud de Leibundguth, Archevêque de Malines prenez place au rang qui est réservé aux eveques de France.

Puis un autre Pair se présentait, il la connaissait bien également

Sa Grandeur Marie Alice Altérac, Vicomtesse d’Arnac Pompadour, Pair de France, votre grandeur point n'est peine de chercher à vous faire discrète, votre place est là au premier rang des Pairs de France.


Puis ce fut le tour de son futur cousin

Sa grâce Estienne Morkar, Duc d'Evreux est annoncée, qu'elle veuille bien prendre rang avec les pairs du Royaume.

Arriva un autre Pair de France, enfin une autre Pair de France, le Grand Maitre commençait à perdre souffle, mais il continuait d'annoncer

Sa grâce Alivianne d'Azayes, Duchesse de la Tour d’Auvergne

il fit signe à un page de lui indiquer la place qui était sienne.

L'archevêque métropolitain de Sens fut annoncé

Monseigneur Laurent de Nivellus, Archevêque de Sens.

D'autre noble arrivaient, mais l'étiquette ne lui faisait pas l'obligation de les annoncer à pleins poumons, il prit la peine de les saluer et de leur indiquer la place qui était leur pour l'occasion.

Puis ce fut le tour de d'un cardinal tout vêtu de la pourpre Romaine de se présenter à l'huis.

Son Emminence Kad d'azayes cardinal de la saint Eglise Aristotélicienne

Il fit signe à un page de mener le saint homme vers la place qui était sienne

Puis ce fut le tour des enfants du collège Saint Louis invités par le grand Chambellan d'arriver dans la salle.
Le grand maitre des cérémonies était quelque peu perdu par ces nouvelles têtes


Qu'on annonce les fils et filles du collège de Saint Louis de France, et qu'ils prennent place........... hé bien qu'ils prennent place
Diantre il ne savait pas ou ils devaient prendre place
Qu'ils prennent place au fond de la salle.


Au passage il vit sa nièce passer, et lui fit un petit baiser sur la joue

Puis quelques feudataires se présentèrent

Sa Grandeur Matpel comte du Périgord Angoumois
Sa Grandeur Ventreachoux Comte du Poitou
Sa Grandeur Arnautpantagon Coms de Rouergue

des Princes de l'Eglise arrivent encore
Son Emminence Clodeweck Cardinal Archevêque de Tours
Son Emminence Verty de Montfort Cardinal Archevêque de Bourges

Puis encore un Pair de france
Sa grâce Thierry de chambray , Duc d'Argenton

le grand Maitre avait grand soif, il fit signe à son futur assistant de prendre en charge les enfants de Saint-Louisn aucun héraut n'était encore venu prendre place, et les Grands officiers se faisaient attendre.
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Aranwae
Des enfançons en ceste cérémonie ? Quelle heureuse intention ! Il regarda en souriant ces chérubins se placer avec une candeur déconcertante.
Il se rappelait à leur âge jouant en les prairies bretonnes, l'embrun frais luy fouettant le visage. L'enfance estoit l'un des plus bel âge où tout est permis, où tout est pus gaï et la joliveté de la vie vous emporte en des aventures mémorables.

En les regardant, Aranwaë reconnut le visage d'un jeune homme, poinct sy tant âgé. Amaël de Ried, alençonnais de son estat, estoit tout en face de luy. n'osant luy faire signe afin de ne poinct disconvenir, il attendit patiemment qu'iceluy croise son regard et inclina légèrement la teste en luy adressant un sourire une fois que ce fut fait.

La foule allait et venait au rythme des arrivées. Il avoit fugitivement vu Son Eminence Kad et n'osa luy parler de puy leur déconvenue commune. toutefoy, lorsque Son Eminence Clodeweck se présenta à son tour en la salle, enjoingnant la mesquine verrue, il neput bien long temps se retenir d'aller le saluer. Il joua alors de quelque ingénieusité afin de garder toujours bonne place en prime rang tout en se rapprochant discrètement des deux hommes. Il en vint à cotoyer un femme dont le visage ne luy estoit poinct inconnu. un archevesque assurément, responsable de la Mère Tokaï se souvint il mais de là à se remembrer son nom il y avoit un pas qu'il ne put franchir.


Le bon jour Vos Eminences.

Se tournant vistement vers le prelat.

Monseigneur

Accompagner d'une légère inclinaison de caspe luy signifiant le respect des us et politesses.

Aranwaë se trouva dès lors fort dépourvu car juste en avant de Clodeweck dont il ne pouvoit voir orain sa face sans se retourner, se quy n'estoit poinct envisageable en l'estat et aux costes d'un jeune homme quy empêchait Kad de s'approcher à ses costes.
Il regarda oncques le jeune homme d'un air désolé et luy adressa un faible sourire contrit.

En définitive, le grand maistre des cérémonies royales le plaça aux costes de Thibaud de Leibundguth, evesque de Malines. Il le cognoissait de par l'Assemblée aussy eut il plaisir à se seoir en agréable compagnie.

On ne pouvoit tout avoir en ce bas monde !


Le bon jour Monseigneur de Leibundguth. Vous souvenez vous de moy ? Monseigneur Aranwaë de Ellan Dunedain, Recteur de l'Ordre Lescurien et Evesque de Lisieux. Nous nous sommes vu à Rome il y a peu.
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