Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6, ..., 9, 10, 11   >   >>

[RP]Intronisation du Roy d'armes de France

melior
Melior avait dit qu'elle se rendrait à cette cérémonie, donc acte.
Même rituel, comme pour toute sortie officielle, tâcher de dompter sa tignasse, la torsader en un chignon soigné. Toujours la même sobriété dans la vêture, point de bijoux, seul l'éclat de ses yeux noirs.
Elle commençait à connaître un peu le Louvre, elle n'eut point le désagrément de se perdre dans les couloirs...en même temps, l'avantage en ce lieu, c'était qu'il y avait des gardes partout pour la remettre dans le droit chemin, les Gardes Pour S'orienter, une fonction d'avenir à ne pas en douter.
La Duchesse arriva donc à bon port.
Nouvelle problématique : trouver une place. Son regard balaya la salle, avant de s'arrêter sur le Comte du Rouergue. Précisons qu'il était l'un des derniers entrés, il n'était pas trop loin de la porte et cela faisait moins à marcher.
Elle fit patte de velours et se déplaça avec aisance jusqu'à lui.
Les yeux brillant de malice, elle inclina légèrement la tête en guise de salut.

_________________
Duchesse de Castelmoron d'Albret, Vicomtesse de Beaumont en Périgord
Isaure.beaumont
Douce et glorieuse journée que voilà. S’il y avait aujourd’hui consécration d’une vie, c’était bien de la sienne ! Bon, et peut-être aussi un peu de celle du futur intronisé.

La jeune fille contempla la noble foule de ses yeux avides, s’arrêtant sur des visages connus. Très peu nombreux à vrai dire. Mais elle avait reconnu Amaël. D’ailleurs, il la regarda un bref instant, juste assez pour qu’elle puisse lui adresser un sourire radieux tout en inclinant légèrement la tête. Elle l’avait rencontré quelques mois plus tôt, à l’Epine. Clémence… Elle lui manquait. Pas un jour elle ne cessait de penser à elle ou à ses recommandations. Elle se souvint de leur grande conversation : un bon mariage. Se pouvait-il que dans cette salle se trouve son futur époux ? A cette pensée, la petite Morvilliers ne put retenir un sourire. Elle repassa la foule en revue, se demandant lequel d’eux serait le sien. C’est alors qu’elle tomba, malencontreusement, sur Ceraphin.


Ceraphin… Son escorte pour le Béarn. Sa victime de quelques longs jours de marche, enfin à cheval. Alors, elle attrapa fermement la main de sa jeune compagne et l’entraîna à sa suite.

Venez, nous allons saluer un vieil… ami !

Quand elle arriva à sa hauteur, elle s’aperçut de la présence d’un religieux à ses côtés. Et pas n’importe lequel : un cardinal. Ceraphin serait-il rentré dans les Ordres ? A juger par sa tenue, il ne semblait pas. Dignement, elle s’inclina d’abord devant l’homme, la plus parfaite révérence qu’elle put lui offrir en sus de son sourire le plus charmant.

Votre Eminence, le bon jour. Pardonnez mon intrusion, Je ne resterai pas trop longtemps. Je venais juste saluer Ceraphin avec qui j’ai eu l’honneur de faire un bout de chemin…

Tournant la tête vers le jeune garçon.

Bonjour Ceraphin, me voilà ravie de vous revoir !

D’une pression de la main, elle intima sa jeune camarade à s’avancer.


Et voici la jeune Elyaelle. Nous étudions ensemble au collège Saint-Louis de France. Comment vous portez vous depuis tout ce temps ?



Isaure jeta un rapide coup d’œil à ses autres camarades. Tous s’installaient sur un banc que la rectrice leur désignait et il était hors de question qu’elle allât s’installer à leur côté. C’était SA Journée, le jour où le rêve devenait enfin réalité.
Hervald
Hervald aimait sa mere, mais il se demandait si parfois elle ne faisait pas expres de ruiner ses projets. Alors qu'il invitait Héloise Marie a etre sa cavaliere, elle lui collait la honte de sa vie, du genre vient faire la bibise a ta maman.

La moitié des invités avaient dut entendre le rapelle aux salutations maternelle vu la distance qui les séparaient. Il se serait bien caché dans un trou de souris.

Résigné, n'osant meme pas croisé le regard de celle qu'il venait d'invité tellement il était géné, il rejoignit sa mere pour la saluer. Apres l'avoir embrasser il lui chuchota.


Maman, arrete de me faire remarquer devant tout le monde, surtout devant Héloise Marie.

Il est ou le Roi ? Y'aura a manger apres ?
_________________
Aurelien87
Mgr Aurélien avait reçu invitation pour la cérémonie d'intronisation. Ce genre de mondanité n'était pas trop sa tasse de thé, mais en tant que primat de france, il se devait d'y assister. Il entrea dans la grande salle et alla rejoindre le banc du clergé où il retrouva bien de ses collègues. Il les salua et prit place, observant le manège des invités.
_________________
Thibaud
Pour sûr, on se bousculait au portillon. Thibaud, toujours accompagné de sa cavalière, se mouva en cette grande pièce avant de poser son regard sur les personnes présentes, dont certaines, avaient été doublées auparavant à l'entrée par ses soins. L'Archevêque scruta les alentours tout en faisant quelques pas. Les mitres n'étaient pas nombreuses, on voyait bien plus de couronnes, mais heureusement, un peu plus tard, le pourpre arriva en grande pompe, à leur talon, le Primat. Thibaud n'était pas très loin de Kad, et en mesme pas quelques minutes, il devint le centre dont les électrons cardinalices gravitaient autour. Les hommes religieux aimaient sûrement rester entre eux, mais on ne pourra les blâmer, surtout quand lui mesme faisait partie du lot.

Alors qu'il était sur le point de s'approcher de toutes ces robes pourpres, le prélat s'arrêta quelques instants afin de défroisser son habit, délaissant par la mesme occasion le bras d'Elena. Sa halte ne fut pas sans conversation, car Bathylde, la très Aristotélicienne Bathylde, était arrivée à sa hauteur pour le saluer. Thibaud lui adressa un sourire et inclina respectueusement la teste.


Quel plaisir de vous revoir Bathylde ! Comment vous portez-vous ? Surprise ? Vous nous connaissez tout de mesme, vous savez qu'il serait impensable pour nous de louper une telle cérémonie.

Sans s'en rendre compte, il venait une nouvelle fois de bouger, et s'était approché des Cardinaux. Thibaud s'excusa auprès de son interlocutrice, afin de les saluer, baisant leur anneau chacun leur tour. Aussitost fait, une bande de gamins s'aventura dans la salle, assiégeant l'endroit par leurs petites teste de pré-pubères. Tâchant d'éviter certains qui passaient à ses côtés, et maugréant avec insistance, il se retrouva bien vite éloigné d'Elena et de Bathylde qu'il venait de perdre dans la foule. Sur la pointe des pieds, il chercha ces femmes, mais un valet vint lui annoncer que l'intronisation allait bientost commencer et qu'il fallait qu'il aille s'installer. L'Archevêque haussa les épaules, se promit de les retrouver plus tard, et s'en alla en direction de la rangée réservée aux prélats. Sur son chemin, il se cogna contre un jeune gamin :

Tu ne peux pas faire attention jeune insolent !

Tape sur son habit pour retirer quelques plis, et il poussa légèrement le bambin pour se diriger jusqu'à son siège. Séant posé, on vint le rejoindre.

Le bon jour Monseigneur de Leibundguth. Vous souvenez vous de moy ? Monseigneur Aranwaë de Ellan Dunedain, Recteur de l'Ordre Lescurien et Evesque de Lisieux. Nous nous sommes vu à Rome il y a peu.

Monseigneur de Ellan Dunedain. Bien sûr que nous nous souvenons de vous. Quel plaisir de vous revoir ! Il semble que nos collègues aient délaissé cette cérémonie, nous ne sommes pas nombreux mais voir une autre mitre ne peut que nous faire un bien fou. Pensez-vous que nos rangs vont grossir ?

Un visage ferme, un léger sourire, et c'était parti pour une petite conversation. Autant s'occuper, en attendant que le Roy fasse son apparition pour siéger sur son trône.
Ceraphin
Au fil des entrées, des arrivés et des venues, c'était tout un ballet, parfois anarchique, qui se déroulait sous ses yeux attentifs.
L'oncle Kad attirait à lui tout un public qui semblait lui être acquis... nul doute qu'il possédait, au sein de l'église, une place respectable et respectée... le gamin en prenait aujourd'hui pleinement conscience.

Néanmoins un tel défilé tendait à le mettre mal à l'aise, se sentant un peu de trop dans le décor cardinal, aussi son regard s'attarda t'il quelque peu sur ses propres chausses.
De chausses de belle facture, d'un cuir noir de jais aux coutures élégantes mais robustes.
C'était là l'habile compromis qui avait été trouvé entre les poulaines qu'il avait refusées et la paire de bottes qu'il aurait préférées.
Puis relevant le nez à la faveur d'une salutation de plus.. le drame...


Triple poisse!...

La Morvilliers qu'il avait aperçue précédemment semblait l'avoir repéré à son tour.
Pire elle semblait s'en venir d'un pas alerte vers lui, entrainant dans son sillage une autre damisella qu'il ne connaissait pas.

La salutation d'usage à son oncle lui laissa le répit nécessaire pour se préparer à toute éventualité, allez savoir ce qu'Elle lui réservait encore.


Bonjour Ceraphin, me voilà ravie de vous revoir !

Adishatz damisella Isaure.
Adishatz damisella
... à l'attention de la compagne qui semblait se cacher par derrière elle, hochement de tête en prime.

Je vais bien, merci.
Vous aussi apparemment...
sourire en coin.

L'affirmation, au détriment de l'interrogation, avait été involontaire, comme pour éviter la moindre question sujette à surprise potentielle.
Et puis cette petite personne ci semblait dégager tant de volonté, parfois un tantinet étouffante, qu'il était presque incongru d'imaginer qu'ainsi radieuse elle pouvait ne pas se porter au mieux.


Ah le collège de Saint Louis... ajouta t'il.
Cela se passe bien?

A bien y songer ce sujet de conversation là n'était pas judicieux.
Il ne manquerait plus que l'oncle d'Azayes songeât à l'y envoyer pour compléter le tableau.
Non, élevé dans les champs et sur les chemins, Ceraphin ne pourrait se résoudre à se laisser enfermer entre quatre murs au profit d'une quelconque éducation, fut elle la meilleure du royaume.
Non, résolument, il était trop vieux pour cela et même désormais irréformable.

Soufflant nerveusement sur une mèche rebelle revenue par devant ses yeux, il opta pour une diversion...


Et votre parrain est-il... désignant l'assemblée d'un geste étroit... ici?

_________________
Russocarine
Les collégiants avaient été invités à l'intronisation du nouveau Roy d'Armes par Sa Majesté Lévan lui même. Peu auraient l'occasion de revoir une telle cérémonie. Aussi, quand Aymeric lui avait demandé de l'accompagner pour ne pas se perdre en route, Russo avait vérifié que le jeune écuyer soit propre comme un sou neuf. Brillant, récuré, nettoyé sous les ongles et derrière les oreilles, peigné, et presque aussi resplendissant que sa peau d'ours des grands jours.
Couronne vissée sur le crâne, ils avaient arpenté les rues de la capitale, longeant la Seine, regardant les tours de Notre Dame au passage.


- (Aymeric) : Russo tu penses qu’il y a des crevettes ici ? Nous pourrions en rapporté à tante Vanyel, elle les mettrait dans un petit bassin dans le parc…
(Russo): et bien, je n'en sais rien Aymeric... il faudra faire un petit filet et venir pêcher la crevette un soir après les cours. Ta tante sera surement contente de voir que tu penses à elle.



Puis ils étaient arrivés au Louvre. Pour l'instant, les gardes ne laissaient entrer que ceux qui avaient des invitations en règle, afin qu'ils aient les meilleures places, ce qui était bien normal. Russo tapota la tête d'Aymeric, vérifia que le col de son pourpoint était bien droit, et lui fit une longue série de recomendations
Il y aura beaucoup de gens importants à cette cérémonie, Aymeric. Tiens toi droit, ne te fais pas remarquer, ne te mouches pas dans ta manche. Si quelqu'un te parle, fais la révérence et réponds en baissant les yeux. Va rejoindre tes camarades sur le banc réservé, je t'attends ici à la fin de la cérémonie, et nous reparlerons de cette prochaine chasse.

_________________
Loelia
[en chemin ..]

Qui parle de cérémonie d'un officier direct de la courrone royale, insinue inéluctablement vêtements sublimes d'apparts, coiffes assorties et prestance distinguée. Le coeur palpitant, un sourire séraphique déssiné sur son visage de procelaire relevant ses traits de poupée, une démarche rapide, Cyanne se précipita dans sa chambrée pour se préparer. Toutes les jeunes demoiselles du Collège semblaient au courant de cette nouvelle mais cela ne freina nullement la Dame de Mions dans son élan. Dissimulée derriere le rideau carmin la séparant de ses petites voisines, le choix se porta sur une robe de satin couleur émeraude legèrement bleuté aux plissements particuliers, abritant de manière invisible un corset en la partie du haut, ceignant sa taille de guêpe et galbant delicieusement sa jeune gorge naissante. Un jupon en la partie du bas donnait du volume à cet amas de tissu soyeux. Le haut de son buste était recouvert d'une dentelle joliement brodée d'arabesques régulières, à l'aide d'un fil d'une blancheur limpide dont seule la creatrice en détenait le secret, dessinant un col en point et integrant deux bandes de velour de meme couleur que le satin au niveau des bras . Une coiffure relevant à mi longueur ses cheveux relevés en chignon, volontairement ondulés en la partie retombante sur son épaule gauche, ornée de fleurs en tissu dans les même tons dont une pierre précieuse faisait office de coeur pour chacune d'elle. Pour parfaire le tout, un bandeau de velour autour de son cou gracile à la peau laiteuse, achevant à la perfection la tenue de la jeune fille. Quelques gouttes de sa fragrance préférée, le parfum délicieux des fleurs de buddléia dis plus couramment l'arbre à papillons, et le tour était joué. S'apprêtant à se retirer, ses pupilles voguant a travers son reflet dans le miroir, un détail effleura violemment l'esprit voyageur de la jeune Vaucanson. Mais avec qui pourrait elle bien se rendre a cet evenement? Pas de cérémonie sans être accompagnée, c'est ainsi qu'elle voyait les choses. Des centaines de lieues la séparait de ses amis les plus chers, sauf peut etre un, plus un maitre qu'un ami dailleurs. Une lueur dans ses yeux scintilla lorsque le nom de cet homme traversa l'esprit de Cyanne. Pas de temps à perdre, le coeur plein d'espoir, la plume appliquée, son ecriture rédigea une demande a un grand Homme dont l'admiration qu'il sucitait aupres d'elle était sans limite, malgré sa façon de se comporter par fois trop abrupte pour la jeune fille, il la tenait en respect, la recevant toujours poliement, lui proposant bien souvent son aide et son savoir. Apres avoir signé de son nom, ses doigts fins et délicats enroulèrent le vélin de manière tres soignée, scellant la lettre des armes de Mions.
Sans plus attendre, elle dépêcha un coursier le remerciant de quelques sous.

Les heures qui s'en suivirent parurent interminables. Pourtant certaine que son invité séjournait a Paris, un instant le doute que son congé s'étendait jusqu'a l'autre bout de l'océan l'eu atteind. Non pas qu'elle y aurai cru mais cette attente la rongeait de bêtise rendant son imagination plus que debordante. Ses camarades semblaient dejà tous très loin, l'echo du tapotement de ses ballerines résonnait sur les pavés en pierres dans la cour de l'établissement et c'est le ventre noué, entre angoisse et impatience, qu'elle vit enfin arriver un homme, tout essouflé. Nulle hésitation, il s'agit bien du messager envoyé plus tot, de manière legerement expéditive tant l'urgence se tramait à ses yeux, qui regagnait sa charmant expeditrice. Respiration retenue, la reponse se révèle a elle, la panique est là, elle n'en fini plus, dernier versé... enfin!! il accepte! Soulagée, sautillante de joie, sourire sincère au porteur de la bonne nouvelle, Cyanne execute un cocher, montant gracieusement dans la voiture luxueuse, afin de se rendre au lieu de rendez vous décidé. Le carosse ralentit, les chevaux cessent leur voyage au devant du Louvre, là où elle devrait bientot etre rejoins, afin de se rendre accompagnée à la cérémonie d'intronisation du Sire Llyr di Maggio.

[i]
Elianor_de_vergy
Prévenue par sa duchesse.... Héraut d'armes royal, la jeune "Guyenne" avait été avertie de l'intronisation de son supérieur par sa duchesse ! Et tandis qu'elle pénétrait à la suite de Melior dans la vaste salle, il ne lui fallût guère de temps pour remarquer qu'aucun de ses commensaux héraldiques n'étaient présents. Des gamins qui pullulaient, nombre d'ecclésiastiques, dont son archevêque et primat de France qu'il lui faudrait aller saluer comme il se devait. Mais pas le moindre tabard fleurdelysé à l'horizon. Visiblement, elle n'était donc pas la seule à n'avoir pas été informée de l'évènement.

La poupée à caducées pinça les lèvres. Son naturel la portait à croire que cet "oubli" n'était rien de plus qu'une erreur de la part des organisateurs, un moment de distraction. Mais une petite partie d'elle-même ne pouvait s'empêcher de frémir de colère face à ce qui pouvait aisément être considéré comme un affront qui rappelait désagréablement la désinvolture avec laquelle la nomination du roy d'armes s'était effectuée. Narquoise, elle ne put s'empêcher de faire part de son étonnement à sa duchesse.


C'est amusant tout de même n'est-ce pas? Aucun héraut dans la salle où l'on va introniser le premier d'entre eux, et cela ne semble surprendre personne...

Boucles d'or haussa légèrement les épaules. Que les chargés de protocole du Louvre soient des incompétents lui importait assez peu: elle ne fréquentait guère les cérémonies du Louvre après tout. Elle se contenta donc pour l'heure de prendre place près de Melior, non sans avoir salué le comte du Rouergue, personne qu'elle appréciait et estimait.
_________________
Nebisa
Enfin le premier héraut semblait avoir trouvé le chemin qui conduit au Louvre... bon du coup pour l'entrée synchronisée c'était mort... tant pis... regardant son Grand Maistre des Cérémonies avec fatalité d'un air de dire qu'aux causes désespérées il convient de faire face avec pragmatisme, c'est pas comme si le Roy d'Armes aurait du prévenir son monde, comme s'il avait convenu de la date, comme si on attendait depuis une semaine l'arrivée des hérauts, comme si ça faisait 3 jours qu'elle avait demandé s'ils avaient été prévenu, attendant réponse d'un maréchal à sa missive et comme si on aurait fini par s'en passer pour que les choses puissent démarrer lundi... nan pisqu'en fait le temps n'est qu'une illusion et que tous sont là depuis une poignée de minutes... outres ces précisions métaphysiques, la Malemort aurait bien précisé à la petiote qu'il n'y avait pas encore de hérauts présents parce qu'il était précisé, dans le déroulement du cérémonial d'intronisation d'un Roy d'Armes de France, homologué depuis celle de Jehan, que les hérauts rentraient en même temps, à la filée pour se placer au premier rang, de part et d'autres des officients... m'enfin bon... il est plus facile de persifler en pensées sur l'incompétance des uns et des autres... du moins dans certaines mentalités... que de se renseigner sur un sujet dont on est visiblement dans la totale ignorance...


Reportant son attention sur son fils, arrivé avec le reste du Collége et, bien sur, absolument parfait, tant par la tenue que par le comportement...


Bonjour mon fils, tu sembles te porter comme un charme, le Collége te réussit on dirait.

Le lieux ne se prêtaient pas aux effusions, aussi ne pouvait-elle le prendre dans ses bras et le poutouner jusqu'à s'en trouver rassasiée, se contentant d'un sourrire et d'une caresse sur la joue, elle lui glisse à l'oreille:

Quand la cérémonie commencera, restes prés de moi, tu seras au premier rang pour voir passer le Roy.
_________________
Elyaelle
Grandiose… C’était tout bonnement grandiose ! Il y avait tant et tant a regarder que la fillette ne savait plus ou posé ses yeux. Entre la salle magnifiquement ornementé et la populace qui l’occupait, Ely ne savait plus où regarder.

Des barons, des duchesses, des vicomtesses ! Tout ce que le royaume de France pouvait trouver de mieux ! Des archevêques en veux tu en voilas, et même ! Un cardinal ! Ah ben ça, c’était la première fois qu’elle en voyait un.

Finalement, elle ne regrettait pas trop d’être venu la petite, mais heureusement qu’Isaure n’était pas loin. Calquant ses pas dans les siens, Elyaelle l’imitait en tout point, ou presque. Marchant avec grâce la tête droite, un petit sourire quelque peu forcé au coin des lèvres la fillette suivait sa camarade sans un mot. Attentive a ne pas faire de faux pas. Ce n’était pas le moment.

Dans un coin de la salle elle aperçut alors la rectrice en compagnie de quelque élèves du collège, qui leur fit de suite signe de venir les rejoindre avec les autres.
Déjà ? Mais…. Elle n’avait pas encore eu le temps de tout voir… Aller quoi… encore un petit peu.
Et faisant mine de ne pas l’avoir vue, Ely jeta un petit coup d’œil a Isaure qui justement l’entrainait voir une personne de sa connaissances.
Un vieil ami qu’elle avait dit la Morvilliers… un vieil ami… Mais plus ses pas se rapprochèrent de ce vieil ami, plus la gamine ne le trouvait pas si vieux que ça… Il devait avoir leur âge… un peu plus peu être mais pas si vieux que ça… Enfin si elle le dit…

Timidement mais fièrement la fillette s’approcha du dict ami, observant du coin de l’œil sa camarade et la personne au coté du jeune garçon.
Un Cardinal ? waouu elle en connaissait du beau monde !! Un cardinal !!!

Imitant alors la jeune Isaure, Elyaelle effectua une petite révérence gracieuse envers le Cardinal en souriant de son plus beau sourire capable d’envouter n’importe qu’elle grande personne. Apres tout, puisque le paraitre semblait être plus important ici, autant paraitre sur de soi, et surtout noble jusqu’au bout es doigts.

Une pression sur sa main suivit d’une légère mise en avant et la fillette se retrouva au coté de la Morvilliers, juste devant le jeune garçon.
Nouvelle révérence suivit d’un timide :

-Ravit de vous connaitre…

Et zou, Isaure enchaina avant qu’elle ne puisse avoir eut le temps de dire quoi que ce soit d’autre. Ely se recula d’un pas, et écouta discrètement la conversation, observant du coin de l’œil la rectrice du Collège.
_________________
Valnor
Comme d'habitude "un peu en retard", mais il avait une excuse. La situation brûlante avec la Bretagne avait accaparé son temps. Valnor portant manteau de Pair de France fit son entrée dans la salle de cérémonie et s'assura de ne pas faire trop de bruit avant d'aller rejoindre les autres membres de la Noble Assemblée déjà présents. Inclinaisons en guise de salut devant les personnes qu'il connaissait. Il arriva au côté de Marie-Alice et lui chuchota tout en remettant son manteau bien en place.

- Pas trop en retard ?
_________________
Mariealice
Grognement à peine audible à l'énoncé de son nom par le Comte Ursin. Et si elle avait envie de se mettre dans un coin elle? Fichu protocole de cour qui disait quand il fallait lever les yeux ou baisser la main. Pour un peu elle aurait volontiers aimé que Flaiche soit là et qu'il s'agisse d'un bal masqué. Il aurait alors sans doute revêtu son costume fétiche et rien qu'à cette idée, la brune retint un franc éclat de rire.

S'avancer donc et se mettre devant, ben voyons. Elle allait faire le pas quand une voix basse lui fit tourner la tête et lui arracha un sourire.


Du tout mon cher. Et ravie de vous voir ici. Par contre, voyez-vous, il parait qu'il faut que nous aillons au premier rang. Alors zou d'office vous voici mon cavalier.

Et sans façon de lui prendre le bras et de l'entrainer à l'endroit indiqué.
_________________
Valnor
Du tout mon cher. Et ravie de vous voir ici. Par contre, voyez-vous, il parait qu'il faut que nous aillons au premier rang. Alors zou d'office vous voici mon cavalier.

- Ouf....ah ?....Mais....


Aussitôt dit, aussitôt fait, Marie prit son bras et l'entraîna en avant. Valnor s'arma d'un sourire et fit son office de cavalier servant se demandant ce que serait la suite des événements.
_________________
Aranwae


Le hasard le faisoit voisin de l'archevesque de Maline et sa bienséance en feroit une agréable compagnie durant la cérémonie.

La quantité n'exclut poinct la qualité et je puy voir céans une représentation d'excellente facture de l'Eglise Aristotélicienne Romaine.

Il luy fit alors signe d'observer les prélats ayant prit soin de venir.

Nous avons là un représentant de la famille de Nivellus, une illustre famille de l'Eglise. Et là un membre très estimé quy a gagné le respect de tous par son dévouement et sa vertu.

L'evesque fixa la verrue, la vilaine. Et de reflexe, il toucha sa cicatrice sur le bord de son arcade.

Il énuméra les visiteurs écclésiastiques les uns après les autres. Aranwaë avoit beaucoup de respect pour ses pairs aussy ne tarissait il pas d'éloges envers eux.


Et nous voicy ! La relève !

Dit il en épilogue humoristique.

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6, ..., 9, 10, 11   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)