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[RP]Intronisation du Roy d'armes de France

Ventreachoux
Le comte poitevin se leva de son siège et allait à la rencontre de Monseigneur Aurélien pour le saluer.

Bonjour Monseigneur, je suis agréablement surpris et surtout ravi de vous revoir icelieu.comment vous portez vous?
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Nennya
Stratégie à adopter dans ces cas là, faire comme si ce n’était pas de sa famille, les yeux ronds, regardant le plafond. Ce n’était pas possible que se soit son fils, véritable coq au milieu des jeunes filles, qui lui avait donné cela ?Surement son père le chat…La Duchesse de Mortain pencha un regard noir sur sa tendre progéniture et chuchota :

-Comment ça, je te fais honte maintenant ? Le Roi va arriver, et je ne crois pas qu’il y aura à manger après petite garnement. Prends place avant que je ne te fasse encore plus honte mon fils.


Ca grandit trop vite ces bestioles, un coup dans les jupes de moman, et puis dès qu’il y a un jolie minois qui passe ils partent aussi vite…Alcalnn avait-il eu une conversation d’homme à homme avec lui ?Parce que si elle tentait de lui expliquer les aléas de l’amour, la Blackney serait très cartésienne dans son explication, finit les abeilles qui butinent les fleurs. Et vas y que tout le monde tapait son bout de gras, ce qui manquait à sa panoplie de Première Dame, c’était son cor, un bon son, bien roc, pour tous les faire taire, mais ça, le Grand chef ne le permettrait pas. Dommage se dit-elle.

Nennya observait chacun des élèves, quelques uns semblaient intimidés, d’autres étaient parfaitement à l’aise. Elle se demandait s’il y avait eu désertion des hérauts du Royaume, étrange que le Grand mestre des cérémonies ne ronchonne pas, la Duchesse se dit qu’au moins, elle n’aurait pas d’urticaire sur la main pour une fois. Les hérauts et elle, une longue histoire de je t’aime, moi pas du tout. Étrange aussi que le Roi ne fasse pas son entrée, pourtant, au levé, la Première Dame avait tout supervisé pour que sa tenue soit prête…Un accident de coiffe ou de cierge mal allumé, mal fixé est si vite arrivé se dit-elle. Devait-elle demander au Grand Chef, qui était en compagnie de son fils, qui lui, n’avait pas honte que sa mère demande à l’embrasser. Elle patienta un peu avant de sonner l’opération «se sont-ils fait manger dans le couloir ? ».

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Aurore_marie
Robe bleu azure finement brodée d’argent. Quelques dentelles blanches filées du même métal aux poignets et entourant son décolleté. Une natte retenant les quelques mèches rebelles pouvant s’immiscer sur son visage -et l’empêcher de le voir, lui, le Roy- le reste de la chevelure blonde retombant librement sur ses épaules et jusqu’au bas de ses reins. Autour de son cou, une parure que lui avait offerte son parrain, l’occasion idéale pour la porter. Elle pénétra dans la salle en même temps que les autres, la tête haute, le cœur battant. Elle allait le voir, lui, le Roy, en chair et en os ! Déjà, elle ne pensait plus à sa moitié, sa jumelle. Encore moins à toutes ses personnes qui faisaient barrière à Sa magnificence. L’excitation était telle, que ses pommettes s’étaient colorées d’un magnifique rouge cerise naturel, contrastant de façon évidente avec son teint pâle habituel. Si Aurore n’avait que 12 printemps, elle avait tout, aussi, de la groupie guettant la star du moment, lui, le Roy. Oh si par bonheur elle pouvait l’approcher ! Mais pour l’instant, juste serrer les poings, garder son calme et sa tenue !

Bien sur, l’invitation elle l’avait lue par-dessus l’épaule de Héloise Marie. Bien entendu, elle n’avait pas compris de suite qu’il s’agissait d’une intronisation. Non. Seul raisonnaient entre ses deux oreilles les mots Roy ; il y aurait le Roy. Le reste, c’était du détail dans un décor planté, du superflu dans un trop plein de redondant. Tout comme l’était tout ce qui l’entourait en ce moment et qui l’empêchait de L’approcher, de Le voir. Était-Il aussi beau qu’on le prétendait ? Qu’avait-Il de si spécial ? Était-Il fondamentalement différent de son grand cousin le vieux Prince de Condé ? Était-Il fait de chair et d’os ? Si on Le blessait, pouvait-Il saigner ? Et si tel était le cas Son sang, était-il bleu ?

Au fond de la salle lui avait-on dit. Au fond de la salle ? Mais elle n’y verrait rien ! Non, la demoiselle tenterait discrètement de se faire une place à l’avant. Vaille que vaille, coute que coute. Tout en avançant, traversant la foule entre jupons et invités ; un sourire traversant son visage, reliant ses deux oreilles comme par un fil, scindant son visage en deux, elle cherchait à s’immiscer dans les premiers rangs sans s’en donner trop l’air.
Quelque part, dans cette magnifique salle du Louvre, aux toilettes et décorations somptueuses –pour lesquelles elle n’avait pas un regard- Lui, Le Roy devrait être là. Posture droite, à peine prenait-elle le temps de s’incliner face à ceux et celles qui avaient l’amabilité de la saluer-sans se donner l’air de gruger. Quelle magnifique idée avaient eu les professeurs que d’organiser cette excursion. La demoiselle, certes un peu perdue, sillonnait toujours la salle, évitant avec le plus grand soin de cogner l’un des nombreux convives et se faire remarquer ; enfin presque. Alors que sa tête s’orientait vers sa droite à la recherche d’un prétendu Roy elle ne vit pas l’obstacle qui se dressa devant elle et, ce qui devait arriver arriva. Le choc ne fut pas brutal, mais suffisant pour bousculer la Dame qu’elle avait heurté : Sa Grandeur Marie Alice Altérac qui fort heureusement était retenue par le bras par son cavalier prévenant ainsi tout risque de chute inopinée pouvant aggraver son cas.
Aurore rougit et se confondit en une révérence bien basse. Elle ignorait tout de la Dame jusqu’à son nom.


Je... Je suis confuse Ma Dame. Veuillez, s'il vous plait, excuser ma maladresse.

Excuses faites, même si elles n'étaient pas tout à fait conventionnelles. La prise de conscience fût soudaine. Plus que le Roy, c’était sa sœur qu’elle rêvait de voir à présent.
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Mariealice
Il était bien ce petit Valnor. Enfin petit... Elle l'avait connu au Secrétariat d'Etat et l'avait vu partir à regret pour devenir Chambellan du Périgord. Non parce qu'elle doutait qu'il en soit un excellent, juste parce qu'elle l'aurait bien vu lui succéder. Et en plus elle n'avait même plus besoin de le menacer d'une chausse. Parce que oui, Pair ou pas, pour lui faire perdre cette habitude il allait falloir se lever de bonne heure. De très bonne heure.

Enfin donc ils étaient pratiquement devant quand elle fut percutée par l'arrière et manqua choir. Heureusement qu'elle avait nommé le périgourdin cavalier d'office sinon elle se serait retrouvée les quatre fers en l'air sur le sol du Louvre. Cela aurait certes mis un peu d'animation mais aurait-ce été dans le sens souhaité? Rien n'était moins sûr.

Grognant et se retenant de jurer comme un charretier, elle se retourna pour tomber sur une enfant d'une dizaine d'années environ, blonde et qu'elle ne connaissait pas le moins du monde. Froncement de nez.


La prochaine fois tâchez de regarder où vous mettez les pieds cela évitera que vous renversiez du monde sur votre passage.

Je me nomme Marie Alice Alterac. Vous êtes?


Et de chercher aux alentours si des parents fusillaient du regard la jeune fille, des fois qu'à défaut de connaitre la fille elle puisse mettre un nom sur leurs visages.
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Valnor
Tout en continuant de marcher, Valnor s'adressait à Marie-Alice.

- Les nouvelles ne sont pas bonnes....inclinaison de tête en guise en retour de salut à une Dame...le Grand Duc de Bretagne nous accuse de tous les mots et menace d'un ultimatum la France alors qu'il a laissé une armée bretonne pénétrer sur les Terres du Royaume de France. Aurait-il perdu l'esprit ?..

Il tourna la tête vers sa Com-Pair.

- Nous allons devoir nous entretenir au plus vite avec Sa Majesté à l'issue de cette cérémonie...


N'avait-il pas fini sa phrase qu'il sentit Marie-Alice vaciller, était-ce les conséquences de ce qu'il venait de lui annoncer ? Impossible, il en fallait plus à sa Com-Pair pour la voir faillir. Sa main se porta instinctivement sur l'avant bras de sa cavalière pour la soutenir alors que lui même reçut un petit choc dans la cuisse. Un bref instant il se demanda se qu'il se passait avant de voir par dessus son épaule la responsable de "l'attentat".

- Vous allez bien Marie-Alice ? s'enquit tout d'abord Valnor avant de se tourner vers la tête blonde qui penaude s'excusait déjà. Il laissa parler Marie-Alice tout en se disant que même ici on se faisait "agresser" sans rien demander
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Aurore_marie
La Pair de France se retourna fort fâchée, et ce n’était pas difficile à concevoir. Mais son regard n’était pas aussi réprobateur que celui de l’homme qui était en sa compagnie. Se relavant à peine, plantant ses yeux azure dans ceux de la Dame, elle encaissa en silence la tirade pleine de reproches sans dire mot. Sans s’en rendre compte, elle se tortillait le bout des doigts. Sa gêne était plus que visible à en croire la couleur pourprée de son visage. Elle qui avait décidé de ne pas trop se faire remarquer, elle se trouvait bien lotie. Marie Alice cherchait désormais quelqu’un dans la salle et Aurore c’était mise à espérer que ce ne soit pas la rectrice du collège –où elle s’était déjà bien trop fait remarquer par ailleurs. Prenant sur elle, elle répondit à la Dame en même temps que pour l’homme en sa compagnie dont elle ne savait rien :

Je suis enchantée Ma Dame. Je suis Aurore Marie de Sparte. Fille de sa Grandeur Bobyzz de Sparte et d’Erine von Riddermark de Sparte, tous deux originaires de l’Empire. Je prendrais garde, je suis vraiment confuse…

Elle détourna légèrement son attention vers l’homme qui –à défaut des parents- la fusillait du regard comme si elle avait commis là une faute impardonnable ou une « agression » à main armée à l’encontre de la Dame. Puis vers cette dernière encore :


Je ne vous ai point fait mal j’espère ?
–S’enquit-elle.

Presque oublié le Roy et la folle envie de le voir de près, pourvu que la Dame ne la renvoya pas d’où elle venait : le fond de la salle, d’où elle ne pourrait voir Le de près. Si seulement elle avait regardé où elle mettait ses pieds.

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Mariealice
Sous le coup elle avait oublié ce dont lui parlait à l'instant son Com Pair même s'il connaissait déjà son avis là-dessus qui allait dans le même sens que le sien. Oui s'ils pouvaient il faudrait arriver à parler au Roy. Le souci était y arriveraient-ils?

Elle rassura Valnor d'un sourire en précisant que tout allait bien avant de reporter son regard sur la jeune blonde.

J'aimerais dire enchantée mais vu les circonstances j'ai peur que cela sonne un peu faux.

Je ne connais point vos parents mais le nom Von Riddermark si. Un rapport avec Daresha?


Bien l'une des rares impériales à trouver grâce à ses yeux, sans doute parce qu'elle avait épouser Guillaume de Jeneffe et avant lui Bralic. La mort de ce dernier, raison pour laquelle elle ne pouvait souffrir l'Empire.

Et que faites-vous ici visiblement seule et sans chaperon?

L'idée qu'elle pût se trouver faire partie du Collège Royal ne lui effleurait pas l'esprit. Si elle vivait bien en Empire, pourquoi diable serait-elle venue étudier en France.
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Argael
[Il était une fois, c’est comme cela qu’une histoire commence]

Un Roy d’arme n’est plus vive le nouveau Roy d’arme. Lorsque l’annonce de la cérémonie prochaine fût portée à sa connaissance, son cœur s’exprima par une certaine tristesse. Ah bien sur la jeunesse toute relative de LLyr di Maggio et d'Astralgan arrivant à la Curia Régis était une chose, la mort de Legueux com du Gévaudan cependant se rappeler soudain à lui. Grand Officier de la Couronne et Pair de France, il n’avait aucune raison de manquer l’intronisation, et puis pourquoi la manquer…

Un rassemblement de gens d’importance, et puis combien de loups lâchés pour un moment de gloire, une once de prestige, un nuage d’illusion….

Notant la date qu’on ne manquerait pas de lui rappeler, il glissa l’annonce dans une poche et se dirigea ensuite en son office; le Secrétariat d’Etat.


[Où un premier événement vient étoffer la narration]


Vostre Seigneurie, missive personnelle scellée des armes de Mions.


Froncement de sourcils, derrière son bureau. Déjà missives nombreuses portant scel aussi divers qu’il existe de paysages en ce royaume, semblaient attendre voici donc une de plus à ajouter à la pile….

Le soleil avait maintenant passé le zénith depuis trois bonne heures lorsqu’il décacheta le vélin de l’héritière de Gap. Une demande particulière se trouvait dans les plis de la missive. Un cavalier voila, ce qu’elle souhaitait en envoyant ce courrier. Et pourquoi ? L’intronisation du nouveau Montjoy. A y réfléchir, la jeune héritière devait se sentir bien étrangère à ce genre de cérémonie pour faire appel au vieil acariâtre qu’il était. Déjà, il imaginait les commères s’amusaient de la chose lancer rumeurs, pronostiquant une nouvelle union. A dire vrai la jeune femme était ravissante, mais si « le fier » n’avait cure des campagne calomnieuse, la jeunesse pouvait tout autrement réagir…

La réflexion se fit quelques temps, et au final, le ministre du Roy prit un vélin et apporta une réponse positive à la demande première. Au final, il accompagnerai donc cette jeune femme, s’assurant par la d’éviter quelques mauvaises influences et rencontres. Et puis cette jeune Cyanne Loelia de Vaucanson ne lui faisait elle pas penser à cet enfant qu’il n’avait jamais pu avoir ? L’occasion ici lui était donné un temps de savourer un semblant de paternité, en prêtant son bras à une riche héritière du Lyonnais Dauphiné.


[Où il prend soin de s’assurer que des nouvelles familiales arrivent à Sa Majesté]

Jeune Philippe-Levan, je ne peux vous emmenez avec vous. Je sais que l’envie est grande pour vous de voir vostre grand Père Sa Majesté. Cependant, pour vostre sécurité je ne puis vous emmenez avec moi. Je puis cependant lui faire parvenir, des nouvelles de vostre part, nul doute qu’il sera ravit de vous voir prendre la plume….


Ainsi dans un lieu connu d’une poignée de personne, il avait eu à prendre en charge la sécurité et l’éducation du petit fils de Sa Majeté Levan III. Et en cet instant, il s’apprêtait a se faire messager, porteur de nouvelles du petit fils du Roy de France.

Il vous faudra être sage, et à mon retour nous reprendrons la lecture d’Ysengrin et de renart…

[Où la scène principale commence]


La, sur son destrier, en tenue d’apparat, il attendait. Bientôt riche voiture s’avançant. Petit sourire narquois devant cette démonstration de richesse. Se pouvait il que cette petite si prometteuse soit de cette engeance ne voulant que se faire bien voir, trouvant intérêt aux apparences bien plus qu’aux actes ? Venait elle ici à son bras pour se faire voir ou pour trouver un prometteur partit ? Il avait vu tant de chose depuis qu’il oeuvrait dans l’entourage du Roy. L’avenir et le Très Haut seul connaissait les réponses, mais tandis qu’il s’approchait de la voiture il espérait que son impression première de la demoiselle n’était pas éronnée.
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Felian
Les hérauts sont peu habitués à faire des éclats dans les rues, la population parisienne encore moins. Alors jugez quels effets le galop à brides abattues d'un de ces officiers revêtu du tabard, de l'émail et brandissant un caducée en criant « place ! place ! », peut provoquer sur la pauvre populace parisienne ... En effet, le héraut en question, c'est Felian, qui vient d'être mis au courant que le Roi d'armes allait être intrônisé. Et le voilà franchissant le pont-levis du Louvre toujours au galop et quittant la selle en demandant où se déroule l'intrônisation du Roi d'armes de France. Durant la traversée du dédale castral, le héraut eut bien le temps de remettre en place ses effets, de dépoussiérer le tabard et les chausses, d'installer la toque de velours noir, de vérifier les caducées, il fut devant la porte.

Que l'on annonce Félix Barrauld, dit « Mnémosyne », héraut d'armes royal.

Qui était là ? En tant que héraut, seule Guyenne. Eh bien, soit qu'il y eut une erreur d'organisation, soit que l'on se soit senti si bien dans les entorses aux usages héraldiques que l'on se crut de droit de les continuer. Felian s'approcha d'un valet et lui chuchota.

Il faudrait prévenir qui de droit que le collège héraldique n'a pas été prévenu et que si l'on veut que les quelques hérauts qui se trouvent miraculeusement à Paris et non dans leur province accourent aussi vite que je l'ai fait, il faudrait leur envoyer un message. Sinon, le collège sera réduit pour cette cérémonie à deux hérauts précédant un unique élu, ce qui fait peu ...
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Heloise_marie
Sourire posé, les bras croisés sur ses genoux, Héloise regardait avec attention à droite à gauche, tant l’arrivée de sa sœur la tracassait, tant elle avait hâte de voir le Roy. Même si c’était de loin. Jehan, lui, l’avait déjà vu. Ce n’était donc plus la première fois il se pouvait d’être légèrement distrait. En fait, la cérémonie, elle ne s’en souciait pas trop, tout était pris par l’arrivée apparemment tardive du roy et des personnes qui allaient-être célébrées même si elle ne savait pas du tout ce qui allait se passer. Alors que son pied faisait des vas et vient incessants de haut en bas et que la jeune fille commençait à désespérer de la venue de sa sœur-un énorme pincement au cœur lui pris lorsqu’elle s’imagina Aurore cloitrée dans sa chambre le mal dans la peau- son visage lui apparut enfin. Tel un miroir, Aurore était entrée dans la salle et semblait chercher quelqu’un du regard. Héloise eut un grand instant de soulagement, puis de solitude. Qui cherchait-elle ? Pourquoi ne venait-elle pas près des autres élèves ? La jeune fille posa son regard sur Jehan, et lui sourit.

J’aperçois ma sœur là-bas, je pense qu’elle ne sait pas où nous nous trouvons. Pardonnez mon absence temporaire, je vais lui indiquer où nous sommes.
Elle s’inclina légèrement et, évita le regard de la rectrice en se faufilant entre deux nobliaux grassouillets. Ce fut par contre tâche beaucoup plus ardue de se faufiler entre tous ces gens qui se hâtaient d’aller s’assoir, de sa petite taille, elle ne parvenait point à regarder par-dessus les pourpoints gracieux de ces dames ou les chapeaux outrageant de certains hommes. Elle tentait en vain de regarder par-dessus certaines épaules de basses tailles et enfin, parvint à reconnaitre les cheveux blonds de sa sœur. Elle avait l’air en discussion avec une certaine Dame, qui était sans aucun doute d’une grande condition.
Quoiqu’il en soit, Héloise craignait toujours qu’elle ne se fourre dans l’une ou l’autre situation exigüe. Non loin, elle remarqua un élève du collège qu’elle n’avait vu qu’une seule fois encore et dont elle n’aurait su dire le nom. Il n'était pas à l'arrière comme les autres. Un voile sombre envahis ses yeux en se demandant comment elle allait faire sortir Aurore de là. Alors, tout simplement, elle gagna les côtés de sa sœur jumelle et lui pris le bras avec grâce. Politesse obligeait, elle fit une gracieuse révérence devant le couple qui lorgnait sa sœur. L’homme, gracieux avait un visage de marbre et des yeux de feu. La Dame par contre avait des allures maternelles et semblait avoir hâte de se débarrasser de l’imprévu.

Elle arrivait en fin de discussion et ne comprenait pas le conflit qui opposait sa sœur au couple. Quoi qu’il en soit, elle ne prit pas la parole, ayant une éducation quasiment parfaite, elle savait qu’interrompre une discussion n’était point le summum de la politesse et que si présentations devaient se faire, Aurore le ferait.
Par contre, la jeune Sparte attendit qu’il y ait un moment de silence pour glisser de manière presque inaudible –du moins c’est ce qu’elle croyait-

Aurore, on doit aller tout derrière nous.
Puis, après un regard vers l’endroit où elles se trouvaient. Tu as vu ça comme on est tout près ici ?
Du haut de ses douze ans, elle se mit sur la pointe de ses pieds et regarda l’allée qui se formait alors que tous les nobles s’installaient. Faisant fit de la discussion qui avait cours, elle se délectait de la vue qu’elle avait des personnes assises, des portes, certaines ouvertes d’autres non, d’où pourrait sortir le Roy à tout instant puis ensuite se racla la gorge, et serra le bras de sa jumelle pour suivre la discussion qui avait court. Ca parlait Margny Riddermark. Sa mère avait-elle un quelconque rapport ? Daresha ? Qu’est ce que leur grand tante venait faire dans l’histoire.
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Aurore_marie
La demoiselle de Sparte tentait de trouver une réponse honorable aux questions cinglantes qui lui étaient posées par la grande Dame qui lui faisait face. Si seulement elle avait été Héloise, elle aurait su quoi répondre sans avoir autrement cherché une excuse ; que de fait elle n’avait pas à trouver. Elle était où d’ailleurs Héloise ? Comment allait-elle justifier sa présence aux premiers rangs alors qu’elle ne devait peut-être pas y être. C’est alors que la blonde sentit une main se poser sur son bras. Elle se détourna pour apercevoir avec soulagement sa sœur, sa jumelle. La demoiselle qui tombait à pique. Immédiatement, son visage crispé s’était détendu. Marie Alice terminait son discours, et Héloise se permit quelques chuchotis qu’Aurore avait espérés inaudibles pour ses interlocuteurs. Décidément ! Elle lui aurait bien intimé de ne pas en dire d’avantage, mais ce n’eut pas été très discret. A la place, elle opta pour une réponse –qu’elle avait espéré imperceptible- destinée à sa sœur tout d’abord : « Je le sais ! Mais on ne verra rien de là-bas ! Attends… »

Puis se tournant vers la Dame avec un petit sourire. Dame qui se trouvait désormais face à son double parfait. Ce qui ne manquerait certainement pas de la surprendre ; Aurore ne pouvait d’ailleurs s’empêcher d’imaginer la Dame se demandant si elle n’avait pas la berlue. A vrai dire, elles prenaient plaisir toutes deux à lire la surprise inspirée par leur dualité sur le visage des gens qu’elles rencontraient pour la première fois.


Je suis étonnée que vous ne connaissiez pas père, il fût jusque il y a peu Haut Connétable Impérial. Et Sa Grandeur Daresha est la tante de nostre mère, mais nous n’avons pas l’occasion de la voir aussi souvent que nous le souhaiterions.

Puis se tournant définitivement vers sa sœur, tendant son bras présentant sa paume ouverte et gantée vers la Dame.

Permettez-moi de vous présenter Ma Dame ma sœur Héloise Demoiselle de Mesnay ; elle me sert de chaperon et l’inverse est vrai également. Héloise, voici-ci Dame Marie Alice d’Alterac –puis montrant de la même façon l’homme en sa compagnie- et son cavalier à qui je n’ai pas eu l’honneur d’être présentée.

Il s’en était suivi un court silence durant lequel on accomplissait les gestes d’usage en pareille circonstances. Puis Aurore sentit le besoin de se justifier au près de sa moitié :

J’ai malheureusement bousculé la Dame que voilà alors que je cherchais une place plus en avant...

A tout les coups, à ne point douter, sa sœur saurait la sortir d’affaire. Elles y arrivaient toujours – ou au pire souvent.

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Ricco
Ricco se reposait dans la salle des gardes quand il apprit que le Roy allait participer à une cérémonie. Aussi dès qu’il reçut l’ordre, il alla directement près de la chambre du Roy.

Il parcourût ensuite le chemin qui menait de la chambre à la salle de cérémonie, tout en vérifiant que les portes, qui ne nécessitaient pas un passage fréquent, étaient bien fermées à clé. Arrivé à la salle où la cérémonie allait se dérouler, il jeta un petit coup d’œil. Il reconnu son lieutenant, le vicomte d’Aubeterre.

Il retourna ensuite près de la chambre afin suivre le cortège du Roy à bonne distance mais suffisamment proche pour intervenir au cas où.
Valnor
Valnor regardait la jeune fille qui s'entretenait avec Marie-Alice essayant se gardant de sourire car lui même avait deux "presque"-filles et au combien plus turbulentes malgré leurs âges plus avancées que la demoiselle qui lui faisait face. Valnor reconnut une fort belle prestance à la jeune fille lors de sa présentation, il en toucherait un mot à ses rejetons. Une autre jeune fille arriva, à n'en pas douter sa soeur à l'air de famille qu'elles partageaient.
Valnor s'inclina légèrement et se présenta à son tour.


- Messire Valnor de Lande Morte. Pair de France, Comte d'Aubeterre, Baron de Montmoreau et de Belvès, Seigneur de Romefort. Légère pose. Cavalier de la Vicomtesse Marie-Alice d’Arnac Pompadour.
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Thibaud
C'était le temps des biographies, de ces éloges mirobolantes et de ces vitaes vertueuses. Son interlocuteur l'embarqua dans des descriptions concernant les ecclésiastiques présents à cette cérémonie, et Thibaud ne put qu'acquiescer à ses précédents propos. Ce n'est pas la quantité qui doit prévaloir, mais bien la qualité.

Vous dire avec une touche de sincérité que la perfection qualitative touchait de plein fouet l'Archevêque de Malines, ce ne pourrait être énoncé qu'avec un rictus au coin des lèvres tant on voit en cet être un gouffre d'orgueil et d'autosuffisance. Sauf que c'était bien une réalité, un constat.

A la fin de l'échange, il pouffa légèrement de rire et opina vigoureusement de la teste.


Une relève qui doit faire ses preuves.

Quelques plis effacés sur son habit, et une main qui se lève en direction du trône.

Dites nous cher confrère, avez-vous déjà vu le Roy en personne ? Avons-nous un quelconque protocole, une action particulière à respecter/effectuer en tant qu'Archevêque ? Vous dégagez de l'expérience, sûrement pourrez-vous nous éclairer Monseigneur.
Eloise.de.guerande
Comme tous les élèves du collège Saint Louis, Eloïse de Guérande avait reçu invitation personnelle à la cérémonie officielle d'intronisation du nouveau maitre d'armes du royaume de France.
La situation lui semblait particulièrement ...cocasse. Elle se sentait totalement partagée quant à sa participation officielle qui la mettrait en présence du roy des françois ; se demandait, en son for intérieur, si son Papitou, le duc de Guérande serait informé de ceci et approuverait ? Et se demandait pareillement, si son entrée, en toute conscience, au sein des élèves du prestigieux collège ne lui donnait pas obligation, sans réflexion possible, à toute représentation publique, de surcroit invitée de manière officielle.
Il était évident, de toutes façons, que la manière dont elle avait été traitée en Bretagne, par les "soi-disant affiliés" à sa famille lui avaient procuré moult allergies et autres réactions cutanées qui avaient mystérieusement disparues dès son arrivée aux portes du Louvre.

Toutes choses étant égales par ailleurs, elle se décida donc à accepter l'invitation et entreprit le voyage qui la menait au lieu de cérémonie.
Puis, fIt, enfin décidée, résolue, son entrée, 13 ans et toutes ses dents, de sagesse ou pas. Selon les recommandations protocolaires de bonne vesture et habits de bon gout, elle apparut au seuil de la vaste salle, déja bien remplie de toutes sortes de dignes personnes.
Sa gouvernante, la provençale Ségolène Mistral, suivait promptement, portant haut la traine de sa robe. Bleue ciel, parsemée de broderies représentant la blanche hermine, celle là-même qui refusa de souiller sa blancheur, préférant la mort à la souillure, la jeune fille posait ses pas dans la salle, jetant un regard, de ci, de là, à ceux de ses camarades collégiens qu'elle reconnaissait, essayant de garder digne posture tout en marchant suffisamment lentement pour ne pas faire trop bruisser sa robe neuve.
Elle avait, sagement selon elle, décidé de ne pas faire venir son fidèle chien, son Chouchen d'amour, et elle poursuivait son avancée, sobre et magnificente à la fois, se dirigeant finalement vers une place au premier rang.
Ségolène fit s'épanouir en la posant à terre la traine de la robe d'hermine et souriant largement à l'attention des personnes alentour, laissa se poser le puéril séant de sa jeune maitresse.

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Eloïse de Guérande - 16 ans - Fille de son PaPitou et de sa Maminou, ducs de Guérande, pays de Bretagne.
~~Je veux être tout ce que je suis capable de devenir ~~
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