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[RP]Intronisation du Roy d'armes de France

Thomasdeclerel
C'est en retard, comme à peu près toutes les cérémonies où il devait aller, c'est qu'il aimait se faire désirer...et qu'il n'avait surtout aucune, mais alors aucune mémoire des dates, que le Duc de Dun-le-Roy arriva à la cérémonie, se demandant si elle avait ou non débutée.

C'est dans le doute qu'il se faufila lentement dans l'assemblée ne cherchant pas trop à reconnaitre qui était là, ou ne l'était point.

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Felian
Après que sa remarque fut portée à Montjoie, un nouveau valet vint le chercher et l'amener auprès de celui qui serait peu après Roi d'armes. Felian l'avait rarement vu dans une telle colère et acquiesça sans piper mot aux ordres. Diligent ! il faudrait l'être pour prévenir tout le monde dans les temps. Étant données les horaires, il faudrait même rester sur place afin qu'il y eût des hérauts à la cérémonie si les autres ne pouvaient venir. Il se dirigea alors vers le service des postes royales et avisa celui qui devait les diriger.

Par ordre du Roi d'armes de France, que l'on envoie le plus rapidement possible à la chapelle Saint-Anthoyne, siège de l'Hérauderie, et à l'hôtel Saint-Paul des messagers pour convoquer les hérauts à l'intrônisation du Roi d'armes qui doit se dérouler maintenant.

Les messagers allaient partir prestement et quérir tous les hérauts disponibles. Il fallait qu'ils arrivassent avant le Roi, sinon le collège serait tourné en ridicule dans le Royaume entier. Felian retourna dans la salle où se passerait la cérémonie et alla voir Montjoie.

J'ai fait envoyer deux messagers à Saint-Anthoyne et à Saint-Paul, Montjoie. Je n'y suis pas allé moi-même, car il m'a semblé que si la cérémonie commençait avant l'arrivée des autres membres du collège, il était peu heureux qu'il y eût un héraut de moins.
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Theudbald
[Hostel de Bourgogne]

Un chevaucheur d'armes passa le portail de l'Hostel de Bourgogne en trombe, sauta de son cheval et déboula comme un forcené dans le logis où se trouvaient les appartements du héraut.

- Messire ! Vous êtes convoqué au Louvre pour la cérémonie d'intronisation du Roy d'Armes de France !

Bourgogne releva la tête de son bouquin enluminé, serein.

- Je sais. Pause.
On en a parlé en Chapelle. La date n'est pas encore fixée.

Et il reprit sa lecture, indifférent. Le messager était pourpre, suant toute l'eau de son corps tremblant.

- Non messire ! C'est maintenant ! Tous sont au Louvre !

Moue dubitative du Nivernois, court instant de réflexion, suivi d'un juron sorti tout droit du coeur.

- Bordel ! Allez quérir ma poursuivante d'Auxerroise immédiatement !

Voilà, qu'il aille la quérir. Laisser quelques minutes à une duchesse pour s'apprêter à une cérémonie royale... Il déglutit. Oui, qu'il aille la quérir lui-même.
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Saradhinatra
[Cour intérieur du Louvres]

Vous êtes sur que c'est ici, Arturo ?
demanda Tolosa d'une voix anxieuse.

Si, Signora Tolosa. Yé passse souvent devant. annonça fièrement le vénitien.

Mais c'est immense ! Je vais m'y perdre ! protesta la blonde en contemplant l'immense façade du Palais Royal. Non, pas de panique. Respiration, calme. Il faut penser aux petits oiseaux qui gazouillent entre les branches d'un arbre.
Une fois que cette exercice fit son petit effet, le héraut de Toulouse sut ce qu'il fallait qu'elle fasse. Elle ordonna d'une voix calme :
Arturo, pouvez vous aller quérir un valet pour qu'il nous amène au Roy d'Armes, s'il vous plait ?

Si, Signora Tolosa. répondit le secrétaire particulier en sortant de la voiture.

Ce dernier revient quelques minutes plus tard, accompagné d'un serviteur.


Bonne nouvelle, Signora Tolosa. La cérémonie n'est pas encore commencée. De plus, j'ai trouvé ce valet qui va nous conduire auprès du Roy d'Armes.


Profond soupire de soulagement de Tolosa avant de sortir de la voiture pour suivre le valet, suivi par son secrétaire qui portait ses caducées de cérémonie.


[Dans la salle attenante]

Joie dans le regard de Tolosa quand elle reconnut le Roy d'Armes et ses paires du collège héraldique.

Adissiatz ! salua-t-elle à la cantonade. Montjoye ! Minerve ! Mnémosyne ! Comme je suis heureuse de vous voir. Veuillez pardonner ma mise. J'ai fait aussi vite que j'ai pu s'excusa-t-elle. Je n'ai su qu'à la dernière minute l'existence de cette cérémonie rajouta-t-elle en lorgnant son secrétaire particulier, étant donné que je n'ai point reçu parchemin d'invitation.
Il est fort heureux, grasce soit rendu à Sainte Boulasse, que je fusse encore à Saincte Antoyne et non dans ma marche d'affectation.

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[En attendant l'éradication de ma marionnette, merci aux joueurs que j'apprécie - Ljd Sara]
Llyr


La Vie n'est pas rose tous les jours.
On en voit même de toutes les couleurs.
Une Histoire cousue de fils blancs à n'en point douter
La preuve :

Le futur roy d'armes écouta les explications du Grand Maistre de Cérémonie puis arquant un sourcil ombrageux, se releva de toute sa hauteur, et 6 pieds, 5 pouces cela en fait une certaine pour regarder dans le blanc des yeux son interlocuteur tout en désincrustant sa dague de lancée de la table pour la replacer en son fourreau.

Ceux présents pourraient se targuer d'avoir vu une fois dans leur vie le Cygne vert de rage et voyant rouge. Une belle colère noire, blanche, rouge, bleue ou tout autre couleur du spectre visible selon les interprétations et l'humeur.

Un jour à marquer d'une pierre blanche en quelque sorte.

Le bleu argenté de ses prunelles se fit gris acier.
Le carmin de la colère de sang fit place au pourpre puis au blanc des jointures de la colère sourde.

Parce qu'en plus la garde royale n'a pas été prévenue non plus ? De mieux en mieux ! La Cerise sur le Gâteau !
Heureusement que nous sommes au Louvres n'est ce pas ! Un peu plus sa Majesté sortait sans escorte !

Oui Agitons le chiffon rouge, de but en blanc, il est bien connu que les officiers hérauts et ceux de la garde royale sont omniscients et qu'ils n'ont pas besoin d'être prévenus, pis de ne pas leur donner de dates et de lieux. Rien de plus normal n'est ce pas ? Nous ne parlons pas ici d'invitations, mais bel et bien de prévenir les personnes impliqués dans une cérémonie.

Dans un mariage vous oubliez souvent de prévenir le prêtre ou les parents des mariés vous ?

Je me moque bien de savoir si c'est vous ou un autre qui n'avait pas relayé l'information, vous êtes le Grand Maistre de Cérémonie, c'est donc pour le coup vous qui prenez vertement pour les problèmes d'organisation de cérémonie.

A vous par la suite de faire l'état des Lieux de la chose et de mettre en place une communication complète et pérenne afin que ce genre de chose ne se reproduise pas à l'avenir. A vous de faire les remontrances à vos subordonnés qui n'ont pas fait relayer l'information.

Si l'un des Hérauts m'avait dit "je m'occupe de tout" et que je constate que la moitié des nobles d'une allégeance n'ont pas été prévenus je lui aurais botté l'arrière train et volé dans les plumes, je lui aurais peut être même Donné son bleu s'il s'avisait de se dédouaner en accusant les autres. Il en va de même ici. Nous servons sa Majesté et j'estime, à juste titre que servir sa Majesté ne veut pas dire le faire à moitié !
J'entends bien que la Réputation de sa Majesté ainsi que celle de la Hérauderie soit blanc-bleu pour le coup.
S'il faut mettre un garde fou ou un retour d'annonce faites le, mais pas à nos dépends.

Vous m'excuserez donc d'être un peu chauffé à blanc sur le fait que les Hérauts n'est point étaient prévenus que la cérémonie allait commencer. Je veux bien que tout ne soit pas écrit noir sur blanc, mais ne serait ce que d'aviser ou de rappeler, juste au cas où il y aurait un hiatus dans la communication eut été de bon aloi vous ne trouvez pas ? C'est ainsi qu'on blanchit sous le harnais.

Une chance encore que les Hérauts sont en pleine refonte et donc tous à Paris en ce moment ! Imaginez un peu que chacun soit dans sa marche de charge et que pour le coup je ne fus pas à Paris non plus.

Je pense que la moindre des choses sera de présenter des excuses à mes frères et sœurs d'armes ainsi qu'à la garde royale pour ce manquement de communication après coup de cette cérémonie, ne serait ce que par missive privée adressée aux deux institutions.

Oui je tanse vertement ! Vous laisseriez passer la chose vous ? Si oui c'est que vous êtes Marron ! J'en ris Jaune pour le coup.

Vous voulez retourner dans la salle ? Faites ! Et vous croisez un Héraut faites le moi quérir je vous prie qu'il ou elle ne soit pas esseulé.


Le visage du Roy d'Armes repris des couleurs plus sereines au départ de l'Officier Royal. Du Cramoisi au Rose Vif, puis à la carnation d'origine.
Ah ces personnages hauts en couleurs !

Le calme et la sérénité reprirent le dessus. Il se concentra sur ses caducées Bleu Roy, Bleu France, et se força à mesurer sa respiration.

Ses pupilles reprirent une teinte argentées et un sourire crispé finit par poindre à la commissure de ses lèvres.

Il regarda autour de lui. Pas le jour de broyer du noir ou de se mettre au vert, certainement pas.
Ca ne lui ressemblait pas de se fâcher tout rouge, ni d'envoyer une volée des bois verts, mais pour le coup il fallait bien dire il y avait de quoi être rouge de honte.

Certains Hérauts étaient à ses cotés, preuve que tout n'était pas sans espoir ou tout noir.
Il avait laissé carte blanche au Héraut Généalogiste qui avait prit les mesures qui s'imposaient.

Il s'imposa de répéter quelques jurons bien sentis pour se calmer : Ventrebleu, palsambleu, corbleu, maugrebleu, parcorbleu, morbleu, palsambleu, sacrebleu, tubleu, vertubleu...

Un moyen comme un autre de décolérer et de faire retomber le soufflet après cuisson. Quoique pour un soufflet ce fut une hérésie culinaire pour le cordon bleu qu'il était. Il espérait juste éviter de manger du Pain rouge sur le sujet et à ce propos tout du moins, puisqu'en d'autres domaines c'était vis à vis du Roy une occupation et une mission connue d'eux seuls. Alors autant ne pas en attraper un bleu à l'âme.

Le Grand Maistre de cérémonie ouvrit la porte vers la salle de Cérémonie parée d'azurs, de gueules, de sinoples et d'autres couleurs chaudes qui manquaient cruellement à la pièce où ils se trouvaient actuellement.
Dans la salle de cérémonie l'on vit un camaïeu de couleurs des habits et teintures des belles dames et nobles sires : des Amarantes, des velours Bordeaux, Bourgognes ou cardinal, les carmins, cramoisies ou écarlate des visages et des peaux, les châtains, bruns, blonds ou roux des chevelures, quelques froufrous et tissus Fuchsia, Grenat, Rouge de Falun, Rouille ou Terracotta.

Le roy d'armes laissa dériver son esprit au gré des pourpres et des vermillons, se demandant s'il aurait la chance de voir une famboisine ou de picorer quelques groseilles, rappel sensuel de quelques lèvres Vermillons dument embrassées.

Voila pour l'ambiance glauque et très colorés avant retour au calme, quoi que de bleu-vert, la salle ne comportait pas trace. Détournement de mot pour un autre. Tout au plus les boiseries sombres ou teintés dans les essences plus ou moins marrons des arbres, quelques touches parcimonieuses de Cuisse de nymphe émue d'une fleur fraichement coupé en vase ou le reflet Nacarat des rayons du soleil baissant sur l'horizon Cæruleum. Pas le moindre élément de poteries ocre ou céladons, pas le moindre tableau ou tapisserie aux couleurs chaudes ou pastel n'égayaient la pièce. Il faut dire que la salle était réservée à l'attente et à l'introspection. Pour le coup d'ailleurs il eut mieux valut que rien de fragile ne s'y trouve.

Le calme revenu il s'adressa aux hérauts présents, ils n'y étaient pour rien, il n'allait surement pas leur faire grise mine pour le coup, bien au contraire.
En premier lieu au Héraut Généalogiste qui venait de revenir dans la salle après l'avoir informé de son initiative.

Vous avez bien fait Mnémosyne, très bonne initiative.
Espérons que tous les hérauts seront joignables rapidement.
Le mieux serait que tous viennent dans cette salle afin que vous puissiez faire entrée groupé par la suite. Ainsi personne ne s'apercevra de la maldonne dans l'organisation ou ne découvrira le pot aux roses.
Que quelqu'un reste à portée de l'entrée pour capter tous les arrivants et les rediriger. Avec un peu de chance certains sont déjà présents.
Espérons maintenant que nous allons manger notre pain blanc.
Après je vous promets de nous mettre noir sur mes frais pour le coup.
Et à promesse faites vous n'aurez pas à en rougir !


Puis vint l'arrivée de héraut du Comté de Toulouse
Aux gueules et or de son tabard de neuf, il vit le rose, le carmin et l'écarlate des joues essoufflées de s'être pressées.

Je crains Toulouse que tous n'ayons été prévenus qu'aux derniers instants.
C'est ce que j'essayais d'expliquer au Grand Maistre de Cérémonie que vous avez croisé, l'invitation en elle même qu'elle ne soit pas faite soit ! Mais qu'on prévienne au moins officiellement les institutions royales afin de ne pas être pris de court.
L'important maintenant c'est qu'un maximum de hérauts soit présent dont les maréchaux qui ont un rôle actifs dans la cérémonie. Nous ne devons pas faire honte à sa Majesté, surtout pour le fait des autres. Pour le coup nous sommes blancs mais je ne voudrais pas que cela se retourne contre le collège, surtout pas en ce moment, pas quand sa Majesté nous fait l'honneur de nous démontrer son engagement et son approbation auprès de nous. Disons le vraiment cela me colle une froisse bleue.
Grâce soit rendu à sa Majesté de nous avoir mandé de réviser le système héraldique du royaume. Et Grâce à Dieu nous lui avons obéît et la cérémonie n'est pas encore commencé.
Pour une fois je ne vais pas me plaindre que sa Majesté soit en retard.

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Siva
[Paris:QG de la Herauderie:Cellule de Saint Jean]

Saint Jean etait passé rendre quelques clés a la garde,et deposer quelques rouleaux de ses travaux recents.La salle des Caducées allait lui manquer le temps qu'elle n'y aurait plus acces.
Alors qu'elle s'appretait a mettre un terme a son sejour parisien,pour aller retrouver les siens en Champagne,Martin deboula au detour d'un couloir.
Sursautant et regardant son loyal serviteur,elle l'observa se plier en deux,et poser ses mains sur ses genoux pour tenter de retrouver son souffle.
La Dame en fut inquiete,car la nouvelle semblait d'importance pour qu'il court ainsi


Ma Dame...Au Louvre...La ceremonie...se redresse pour regarder sa maitresse ,son souffle revenant peu a peuLe Roy d'Armes va etre intronisé,ce jour!Un messager vient de m'en informer.J'ai juste eu le temps de seller en consequence votre monture

Il fallut quelques secondes pour que le flux de paroles trouvent un sens a son esprit.Le sujet avait ete abordé,il y a un moment,mais nulle date ne fut fixée.Aurait elle donc raté un pli?
Le sentiment d'ecart qu'elle avait deja de par sa marche,n'aida en rien a se sentir rasserener.
Un rapide detour par son office,pour remettre sa tenue,se recoiffer,et enfiler son tabard.Coup d'oeil dans un reflet,dommage pour la toilette feminine,ca sera braie de tres bonne factures et bottes haute cirée,le tout noire,comme le voulait son Ordre.
Le temps de saisir les caducées et de sortir,et Saint Jean fut bientot en selle.La traversée de la Capitale se fit rapidement,et bientot elle arriva au Louvre.
Le palais semblait en effet tenu d'une certaine effervescence,et les carosses aux armes distinguées s'accumulaient.

L'irritation du Heraut Hospitalier etait palpable quand elle alla trouver un valet pour la mener a la salle ou on l'attendait.
Tenue soignée au mieux au vu des circonstances,Siva ramena la longue tresse brune sur son epaule droite,elle remarqua le futur Roy d'Armes en conversation avec le Senechal de son Ordre,qui etait sans doute la en tant que maitre de ceremonie,et alla rejoindre le petit attroupement heraldique un peu a l'ecart,les saluant comme il se devait ,avant de parler d'une voix peu amene,teintée de la colere qui s'ourdait en elle




Pardonnez ma mise et mon leger retard...Je n'etais pas informée de la date de la ceremonie,ce qui est quelque peu...deplaisant...Moi qui etait attendue en Champagne,je n'ai pas meme eu le temps de prevenir les miens que mon depart s'en voyait retardé.Les autres sont au courant eux?

Elle tenta d'inspirer de l'air de facon a se detendre,et se tut pour ne pas appuyer son sentiment de dedain de la part de certaines instances pour l'Herauderie.Comme si certains pensaient que les Caducées rendaient clairvoyants.
Entre temps,elle jeta un coup d'oeil,et vit Ursin repartir,puis le Roy d'Armes s'approcher.Elle but ses paroles,afin de ne plus penser qu'a la ceremonie,et non au reste...son époux..ses filles...Saint Jean avisa discretement sa tenue pour verifier sa correction a l'imminence de l'arrivée de celui qui fut son beau frere,quelques ans plus tot.



[Edit de la fin pour post croisés avec Llyr...^^]
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Jason
[Dans la salle attenante]



Les hauts cris en Chapelle Sainct Antoine, n'avait pas réussi à calmer le Roy d'Armes, dans une colère folle. Et, il avait demander à chaque héraut de l'accompagner pour que la cérémonie soit complète.

Jason avait pris le chemin de la salle des reception.

En chemin il passa, par le bureau du Capitaine de la Garde Royale, pour y prendre le cas ou les derniers Ordres.

Là aussi le Capitaine écumait; notre Roy sans protection, on est des fous, rappelez vous de ce que disait César : toi aussi mon fils, quand celui-ci l'embrocha de son glaive.

Eh, bien ce dit Jason, pour une cérémonie festive d'intronisation, cela commençait bien.

Il arriva dans le salle attenante, ou il put voir, Messire Llyr, Messire Félian, Dame Siva et Dame Saradhinatra, des hérauts.
Il en était for aise. Il les salua comme il se doit.

Mesdames et Messieurs les Hérauts, bien le bonjour
Mon Roy, je viens de passer par le bureau du Capitaine de la Garde Royale, son capitaine est comme vous rouge de colère.

Je puis avec votre accord, et sans outrepasser ma charge, assurez en même temps la protection de son altesse. Il me suffira d'être assez prêt de lui, pour pouvoir intervenir le cas échéant


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Nennya
Ca gratte horriblement sur cette main, la Duchesse de Mortain se grattait, au départ, elle n’avait rien, juste le souci de préparer la tenue du Roi, de donner les consignes pour la Chambre, et de finir la décoration de la salle dévolue à la Première Dame, enfin, elle avait du canalisé les ardeurs des élèves du Collège Saint Louis avec des claquements de langue intempestifs.

Bref tout allait pour le mieux jusqu’à leur entrée et l’esclandre du Roy d’armes contre le Grand mestre des cérémonies, à croire que c’était inscrit dans leur sang de se mettre en avant de la manière la plus ridicule possible. Et il y en avait de plus en plus qui entraient, Nennya adressa un regard au Grand Chef Chambellan de France, se demandant bien ce qu’elle pensait de cette situation.

Quel exemple donnaient-ils à la jeune noblesse, elle aurait voulut boucher les oreilles de chacun, mais elle ne disposait pas assez de mains pour le faire. Elle soupira devant un tel spectacle, elle ne pouvait que faire cela, et se gratter la main, car la présence de ceux-ci lui donnait de l’urticaire, quoique, si elle gonflait un peu, elle pourrait s’esquiver, sa mission de décorer cette salle et de mettre au pied les élèves était terminée, elle n’avait pas besoin de rester de plus, imaginons qu’il y en ait de plus en plus qui rentrent, Nennya déglutit avec difficulté.

Elle regarda la brochette des élèves et dit doucement :


-Ne faîtes pas attention aux divers noms d’oiseaux que l’on vient d’entendre, ce n’est point dans le protocole, tâchez de bien vous tenir et de rester polie quoiqu’il arrive. Vous ferez face à de nombreuses situations houleuses dans vostre vie, gardez de la dignité et et de la noblesse face ces moments.


Il était finalement bon de les faire venir à une telle cérémonie, elle pouvait ainsi leur montrer ce qu’il ne fallait pas dire, et comment se tenir, il y avait des parfaits exemples de calme et sérénité, et d’autres, qui avait un naturel plutôt peu pondéré.
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Nebisa
Tandis que certains traversaient Paris en moins de temps qu'il n'en faut au Roy pour aller de ses apartements à un Salon de réception, la Malemort se demandait s'il ne serait pas judicieux de remettre le bilboquet à la mode, ce petit jeu bien innocent pouvait aisément aider à passer le temps... Son Grand Maistre des Cérémonies avait disparru, les Hérauts n'étaient pas apparu, le Roy d'Armes n'était pas là non plus... Bref, une cérémonie traditionnelle avec son lot d'imprévu...au moins, avec les enterrements, la "vedette" du jour ne risquait pas de se faire attendre, ceci dit, on ne pouvait décemment pas se spécialiser uniquement dans les enterrements royaux, depuis le temps le tour avait été fait de toutes les décorations funébres possibles et imaginables de toute façon...

La Chieuse était, en effet, pragmatique, elle avait appris à ne plus s'en faire, affichant un front serein et faisant comme si tout était normal pour ne pas propager la rumeur d'un soucis aussi aisément qu'une brise printéniére semant pollen dans l'air...


Duchesse, je m'en vais prendre des nouvelles de ce qu'il advient, épanchez tout le monde de sortir, au besoin, barricadez les portes avec les candélabres. Je devrais revenir avant la nuit.

Et elle ne plaisantait qu'à moitié se disant, s'esquivant hors du salon et se laissant guider par l'éclat des voix vers le petit cabinet attenant au Salon... Croisant dans le couloir son Grand Maistre des cérémonie pestant et bondissant, lequel eut tôt fait de la rencarder sur le coup du sort frappant cette si belle journée, le prenant par le bras sans le laisser reprendre son souffle, elle rejoint le cabinet ou le Roy d'Armes et quelques hérauts se trouvent déjà...

Je ne savais pas qu'une pré-cérémonie devait avoir lieux, je suis désolée de vous interrompre mais vous êtes, légèremment, tous attendu à coté... Une mauvaise communication ou une funeste péripétie ? Bien, puisque la petite troupe commence à arriver, je suggére que le collége héraldique fasse son entrée au compte goutte, suivi du Roy d'Armes afin que Sa Majesté n'ait pas à faire le planton quan viendra le moment de Son arrivée .

Ajoutant d'un ton sucré et innocent...

Maine, je crois que vous êtes plus ou moins dans la Garde Royale, vous pourrez me rappeler le nom du responsable de cette derniére? Je dois voir le Grand Prévost prochainement pour expliquer pourquoi ces gens désertent leur service et faire en sorte que la Maison du roy remédie aux carences de la Prévosté. Le bruit court que n'importe qui entre au Louvre sans jamais croiser qui que ce soit, que la salle des gardes est plus déserte qu'un confessional pendant Carnaval et je suis plus que marrie d'un tel laxysme, mais celà peut attendre, bien sur, nous verrons aprés.


Montjoye, si maintenant le chapitre est clos, je propose de retourner au Salon ou l'on est tous attendu, de sourrire et de rêgler celà plus tard si jamais un point vous semblait demeurrer obscur.
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Llyr


Arrivée du Grand Chambellan
Ce n'est plus un salon d'attente c'est un salon mondain !
Alors ça y est le Roy fait route, bon an mal an ?
Tout cela ne sera pas vain ?

Madame le Grand Chambellan, je crois que vous avez résumé l'affaire en mots courts et précis concernant le soucis de communication.

Il conviendra d'en tirer quelques conclusions afin de parfaire le tout pour le futur.

Pour moi l'affaire est close, j'ai dis ce que j'avais à dire sur le sujet et puisqu'il ne manque que sa Majesté allons de ce pas décidé en la salle de Cérémonie.

Avec un peu de chance et si Dieu le veut les Hérauts en arrivance seront avec nous au moment de franchir la porte.

Et si besoin sa Majesté trouvera en moi défenseur vertueux puisque je serai au plus proche d'elle.

Allons mes amis, on ne fait pas attendre sa Majesté !

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Jason


Madame la Comtesse, mes hommages

Non je ne suis pas plus ou moins, je suis, et attaché à la sécurité de son altesse et à sa famille. Si la garde avait été prévenu que cette cérémonie commencerait si tôt, elle aurait été déjà présente.

Etant héraut et de surcroit Lieutenant de la garde Royale, j'assumerai la protection de son Altesse, si Mon Roy d'Armes le permet

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[url=http://www.heraldique-europeenne.org]en cours de modifiation
Evvela
Emmitouflée de laine épaisse malgré la sueur qui lui dégringolait la nuque sous son châle écarlate. Secouée de frissons plus insistants les uns que les autres, la tête lui tournait vaguement, un état second, ailleurs, loin, surtout pas ici, au milieu d'une foule plus grouillante qu'impatiente. Evvela guettait par intermittence entre ses paupières mi-closes lorsque un bruit plus distinct la tirait de la petite torpeur qu'elle survolait nonchalamment. Une quinte de toux la tira violemment de son rêve de grand air, assenant comme un coup sec jusqu'au fin fond de son crane où semblaient déferler la charge de Valkyries.

Ouvrant un œil, seul et prudent, déjà endolori par la lumière trop vive, perdu dans la confusion de mouvement qui défilait devant elle. Mille couleurs criardes et agressives, milles bruits chatoyants résonnant encore dans sa caboche, mille mouvements rapides et flous, mille odeurs trop chargées, trop piquantes, mille robes aux mille plis qui lui balayaient le visage ou lui effleuraient les pieds. Mille million de tonnerre de peste !

Toute engourdie, ankylosée, les muscles écartelés aux quatre vents, la mioche parvint à se lever difficilement du coffre qui la soutenait depuis de nombreux jours selon elle et quelques minutes seulement, depuis que sa comparse et messagère était partie en quête du Héraut du Jour. Dodelinante et rasant les murs, une énième bouffée de fièvre la fit suffoquée et elle se dépêtra lentement de la masse de laine qui la couvrait encore, révélant son tabard éclatant, qu'elle caressa sans prêter un regard à ses teintes encore trop douloureuses pour ses yeux sensibles, déjà que se le remémorer arrivait à lui tirer sur la rétine si bien qu'une larme s'en échappa. Sous le tissu satiné aux armes de Touraine, ses doigts tremblotant sentirent le lots de parchemin plié parmi lequel se trouvait son acte d'adoption et la dernière lettre de Llyr; rude coup pour son moral, mais salutaire aussi, car l'avait poussée à quitter son lit de l'Hospice, ce matin bien avant l'aube, au nez et à la barbe des nonnes Cerbère.

La main contre le mur pour la soutenir, ses pas de puceron la menèrent peu à peu vers la porte de service, dernier recoin à peu près épargné par la foire environnante. A deux pieds de la porte close, épaisse, sombre, flanquée de massive pierre, dépourvu de fioritures et tout et tout, Evvela referma un instant les yeux, se retrouvant dans l'obscurité reposante de son esprit malmené.

C'est là que Zeus lui parla. Ou bien à quelqu'un d'autre, mais le tonnerre de sa voix ne faisait guère défaut, un roulement orageux qui lui fut si familier et pourtant... inconnu. Crispée sur son bout de mur, elle attendait, presque impatiente, l'éclair blanc traverser le voile noir devant ses yeux, mais le roulement retentissait encore, et encore. Zeus monologuait, mono hurlant. La porte en vibrait, avant de s'emporter comme par une bourrasque de vent, une tempête passa le seuil, des trombes d'eau martelèrent le sol en une multitude de coups sec : Comme Jupiter à leurs trousses, un cortège de valets, gardes et Maistre de cérémonie en tête fit irruption, propulsant la mioche qui crut se prendre la foudre sur le coin de la trogne. Pour elle tout se passa alors aussi vite que si le feu du ciel l'avait effectivement prit pour cible. Un valet, le dernier de la colonne, hystérique ou paniqué, jeta son regard hagard alentours et tomba sur le tabard que portait Evvela - un semblant d'officialité avait-elle songée – ni une ni une et demi, il agrippa la main de la Poursuivante et la fit remonter le couloir en l'espace d'un soupir avant de la planter sur le pas de la porte de la salle attenante ou le Conciliabule Héraldique battait son plein, Zeus en personne le présidant sous les traits de Llyr.

Sise aux cotés de Miette, les deux gamines, toutes deux prises de vitesse, restèrent comme deux ronds de flan sur le seuil, l'une perdue et l'autre en perte.


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J'ai 10 ans ! Si tu m'crois pas, hé !...

Nebisa
Remerciant le Roy d'Armes d'un parfait sourrire, elle opine du chef.

Parfait. Il faut toujours dire ce que l'on a à dire pour éviter les aphtes, c'est médical... Concernant Sa Majesté, même sans les gardes royaux attitrés, nous ne sommes pas dépourvu de resources pour autant, et puis le Roy est toujours suivi et précédé par un doublon de gardes, ainsi que le prévoit le protocole, même pour passer d'une piéce à l'autre... je ne vois pas bien le soucis.

Au Lieutenant de la Garde.

Je suis ravie d'apprendre qu'il y a un Lieutenant de la Garde, vraiment, mais comme je l'ai dit, Sa Majesté n'a pas besoin d'un garde du corps, Elle ne va pas prendre un bain de foulle, Elle va traverser un salon d'apparat dont chaque issue est gardée par un Huissier, pour officier devant la Cour lors d'une cérémonie... Nous nous reverrons donc pour la mise au point concernant la sécurité au sein du Louvre, si jamais le Grand prévost souhaite votre présence.

Battant des mains dans un élan d'enthousiasme immodéré.

Allez hop, tout le monde à son poste. Si vous avez bien suivi, entrée des hérauts, entrée du Roy d'Armes, re entrée des hérauts, si d'autres sont arrivés, puis entrée du Roy... Yoplà boum comme on dit... je ne sais pas ou on le dit... mais je suis sure que cela se dit, ceci dit.

Le Grand Maistre de Cérémonie sous le bras, revoilà la Malemort, dans une envollée de jupons amidonnés, repartie vers le Salon faisant un signe discret à la Premiére Dame pour la rassurer et lui indiquer qu'une opération commando de rétention des invités n'est plus d'actualité avant de glisser à l'oreille d'Ursin...

Tu comprends pourquoi les autres grands offices se passent d'une cérémonie d'intronisation ? On n'en finirait plus, las la Hérauderie est parmis les plus fournies en personnel, on devrait faire introniser le Grand Aumonier, ça irait plus vite.
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Nennya
Nennya ne cessait de se gratouiller la main de plus belle, se demandant si l’attente serait longue avant qu’elle gonfle et tombe en pamoison. Elle regardait les ptits monstres, puis un coup d’œil à nouveau vers la Chef, c’est long se dit-elle, à force les lys allaient décrépir, et la salle serait plus aussi fraîche que ce matin. La Chambellan Chef se pencha à son oreille, oh oui se dit la Duchesse, elle allait lui donner la permission de sortir !

Duchesse, je m'en vais prendre des nouvelles de ce qu'il advient, épanchez tout le monde de sortir, au besoin, barricadez les portes avec les candélabres. Je devrais revenir avant la nuit.


Quoi ? Elle plaisantait j’espère, elle n’avait même pas le tiers du matos du Mont Saint Michel pour tout barricader. Et puis, c’était encore la matinée, avant la nuit…il fallait autant de temps pour ramener les divers absents de cette grande cérémonie. Bon euh, la Première Dame devait vite élaborer un plan stratégique, se mettre en plein milieu de la porte, avec un air sévère ca marcherait peut être ? La Blackney souleva les pans de sa robe, et se positionna tout près de la porte d’entrée…pas de hache, mais elle pouvait revêtir le minois sauvage de la Nennya pas contente. Toujours prête qu’elle disait la Duchesse de Mortain et effectivement, elle était toujours prête à toutes éventualités.

Dans un empressement, la porte vola à nouveau pour laisser apparaître le chef, qui avait du mettre un peu d’ordre. Finalement, Nennya retourna sur ses positions initiales, continuant à se gratouiller la main, espérant vite qu’elle pourrait aller souffler un coup, ou mieux boire un bon calvados, les enfants avaient demandé un banquet, Nennya demanderait alors un calva express !

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Flex
Un borgne qui passe inaperçu, ça existe ?

Mange ton vent dans tes dents ! Le borgne s'était adressé à Ursin sans n'avoir reçu aucune réponse. L'accueil du chient-crieur l'avait déçu, et il le fit savoir.

« - Meuh ! Quelle honte ! Alors pour calmer ce début de colère qui fit rougir sa magnifique balafre, Enguerrand s'improvisa à se faire appeler lui-même. Ne faire confiance qu'à soy-même : en l'occurrence, la véracité de sa devise s'affirmait à nouveau dans cette situation. Il jeta sur le côté son visage pour remettre en place une mèche de cheveux rebelle puis se racla la gorge. Il se voulait élégant, le jeune homme prit une voix délicate de Mirandole et annonçait.
Le vicomte Enguerrand Louis-Perceval de la Mirandole et de Dublith ! » Quelle auto-satisfaction cela venait de lui procréer. D'un geste des épaules, on vit toute la fierté d'un pou se dessiner sur son visage mutilé. Ne lui restait plus qu'à faire attention à ceux qui viendraient lui parler, ou bien, car tout le monde savait désormais qu'il était là, de discuter avec les nobles qu'il voulait découvrir. A ce moment déjà, Flex songeait à s'inviter dans les rangs des hérauts qui pourraient tenir le pied au roi d'armes. Rien de plus excitant, d'autant plus qu'il possédait lui aussi des bâtons fleudelysés.
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