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[RP]Intronisation du Roy d'armes de France

Rhân
Par chance le maréchal était alors à Paris à exercer paisiblement son art par une belle journée ensoleillée de printemps. Aussi n'apprécia-t-il pas l'arrivé intempestive du message à Saint-Antoine pour le presser d'aller jusqu'au Louvre. Quand la raison de ce déplacement lui fut expliqué, c'est l'incrédulité
qui prit le dessus. L'intronisation du roi d'armes? En ce moment? Allons donc... quelle était encore cette mauvaise blague? Il ne se pouvait que les hérauts ne fusse pas averti plusieurs jours auparavant pour préparer l'évènement.
Mais le messager insistait et donnait moult détails alors que d'autres hérauts se préparaient à partir et le vicomte d'Avize se décida à aller voir si cela était bien vrai en promettant milles tourments au messager s'il l'avait dérangé pour rien alors qu'il profitait tranquillement de la journée. Et dans le cas contraire, ce serait ceux qui avaient été chargés de l'organisation qui allaient en voir de toutes les couleurs.

La tenue héraldique, tabard d'azur fleurdelysé d'or, finit par être enfilée, le caducée en main et le maréchal d'arme prit la route du Louvre, un peu à l'ouest à une vingtaine de minutes à pied de la hérauderie. C'est ce moyen de transport que le maréchal utilisa et qui était sans doute le plus rapide pour de courtes distances. Avec sa tenue, les gardes le laissèrent entrer et lui indiquèrent le lieu où se déroulait la cérémonie. Car celle-ci avait bien lieu ce qui fit fulminer le maréchal devant tant de légèreté et de mépris envers la hérauderie.

Il finit par arriver sur les lieux-même où se pressait une grande foule de courtisan, beaucoup de jeunes nobles et quelques hérauts assez reconnaissables vers qui il se dirigea pour demander ce qu'il se passait.

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Sur ma bannière, vous voyez 3 gentils lapins dans un champs, hein?.. Bah vous avez tort
Martymcfly
[En chapelle héraldique]

C'est un messager attendu mais plutôt inattendu qui de présentait en chapelle Saint-Antoine ce jour la... Un page qui ne savait pas que tous allaient pester contre lui. Non contre sa personne mais contre le fait de ne pas avoir été averti.

C'est tout de même la moindre des choses qu'un Maréchal d'Armes soit au courant de cette cérémonie ne trouvez vous pas ?

Marty s'était levé de son bureau pour sermonner le pauvre messager qui n'avait rien demandé. Sermon qui ne dura finalement pas trop longtemps, le héraut sachant qu'il n'y était pour pas grand chose.

Le chemin qui menait au Louvre, bien sur qu'il le connaissait. Ce n'était pas si loin de la chapelle des hérauts et il fallait faire vite avant que ne paraisse le Roy.



[Au Louvre]

A chaque arrivée dans le palais royal, il ressentait toujours le même respect pour son souverain. La hérauderie représentait le Roy dans ses provinces, c'était donc normal que ses membres se retrouvent ici, d'autant plus pour l'intronisation d'un nouveau Roy d'Armes. A vrai dire, leur présence était obligatoire.

Mais il fallait sans doute de faire discret puisqu'arrivé probablement dans les derniers... Grande salle bien agencée et déjà beaucoup de monde. Des Pairs, des Grands Officiers... Mais peu de hérauts, et ceux qui étaient là semblaient être à peine arrivés. Bientôt
Touraine deviendrait Montjoie et ils se devaient tous d’être présents. Touraine qui lui avait tant appris. Sa rigueur actuelle il la lui devait.
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Russocarine
[A l'entrée de la salle]

Expliquer à Aymeric qu'il devait aller seul à la cérémonie s'annonçait difficile. D'un autre côté, il ne serait pas seul, il serait avec les autres élèves du Collège, dans les tout premiers rangs sur un banc réservé. C'était en fait peut être ça le problème, puisqu'en général Aymeric était plutôt débrouillard.
(Aymeric) : Tu ne viens pas avec moi ? Si tu restes ici j’y reste aussi. Hors de question que j’entre tout seul ici ! (baisse la tête)

(Russo) : Mais enfin, Aymeric, tu as la chance de pouvoir voir le Roy. Tu n'auras sans doute pas d'autre occasion avant longtemps, peut être même jamais.
Tu...


L'explication fut interrompue par un brouhaha venant de l'intérieur de la salle. Les échos d'une discussion agitée portaient jusqu'à eux, et Russo n'en comprenait que des bribes. En tout cas, il était question d'invitation oubliées. Un coup d'oeil sur la porte, qui étrangement n'était pas gardée.

(Russo): Ecoute, je vais ess....

Encore une interruption. Cette fois, un jeune page la tirait par la manche, si jeune qu'en lui pressant le nez, du lait en serait sorti. L'enfant lui tendit un message soigneusement plié en quatre, Russo lui donna une piécette, et il détala. Froncement de sourcils. Et bien, voilà un document qu'elle saurait utiliser le moment venu. Une invitation en bonne et due forme, à destination des élèves du Collège, certes, mais cela lui suffirait si besoin à justifier sa présence. La Rectrice seule ne pouvait décemment veiller sur toute la marmaille réunie. Oui, voilà ce serait l'excuse.

Hochement de tête vers l'ecuyer.

Allons y. Mais tu t'installeras avec tes camarades, sinon, je t'assure que tu ne gouteras pas les cailles farcies que Frenegonde va nous préparer.
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Isaure.beaumont
Dire que la Morvilliers se portait bien était loin de la réalité. Dire que la Morvilliers se portait merveilleusement bien en était déjà plus près. Donc la jeune brune était occupée à parler, mais ne perdait rien du spectacle qui s’offrait à elle. Toutes ces robes aux couleurs chatoyantes, tous ces bijoux étincelants ! A vous étourdir !
Son regard souverain – oui, oui, il lui semblait dominer l’assemblée rayonnante – rivé sur les cortèges des nobles dames, elle s’imprégnait de leurs attitudes, des leurs allures.


Ma foi, cela se passe ! On y fait des rencontres… Parfois charmantes et attendrissantes… Coup d’œil sur Elyaelle. D’autres sont plutôt déplaisantes. Mais il faut s’y faire. Avons-nous réellement le choix ? Enfin, s’il tenait qu’à moi, je ne rencontrerais que des personnes dignes d’intérêt ! Finalement, je ne rencontrerais pas grand monde…

Elle haussa négligemment les épaules.


Mon Parrain ? Ici ? J’aimerais bien. Mais il est retenu en Béarn… Les affaires, vous savez…


Petite moue déçue. A l’évocation de son Parrain, la Wagner se rappela de sa première – et unique jusqu’à aujourd’hui – rencontre avec le jeune homme. Quelle épopée… Et une chose en entrainant une autre :


Voyez-vous Ceraphin, l’air de rien, la jeune fille se fond un peu plus dans la masse pour échapper au regard de la rectrice et y entraine sa jeune camarade Cela fait longtemps que nous ne nous sommes pas vu, et pourtant c’est comme si vous n’étiez pas totalement parti. Petit sourire.

Figurez-vous qu’après votre départ de chez mon Parrain, j’ai été choisir une monture, et pas n’importe laquelle ! Elle regarde Ceraphin pour s’assurer qu’il suit toujours. Un bel étalon, et d’une fougue ! Et de joindre les mains à la naissance de sa gorge, les yeux brillants d’excitation.

Je devais lui trouver un nom digne de lui ! Elle jette en arrière une mèche échappée. J’avais bien hésité entre plusieurs noms… Mais impossible de me décider ! Se passionnant elle-même, Isaure parle avec excitation, haussant sans s’en apercevoir la voix. Vraiment ! J’ai tout essayé : Trotte Prestance ! Halte Gloire ! Cesse ce vilain jeu Précieux ! Au pas Parfait ! Et de mimer les différents ordres. Enfin comme vous le voyez, ce sont de beaux noms, mais il ne convenait pas à mon palefroi ! Et la voilà qui grimace.

Alors j’ai continué à chercher, je m’impatientais vraiment de trouver LE nom ! Je l’ai alors inspecté sous toutes ses coutures pour qu’un détail m’illumine. Et le miracle a eu lieu ! Si vous pouviez le voir, vous comprendriez… Pointe du doigt la frange ceraphienne en souriant. Il a ce petit toupet qui lui tombe sur les yeux, vous savez, un peu comme celui que vous aviez… Que vous avez encore un peu d’ailleurs ! Ses yeux brillent d’amusement.

Enfin donc, j’ai décidé sur un coup de tête de l’appeler Ceraphin.
Silence. Juste le temps qu’il saisisse bien l’information. Et bien oui, puisque je trouve qu’il vous ressemble ! Juste une petite précision, pour ne pas qu’il se fasse de fausses idées.

D’abord contente, je ne cessais de lui dire : ‘que tu es beau Ceraphin !’ ‘Noble Ceraphin, te voici palefroi de l’Exquise Isaure, que je suis !’. Et alors là !
Lève l’index droit et se tait un instant pour le laisser en haleine… Eh bien, je me suis dit que c’était un nom qui n’était pas digne d’un étalon tel que lui ! Hausse négligemment les épaules. J’ai donc décidé que Ceraphin serait son petit nom intime. Et Fleur de Lys est bien plus noble et seyant, il faut l’avouer ! Secoue la tête de bas en haut et de haut en bas pour appuyer ses propos. Et de rajouter avec la plus grande candeur du monde : Isaure montée sur Fleur de Lys, ça fait mieux qu’Isaure montée sur Ceraphin… N’êtes-vous donc pas d’accord ? L’interroge du regard.

C’est un peu un honneur que je vous fais ! C’est pour vous remercier de m’avoir raccompagnée jusqu’en Béarn ! N’est-ce pas le plus beau présent que je pouvais vous faire ? Lui offre son plus beau sourire.
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Eragon.
[Chapelle Saint Antoine]

Des chevaucheurs d'armes marchaient d'un pas rapide et en nombre dans la chapelle.. ils venaient de toutes parts et allaient voir les hérauts un par un.. tous étaient en pleine relecture de texte ou corrections.. bref très occupés..
Eragon se leva et en arrêta, lui barrant la route d'un caducée.


Quel est donc ce message que tu viens porter?

L'assemblée des Hérauts est attendue le plus rapidement possible au Louvre, le Roy d'Armes va se faire introniser incessamment sous peu!


Poitou arqua les sourcils, puis sans répondre se dirigea vers la sortie, son tabard était sur lui et ses caducées en main.
Il se rendit au Louvre de bon train et entra dans la salle, les Hérauts qui étaient arrivés jusque la s'étaient pour la plupart entassés près de Llyr, il s'incrusta donc lâchant un léger :


Et bien nous allons peut être être au complet malgré tout.
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P3r3v3rt
P3 avait reçu l'invitation à la cérémonie d'intronisation du Roy d'arme, ce dernier étant un noble Tourangeau de haut rang, héraut de la province depuis fort longtemps maintenant, il se devait de représenter le Duché et de faire honneur à cette homme qui a tant donné pour la Touraine.
Il en avait marre des voyages en carrosse, ça lui tannait le séant, une bonne balade a cheval lui manquait, pour monter au Louvre, rendre honneur à Llyr, il décida de faire une folle chevauché.
Il rassembla une escorte de 5 gardes, ultra expérimentés, puis demanda a son jeune page Pitimanard de préparer son cheval Torpédo.
Une fois fait, l'équipé partit de Tours en direction de Paris.
Avalage de lieux en toute vitesse, Torpédo fendait la bise, puis après un très long voyage, paris était en vue.
Ilo fit ralentir la cadence, en ville, vaut mieux, il serait mal vu qu'une escorte Ducale, écrase une paire de gueux, sujet de sa majesté, et pire si par malheur il y avait un noble dans le tas..
Donc réduction de la vitesse, chevaux au pas, direction le Louvre.
Le Louvre était immanquable, et l'activité semblait être au plus haut, défilé de carrosses, de cavaliers et j'en passe.
Il se dirigea dans un coin vers un garde, demanda accès et surtout direction, car là il était paumé.
Après quelques détours et plusieurs demandes de renseignements, le voila enfin devant la porte qu'il lui fallait., celle ci était ouverte, il pouvait apercevoir llyr qui était déjà bien entouré, il n'osa pas le déranger et entra discrètement dans la salle.

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Loelia
[Enfin on entre et la... c'est l'invasion]

Pensant a une cérémonie de formalité, tout le monde dans le royaume étant au fait des nouvelles fonctions de sa Grace Llyr Di Magglio, Cyanne s'attendait a ne voir qu'une dixaine de personnes au mieux, juste des temoins royaux a cette intronisation.
Percevant Argael, grand et fort du haut de son destrier avant son indélébile visage de montagnard, la jeune Vaucanson s'empressa de descendre de la voiture aidée par un valet pour ne pas perdre l'equilibre a cause de la marche. Un instant elle eu voulut courir lui faire un enorme bisou sur la joue, tres heureuse de le revoir et surtout qu'il ai reussit a se liberer pour partager des choses avec elle.

Toujours a son écoute, toujours attentionné de ce qui pouvait lui arriver, de l'aide dont elle pouvait avoir besoin, de ses etats d'ame, l'admiration et l'affection pour ce grand raleur de réputation était sans limite. Les remarques qui venaient crisser dans ses oreilles des qu'on oser le critiquer ne rentrait dans une que pour ressortir immediatement par l'autre. Ses parents l'aimaient bien, elle aussi, et c'est tout ce qui importait. Demarche gracile, sourire ravisseur, regard pétillant, la belle Cyanne déhambulait dans sa robe magnifique en sa direction, impatiente de le saluer, aussi humblement qu'elle le pourrait marquant le respect qu'elle lui portait. Attendant qu'il descende de sa monture, Cyanne reverança Argael courtoisement devorée par l'envie de lui faire un gros bisou, ne l'ayant pas aperçu depuis quelques temps deja, elle sourit en pensant fort que sa mère lui dirait qu'il ne faut pas avoir peur d'etre naturel dans la vie.. Alors flute, apres avoir entrelacé son bras au sien et l'avoir remercié d'etre venu, discrement elle lui fit une bise avant de confesser au creu de l'oreille du montagnard son excitation d'assister a une cérémonie comme celle la.

Nul doute qu'il lui faisait ici un beau cadeau en l'accompagnant. C'est donc au bras d'Argael que Cyanne avança au devant des grandes portes majistrales du Louvres dans lequel ils pénétrèrent. Que de monde... s'en était un tout petit peu trop pour la Dame de Mions habituée a sa sollitude dans un grand chateau tout vide.. Elle enserra son bras autour du sien, sa présence le rassurait, cela mettait ne touche de familier dans la scène qui l'empechait d'etre complètement perdue.. son repère a elle. L'avantage quand il y a du monde, c'est que les regards évitent de se braquer sur vous en vous mettant mal a l'aise, vous empourprant le visage jusqu'aux oreilles, manquant de vous faire trebucher et finir ecarlate de honte. Sereine, curieuse de découverte malgré avoir déjà mit pied en ces lieux, Cyanne rentra donc dans le hall du Louvre. Plein de gens qu'elle ne connaissait pas vinrent saluer le Pair de France, elle se contenta de sourire courtoisement a chacun sans y preter vraiment attention, toujours aussi fascinée par l'architecture des lieux.

Enfin arriva la salle de cérémonie. A l'interieur des bas alligné dont un sembla reservé aux élèves de Saint Louis... Hin hin, pas question qu'elle se sépare d'Argael.. Son professeur de coeur etait la seule personne qu'elle connaissait vraiment dans cette pièce et pour rien au monde elle se serait détachée de son bras. Malgré tout elle ne s'imaginait pas emmener Le briançonnais sur le banc des élèves juste pour pas qu'elle passe cette cérémonie toute seule sans personne avec qui partager cela. Elle opta donc pour l'option la plus aisée du moment, rester dans le passage, attendre que tout le monde arrive et prenne place, et se faufiler dans la place qu'il restera avec lui. Peut etre lui murmurera t il a quel point il pouvait detester les fastidieuses cérémonies du genre, ce qui la fera surement beaucoup sourire, elle lui avait toujours trouvé un coté bougon, mais elle l'adorait!

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Nennya
Les pollens étaient fort en cette période, Nennya grattait sa main avec vigueur, elle les vit entrer sous les éclats de voix du Grand Mestre des cérémonies, et sa gratouille redoubla d’intensité, vite, elle devait se concentrer sur autre chose, car cette cérémonie finirait par un bel œdème. Une voix fluette la sortit rapidement de son angoisse d’être submergé par la gratouille intensive : Isaure de Beaumont. La Duchesse de Mortain, se demandait bien comment elle arriverait à discipliner un peu plus la demoiselle, elle avait vu des pimpantes, mais celle-ci dépassait toutes ses attentes. Discrètement, car elle devait faire discret pour ne pas attirer les regards, la Blackney chercha la dîtes pimpante qui ne cessait de bavarder, n’écoutant pas les consignes qu’elle avait donné. La rectrice, avec l’œil plutôt sévère, vint à s’introduire dans le petit cercle formé autour de la voix de l’élève du Collège royal. Nennya se racla la gorge, et dit en chuchotant :

-Isaure de Beaumont, n’avez-vous point entendu qu’en ce type de cérémonie vous deviez rester silencieuse et discrète, je n’entends que vostre voix, prenez place je vous en prie.


Nennya regrettait presque de les avoir conviés, mais c’était un honneur, et leur éducation au milieu des « grands » leur seraient inculqués. Elle était bien loin, la petite bourgeoise bourguignonne qui se fichait éperdument de ces cérémonies, et qui préférait filer au vent sur sa jument Daria.

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Nynaeve87
Tranquillement installée derrière son bureau, Dauphiné s’était étonnée du brouhaha dans les couloirs, il semblait que la Chapelle Saint-Antoine était en effervescence. Elle songea d’abord, à quelques travaux d’aménagement, c’est vrai que le Roy d’Arme avait secoué son petit monde et que surement, il faudrait bientôt un peu plus de place.
Toujours est-il que la vicomtesse, un brin curieuse passa la tête par la porte de son alcove afin d’observer les différents va et vient qui troublaient l’habitude quiétude de la chapelle héraldique.
Là, plusieurs de ses frères et sœurs d’armes romionnaient en agrafant leur cape et coiffant leur chapeau.
Même pas prévenus qu’ils disaient… prévenus de quoi questionna-t-elle… de l’intronisation du Roy d’arme…
Grimaçant, elle jeta un œil à son travail… elle avait prévu tout autre chose là… c’était tout de même un peu cavalier. Il serait quand même bien malvenu de louper ça.
Elle prit donc le chemin du Louvre comme les autres et se fit annoncer. Le héraut du Lyonnais-Dauphiné ferait bonne figure. Elle se glissa dans la salle et alla prendre sa place dans le ban des hérauts sans plus de manière. Ces mondanités ne l’avaient jamais attirée, aussi se fit-elle aussi discrète que possible. Quelques têtes connues bien sur qu’elle salua au passage sans s’arrêter, elle était déjà assez en retard comme ça.

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Majda_eulalie
Se levant, Majda va murmurer à l'oreille de la rectrice.

Donà Rectrice, veuillez me pardonner pour ce dérangement. Je suis certes élève du Collège Saint Louis, mais je n'en reste pas moins membre de la Garde Royale, je crois avoir compris aux cris qui émanent de pas loin, que nous aurions du être présents et donc que c'est en uniforme de Garde du Corps Royal que j'aurais du paraître. Si ma présence peut vous être d'un quelconque secours pour éviter un esclandre, je suis à votre disposition.


La voilà qui donnait dans la diplomatie ? Rien que d'y penser, cela la fit sourire. Les Shaggash, père et fille n'étaient pas connus pour faire dans la dentelle en Languedoc, et le vocabulaire utilisé par le Roy d'Armes, lui rappelait celui de son père. Amusée, elle n'en demeure pas moins près de la rectrice du Collège, afin d'attendre sa réponse.

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Nennya
Nennya attendait que Isaure se taise un peu, quand un murmure vint à lui faire soulever un sourcil, aïe aïe, la Duchesse avait un sourcil levé, si elle claquait de la langue, c’était la fin des haricots. La Blackney tourna son minois, se demandant bien quelle était encore le souci qui allait se profiler.

Elle répondit dans un chuchotement à Majda qui voulait se présenter donc en garde et non en élève.


-Comme vous venez de le dire vous estes élève au Collège, pour ma part, j’ai vu au hochement de tête de Sa Grandeur Nebisa qu’il n’y avait point à s’inquiéter d’un défaut de gardes, en outre, je pense que cette esclandre est tout à fait exagéré, pour estre la Première Dame de la Chambre, je sais parfaitement que la garde est présente aux devants de la porte dès les premiers rayons de soleil. Il n’y aura pas d’esclandre car il n’y a pas de problèmes de gardes.

A présent, je sais que l’attente est difficile et lourde, mais la patience est une vertu, je vous demanderais de reprendre place sur le banc.


La rectrice du Collège était tout à fait explicite dans ses propos, et elle ne voyait aucune raison valable pour quitter le rang en place, en tout cas, malgré sa gratouille, son impatience naturelle, la Duchesse de Mortain resterait là où elle devait estre, ce n’était point rond dans sa tête, mais plutôt carré…
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Majda_eulalie
Moue réprobatrice de la baronne, qui certes était élève, mais n'en avait pas moins plusieurs charges sur les épaules. La façon de la rectrice de traiter ainsi les élèves, même ceux ayant des fonctions ou des charges, la choquait pour ne pas dire autre chose.

Bien, Votre Grasce. Qu'il soit fait selon votre bon plaisir.

Elle retourne s'asseoir, n'en pensant pas moins, et se demandant combien de temps elle va réussir à tenir sans répondre et sans envoyer sur les roses une personne, certes noble, mais qui se comportait comme un gardien de prison. Les cours, elle n'en voyait pas la couleur, et en gros, avait plutôt l'impression de servir de faire-valoir à la rectrice que d'étudier... Gardant un visage impassible, elle hésite... s'asseoir ? Ne pas s'asseoir ? Elle était Garde du Corps Royal tout de même... Mais pas d'ordres de sa capitaine. Donc elle va s'asseoir. Pas sans mal aux yeux de la directrice sans doute, mais prête à lui quitter le Collège si elle continue à les considérer ainsi comme des moins que rien. Certains d'entre les élèves ont des charges et fonction, il faudra que les profs fassent avec ! Et là, l'impression de perdre son temps, autant à la cérémonie qu'au Collège est de plus en plus forte pour la jeune baronne qui a bien d'autres chats à faire voler ! *



Chats à faire voler : expression bien connue de ceux qui sont des amis de la famille Shaggash, dont le feu le Baron Djahen fut adepte de la cha-tapulte, et fit des expériences très intéressantes pour démontrer qu'un chat-beurré pouvait rester suspendu dans les airs. Nombreux furent les félins qui disparurent au cours de ses expériences, allez savoir pourquoi. Seule fut sauvée, une petite chatte du nom de Canelle que la baronne Mariedouce protégeait du grand Maure.
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Nennya
Nennya haussa les sourcils, le dédain de la jeune femme qui prenait des airs des plus hautains commençait à l’agacer profondément, au départ, elle avait cru à un malaise de la dame, mais au final, c’était juste de l’orgueil mal fagoté. Elle n’avait pas que ça à faire de ses charges, et se disait bien que la place de la dame en quête de reconnaissance et autres n’avaient largement pas sa place dans un Collège où on devait apprendre et non critiquer pour ne rien dire. Depuis quand une Duchesse, plus âgée en plus, allait s’incliner devant une jeunesse orgueilleuse, c’était mal connaître la Blackney. Elle répondit avec autant de niaiserie :

-Ce n’est pas pour mon bon plaisir Dame, chercher des solutions là où il n’y a pas de problèmes c’est une perte de temps


Elle sourit, se disant, que finalement, elle avait tendu la patte à une femme qui n’en avait pas la valeur estompée.
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Majda_eulalie
L'art de paraître, voilà ce qu'elle avait appris. C'est donc sans plus penser que Majda retourne s'asseoir.

Elle avait tendu une main, s'était faite rabrouée, et se le tenait pour dit. Impassible, elle reste de marbre. Léger soupir, elle avait voulu aider, et proposé une aide, et se retrouvait jetée comme une pécore. L'art du paraître et des faux-semblants lui était totalement étranger. Ne pas avoir pu défendre les couleurs de la Garde Royale lui restait en travers de la gorge, mais soit. Après tout, la Capitaine ne semblait pas présente, et la jeune baronne est là pour apprendre. Pour le moment, c'est une dure leçon d'humilité que la rectrice lui impose. Le regard de la rectrice avait pesé sur elle comme si elle pouvait lire les pensées, ce qui était hautement improbable.

Baissant alors les yeux, elle regarde le sol, plongée dans des pensées morbides. Plus qu'à attendre que ça se passe, et paraître pour le plaisir de la rectrice qui montrent les enfants bien .

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Ceraphin
Regrets...
Regrets d'avoir fait montre de politesse, sans vraiment d'exubérance ni trop de générosité, pourtant mais... mais cela avait suffit à lancer l'effroyable machine à parlotte "Isaure".
Misère.
Et maintenant, force était de constater qu'il était bien trop tard pour faire machine arrière!
Regrets...


Blablabla... passé le chapitre sur le collège de France et l'absence du Coms Varden, Ceraphin avait décroché.
La Morvilliers avaient, en entamant le thème de sa nouvelle monture, montré rapidement tous les signes de cette exaltation qui lui était caractéristique... et qui avait le don d'anesthésier littéralement Ceraphin.
Ne l'écoutant plus vraiment, le jeune homme ne la regardait plus vraiment non plus, portant son regard un peu au delà, s'attardant sur le visage de la jeune compagne d'Isaure Beaumont.
Se promenant au milieu de ses innombrables tâches de son, il se permit même de rechercher son regard pour trouver un public.
Une fois fait, il pût exprimer discrètement sa lassitude passagère, sans un mot: deux yeux qui louchent exagérément plus deux joues gonflées à bloc qui laissent échapper silencieusement un gros soupir...

Puis, surpris au milieu de ces pitreries, Ceraphin se reconcentre sur la Morvilliers qui vient de prononcer son nom...
Cette fois les yeux s'écarquillent, avant de se plisser un tantinet, coiffés de deux sourcils maintenant froncé.
Donner son nom à un cheval, elle avait osé donner son nom à son palefroi!
Non la justification quant à sa mèche rebelle n'y changeait, rien, il trouvait même l'argument un peu léger... arquant un et un seul de ses sourcils pendant que l'autre restait bas et maussade.
Et voilà que maintenant, on atteignait des sommets, son patronyme n'était plus assez noble pour servir de monture à ses fesses de prétentieuse!

Jetant un œil de biais à son oncle, puis observant un mouvement qui se faisait plus loin dans la salle de réception, le gamin ravisa sa prime colère et s'adapta aux circonstances... tout en convenances...


Fleur de Lys?
Vraiment?
Avec pareil patronyme, votre palefroi ne serait-il pas plutôt un... hongre?


Il se retint de lui suggérer de vérifier par elle même, le propos pouvant être fort mal pris lorsqu'on évoluait au milieu des dentelles, alors que c'était parler là de chose fort banales entre gens de la terre.
Un peu comme l'allusion à l'Isaure montée sur Ceraphin.
Mais celle-ci, pour rien au monde il ne l'aurait exprimée... sachant que les images associées étaient des scènes peu recommandables gravées involontairement dans sa mémoire d'enfant... au détour de rencontres malvenues, au creux du foin.
Les joies de la vie rurale, quoi.

Par contre, à son tour il leva un doigt (l'index, hein, pas le majeur n'est-ce pas?) et enchaina, à mi-voix...


Par contre, c'est amusant ce que vous me dites, car j'ai moi aussi, voyez-vous, fait l'adoption d'un petit animal.
Oh pas un cheval, enfin si ça aussi j'en ai un mais c'est une autre affaire, mais non là il s'agit d'un... petit chien qui s'en est venu, un beau matin, flâner devant le castel d'Orthez... vous vous souvenez d'Orthez?
Or, et c'est là que c'est amusant, ce petit chien se révéla être du genre féminin et il me prit l'étrange envie de la nommer... Isaure.
Bah oui, IL faut dire qu'elle avait cette démarche si distinguée, si... aristocratique.
Mais... mais...
accentuant de l'index toujours levé... surtout... elle jappait saaaaaans arrêt!

Sourire en coin.

Et, vous ne devinerez jamais, mais il se trouve que... que nul n'en saura jamais la suite, puisqu'une noble dame s'en vint manifestement tancer Isaure sur le protocole ou quelque chose d'approchant.

Poliment, Ceraphin se détacha physiquement de la conversation, pour ne point accentuer l'embarras probable de la jeune fille, puis, après coup, se contenta de la saluer...


Mais merci pour l'honneur, damiselà Beaumont... avec un sourire indéchiffrable.

Car à cet instant précis, il se sentait l'âme d'un adepte de l'école buissonnière observant de loin ses petits camarades contraints à entrer en les murs de leur prison éducative.

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