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[RP]Intronisation du Roy d'armes de France

Argael
[Ou spontanéité, protocole et avidité se trouve à se côtoyer]

La voici descendant de la voiture… la voici tout sourire du haut de ses 14 ans, point encore une femme mais déjà plus une enfant. Si « le fier » avait eu des enfants, ils seraient dans ses ages… La voici maintenant s’approchant dans sa tenue des plus élégantes, le teint de peau magnifique

D’un geste, il passa son manteau azur par-dessus de l’épaule afin de pouvoir descendre sans gêne. Sautant d’un mouvement rapide et sur de sa monture, il la reprit par la bride, son fidèle animal. L’avantage du rang était bien que l’on pouvait ou non se permettre quelques carences aux différents protocoles. N’étant guère gourmand de palabre, mais comprenant la nécessité de ceux-ci, il s’y pliait cependant.

Révérence impeccable à son intention, tel se comporter la noblesse, alors que lui né gueux fasse à un autre aurait usé d’une franche accolade virile, et se serait fendu d’une tournée en taverne. Prenait elle plaisir, a s’abaisser de la sorte devant lui, définitivement sa nature montagnarde ne se ferait jamais à tout ceci.

Elle semblait heureuse, vraiment. Etais ce sa présence ou alors ces mondanités, voir le Roy, voir les grands de ce Royaume ? Il ne serait dire. Par fierté, il imagina un instant que sa présence était pour quelque chose en ce sourire radieux. Soudain, en un geste de spontanéité, poussant sur ses pieds elle s’approcha de sa joue pour venir y déposer en un geste affectif une bise, avant de lui confirmer ce qu’il supposait. Surprit un instant, il n’en laissa rien voir, mais au final ce moment d’intimité sans calcul lui fit plaisir autant que le sens de ce geste. Sans trop attendre il poursuivit en lui souriant.


Bonjour Demoiselle, j’espère que vous avez fait bon voyage, et que vous n’avez pas eu trop à souffrir d’une attente de ma personne.

A quoi bon cette phrase, l’étiquette l’empêcherai de dire que l’attente lui avait été longue… Sans attendre de réponse, il poursuivit.

Il me semble être votre cavalier, et en temps que tel, il me faut donc vous proposer mon bras, demoiselle.

Puis se penchant à son oreille, il lui susurra de manière paternelle.

Si vous avez quelques craintes, appréhension, ou peur c’est tout à fait normal, n’oubliez point que je suis la, que rien ne sera jamais tenté sur votre personne si vous dites qui est votre cavalier de la cérémonie. Les hommes ont parfois quelques élans des plus audacieux pour prendre l’innocence d’une jeune femme….

Les portes s’ouvrirent bientôt au passage du binôme, sans surprise, l’on s’abaissa à leur passage, saluant de manière impeccable, ce à quoi Argael Devirieux répondit d’un sourire.

La salle était déjà remplie, Duc, Comte, Vicomte, baron, Seigneur et Dame. Pair de France, Grands officiers de la Couronne, Officiers Royaux, Religieux voici bien des personnes de tous les horizons possibles pour cet évènement. Le Roy bientôt apparaîtrait pour la cérémonie, point d’orgue de ce rassemblement.


Demoiselle, après la cérémonie rappeler moi de vous présenter le nouveau Roy d’arme, et si Sa Majesté à le temps peut être consentira t’il à nous parler. Il me faut lui donner des nouvelles de son petit fils, l’occasion serait toute trouvée je pense.

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Perrinne
[En la chapelle Saint Antoine]

Une certaine effervescence régnait en la chapelle depuis qu'on venait d'avertir que l'hypothétique cérémonie d'intronisation du Roy d'Armes qui semblait une Arlésienne allait avoir lieu à l'instant ou presque.
Ah ? Bon... pratique d'être averti à la dernière minute sans pouvoir rentrer chez soi faire une quelconque toilette.

Abandonnant là son travail, elle suivit les autres hérauts qui avaient pris la direction de ... ah oui, le Louvre. Il n'y aurait vraisemblablement pas d'office religieux puisque Notre Dame n'avait pas été prévue pour la cérémonie comme cela avait été le cas pour les précédents Montjoie intronisés dans le faste. Sa belle-mère lui avait conté l'un de ces cérémonies et elle avait regretté de ne pas pouvoir y assister et lorgner ainsi les parures des dames.


[Le Louvre]
Ajustant son tabard qui manquait un peu de féminité mais qu'elle envisageait bien un jour de retailler sur les hanches, elle se présenta dans la petite pièce où se trouvaient déjà plusieurs autres membres du corps des hérauts. Petite souris, elle entra discretement, saluant de ci de là ceux que son regard croisait et qui ne venaient pas de Saint Antoine. A la vue d'un en particulier, elle tenta de retenir un rougissement, son coeur s'était mis à battre plus vite, allez savoir pourquoi.

Ainsi donc, elle allait apercevoir le Roy et certains Grands de ce monde. Oh, elle en avait déjà côtoyé, mais à la maison, et là bas, on ne pouvait pas dire qu'ils se préoccupaient d'un quelconque protocole. Les folles quetes au travers du domaine familial lui manquaient. Point de statuts, point de rang, point de manière chez son père. Et sa belle mère faisait de meme, hors leurs lecons d'héraldique ou de politique.
Il allait etre amusant de mettre des visages sur des noms et surtout des anecdotes sur des visages.

Vérifiant qu'elle n'avait pas oublié ses caducées ni aucuns des autres attributs d'apparats liés à sa charge, elle attendit qu'on leur indique que faire. Montjoie, meme s'il avait de la bouteille au service du Roy devait lui aussi se sentir surement tout fébrile...

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Héraut de Normandie
(Bannière en Construction)
Jason
[SALLE ATTENANTE]

Maine, après les questions du Roy d'Armes et les réponses que celui-ci avait reçu, l'atmosphère se detendit quelque peu.

L'air était redevenu convivial, Jason pas très loin du Roy d'Armes attendait qu'il fasse son entrée en salle des cérémonies , afin de pouvoir le suivre, comme tel c'était prévu

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[url=http://www.heraldique-europeenne.org]en cours de modifiation
ellesya
Lorsqu'elle avait eu connaissance de l'annonce officielle, la jeune Duchesse d'Amboise était restée quelques instants pensive devant le bout de parchemin. Puis repartit pour le Palazzo San Benedetto où son office l'attendait. Les réflexions en cours de trajet lui apportèrent la réponse à ses questionnements.

Ses contacts étaient cordiaux avec le Duc du Lavardin. Malgré tout, elle ne pouvait aisément se défaire d'une certaine loyauté envers la mémoire de sa mère et de son oncle. Loyauté attendue par le reste de sa Maison, selon elle, et les souvenirs des conditions de la retraite des Loups après s'être usé au service de la France. Elle ne désirait pas que sa présence soit interprétée comme un message au sujet du passé. Mais au final, qui s'en souvenait avec justesse? Plus d'une version déformée était parvenue à ses oreilles.

Elle s'était alors rendue à Notre Dame, là où avait eu lieu La Cérémonie, quelques années auparavant. A l'époque, elle se trouvait dans l'assistance, aux cotés de celui qui devint par la suite son Maitre d'Armes et le Vengeur de la Louve. Elle retrouva approximativement cette place discrète et pria un long moment pour ses proches défunts et repartit confiante en l'accueil qui leur avait été réservé dans l'Astre paradisiaque.

De là, la jeune Valkyrie de Kreuz rejoignit l'hotel familial, rue Saint Anthoyne [Archives]. Celui-ci appartenait maintenant à sa soeurette Esyllt Catarina, selon le testament maternel. C'était l'occasion de vérifier son état et de réveiller un peu le personnel encore sur place.
Quelques heures de repos et un bain embaumant la mélisse plus tard, son coche l'emmenait vers le Louvre.

Parvenue sur place, non sans encombres au vu de la foule s'y pressant, elle s'y fit connaitre en tant que Duchesse d'Amboise et de Luynes, Vicomtesse de Montbazon, Baronne de Vouvray mais également comme Officier Héraut de Rome puisqu'elle dirigeait le Collège Héraldique Romain depuis un temps non négligeable. Cette appelation ne disait pas grand chose en France, l'office dont elle était Préfet n'étant fréquenté que par les Ecclesiastiques, les Chevaliers des OMR et les Vidames. Tout cela était bien loin de l'Hérauderie de France mais les particularités romaines n'en étaient pas moins passionnantes pour la jeune femme, avec le défi supplémentaire de la variété des langues usitées dans le monde aristotélicien. Et Dieu qu'il était grand, la France n'en étant qu'une des primaties parmi d'autres.
Quoiqu'il en soit, les deux raisons de sa présence étaient illustrée par les deux volets de sa présentation officielle.

Tant bien que mal, elle avança en préservant sa robe élégante et sobre de soie noire bordée de létice aux emmanchures et encolure, la taille ceinturée d'or aux mêmes motifs que le cercle retenant sa riche chevelure d'ébène joliment tressée. Sur sa gorge et à ses oreilles, pendaient des petites perles rappelant la blancheur de la fourrure et de sa peau.

S'approchant des rangs des religieux, elle salua d'un chaleureux sourire Kad auquel elle vouait une affection non feinte bien que très retenue. Il lui rappelait son enfance heureuse dans le giron de Kreuz. Bien entendu, elle adressa également un salut à Clodeweck et aux membres du clergé présents qu'elle connaissait peu ou prou.
Plus loin, elle reconnut le jeune courtisan de sa soeur mais ne fit pas le chemin jusqu'à lui. En effet, la bonne trogne de Montlouis se trouva à proximité. S'avisant du fait qu'il ne semblait pas accompagné, elle se fraya un chemin jusqu'à lui et la froideur de son regard clair, héritage de son ascendance germanique, s'éclaira d'amitié et de malice.


Pierre, vous paraissez en public sans chaperon ? Ce n'est guère convenable pour une jeune personne. Il va me falloir assurer ce rôle, je le crains.
Trève de taquineries, j'espère que vous allez au mieux.


Tout en lui adressant ces paroles, elle reprit son étude discrète des lieux et des visages.
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Aranwae


Répondant à Thibaud tandis que le tumulte des murmures battait son plein.

Ouy, cela m'estoit arrivé de temps à autre. Je suy de la Maison d'Attigny en Champagne et la Vicomtesse d'Apperault possède ses appartements non loin du parvis à quelques rues à peine en traversant le pont Saint Michel.

Puy, revenant à quelques essoines plus attrayantes.

Dites moy, savez vous que bientôt, les élections Primatiales se feront à l'Assemblée Episcopale de France ? Je vous dis cela car on ne cesse de me dire le plus grand bien de vostre personne et je vous souhaiterai à mes costes. En seriez vous capable ? Releverez vous le défi ?

Le prélat avoit parlé sur le ton de la confidence, ny trop bas, ny trop élevé. Ils avoient l'un et l'autre la chance de ne poinct estre trop près d'autres prélats aussy pouvoient ils plus aisément parler, entourer des grands feudataires du Royaume de France.

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Thibaud
Il tâtait sa médaille Aristotélicienne. La présence de l'évêque de Nevers ne lui dérangeait en rien, bien au contraire, il était toujours plaisant de converser en attendant le début d'une cérémonie, mais justement, le commencement de celle-ci semblait tarder, et point de Roy à l'horizon. Ses lèvres formèrent un O, et un soupire en sortit. L'Archevêque plongea de nouveau son regard dans celui de son interlocuteur, puis acquiesça à ses paroles. Le Bourguignon connaissait donc mieux Paris que lui. D'un autre côté, cela ne le surprit guère.

Puis, en aparté, une proposition fut formulée : celle de participer aux côtés d'Aranwae aux élections primatiales. Durant un instant, le temps à la réflexion, il se demandait que faire. Cela faisait que depuis très peu de temps que Thibaud avait pénétré le sein de l'Assemblée Épiscopale, et comme on sait, la relève n'était pas toujours appréciée. Mais le simple fait que le prélat lui annonce que des éloges enveloppaient sa figure flamande, le choix fut rapidement décidé.

Monseigneur, vostre proposition aussi alléchante soit-elle ne peut que nous retirer les mots de la bouche. Mais c'est avec plaisir que nous acceptons d'être à vos côtés durant les primatiales. Vous nous comblez d'honneur.

Un signe respectueux de la teste pour remercier l'homme de Dieu. Il ne le regretterait pas.
Finute
Qu’il est bon ton de se sentir aimé, attendu et attentif. Ne s’occuper que de soit et un peu des autres. De ne plus rien faire pour une personne, aussi égoïste soit-elle, pour aider et s’en prendre ensuite plein la face…

Je m’égare ? Bon…


[La Chapelle Saint-Antoine]

A peine commençait-elle de ciseler un scel que, comme pour tous ses collègues, elle fût prévenue de l’intronisation de Llyr, le nouveau Roy d’armes, ce même jour au Louvre.
Qu’importe le travail qu’elle était en train de faire, elle se devait d’être présente à l’intronisation en tant qu’Héraut Sigillant.
Ainsi, prenant ses caducées en main, elle rejoignait le petit groupe de Héraut qui se dépêchait pour aller rejoindre le Louvres, son Roy et la cour.


[Mille et un Louvre]

Heureusement, habillée comme une Comtesse avec ses caducées et son tabard en plus, le Louvre lui inspira une confiance totale.
Sigillant entra dans la salle prévue pour l’intronisation du Roy d’Armes. Beaucoup de têtes qu’elle connaissait, d’autres qui lui étaient encore inconnues.
Un coup d’œil par-ci, un autre par là… La Brune reconnue non loin les autres Hérauts.
Quelques révérences et Angélique se dirigea, suivant un valet qui l’avait reconnue et accostée poliment, vers la salle attenante afin de retrouver le Roy d’Armes et les autres Hérauts pour faire l’entrée...
Ingeburge
[Hôtel de Bourgogne]

Médisance. Voilà ce qui caractérisait à ce moment précis le Héraut de Bourgogne. Tenez, ne serait-ce qu'un exemple, elle n'avait pas à se demander indéfiniment, contrairement à d'autres, qu'ils soient de sexe masculin ou féminin d'ailleurs, si elle ferait mieux, en ce jour, de se parer de bleu, un de ces panni paionacei de Florence la chaude ou de revêtir une robe écarlate, taillé dans des scarlatti veneziani di grana de la lagunaire Cité des Doges. Non, en ce qui la concernait, c'était noir à tous les étages, de ses deux longues tresses encadrant son visage à ses souliers de cuir, en passant par ses robes, houppelandes et autres cottes et elle ne s'attarderait pas plus à choisir sa parure : bandeau d'orfèvrerie car elle ne se déplacerait pas au Louvre en tant que noble, collier de la Toison d'Or et une bague à chaque doigt, chacune ayant son emplacement réservé. Non, elle ne serait pas longue la poursuivante bourguignonne et de toute façon, elle ne quitterait pas sa cape-aux-rabots, merveilleux manteau de velours noir rebrodé des fameuses devises JSP powaaaaa, de la journée, quelque soit le climat. A peine l'entrouvrirait-elle pour que l'on puisse voir les briquets, les flammes et la dépouille du bélier d'or de sa décoration.

C'est donc une Ingeburge prête en moins de temps qu'il ne faut pour le dire qui quitta ses appartements de l'Hôtel de Bourgogne pour rejoindre Theudbald à l'endroit où ils se trouvaient.

Le héraut-vassal et sa poursuivante-suzeraine arrivèrent là où ils devaient se rendre. Pour sûr le premier devrait rejoindre ses camarades héraldistes, quant à la seconde. De la pourpre dans un coin, avec l'émeraude épiscopal. Hum. Et sinon, des proches, des relations, de simples connaissances, de parfaits étrangers.

Pour l'heure, observer et le faire d'autant plus que la cérémonie n'avait pas encore débuté.

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Problèmes de connexion.
Llyr


Le Cygne vit arriver avec plaisir sa fille au détour du couloir amenant la troupe héraldique à la salle de Cérémonie.

Flaqué de Miette qui n'en perdait pas une non plus, il s'agenouilla se mettant à la hauteur de la maintenant jeune femme. Il la bigea [embrassa] comme un père se doit à sa fille aimée.

Tu as grandis ma belle et tu m'as manqué.

Puis s'avisant qu'il y avait un poil beaucoup de monde autour de lui à ce moment précis il repris son masque habituel et déclara.

Pour ceux qui ne la connaisse pas encore je vous présente ma fille : Evvela di Maggio et d'Astralgan.

Auvergne pourriez vous avoir la gentillesse de veiller sur elle pendant la cérémonie et la placer avec vous au rang de banc qui est le sien. Après tout Evvela fait aussi parti des notres puisqu'elle officie en la chapelle, certes à la manière d'un poursuivant mais tout de même. Et puis c'est ma fille !


Inspirant une grande bouffée d'air
Mes frères et soeurs, je crois que c'est le moment.
Allons y et faisons honneur à sa Majesté le Roy.
AVANTI !

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Amael
Pfiou ... Qu'est-ce que c'était ennuyant ! Une telle cérémonie au Louvre aurait du être l'occasion de pleins de choses, mais pas d'ennui. Amaël s'ennuyait même moins en temps normal lorsqu'il déambulait dans le palais royal à aller faire savoir les desiderata de la Malemort auprès de tel ou tel grand officier ou officier royal. Amaël échangeait quelques mots avec son ducal paternel, tout en observant les personnes présentes, ceux qui arrivaient encore, petit à petit. C'est alors qu'il la vit ! Ellesya de la Louveterie. La soeur de sa promise était là. Seule ? Accompagnée ? Esyllt était-elle avec elle ? Serait-elle venu à cette cérémonie malgré l'aversion du Duc d'Amboise pour la Royauté ?! Observant la fille de la Louve et du Taureau, il ne vit aucune petite tête rousse à ses côtés. Sa princesse bourguignonne n'était point là. Il était d'autant plus déçu qu'il s'ennuyait mortellement et que pouvoir être en compagnie d'Esyllt aurait été une merveilleuse opportunité.

Bon, si ça continuait comme ça, il allait s'éclipser discrètement des lieux ...

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Llyr


Tout le monde est à sa place.
Ne manque plus que... le Roy.
C'est que sa Majesté a la facheuse tendance proverbiale à se faire désirer.
Remarquez pour un Roy, quoi de plus normal.

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Levan
Perdu dans ses pensées ? Presque pas. Certes, il se souvenait de l'éloge que son cousin l'empereur avait fait à l'hérauderie de France. Certes, il pensait à... Hum, oui, un peu perdu dans ses pensées. Ah, c'était à lui.

Les gardes s'étaient positionnés, le petit cortège s'ébranla et franchit les couloirs. Puis la porte, après l'annonce tonitruante de l'huissier. Le roi remonta l'allée constituée des hérauts de France, et se plaça face à Llyr, non sans un bon sourire : on est toujours reconnaissant à qui fait chanter votre ventre.

La reconnaissance du ventre, ça s'appelait.
Ursin
Le Maitre des cérémonies de sa Majesté était dans ses pensées lorsqu'un garde lui fit signe de l'arrivée de sa toute puissante Majesté le Roy.
Ursin prit une grande respiration


Sa très puissante et très aimée Majesté Levan III de Normandie, Roy de France par la Grâce de dieu

ces fortes paroles prononcées la foule présent fit immédiatement grand silence pour voir passer le Roy
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Kilia
Elle s'était frayée un passage afin d'avoir une place de choix, pouvoir l'apercevoir était tout ce qui comptait en ce jour, et elle avait évité les personnes connues afin de ne pas avoir à parler. Elle se sentait comme une jouvencelle qui devait se cacher de ses parents afin de percevoir un mignon dont son cœur s'était épris.
Lorsqu'il sourit elle ne put s'empêcher de sourire de concert. Qu'elle était godiche à ce moment précis, il valait mieux espérer que personne ne la voit à cet instant. Elle ne put retenir un petit soupir de satisfaction qui se figea dans un sourire béa.

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[Milite pour l'ancien Forum!] Mère D'Anjou, Paire de France.
Thibaud
Sa très puissante et très aimée Majesté Levan III de Normandie, Roy de France par la Grâce de dieu

Une désireuse envie de poser son regard sur la figure royale naquit en son esprit, mais celle-ci se faisait attendre. Jusqu'au moment où le Maistre des Cérémonies avertit la foule de l'arrivée du Roy, ce qui eut pour effet de faire taire les murmures incessants et de laisser place à un silence de mort. Chacun devait sûrement tendre son attention sur le représentant du Royaume de France, le contempler et l'embrasser des yeux. Thibaud ne dérogea point à la règle, alors assis, son cou s'allongea légèrement et il put entrapercevoir le manteau de lys ; jusqu'à voir Levan III dans toute sa magnificence vestimentaire.

L'Archevêque s'était imaginé des halos de lumière entourant ce souverain, mais il en était tout autre. Les seuls éclats lumineux provenaient des chandeliers. Thibaud reprit donc une posture plus confortable, au fin fond de son siège, et décrocha sa mitre pour la déposer sur ses genoux.

La cérémonie allait pouvoir débuter au plus grand bonheur de certains impatients, dont lui. Et quelle étrangeté de constater qu'une pulsion soudaine puisse dégager aussi vite qu'elle est apparue. La présence royale venait de le rassasier. Quoique le Flamand espérait bien avoir la chance de pouvoir saluer de près le monarque et son nouveau Roy d'Armes.
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