Nakayama
Campement de fortune
Avec le fil des jours, Naka' s'était tue à nouveau. Elle était redevenue Nakayama, retournée dans l'ombre, tapie dans l'attente d'un signe. Et il était là son signe, en train de s'égosiller devant elle. Ils s'étaient tous oubliés en tentant de s'imposer, à vouloir faire peur... à se tapir dans le noir. Kuan, oui Kuan... Il était nôtre, tout comme Oda, il devait nous revenir, sinon le Lézard serait à jamais perdu.
Le regard sombre de Nak' croisa la lueur au fond des yeux de Nee. Elles étaient d'accord. Sans un mot, la silencieuse retourna au village. Tous devaient savoir que le Lézard chercherait celui qui leur manquait jusqu'à la mort s'il le fallait.
Une fois près des maisons...
La main ferme de la jeune Lézarde attrapa une torche au mur d'une maisonnette, près de la porte. Sûrement qu'elle devait y être pour éloigner les malins. La torche d'une main, son katana dans l'autre, c'est d'un fort coup de pied qu'elle défonça la fragile porte qui s'opposait à elle. Tant pis si le gamin n'y était pas, à force de frayeur, les villageois leur ramènerait.
Ramenez-nous Kuan!
Face à elle, une petite famille dévorait quelques bols de udons. Ils n'avaient pas la moindre idée de ce que l'étrangère pouvait bien parler.
L'ignorance qui se lisait sur le visage des quatre habitants de la maisonnette vint embraser la rage de Nak' et elle ne mit que quelques minutes pour saccager la cuisinette. Les nouilles dégoulinantes pendouillaient un peu partout. Baguettes en main, la famille restait stoïque et n'osait plus bouger, ni parler ni même respirer.
Nous brûlerons vos maisons, une à une, jusqu'à ce que le petit nous revienne! Faites bien le message!
Sur ces paroles, la jeune Lézarde mit le feu à l'une des cloisons de papier de riz. Les flammes rougeoyante léchèrent rapidement les murs et les poutres.
Nak' ressortie de la maisonnette, juste à temps pour voir, en même temps que ses habitants, le toit s'effondrer.
D'un pas lent et lourd elle prit la direction de la maison voisine...
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Avec le fil des jours, Naka' s'était tue à nouveau. Elle était redevenue Nakayama, retournée dans l'ombre, tapie dans l'attente d'un signe. Et il était là son signe, en train de s'égosiller devant elle. Ils s'étaient tous oubliés en tentant de s'imposer, à vouloir faire peur... à se tapir dans le noir. Kuan, oui Kuan... Il était nôtre, tout comme Oda, il devait nous revenir, sinon le Lézard serait à jamais perdu.
Le regard sombre de Nak' croisa la lueur au fond des yeux de Nee. Elles étaient d'accord. Sans un mot, la silencieuse retourna au village. Tous devaient savoir que le Lézard chercherait celui qui leur manquait jusqu'à la mort s'il le fallait.
Une fois près des maisons...
La main ferme de la jeune Lézarde attrapa une torche au mur d'une maisonnette, près de la porte. Sûrement qu'elle devait y être pour éloigner les malins. La torche d'une main, son katana dans l'autre, c'est d'un fort coup de pied qu'elle défonça la fragile porte qui s'opposait à elle. Tant pis si le gamin n'y était pas, à force de frayeur, les villageois leur ramènerait.
Ramenez-nous Kuan!
Face à elle, une petite famille dévorait quelques bols de udons. Ils n'avaient pas la moindre idée de ce que l'étrangère pouvait bien parler.
L'ignorance qui se lisait sur le visage des quatre habitants de la maisonnette vint embraser la rage de Nak' et elle ne mit que quelques minutes pour saccager la cuisinette. Les nouilles dégoulinantes pendouillaient un peu partout. Baguettes en main, la famille restait stoïque et n'osait plus bouger, ni parler ni même respirer.
Nous brûlerons vos maisons, une à une, jusqu'à ce que le petit nous revienne! Faites bien le message!
Sur ces paroles, la jeune Lézarde mit le feu à l'une des cloisons de papier de riz. Les flammes rougeoyante léchèrent rapidement les murs et les poutres.
Nak' ressortie de la maisonnette, juste à temps pour voir, en même temps que ses habitants, le toit s'effondrer.
D'un pas lent et lourd elle prit la direction de la maison voisine...
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