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[RP] E péricoloso, sporgersi...

Xihuitl
[si trova una traduzione alla fine]


Nuit noire comme savent les produire les montagnes arides qui les entourent. Seul bruit, le murmure du vent dans les arbres. Sur la muraille, Xihuitl fait sa ronde. Nul âme qui vive. Normalement, d'autres calpanais doivent aussi défendre ce soir. Peut être ou pas. Quand elle a vu arriver les guerriers Metz dans le lointain, elle ne s'est pas posée de questions. La stupide fierté orientale l'a contaminé. Ce soir, elle défend le village où elle s'est échouée. Même seule, même pour rien. Un point d'honneur, une futilité humaine.
Nuit noire longue d'attente et de terreurs, souvenirs de toute une vie qui papillonnent autour de sa tête avec leur cortège d'émotions. La main s'est crispée sur la seule arme qu'elle possède: Bâton ridicule, bâton protecteur.
Les heures se sont étirées à l'infini, rendant la nuit pesante. Envie de fuir, loin et vite. Semelles soudées. Peur et entêtement mêlés. Rester là, parce que le choix a été fait, parce que même si ça ne sert à rien, il ne sera pas dit que Calpan ne sera pas défendu.
Peu avant l'aube, du bruit. Frottement des pieds, masse qui s'avance, boucliers en avant.
Brièveté de l'assaut par trop inégal. Submersion par la masse. Coups qui pleuvent. Aura t elle seulement eu le temps d'en donner, un? Elle ne sait pas, ne sait plus.
Au sol, recroquevillée, corps ensanglanté, souffrance à l'état pur, couverte de plaies. Brisée, tourbillon de sensations. Odeur de l'air, douleur, bruits trop éclatants dans le petit matin, douleur, honneur, douleur, murailles, douleur, turquoise, douleur, douleur, douleur, douleur...



Citation:
15-09-2010 11:01 : Votre arme a été détruite.
15-09-2010 11:01 : Azizah vous a asséné un coup de massue. Vous êtes mort au combat.
15-09-2010 11:01 : Ppepep vous a donné un coup de bâton. Vous êtes mort au combat.
15-09-2010 11:01 : Aneesh vous a asséné un coup de massue. Vous êtes mort au combat.
15-09-2010 11:01 : Ross vous a asséné un coup de massue. Vous êtes mort au combat.
15-09-2010 11:01 : Yago vous a asséné un coup de massue. Vous êtes mort au combat.
15-09-2010 11:01 : Micabelia vous a asséné un coup de massue. Vous êtes mort au combat.
15-09-2010 11:01 : Pecorizzator vous a asséné un coup de massue. Vous êtes mort au combat.
15-09-2010 11:01 : Niark vous a asséné un coup de massue. Vous êtes mort au combat.
15-09-2010 11:01 : Dadevee vous a frappé Vous êtes mort au combat.
15-09-2010 11:01 : Aneesh vous a asséné un coup de massue. Vous êtes mort au combat.
15-09-2010 11:01 : Blabla vous a asséné un coup de massue. Vous êtes mort au combat.
15-09-2010 11:01 : Trivial vous a asséné un coup de massue. Vous êtes mort au combat.
15-09-2010 11:01 : Loryxx vous a asséné un coup de massue. Vous êtes mort au combat.
15-09-2010 11:01 : Mayaa vous a asséné un coup de massue. Vous êtes mort au combat.
15-09-2010 11:01 : Aneesh vous a asséné un coup de massue. Vous êtes mort au combat.
15-09-2010 11:01 : Micabelia vous a asséné un coup de massue. Vous êtes mort au combat.
15-09-2010 11:01 : Loryxx vous a asséné un coup de massue. Vous êtes mort au combat.
15-09-2010 11:01 : Micabelia vous a asséné un coup de massue. Vous êtes mort au combat.
15-09-2010 11:01 : Matacama vous a donné un coup de bâton. Vous êtes mort au combat.
15-09-2010 11:01 : Waves vous a asséné un coup de massue. Vous êtes mort au combat.
15-09-2010 11:01 : Bobo76 vous a asséné un coup de massue. Vous êtes mort au combat.
15-09-2010 11:01 : Chanel. vous a asséné un coup de massue. Vous êtes mort au combat.
15-09-2010 11:01 : Waves vous a asséné un coup de massue. Vous êtes mort au combat.
15-09-2010 11:01 : Loryxx vous a asséné un coup de massue. Vous êtes mort au combat.
15-09-2010 11:01 : Yago vous a asséné un coup de massue. Vous êtes mort au combat.
15-09-2010 11:01 : Niark vous a asséné un coup de massue. Vous êtes mort au combat.
15-09-2010 11:01 : Ross vous a asséné un coup de massue. Vous êtes mort au combat.
15-09-2010 11:01 : Melis vous a asséné un coup de massue. Vous êtes mort au combat.
15-09-2010 11:01 : Waves vous a asséné un coup de massue. Vous avez été légèrement blessé.



Notte nera come sanno produrrli le montagne aride che li circondano. Solo rumore, il sussurro del vento negli alberi. Sul muro, Xihuitl fa il suo tondo. Nessuno cuore che vive. Normalmente, altri calpani devono anche difendere questa sera. Può essere o non. Quando ha visto arrivare li guerrieri Metz nel lontano, non si è chiesta precisazioni.
L'orgoglio stupido orientale lo ha contaminato. Questa sera, difende il villaggio dove si è fallita. Anche sola, stesso per nulla. Un punto d'onore, una futilità umana.
Notte fonda lunga d'attesa e di terrore, memorie di tutta una vita che tremolano attorno alla sua testa con la loro processione di emozioni. La mano si è contratta sulla sola arma che possiede: Bastone ridicolo, bastone protettivo.
Le ore si sono tese all'infinito, che rendono la notte pesante. Desiderio di fuggire, lontano e rapidamente. Suole saldate. Paura e testardaggine mescolate. Restare là, perché la scelta è stata fatta, perché anche se quello non serve a nulla, non sarà detto che Calpan non sarà difeso.
Poca prima dell'alba, del rumore. Attrito dei piedi, massa che si avanza, schermi davanti.
Brevità dell'attacco con troppo disuguale. Submersion con la massa. Colpi che piovono. Avrà t soltanto avere il tempo di darne, uno? Non sa, non sa più.
Al suolo, rannicchiata, corpo insanguinato, sofferenza allo stato puro, coperta di ferite. Rotta, turbinio di sensazioni. Odore dell'aria, dolore, stormiti troppo luminosi nella piccola mattina, dolore, onore, dolore, muri, dolore, turchese, dolore, dolore, dolore, dolore…

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Bleue ou verte, Verte et Bleue, peu importe...
Pierre, je suis.
--L.ombre



Ombre parmi les ombres, une silhouette glisse furtivement entre les demeures de la cité. Un voyage aussi infructueux que dangereux l'avait éclairé sur les périls que recélait la forêt, hantée par la folie des hommes, et lui avait donné la pratique de se mouvoir discrètement. Une saine habitude par les temps qui courent....

Quelque chose l'avait tiré de son sommeil. Un bruit peut être...une sensation désagréable lui nouant le ventre et un sourd pressentiment l'oppressant, il s'était décidé à se lever pour en avoir le coeur net.

Il était tôt, l'astre solaire n'avait pas encore fait son entrée mais l'horizon rougeoyant annonçait sa venue imminente. La nuit ne lui accorderait plus sa faveur pour très longtemps, il fallait faire vite. Une odeur âcre attire soudain son attention. Il cherche du regard d'où elle peut provenir puis en aperçoit enfin la funeste origine.

Sur la muraille se trouve un corps meurtri. Trop de blessures, presque, pour être dénombrées, ils l'ont pas loupée les salauds... Comment une multitude peut elle avoir la bassesse de se mesurer unie au courage solitaire ? Une telle bravoure aurait honoré chacun de ses adversaires singuliers, mais au lieu de cela ces hyènes l'ont submergée de leur médiocrités cumulées. Quel gachis. Quelle pitié. Cet assemblage improbable de plaies et de bosses a dû être plutot attirant lorsqu'il formait encore une femme. Sa valeur, elle, ne faisait pas de doute.

Un gémissement émane alors de la bouillie humaine.

C'est en vie ??? Ne sachant si c'est un cadeau ou une farce cruelle que les dieux ont joués à cette pauvre chose, il se penche alors sur elle
.

M'entend tu, femme ? désire tu vivre ou veux tu que j'abrège tes souffrances ?
Xihuitl
Elle flotte, petite bulle dans l'éther multicolore. Elle flotte au gré des courants divins. Boule d'émotions, de sensations, ne sachant plus qui elle est, ni ce qu'elle fut. Là haut, Huitzilpochtli l'attend. Colibri pour sept ans, elle deviendra. Alors, elle monte, monte la petite bulle.
Là bas, tout en bas, un être parle à un corps meurtri. Bulle qui se sent soudainement projeté en arrière. On l'attire là bas, en bas. Elle se stabilise, hésite. Elle se souvient. En bas, elle a mal. Ici, il n'y a rien. Pas de souffrances, pas de sentiments, rien.
Et toujours, Huitzilpochtli l'appelle. Souffle divin qui soudain, l'entoure, chatoyant comme les pierres dont elle faisait son métier. Xipe Totec n'entend pas se voir priver de son enfant aussi facilement.

Le corps en bas a un frémissement imperceptible. Du bruit...Des sons... Qu'est ce? Douleur, douleur qui menace de la faire chavirer à nouveau. Effort intense pour trouver ce qui se passe...Douleur, douleur effroyable qui suinte de toutes les parcelles de son corps. Sons, mots. Mots, sens? Le sens...Elle cherche et cet effort l'épuise.

M'entend tu, femme ? désire tu vivre ou veux tu que j'abrège tes souffrances ?

Vivre? Pourquoi vivre? Ca fait si mal... Sursaut d'une conscience amoindrie. Il y a tant de sculptures qu'elle n'a pas contemplé, tant de temples à orner.
Respiration douloureuse, hoquetante tandis que la femme cherche ses mots. Un seul arrive à franchir les lèvres tuméfiées, si lourd de sens pour elle.


Mains?

Mains... Le mot qu'elle a prononcé se fraye un chemin dans son esprit. C'est un concept, sa vie en un mot. Vision de dix doigts s'affairant sur une turquoise. Dix doigts, deux paumes, lissant une statue grimaçante de Coatlicue à l'entrée d'un temple. Index bleui essayant une bague.
Main!
Précautionneusement, les yeux toujours fermés, dans le plaie qui est son corps, Xihuitl cherche ses mains. Exploration de l'esprit sur des nerfs meurtris. Epaules, bras, douleur, coudes, douleurs, poignet...Les poignets semblent répondre légèrement à l'ordre, même si ça lui arrache un cri de douleur.
Frémissement impalpable des extrémités, tandis que mentalement elle leur ordonne de bouger. L'un après l'autre, les doigts se recroquevillent.
Effort épuisant. Le corps retombe inanimé.
Souffle qui sort des lèvres, inaudible.


Vivre.
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Bleue ou verte, Verte et Bleue, peu importe...
Pierre, je suis.
--L.ombre



Crispations et tremblements animent la carcasse moribonde, témoignants de la lutte qui se fait en elle. Il n'ose imaginer la douleur qui doit être sienne, explosant à chaque frémissement, à chaque effort. Assister à ce spectacle est déjà une épreuve mais il se doit de le tolérer, son malaise, aussi désagréable soit-il, n'est rien face à ce qu'elle endure.

Vivre.

Guerrière jusqu'au bout.

Il n'avait jamais douté de la réponse, ses actes avaient déjà parlé pour elle.
La femme sombre dans une inconscience libératrice, tant mieux, les cahots inhérents au transport de son corps meurtri n'auraient fait qu'ajouter à ses souffrances. Il ne peut la laisser là, et appeler de l'aide était bien évidemment hors de question. Sans être un expert en matière de médecine, il sait que le trajet pourrait être fatal pour la femme, mais il n'y a guère d'alternative.

Avec d'infinies précautions, il soulève son fardeau puis se glisse dans les ombres agonisantes aussi vite que la précarité de l'état de ce dernier le lui permet. La chance aidant, il arrive sans encombres et sans rencontre inopportune à sa demeure où enfin il ressent un tant soit peu de sécurité, sentiment illusoire, il le sait, mais peu importe, sentiment bienvenu.

Il pose la blessée sur sa couche puis la dévêt. Grimace puis soupir. La tâche ne va pas être aisée, elle a salement morflé.
Il allume un feu puis fait chauffer de l'eau, d'abord nettoyer les blessures de tout ce sang afin d'y voir un peu plus clair, les soins viendraient ensuite. Lorsqu'il en a terminé avec cette étape, il applique quelques cataplasmes et onguents de sa préparation sur les plaies, puis les recouvres de bandages improvisés. Ces préparations aux vertus supposément curatives avaient été élaborées en prévision d'éventuels problèmes lors de son voyage mais puisque celui-ci s'était bien passé, la providence voulait qu'il ait de quoi pallier à l'urgence de la situation.

Pour l'heure, il ne pouvait guère faire grand chose de plus. Donner une offrande propitiatoire au dieu idoine peut être, et tenter de trouver un guérisseur plus compétent que lui si jamais l'état de la femme ne s'améliorait pas. Elle semblait désormais endormie, et presque paisible, mais nul doute qu'elle ne se relèverait pas de sitôt.

Il remet un peu de bois dans le feu, s'assied au chevet de celle qu'il espère plus convalescente que mourrante, puis l'attente commence.
Xihuitl
Elle émerge un peu de de quoi déja? Sommeil, inconscience, torpeur? Elle ne sait pas. La seule chose qu'elle connait, c'est la douleur. Flamme sourde qui la consume avec soudain des escarboucles plus vives. Les paupières frémissent, s'ouvrent à demi. Obscurité? C'est déja la nuit? Elle s'en fiche à vrai dire. Langue collé au palais, impression de sable dans la bouche. Ça, elle reconnait, elle sait.
Soif...
Soif?
Eau...

Les yeux explorent. Murs, plafonds. Exploration stoppée quand elle veut bouger la tête. Gerbe d'étincelles quand la douleur fuse. Envie de vomir.
Non, pas vomir! Eau!
Doucement, elle entrouvre la bouche. Si murs et plafond, ça veut dire quelqu'un. N'importe qui, pour le moment, elle s'en fiche.


Eau!

Un autre mot seul, encore un et qui lui aussi contient tout un monde. Comment de si petits mots peuvent ils contenir tant de choses, détenir un tel pouvoir? Eau, source de vie, symbole de régénération. Eau, tout simplement.

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Bleue ou verte, Verte et Bleue, peu importe...
Pierre, je suis.
--L.ombre



Plusieurs heures s'écoulent sans que la femme ne bouge ni ne s'éveille, cependant son sommeil calme semble plutôt être bon signe. La force de caractère dont elle a fait preuve jusqu'ici en est un autre. Il a bon espoir.

Si son esprit était aussi serein que patient, son corps, lui, commençait à manifester sa lassitude de tant d'immobilité. Il fit quelques pas pour combattre l'ankylose naissante, puis avala un repas sommaire avant de se réinstaller pour reprendre sa veille. Passent d'autres heures et le sommeil le gagne sans même qu'il s'en rende compte.


Eau!

Il s'éveille en sursaut, puis reste désorienté quelques instants avant d'intégrer ce qui vient d'être dit....enfin, exigé plutot, si on en juge par le ton employé par sa monosyllabique invitée. Sa reprise de conscience ainsi que sa requête volontaire et empreinte d'urgence finissent de le rassurer. Elle vivra.

Satisfait, il lui porte un peu d'eau dans un bol et la fait boire lentement, prudemment, par petites gorgées. Manquerait plus qu'elle avale de travers par précipitation, les spasmes alors provoqués seraient pour elle un véritable martyr.


Si tu as faim je te ferai un peu de bouillie de céréales, ça t'éviteras de mâcher
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