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[RP] L'Auberge, La Rose et Le Gratte Cul ( Place de Gresve)

---fromFREdalais
Edalais trainait dans les rues de Paris, au combien de fois elle avait entendu parlée de celle-si, mais ho qu’elle savait…Oui Eda n’aime pas vraiment les grandes villes qui grouille de monde, la jeune fille préfère la campagne s’occuper de la terre. Mais on lui disait qu’elle n’était pas faite pour ça, ‘‘trop de douceur dans tes gestes soit plus dur !’’. Edalais préfère jouer d’un instrument, même si elle aime les champs.
Bien après avoir fait quelques ruelles de Paris et avoir vue la Seyne, quel grand fleuve ! La blondinette était restée longtemps, là à le regarder sans bouger. Comme si elle pouvait partir et suivre le courant de ce fleuve.

Edalais se trouve donc dans une des ruelles de Paris, et comme toute personne qui marche pendant tout le jour, ont un moment donnée envie de s’arrêter et prendre une pose, parfois bien méritée et parfois non. La jeune fille, avait une silhouette fine une robe blanche simple recouvrait celui-si ; des cheveux blonds mit dans une natte serrée, des petites taches de rousseurs recouvrait une partit son visage et des yeux bleus s’instillait. Et ceux si furent attirés par une pancarte : « La Rose et Le Gratte Cul » , la bâtisse en pierre ressemblait bien à une auberge ; peut être trouverait-elle refuge pour la nuit ?


[Salle commune]

Elle entra donc, son regard bleutée s’arrêta sur les trophées de chasses , mais Edalais sentit qu’il régnait une drôle d’ambiance dans l’auberge. La jeune fille se fit silencieuse, elle savait bien une chose, il ne faut jamais se mêler des affaires des autres et puis Edalais était tout sauf violente, enfin comme toutes personnes elle peut perdre son sang froid. Et elle détourna le regard pour ne croiser aucun regard étranger, quand des gens on des nerfs en pelote on ne sait pas non plus à quoi s’attendre et puis si elle est prise de grés ou de forces dans l’ambiance, Eda réagirait comme elle le pourrait ; en suivant son bon sens. Mais pour le moment elle prit une table tranquille et fit un petit signe au tavernier qu’elle aimerait bien boire un petit quelques choses.
---fromFRAthor
[Salle Commune]

Il s'demandait enfin de compte sur quoi ils allaient tomber,oh non pas pour lui, sa ne le turlupiner pas une seule seconde mais pour m'dame Isadora plutôt... Et il lui jeta un bref dernier coup d'oeil alors que son ouie pas si fine que ça percevait quelques échanges verbaux de l'autre côté de la grosse porte. Finalement sa main se posa sur le bois et il poussa, posant un vague regard à l'intérieur faisant à peine un petit pas avant de se raviser, engageant une marche arrière docile pour laisser l'Italienne passer devant, lui tenant la porte par la même occasion. C'est que... ça faisait quelques temps qu'il n'avait pas bù un coup avec une autre compagnie que sa longue lame qui se balançait dans son dos.
Il pénétra cette fois pour de bon à l'interieur, suivant Isadora, dévisageant un instant l'homme armé, le chien de garde de la taverne surement. Avant de passer devant la jeune fille et de se diriger droit vers le moustachu. Le marin n'admira pas lomgtemp le comptoir et le visage bouffi du tavernier avant d'ouvrir sa bouche



"D'la bière et pour la dame... s'te prune là"

Il pointa d'un geste la bouteille avant de tourner sa balafre vers une autre direction en profitant pour voir un peu le décor, et là où, l'Italienne avait du s'intallé plus loin
Isadora.da.vinci
Athor s'effaça d'un pas pour laisser entrer Isadora dans l'établissement de boissons.

Il n'était pas encore midi et pourtant plusieurs tables étaient jonchées de verres et de choppes vides. Quelques ivrognes au teint de brique accoudés au comptoir lancèrent à son encontre de rudes grossièretés auxquelles elle ne prêta pas plus d'attention qu'à la poussière recouvrant le sol. Elle eut volontiers remonté un peu ses jupes pour éviter au brocart de servir de serpillière mais s'en abstint, préférant se draper dans une froide dignité.

Tandis que son garde rapproché passait commande au tavernier elle traversa la salle commune en prenant garde de conserver le buste droit et la tête haute. Balayant du regard l’endroit elle choisi une table proche de la fenêtre et s’y installa car Athor n'aurait sans doute pas été admis dans l'aile gauche et elle-même préférait rester aussi éloignée que possible de l'aile droite. Feindre un dégoût poli était un jeu plutôt amusant trouvait-elle en son for intérieur. Et à en croire l’irritation non dissimulée des loqueteux qui l’avaient apostrophée tantôt elle s’avérait assez douée. Toutefois elle ne souhaitait pas réellement créer d’esclandre, bien que voir Athor se battre avait quelque chose d’aussi émouvant que d’assister à ballet sanglant… Elle l’avait vu passer sa matinée à polir amoureusement la lame de l’épée ceinte dans son dos. Et à en croire la crispation de son visage qui faisait étrangement ressortir sa cicatrice, il ne suffirait sans doute à Isadora que d’un regard pour qu’il se charge de faire rentrer dans la gorge de ces soulards leurs plaisanteries égrillardes. Cette certitude avait un je-ne-sais-quoi de grisant et de rassurant tout à la fois… Et lorsqu’Athor gagna finalement leur table en portant les boissons, elle se surprit à lui sourire avec plus d’enthousiasme qu’elle ne l’aurait souhaité.


Merci mon ami. Cet endroit est tout à fait… dépaysant ! Distrayant même, si l’on prend la peine d’étudier un peu la faune indigène !
Portant à ses lèvres avec délicatesse la rude timbale d’étain elle adressa à son acolyte un clin d’œil amusé. Mhhmm !... Ce qui est certain en revanche c’est que le bouilleur qui a distillé cette liqueur est un maître ! Je vais en commander une autre, prendrez-vous une deuxième chopine pour m’accompagner ?
---fromFRLev
Tu…

Mais c’est qu’on le cherchait, parole ! Cette petite en voulait-elle encore ? D’un coup, l’homme rougit, mais une jolie blonde vint à passer, suivie d’une dame distinguée et de son chien de garde. Il ne fallait pas inquiéter les clients, aussi se ravisa-t-il et offrit-il un sourire obséquieux à la clientèle avant de jeter un regard noir à l’emmerdeuse.
Puis il reprit sa place devant la porte, regardant la petite blonde s’asseoir timidement dans son soin avec un sourire satisfait, au garde à vous.
Il ne vit pas la chieuse chiper les sous de son voisin.
Il ne vit pas grand-chose, d’ailleurs, sinon cette gorge généreuse et ces cheveux dorés.
Et puis défection hein, si on avait besoin de lui, on saurait bien le lui signifier !
En plus, il n’aimait pas ce Roland. Un gueux, un rien, un ivrogne qui sentait l’ail et le mauvais vin, un gros lard. Alors, lui prêter main forte… le moins possible !

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Isadora.da.vinci
L'alcool aidant Isadora avait abandonné tout faux semblant. Après tout ce n'était pas un tas d'ivrognes qui allait lui gâcher cette journée !

Au second verre elle avait ôté son chapeau et son mantel, révélant sa silhouette gracile bien que plantureuse.

Au troisième verre ses joues se teintèrent d'un rose vif tout à fait seyant et elle entreprit de desserrer son corsage.

Le sang battait fort à ses tempes et ses yeux pétillaient. L'italienne sentait une douce euphorie la gagner qu'elle n'avait ressentie depuis trop longtemps. Elle était jeune, elle était belle et italienne de surcroît ! Il y avait bien trop longtemps qu'elle serrait la bride à son tempérament méditerranéen ! Et puis la compagnie d’Athor était bien agréable, sa langue semblait se délier à mesure que la bière descendait dans sa chope !
Non, non... il fallait se dominer, garder son rang. Et cesser de boire... avant que l'envie ne lui prenne de danser sur les tables comme au bon vieux temps.


Athor... je crois que nous devrions rentrer. Le ton était résigné et incertain. Avec un peu de chance lui n’aurait peut-être pas envie de rentrer et alors elle serait obliger de rester ! Evidemment, elle ne pouvait pas prendre le risque de s’aventurer seule dans les rues de Paris.
---fromFRAelann
[Salle Commune]

Maintenant, le gland faisait pas l'malin, il savait que le sauvage était agressif et elle, elle se faisait plaisir la gramine. Au bar, Aelann garda l'argent, plaçant les écus dans les chausses. Elle regarda un peu le barbare avant de matter de travers la jeune femme entrant au Gratte-Cul. L'allure d'une campagnarde se cachant dans des vêtements de femme, une coiffure de vierge. Enfin, une timbrée, quelle idée de venir ici. Elle ne s'attarda pas car un gueux encore un de cette Cour, c'est que c'est un de ces repères, et une donzelle entrèrent presque de suite. Une nette différence bien visible entre les deux individus.

Elle remarqua la lame du manant, il s'agissait là, d'un caïd qui pensait se faire une réputation en étant le garde d'une enfant à papa. Pathétique pantin. Elle haussa les épaules, mais la gamine était particulièrement attentive aux manières de la jeune femme. Elle peut peut-être lui servir, un exemple. C'est qu'elle veut s'investir mine de rien. Capable d'être quelqu'un d'autre, Aelann passa la tête haute devant le barbare, elle se pavana dans les vêtements d'une manante et elle alla à la table de la jeune femme légèrement pincée du derrière. Elle n'en faisait qu'à sa tête. Elle affichait des manières misérables, la gamine faisait vraiment mal la Dame. Elle s'asseya à sa table et elle la regarda en remuant exagérément les paupières.
---fromFRRoland la chope
[Salle Commune]

Tout en frottant sa grosse bedaine, le Roland s'en était allé assurer le service de la clientèle. Il servit tout d'abord une bonne chopine à une demoiselle qu'il trouva très en beauté. "La chope" rendit la monnaie en accompagnant son geste d'un sourire dévastateur. Entre ses dents noircies s'agitaient quelques lambeaux de saucissons. De la mousse de bière ornait sa moustache.

A la votre, Mam's'elle.

Puis il s'installa aux côtés d'un couple et déposa plusieurs consommations sur le bois de leur tablée. Ceux ci semblaient bien riches, aussi prit il soin de garder ses pets divins pour les clients moins fortunés. Le Roland savait qu'il faudrait régler ses problèmes de flatulence au plus vite, du moins avant que le tenancier ne revienne.

Alors qu'il se reposait au comptoir, la gamine qu'il bécotait tantôt revint à lui. Dans sa main tintait les piécettes d'un autre client qu'elle venait de chaparder.

Une inspiration vive.


Ahhhhhhhhhh

Une seconde...

Ahhhhhhhtttchhhhouuuuuuuuu !

Un nuage de morve s'écrase contre la face de la pucelle. La main de "La Chope" s'en va cueillir les piécette de l'aveuglée.

Hé le laidron. J't'aime bin mais faudrait faire un effort de présentation.

C'est ti pas peinturluée comme ça que je vais te léchouiller la facade.

_________________
---fromFREdalais
[Salle commune]

Edalais était à sa place silencieuse, presque invisible, on aurait put croire qu’elle faisait partit du décors. Mais la porte s’ouvrit, une femme était entrée, un aire distingué ; Eda ne voyait pas souvent des femmes d’un rang quel qu’il soit. Et derrière la dame, un homme la suivait, il ressemblait bien à un garde avec sa grande lame derrière le dos. La campagnarde ne bougea pas plus, maintenant elle avait le dos arrondit ; Edalais c’était toujours mal tenus, mais elle n’en savait rien, c’était naturelle…
Elle remarqua, un homme à la porte, sans doute le videur…
Une enfant sans doute une gosse des rues était venu s’asseoir à sa table, un peut plus tôt, elle c’était pavanée. Eda la regarda, la jeune fille remuait les paupières, d’un côté elle avait envie de rires… Oui la gamine était ridicule. Mais Eda se demandait bien ce qu’il fallait faire dans se genre de situation, rester aussi froide que la glace en hivers ? Ou alors dire quelques choses ? Edalais opta pour la deuxième proposition, dans ses propos, elle ne sera pas dure, mais avec la traditionnel voie qu’avait touts ces gens de campagnes… :

P’tite t’bas des mouches, av’c tes cils ?
Eda la regardait toujours, elle avait mit dans sa voie un peut d’humour, histoire que ça passe plus facilement et avait laisser paraître un petit sourire.
Et un homme arriva, le serveur ou le tavernier et lui servit une bière, Eda le remercia d’un sourire et d’un petit hochement de têtes ; bine entendue Eda lui laissa quelques petites piécette, sortie d’une petite bourse en cuire. L’homme au ventre rebondit lui avait aussi gracié d’un sourire, Edalais remarqua les petits bouts de saucisson coincer dans les dents noirs du tavernier. Eda retourna son attention à la choppe, elle la prit doucement et en but quelques gorgées.
---fromFRAthor
Les piécettes rebondissaient sur le bois de la table au fur et à mesure que les boissons s'enchainaient et Athor n'aurait pas imaginé que Isadora avait si soif. Il prenait plaisir à cette ambiance, et surtout avec l'italienne, avant tout une femme. Il y avait déjà quelque temps qu'il n'avait pu discuter et profiter, installé sur sa chaise, à parler de choses et d'autres, la certaine animosité au moment de leur entrée ayant disparu presque totalement dans la foule des poivrots. La bière était bonne et les seules petites questions qui pouvaient trotter dans sa tête étaient mises de côté pour écouter presque avec gaieté les dires de sa voisine de table avant qu'il ne réplique, s'envoyant par moment une gorgée de bière.
Il avait remarqué le changement petit à petit de l'Italienne et cela l'avait amusé intérieurement et bien que son regard était plus animé et sa langue plus légère, lui, restait encore en pleine possession de ses moyens.
Pourtant, il ne pouvait s'empêcher de fixer par moment Isadora d'une autre manière et sa main se posa sur celle de l'italienne avant qu'il ne croise son regard.



"J'preferais rester, 'moins que vous êtes pressée..."

Il héla une nouvelle fois le tavernier, après avoir gardé sa main sur celle de la dame un peu plus longtemps qu'il ne l'aurait fallu. Il se disait qu'au fond de lui ça serait la dernière ou l'avant-dernière bière de toute façon... Et pareil pour la prune de ma' dame Isadora s'il ne voulait pas risquer de la porter sur le chemin du retour. Athor se faisait un peu plus fuyant en fin de compte, maintenant, car les idées qui traversaient son esprit, étaient bien qu'alléchantes seraient mauvaises pour lui, il devait oublier tout ça et poser son regard ailleurs que sur les atours de l'Italienne.
Isadora.da.vinci
A votre guise mon ami, répondit Isadora. Mais je vous tiendrais pour personnellement responsable des âneries que je pourrais bien dire ou faire dans les prochaines minutes ! Ne venez pas ensuite vous plaindre si vous devez vous battre pour sauvegarder ma vertue... Plus l'alcool est fort et plus elle devient légère, légère... A moins que ce ne soit ! hips ! votre but ?...

Les joues de plus en plus roses, Isadora avait le regard pétillant de la gamine qui cherche quelle est la plus grosse bêtise qu'elle va pouvoir inventer... Le lacet de son corsage n'ayant pas convenablement été renoué le-dit vêtement offrait un décolleté de plus en plus répréhensible aux yeux de la morale artistotélicienne. Sa coiffure même commençait à montrer quelques signes de laissé-aller : des boucles d'un blond vénitien s'étaient libérées de son chignon pour venir caresser le cou de la belle.
---fromFRAntoyne
[[Je profite de ce sujet pour lancer un rp "organisé" avec un autre joueur. Si toutefois vous vous sentez l'envie d'intervenir, n'hésitez pas]]

Paris, fin de printemps. Le soleil se couchait et étendait ses ombres sur la vieille ville. Quelques rayons transperçaient au travers des branches agitées par une brise fraiche.

Une silhouette longeait la toute proche Seyne avant de s'avancer sur la place de Gresve. Encapuchonné, le jeune baron revenait des Ecuries Royales. Sa cape voletait au gré du vent laissant passer quelques courants d'air qui le faisait frissonner. Un simple bout de papier laissé aux Ecuries lui demandait de venir en cette auberge. D'une importance capitale paraissait-il.

D'un geste ample, il se recouvrit entièrement de sa cape avant de pousser la porte du bâtiment.


[Salle commune]

Dans un grincement à peine remarqué, elle s'ouvrit sur la salle principale. Non qu'elle soit pleine, mais elle contenait déjà nombre de gens, plus ou moins recommendables. Boire, compter fleurette ou deviser, telles semblaient être les activités récurrentes.
Regard à droite, regard à gauche. Deux autres salles jouxtaient la principale. L'une semblait cosue et réservée à la haute société, tandis que l'autre n'était que ramassis de saleté aux yeux du baron. Indécis, il opta finalement pour une table isolée dans la partie dite de La Rose, il y serait plus au calme pour attendre son interlocuteur.


[Salle de la Rose]

De douces effluves emplissaient ces narines, mais elles ne suffisaient pas à le calmer. Feu son père était décédé dans le même type d'établissement, il y a plusieurs années désormais. Ses doigts tricotant dans le vide laissait transparaitre sa nervosité.

Deux pièces sur la table et il se fit servir un breuvage douteux.

_________________
Grinwold
Après une demi heure de déambulation dans de sinistres ruelles et sous un ciel guère plus rayonnant, Grinwold arrive enfin devant la battisse indiquée par le ventripotent bonhomme. En sueur, il s'accorde quelques secondes de répit, le calme avant la tempête...

Grinwold jette un oeil par une fenêtre, et pousse la porte. Un regard autour de lui, personne ne se soucie de son arrivée, chacun préférant rester concentré sur sa chope. Tant mieux, il ne tenait pas à faire de vagues, pas ici, pas encore.
Il repéra vite la table qui l'intéressait. Un homme, de face, une femme, de dos.
Le soldat s'approcha lentement, l'air d'un visiteur comme les autres, jusqu'à arriver à la table. L'homme, qui avait plutôt l'air d'un jouvenceau, le dévisageait d'un oeil méfiant. Enfin la femme tourna la tête et reconnu instantanément le voyageur, mais à peine eut elle ouvert la bouche dans un cri de stupeur qu'une main ferme vint la couvrir, tandis qu'une deuxième lui saisissait le bras et la tirait du banc.

La blonde résistait à peine, alors que son chien sauta sur ses jambes et porta une main sur le pommeau de son épée.


Je te le déconseille fortement,
lui lança Grinwold. Tu ignores visiblement qui je suis, mais je laisse à cette chère demoiselle le plaisir de te l'annoncer, une autre fois peut être...

Puis il tourna la tête vers Isadora, et lui glissa : Nous, nous allons régler quelques détails à l'extérieur.

D'un regard, la jeune femme fit signe au jeunot de les laisser partir. Il avait manifestement une grande confiance en elle, puisqu'il se rassit bien sagement. La première main du soldat avait libérer la bouche de l'italienne, pendant que la seconde maintenait son étreinte. Elle murmura quelques mots dans sa langue maternelle, insaisissables. Les deux individus se dirigèrent vers la sortie, mais cette fois dans la plus grande attention collective. Personne ne bronchait, mais tous les regards leurs étaient dédiés. Ils franchirent la porte, qui se referma dans leur dos.
Une sacrée scène de ménage en perspective...
---fromFRgarett
Un petit tour dans les auberges de la haute, un plaisir que se donnait de temps à autre Garett. Et puis parfois on pouvait y repérer quelques bourses faciles a dérober ou quelques belles en cherche de s'encanailler.

Cette fois ci , le spectacle était plaisant une jeune femme ,aussi blonde que ravissante, qui malgré ses origines nobles incontestables, commençait à se laisser sérieusement aller, avec celui qui visiblement lui servait de garde du corps.
Observant la scène un sourire aux lèvres il se demandait intérieurement jusqu'où oserait elle aller, elle était passablement éméchée, l'alcool aidant il attendait avec impatience la suite.

Un homme bien mis approcha de la table, visiblement furieux de l'état de la dame et surtout de sa conduite. L'affaire devenait de plus en plus drôle.
Avec peu de ménagement ,ayant calmer les ardeurs du jouvenceaux de quelques mots impérieux, il entraîna la jeune femme à l'extérieur.

Dommage se dit il, au moment ou cela devenait passionnant.

Il allait se replonger dans sa choppe quand une idée lui vint, amenant un fin sourire sur son visage. On allait pas le priver aussi facilement d'un si bon spectacle. Jetant une pièce sur la table ,il attendit quelques secondes pour suivre le couple à l'extérieur.

Vérifiant que ses armes coulissaient avec facilité dans leurs logements, il chercha le couple des yeux, une idée venait de germer , avec un peu de chance il allait sûrement se faire pas mal d'argent facile......
---fromFRAelann
[Salle Commune]

Mal assise, la gamine n'avait vraiment pas l'allure d'une grande Dame. Elle ne parlait pas, mais elle mattait les arrivants dans la taverne. Décidément, un défilé de gens qui visitent un lieu, qu'ils soient nobles ou pouilleux. Quelques uns se dirigent vers l'une des pièces mystérieuses, ou sur cette noble coincée du derrière qui risque de devenir une libertine à cause des ravages des verres qu'elle s'enfile de plus en plus. La gamine affichait la grimace n'aimant pas les grands rassemblements de gens. Profitable en cas de bataille dans l'auberge mais elle n'appréciait pas les piaillements des gens. Aelann remarqua que l'ambiance était bizarre.

Au final, elle n'en avait que faire. Face à la campagnarde, elle la regarda de travers. Une simple d'esprit, vu l'expression des billes qui l'observent de plus en plus. Décidément, elle ne peut comprendre le jeu d'Aelann. Elle lui dit un truc presque incompréhensible. Pliée de rire, elle se moque d'elle.
Hein, qu'est-ce que tu m'dis ? T'peux éviter d'ouvrir ce qui t'sers de bouche, c'est une horreur ! Elle se sentit supérieure, bien sûre d'elle une fois de plus. T'peux être bien physiquement m'enfin quelle voix de gueuse ! Ce que j'me préfère même si j'suis qu'une chieuse !

Elle ne tenait pas en place, elle s'affala de la chaise se mangeant le parterre. Elle y restait un instant et elle se releva, regarda le gland qui faisait le caïd. Aelann s'en alla de la table en tapant la paysanne sur l'épaule. T'restes seule, c'bien mieux p'tite fille ! Et, elle alla au bar, s'asseyant face au tavernier. Elle récupéra quelques écus et elle le regarda de travers. Bahh, t'as jamais vu ma tête ? Ce bougre lui vomit du nez une de ces morves en pleine tête et chaparda les écus d'Aelann. Elle le regarda, ne parlant pas et restant calme.

L'instant suivant, elle balança un peu de bouffe comme une furie pour tuer ce gueux. A l'aide de sa chaise, elle s'affala sur le bar et sauta sur le tavernier.
A l'attaque ! Aelann arracha sa moustache. Elle le mordit en plein milieu de la nuque et elle lui administra une rafale de claques en pleine tête. Elle savait qu'il fallait faire le maximum d'attaques avant que le tavernier ne la tabasse. Elle ne faisait pas attention à l'auberge. Elle était une sauvage et, elle n'en avait que faire des règles de bonnes conduites.
Fauconnier
C'est au niveau de la place de grève que je trouvais l'auberge en question, qui devait être un intermédiaire entre les tavernes de luxe et les bouges de l'enceinte extérieure de Paris. Haute, faite de blocs caillouteux, le toit d'ardoises, elle semblait avoir une assise solide sur le pavé parisien et l'on aurait cru, à voir son entrée surélevée par rapport au niveau de la rue, à une grande dame soulevant ses jupons pour ne pas les crotter de la boue et de la mélasse informe de la rue. Je m'approchais par la gauche de la place de Grève, me disant que le lieu me permettrait de soulager quelque peu mon fessier et mes reins ruinés par les journées de cavalcade, ainsi que ma vessie et, qui sait?, sûrement mon gosier. Je ne voulais pas entrer dans une auberge de grand standing d'où j'aurais été sûrement expulsé comme le dernier des malpropres à cause de la crasse de mes habits, mais pas non plus me restreindre aux bouges crasseux où j'aurais sûrement fini sans vêtements, sans bourse et sans chevaux. Cette auberge, à cet égard, paraissait être un excellent intermédiaire, et j'espérais que la chance me sourirait pour ne pas avoir à en chercher une deuxieme...

Je m'approchais de l'entrée et accrochais les chevaux à l'une des rampes en bois de l'escalier menant jusqu'à l'entrée du lieu, m'assurant que le noeud prendrait, au besoin, un temps suffisamment long à être défait pour que je puisse espérer décourager les voleurs potentiels. Et alors je gravissais les marches de pierre, mes jambes retrouvant désormais un semblant de force pour me porter jusqu'à une table où j'aurais pu bénéficier d'une bonne et grasse chopine où, je l'espérais, la bière n'aurait pas respirée la poussière, la sciure ou le houblon défraichi.

La lumière pénétrait par de larges fenêtres dans la pièce, éclairant d'ores et déjà plusieurs tables où, sur certaines, des poivrots dormaient encore, la respiration lente, sifflante et ronflante du trop-plein de bière. A demi engagé sur l'escalier, je fus le témoin d'une esclandre qui me laissa sur le moment pantois:

Un homme trainait littéralement une pocharde blonde de bonne mise dehors, se faisant suivre par un jeunot qui, m'est avis, aurait bien voulu lui en coller une s'il avait eu le niveau. Je ne saisis en réalité que quelques mots de leur conversation, mais à la vérité, ils me suffirent pour ne pas intervenir dans les affaires d'autrui:


- Nous, nous allons régler quelques détails à l'extérieur.

Et je dois avouer qu'aux regards qu'ils se lançaient, elle semblait le connaitre. Lacheté? Manque de chevalerie? Une chose était sûre, je n'avais aucune envie d'intervenir et de mettre mon grain de sel. J'aurais pu, si jamais il prenait mal mon intervention, l'impressionner de mon arme, mais une bonne bagarre de comptoir à mains nues me serait de toute façon défavorable: je me serais fais étriller par ce gaillard plus grand que moi et bien plus costaud...Il y avait des moments, ainsi, où il valait mieux rester spectateur. Peut etre était-ce la lâcheté qui me faisait agir ainsi, peut être la peur, mais vous pouvez m'en croire, l'un des commandements de mon maistre ne me quittait jamais:

N'engage le combat avec un adversaire, quel qu'il soit, que si tu es sûr de gagner, ou bien que tu n'as rien de dangereux à perdre.

En l'occurence, je préférais éviter, alors que j'arrivais juste à Paris, de me faire des ennemis mortels...Mon maitre devait surement se demander quelle éducation j'avais reçue, pour laisser maltraiter une jeune femme de la sorte, mais la chevalerie ne commandait pas que l'on échoue à sa mission en protégeant chaque vertue de pocharde avinée qui trainait.

Avec un regard en arrière, je pénétrais dans la salle, laissant passer un gaillard armé qui, me semblait-il, ne devait pas vouloir que du bien au couple...Ne pas s'interposer entre deux tourtereaux pour une explication était une chose, mais les laisser se faire agresser en était une autre. Je décidais de me placer près de la porte pour, d'une part, surveiller mes chevaux, et surveiller ce joyeux quatuor, qui commençait à m'inquiéter, si bien qu'instinctivement, alors que je m'asseyais à une tablée, mes doigts vinrent chatouiller la poignée de ma lame, alors que je m'asseyais sur une chaise et attendait le service qui devrait probablement arriver...


Suite dans La salle Commune ...
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