Kad
Il y avait bien longtemps que le tenancier de la Rose n'avait eu le temps de se rendre à Paris. Ses affaires Languedociennes l'avaient contraint à délaisser l'établissement. L'archevêché semblait trouver un second souffle. Les couloirs déserts avaient laissé place à d'incessants va et viens. Il avait fallut rassembler nombre d'informations afin de palier à l'inondation des registres de Rome. Le recueil de données progressait doucement, et l'archidiacre ne doutait pas que la base serait reconstituée et à jour sous peu.
Une épée claque contre sa cuisse droite à rythme régulier. Il ne la porte point encore par devoir. Les négociations au sujet de la Grade Episcopale sont toujours en cours. Il fera tout pour se montrer bon vidame, une fois celles ci achevées.
Le pas est sur, et le chemin maintes fois parcouru. Kad arrive enfin place de Grèves. Moult souvenirs lui reviennent à l'esprit. Paris est merveilleuse, mais il y a également laissé des forces. Jamais cette fête des fous ne pourra quitter son esprit. La lutte avec les fils du Sans nom restait omniprésente. Le combat contre Leviathan hantait chacune de ses nuits.
Au loin se dessinent les traits particuliers de son auberge. Il s'élance afin de rejoindre celle ci.
[La salle commune]
L'agitation est grande. Les mots grondent. Quelques hommes et femmes s'empoignent. Il n'a guère l'habitude de voir tel vacarme dans la salle commune. A l'accoutumée, les gueux sèment chahut au Gratte Cul. Il remarque toutefois une Demoiselle distinguée, aux prises avec un homme vigoureux. Ce ne sont point ses affaires. Il n'y prête donc pas attention.
L'archidiacre de Narbonne jette un salut rapide à son vigile. L'homme semble à l'affût, prêt à calmer les ardeurs des agitateurs. Kad s'en va ensuite au comptoir et fait face à Roland qui se prend une raclée mémorable. Il ne peut s'empâcher d'ajouter :
Lâche cette Dame, abrutit !
Pour quoi penses tu que je te paye ? Pour martyriser les clients ?
Prends garde, il n'y aura pas de second avertissement !
Nonchalant. Le coeur n'est pas à la concession. Dans d'autres circonstances, peut être aurait il sourit à la vue de la scène qui se tramait la.
Il cherche Madelon, sa serveuse distinguée, mais ne la trouve pas.
Kad prend alors la direction de la Rose afin de quitter cette cohue pour glaner un peu de calme.
[La Rose]
Il y trouve un homme, en tête à tête avec un godet vide. Après l'avoir salué, il lui lançe :
Bonjour, Messire.
Puis je me joindre à vous, et vous offrir quelque remontant ?
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Une épée claque contre sa cuisse droite à rythme régulier. Il ne la porte point encore par devoir. Les négociations au sujet de la Grade Episcopale sont toujours en cours. Il fera tout pour se montrer bon vidame, une fois celles ci achevées.
Le pas est sur, et le chemin maintes fois parcouru. Kad arrive enfin place de Grèves. Moult souvenirs lui reviennent à l'esprit. Paris est merveilleuse, mais il y a également laissé des forces. Jamais cette fête des fous ne pourra quitter son esprit. La lutte avec les fils du Sans nom restait omniprésente. Le combat contre Leviathan hantait chacune de ses nuits.
Au loin se dessinent les traits particuliers de son auberge. Il s'élance afin de rejoindre celle ci.
[La salle commune]
L'agitation est grande. Les mots grondent. Quelques hommes et femmes s'empoignent. Il n'a guère l'habitude de voir tel vacarme dans la salle commune. A l'accoutumée, les gueux sèment chahut au Gratte Cul. Il remarque toutefois une Demoiselle distinguée, aux prises avec un homme vigoureux. Ce ne sont point ses affaires. Il n'y prête donc pas attention.
L'archidiacre de Narbonne jette un salut rapide à son vigile. L'homme semble à l'affût, prêt à calmer les ardeurs des agitateurs. Kad s'en va ensuite au comptoir et fait face à Roland qui se prend une raclée mémorable. Il ne peut s'empâcher d'ajouter :
Lâche cette Dame, abrutit !
Pour quoi penses tu que je te paye ? Pour martyriser les clients ?
Prends garde, il n'y aura pas de second avertissement !
Nonchalant. Le coeur n'est pas à la concession. Dans d'autres circonstances, peut être aurait il sourit à la vue de la scène qui se tramait la.
Il cherche Madelon, sa serveuse distinguée, mais ne la trouve pas.
Kad prend alors la direction de la Rose afin de quitter cette cohue pour glaner un peu de calme.
[La Rose]
Il y trouve un homme, en tête à tête avec un godet vide. Après l'avoir salué, il lui lançe :
Bonjour, Messire.
Puis je me joindre à vous, et vous offrir quelque remontant ?
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