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[RP] L'Auberge, La Rose et Le Gratte Cul ( Place de Gresve)

---fromFRMadelon
Elle lui rend son sourire, ça n'a jamais rien coûté un sourire et s'en va, emportant dans sa petite tête les trois bières à servir. A peine le temps d'esquisser un pas pour aller chercher les consommations, que l'autre l'arrête pour annuler sa demande. Elle en a à peine l'air étonné. Les gens sont si inconstants. C'est une des leçons que l'auberge lui aura apprise. Deux heures pour décider quoi boire, tout ça pour changer d'avis dix fois et puis finir aussi plein qu'une barrique en jurant qu'on ne les y reprendra plus ... jusqu'au jour suivant.
Elle hausse les épaules et repart vers le comptoir envahit par les frasques du tavernier et de la demoiselle. Incertaine, elle les observe quelques secondes. Comment ont ils pu en arriver là ? Des cris, des vociférations, des claques qui volent ... Un soupir la tire de sa contemplation des affres humaines. Elle n'est pas prête de comprendre pourquoi le patron de l'établissement a confié son commerce à cet homme là. Bien, il semble évident qu'elle devra tout faire elle-même.
Elle tourne légèrement la tête vers l'homme qui attend ses consommations. Dans son dos, sur ses reins, elle sent tout le poids de son regard qui la suit. Un sourire, bien loin de l'innocence, vient naître sur ses lèvres. Cet intérêt qu'on veut bien lui porter, n'est pas pour la déranger. Simplement, elle met un peu plus d'affectation dans ses gestes pour préparer les bières qu'il ne serait nécessaire.
Elle charge son plateau des verres amplis d'ambre et retraverse la salle sans quitter l'homme des yeux. Elle n'omet pas son petit jeu habituel, jouer avec l'équilibre des verres au bout de son bras.
Debout devant sa table, elle prend tout son temps, à gestes lents, pour déposer le précieux liquide.


J'espère que la personne que vous attendez ne tardera pas trop. La bière n'aime pas le repos, elle y perd en saveur.

Elle recule de quelques pas ....
Fauconnier
J'essayais alors d'avoir l'air le plus sûr de moi possible, et lui répondais, alors qu'elle avait le dos tourné:

Tout dépend de si vous pensez correct ou non d'accorder la grace de votre présence à un inconnu qui n'a pas vu grand chose de beau à Paris, hormis les quelques églises et édifices de guerre qu'il a croisé, et qui ne voudrait pas déranger le travail de qui que ce soit...

Et de la main, je lui proposais de s'asseoir avec moi, pour partager un verre.
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---fromFRMadelon
Faire semblant d'hésiter, de s'inquiéter du monde qui pouvait se trouver en salle. Un regard englobant qui pourtant sait déjà qu'il n'y a personne à servir à cet instant. En dehors des deux tourtereaux là-bas, il n'y a même personne.

Je crois que je peux me permettre ...

Elle tire une chaise et s'installe, droite, en face de l'inconnu. Puisque c'est ainsi qu'il se définit lui même. L'occasion offerte de le l'étudier un peu plus sereinement. Belle jeunesse, autant qu'elle a n'en pas douter. Peut être moins miséreux que ce qu'elle avait pu croire au premier abord. Il y aurait peut être moyen d'allier les besoins à l'envie. Elle croise les jambes, fait tourner le verre débordant de mousse entre ses doigts et pose son regard dans le sien. Soutenir ce bleu grisant n'est pas un exercice pénible. Un sourire faussement timide, une main qui effleure le cou.

Alors, messire l'inconnu, quelle cause a conduit vos pieds sur les pavés parisiens ?
Fauconnier
Je vois alors avec plaisir qu'elle accepte. Elle n'est pas forcément à son meilleur aise, mais elle semble naturelle et bien disposée, et cela me rassure. Je me penches en avant, pour mieux la regarder moi aussi, et pour ne pas montrer qu'elle me déplairait.

Il n'est pas forcément courtois de commencer à parler de soi alors que l'on ne s'est même pas présenté.

Je me nommes Valandil. Valandil d'Aubagne, fils du comte Shivou d'Aubagne.

Et vous? Comment vous nommez vous?

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---fromFRMadelon
Fils de .... mazette ! Elle a du tiquer, forcément, il n'a pu en être autrement. Pour le coup, elle se redresse, prend même un peu de recul pour l'observer plus à son aise. Fils de comte ... elle savait qu'en venant dans cette ville, elle serait plus à même de découvrir une perle rare, mais de là à espérer un diamant brut ... Elle porte le verre à ses lèvres et aussitôt une grimace vient ternir son visage. Jamais aimé l'alcool, il avait réussi à lui faire oublier.

Madelon, fille ... de salle, en fait.

Elle s'évite la besogne de s'étaler sur ses origines paysannes, sur la description de ses parents, les frères et soeurs, toute la tribu. Fille de salle, ce n'est pas très malin comme réponse, mais c'est la moins pire qu'elle pouvait trouver. Ses mains se posent à plat sur la table, caressant doucement le bois lustré.

Puisque nous ne sommes plus inconnus l'un pour l'autre, me direz vous maintenant ce qui vous a amené à pousser la porte de la Rose et ...

Elle se pince les lèvres et refuse de prononcer le nom complet de l'auberge. Encore une des idées excentriques du propriétaire. Très peu à son goût, si on lui avait demandé son avis ... mais personne ne l'avait fait.
Fauconnier
Fille...de salle? Aux yeux exorbités qui me font face, je prends alors brutalement conscience de quelque chose que je n'avais alors jamais remarqué: Je suis noble, fils de noble. Elle est roturière, fille de roturier. Pour la première fois de ma vie, je sens le poids des différences de condition dans cette simple phrase. Lorsqu'on est noble, on n'a pas peur d'exposer ses origines, de les étaler à qui mieux-mieux, et de s'en gausser ouvertement. J'ai même eu l'occasion de voir des nobles compter leurs quartiers de noblesse, plus grande futilité que je n'ai jamais vue! Compter si vous êtes plus ou moins noble que celui qui vous fait face!

Les hommes n'auront-ils donc jamais rien de mieux à faire que d'essayer d'etre plus fort que les autres? Quel intérêt accorder à ses aïeuls, s'ils ne vous servent que de faire valoir? Je n'avais point alors la meme notion du respect des ancetres, et je crois qu'elle perdura jusqu'à aujourd'hui.

Oh, il ne faut pas croire que j'y ai été tellement attaché! Lorsque l'on considère mes actes à la loupe, on peut se dire que quiconque m'aurait connu n'aurait alors eu que déshonneur et malheur à m'avoir parlé un jour, et que je n'ai jamais dû avoir à coeur le respect de mes ancêtres. Mais je me plaisais alors à me dire que quiconque m'avait précédé dans l'histoire devait être fier de moi, et qu'il fallait régir mes actes en conséquence. Mon éducation d'écuyer y était sûrement pour beaucoup, mon respect des petites gens aussi ( avec le maistre que j'avais, je ne pouvais de toute façon QUE les respecter...), mais je me trouvais alors à quasiment "sentir" la barrière qui faisait face à la jeune fille, par rapport à moi.

Quel monde étrange, en vérité, que celui où l'on considère le blanc supérieur au noir, au rouge et au jaune, et où l'on considère les nobles et les curés blancs supérieurs aux paysans blancs...Quel monde étrange que celui où l'on peut, simplement parce que ses parents n'étaient pas exactement les memes que ceux de la personne aimée, refuser le mariage malgré l'amour, car l'autre n'est pas du meme milieu que vous. Monde d'inégalités, monde incohérent peut-être...Mais un monde qui cherchait assurément sa pureté.

Et pure, elle l'était. Les longs bras blanc halés, le visage d'une symétrie parfaite, les yeux vivants et brillants, les mains "sales" de la roturière, avec ce soin, cette rigueur de la tenue et de la personne, qui l'aurait assurément faite passer pour une baronne ou une comtesse sans le moindre problème. Voilà les deux éléments qui dissociaient le portrait, et qui la rendait si paradoxale, cette serveuse. Et à bien y réfléchir, je ne devais point etre si différent: j'avais en effet le pécule, avec des vêtements que l'on aurait volontiers donné à un mendiant! Oui, nous représentions bien, elle et moi de façon différente, la barrière distincte entre noblesse et roture, et sa flouteur à mesure que l'on examinait les personnes...

Car si la noblesse était les qualités, et la roture les défauts, l'on pourrait partir du principe que chaque personne est à la fois noble et roturière, si l'on réfléchit. Et les classes sociales d'en devenir assurément ridicules! Mais qu'est ce qui caractérisait un noble, en fait? Hormis la possession de l'argent? N'était-ce pas, dans les temps brumeux où cette notion était née, la capacité d'écoute aux autres, d'assistance aux plus démunis, qui avait fait que les grands de ce monde avaient décidés de déléguer du pouvoir à qui en était digne, pour que le royaume vive bien, vive sainement? En ce cas, la noblesse était sûrement justifiée. Mais encore eut-il fallu que cela demeure, même aujourd'hui...Et perdu dans mes réflexions, je me rappelles que je me fis alors la promesse de ne jamais montrer que j'étais noble de sang, hormis si je m'en montrais digne. Oh, bien sûr, il est très subjectif de se dire qu'à tel moment l'on est noble, à tel moment on ne l'est pas, mais...Je pense toujours aujourd'hui que lorsque l'on a la rigueur, la discipline, la force morale pour se regarder tel que l'on est, alors la noblesse peut être admise par n'importe qui. La noblesse, en fait, n'est-ce pas un peu la meme chose que la chevalerie, au fond?

Je cherches maintenant la réponse à lui donner. La raison de ma présence icelieu...Et je lui racontais, évitant de trop m'étaler:


Je suis à Paris pour...voir quelqu'un. On m'a...donné une commission à faire, et je dois m'en acquitter auprès de cette personne. C'est très important.

Mais je voyages de façon beaucoup trop voyante, et depuis bien longtemps...J'ai alors pensé que j'aurais pu pousser la porte d'une taverne pas trop gargottesque, et récupérer un peu, voire chercher une chambre et me reposer icelieu, tout en revendant l'un de mes chevaux pour avoir suffisamment de pécule pour passer un séjour correct à Paris, et repartir.
Je souriais à ce moment-là.Mais peut être cela n'est pas tellement intéressant pour vous...Madeleine, c'est ça?
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---fromFRAelann
[Salle Commune]

La sauvage d'Aelann se plaisait à claquer le gland, elle n'avait vraiment aucunes manières. Elle n'en faisait qu'à sa tête, ne s'arrêtant pas sauf quand quelqu'un entra, engueulant le tavernier. Elle s'arrêta, relevant les mèches de cheveux. Elle le regarda de travers, il n'était vraiment pas attirant mais il faisait autoritaire. Il était le tenancier principal de l'auberge et le gland la ramenait pas face à lui. La gamine faisait sa sainte avant qu'il ne s'en aille de la salle. Affichant un air sadique au visage, elle arrachait l'instant suivant les cheveux du gueux. Elle n'eut pas le temps de finir que déjà le Roland passait à l'action, torsadant le bras d'Aelann. Elle hurla à cause de l'effet de brûlure, essayant de se débattre. En même temps, elle le regardait d'un air méprisant. Saleté, dégage ! Elle s'en alla un peu. Cependant, elle s'affala parterre à cause du gland. A dire vrai, il lui faisait vraiment mal mais la gamine avait la haine.

Le gueux ne s'arrêta pas là car avec le bout de saucisson, il lui mit une de ces dérouillées. Elle se débatta de plus en plus en sentant le claquement sur ses fesses. Au début, ce merdeux se tapa la jambe, pensant qu'elle avait une jupe. Mais en fait, ce n'était que le tablier du tavernier. Ensuite, elle lui mordit tout de même un peu de bidoche des cuisses. A la guerre ! Elle ne s'arrêta pas et elle attrapa l'entrejambe du gland. Il lui administra une sacrée claque. Elle se releva, attrapant le jambonneau sur le bar. Menaçante et en rage, elle le brandissait face au Roland.
J'te tue, s'tu continues ! Elle cracha un peu de sang sur les pieds du gland. Elle le regarda de travers et le frappa avec l'arme massacrante. En même temps, elle pensa que l'ange n'était pas là. Bizarre. Un peu tendue, elle s'arrêta sur place et elle le largua en plan, lâchant le jambonneau. Elle s'en alle et Aelann regarda à la fenêtre.
---fromFRMadelon
[Salle Commune]

Madeleine ... si seulement elle s'était nommée ainsi. Mais non, ses parents l'avaient appelée Madelon, juste Madelon. La Madelon on disait même, au village. La Madelon, comme on dit "la blanchette" pour parler d'une vache. Pas de discrimination entre les hommes et les bêtes dans les moeurs campagnardes. Chacun a autant de valeur. On perd un jeune garçon, on perd un travailleur, on perd une bête, c'est une source de profit et le fruit d'un dur labeur qui disparaît. La Madelon, elle en avait souffert elle.
Son regard se voile une poignée de secondes à la question ainsi posée, mais elle éludera la réponse d'un geste vague de la main. Pourquoi le détromper, après tout. Mieux vaut ce petit mouvement de poignet qui ne dit, ni oui, ni non. Qui dit, croyez ce qui vous convient le mieux. Enchaîner, revenir à un sujet plus ...


Si cela m'intéresse ? Bien sûr, pourquoi en serait il autrement. Après tout, c'est bien moi qui ai posé la question.

Un sourire malicieux dévoile l'éclat blanc de ses dents. Rester à Paris quelques temps, cela porte à la réflexion. Qu'il reste, juste assez longtemps pour lui permettre de caresser, même à peine, même simplement effleurer, ce que ces gens là vivent. Ho comme elle aimerait ça, savoir un peu ce que cela pouvait être que de se promener dans la ville au bras d'un fils de comte.

Si c'est là votre but, cette auberge est l'écrin dont vous aviez besoin. Les chambres sont on ne peut plus confortables et propres. Quant au service,Elle hoche la tête en le regardant, petite révérence un brin aguicheuse. j'escompte qu'il soit à votre goût ... Et puis, si vous le voulez, si vous le permettez, nous pourrions nous charger de vous faire visiter la ville, d'y découvrir les joyaux cachés derrière ses murs.

Un sourcil interrogateur se lève, elle espère avec une fausse impression de distance.
Fauconnier
Et encore de l'hésitation de sa part...Je me sens alors légèrement contri. Je suis alors maladroit, essayant d'engager le dialogue et de la mettre en confiance, mais...Il semble que mes mots empreintent le mauvais chemin. Alors que je voudrais faire sourire, le visage se crispe et le poignet dodeline, comme si elle ne voulait pas en parler. Décidément, elle ne veut pas parler d'elle. Elle ne veut pas se livrer. Elle est parfaitement sur la défensive, ne cède rien, ne donne rien. Quelqu'un habitué à vivre sans donner, car l'on ne reçoit rien.


Je ne doutes pas de l'auberge. Je ne doutes pas non plus du...service.sourireL'offre est intéressante, et...ferait sûrement passer le temps de façon fort agréable, je n'en disconviens pas.Et, à voir les yeux, le corps entier me répondant que j'ai, enfin, touché juste, je ne peux m'empecher d'ouvrir large la bouche, tout en souriant:

Seriez vous d'accord de m'accompagner? Si...si vous en avez envie, bien sûr. Je pourrais même, si vous vous en inquiétez, donner quelques cliquailles à votre...hum...patron...pour le manque à gagner, s'entend. Cela vous plairait?

Je me lèves alors, me demandant à qui me renseigner, vu que l'espèce d'énorme bibendum qui sert les clients au comptoir est en train de véritablement se transformer en paquet de charcutaille sur patte, face à la chatte-huante qui lui fait face, et je regardes alentour, me demandant si personne ne serait plus indiqué pour cela.

A qui pensez vous que je devrais demander, pour cette...vente? Après cela, l'argent en poche, je suis...tout à vous... Et je ne sais pourquoi, la phrase se finit alors que je lui coules un regard mi-figue mi-raisin, à mi-chemin entre le désir pur et la confiance. Le sourire toujours aux lèvres, je constate heureusement que la...raideur qui m'avait envahie n'a pas duré longtemps après qu'elle ne se soit assise face à moi. Dieu merci...Cela était déjà suffisamment difficile comme ça...
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---fromFRMadelon
[Salle Commune]

Si ça lui ferait plaisir ... mais c'était inespéré ! Ne pas bouger, garder l'oeil vide, hum pas si simple. Elle a pourtant pratiqué et développé ses tactiques la petite provinciale. Mais la voilà dans une situation qui lui échappe un brin. Le poisson est bien plus gros que tout ce qu'elle a déjà pêché. On ne navigue pas dans les mêmes eaux qu'avec ces vieux baronnets de campagnes prêts à croquer n'importe quelle chair fraîche pourvu qu'on leur fasse oublier leurs femmes. Non là, l'insigne différence était de taille. En dehors de tous les titres qu'il pourrait aborder, en dehors de toutes les ascendances dont il pourrait se targuer, il lui plaît. Pauvre Madelon, qui découvre à 19 printemps qu'il existe des hommes qui peuvent vous faire palpiter le coeur et oublier vos rêves soyeux. Et comment répéter avec eux les petites minauderies fausses et abjectes qui pourtant toujours vous ont ouvert et les portes et les bourses ? Alors que la seule chose que l'on souhaite c'est plaire pour ce que l'on est, vraiment, tout au fond.
Un éclat de rire la ramène à plus de naturel. Que dit il, grand dieu ?


Le manque à gagner ? Point du tout, ne vous inquiétez pas de cela. Ce vieux grigou est riche à tel point qu'il ne sait plus que faire de ses écus. Ce n'est pas une absence de ma part qui lui fera fermer boutique. Et puis Roland est là ...

Il se lève, prêt à mettre en pratique ses dires, et prestement, sa main vient se poser sur son poignet pour le retenir. Doux contact de deux peaux qui se rencontre pour la première fois. Vitement, la main se retire, un sursaut de timidité vient rosir les joues.

Restez là, terminez votre verre. Je vais ... finir ce que j'ai à faire et penser un peu à vos chevaux. Je ne serais pas longue.

Et c'est elle qui se lève, qui s'éloigne déjà, qui va chercher loin de lui le souffle et le calme qu'il lui a fait perdre. Mettre en ordre la Rose, rafraîchir ce qui devrait l'être. Pour l'improbable cas où le dit patron ramènerait ses pas par ici. Qu'il n'ait pas trop l'occasion de rouspéter. Sans presser le pas, elle pénètre dans le lieux de prédilection des âmes bien nées.

[La Rose]

Que ... Ce dos là et cette voix ... Mais que fait il là ? Et comment est ce possible ? Ho bien sûr, il a du arriver avant elle, elle ne l'aura pas vu. Avec lui le jeu est simple. Ils parlent la même langue, écus sonnants et trébuchants. Pas seul qui plus est. Encore un homme de la haute, mais celui-ci ne s'est pas trompé de salle. Un hochement de tête discret pour saluer. Et derrière le patron, elle s'approche et pose une main sur son épaule pour attirer son attention.

Messire Kad, j'ai a vous parler.

Et pendant qu'il se retourne, une 'idée pour résoudre ce problème de vente germe dans son esprit calculateur.
Fauconnier
Tout en me levant, elle met la main à mon poignet pour me retenir à la table. Doux contact de cette peau, de cette caresse...

On sent dans les yeux de la jeune fille une telle insistance que je ne peux que la laisser faire. Et l'hésitation revient: ai-je raison de m'en remettre à elle? Ai-je raison de faire confiance à cette serveuse, qui n'est en fait peut etre qu'une "croqueuse de diamants"?
Et...Que suis-je en train de faire? Je suis en train de tromper celle que j'aime! Comment une autre femme peut-elle me plaire? Comment meme accepter de lui faire plus ou moins des avances, alors que j'en aimes une autre?

Mais...A partir d'où considère-t-on que l'on trompe quelqu'un? A partir du moment où l'on y a seulement pensé? A partir du moment où l'on fait des avances? A partir du moment où l'on se trouve avec une autre? A partir du moment où on l'embrasse?
Notion difficile à l'esprit d'un jeune garçon de 16 ans qui n'a connu l'amour qu'une fois et s'est toujours peu senti aimé, ou plaisant. Je ne voulais pas que cette impression de douceur s'arrête, et surtout briser le lien avec cette demoiselle qui me rappelait si violemment mon aimée. Il est des choses égoïstes dont on ne veut pas se décrocher, parfois...Je faisais surement du mal à cette jeune fille en lui laissant croire ce qui n'était pas vrai, je lui faisais sûrement du mal en profitant d'elle ainsi. Et qu'en avais-je à faire, à l'époque? Seule pour moi comptait Margot.

Je me rasseyais alors à la table, et attendais donc que mon ange gardien revienne...

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---fromFRVandré Volte
[Salle Commune]

Claquant la porte, Vandré rentre furieux :

Maudit soit ce Louvelle, même pas capable de se rendre la où on lui demande...
Maintenant me voila obliger de faire les tavernes de la capitale pour l'retrouver...


Dévisageant les personnes présentes,Vandré eut une lueur d'intelligence

Me dites pas qu'il est entré dans la salle de la rose pour compter fleurette...

Maugréant, Vandré passa le palier qui séparait les salles.

[Salle de la Rose]

Jetant un coup d'oeil rapide, la silhouette qu'il cherchait était là, proche du comptoir, s'approchant d'un pas rapide, tentant de cacher son humeur massacrante, l'homme de main d'un Louvelle salua celui qui était assis :

Baron de Louvelle...
Je vous ai cherché partout... A croire que vous connaissez aussi bien que moi les lieux parisiens...
J'espère que vous vous portez bien...
J'ai des nouvelles pour vous...


Laissant flotter un parfum de mystère, l'homme de main s'assit à coté du baron et fit signe au tavernier de lui servir quelque chose.
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---fromFRAntoyne
[La Rose]

Le tenancier s'était tut. Le jeune baron profitait de l'instant de "répit" pour observer les lieux. La salle était cosue et richement décorée. Ca et là quelques verres vides patientaient sur les tables qu'on les emmène ailleurs.

La fille de salle fait alors son entrée. Belle et gracieuse, son déhanché était juste suffisant pour ravir les regards. Il la suit du regard alors qu'elle s'approche. Mais elle n'est pas venu pour lui. Dommage.

Deuxième apparition. Beaucoup moins agréable, celle-ci. L'homme de main s'approche à son tour. Cette fois ci le jeune baron est la cible. Inquiet, il en laisse tomber son verre qui rebondit sur le sol.


Je ... Vous ...


L'homme s'était installé à ses côtés, comme s'ils se connaissaient. Lui, du moins, semblait savoir à qui il s'adressait. Il le dévisage un instant avant de reprendre.

Mais qui êtes vous donc ?

_________________
Kad
[La Rose]

Ne sachant réellement que répondre, il avait préféré se terrer dans un silence consternant. L'autre venait de lui avouer avoir perdu un oncle. L'archidiacre se surprit à penser qu'il pouvait s'agir la du père de son amie... Non. Elle l'en aurait informé, pour sur. Ne sachant comment apaiser la peine de son invité, il s'était donc cantonné à siroter son verre.

Une main vint lui effleurer l'épaule, l'extirpant ainsi de ses songes. Il reconnu aussitôt le visage délicat de sa serveuse la plus raffinée. Celle ne se donna pas même la peine de le saluer, ce qui eut don de l'irriter immédiatement :


Bonjour !

Lancée avec force, la réplique laissa aussitôt place à un long silence. Le mot avait été appuyé et prononcé sèchement afin d'intimer à la jeune femme qu’elle manquait de courtoisie. Comme une pucelle qu’à le feu aux miches, pensa t’il…

Avec la grosse bedaine assoiffée qui trônait au comptoir et l'immigré en provenance de l'est, il lui fallait pouvoir compter sur la tenue irréprochable de cette employée.


Comme vous le voyez je suis la ma petite, parlez donc...

C'est alors qu'un homme fit irruption pour s'adresser à celui qui s'était présenté sous le nom d'Antoyne. Quelques mots plus tard, l'inconnu lui manda une consommation d'un geste de la main, que Kad jugea dédaigneux. Se tournant face à celui ci, il lui lança sur un ton moqueur:

Votre Grâce désire t'elle également que je lui brosse les chausses ?

Tavernier... On ne la lui avait jamais faite celle la...
_________________
---fromFRMadelon
[La Rose]

Un sursaut quand il se met à hurler. Hou, toujours aussi aimable lui ... Elle se pince les lèvres et pour montrer qu'elle a bien compris le message, fait une révérence des plus académique. Un sourire hautement forcé vient poser la question : là mônsieur est content ?? Mais trêve de baliverne, il faut un peu se dépêcher. C'est que peut être, on ne l'attendra pas très longtemps.
Mais, les choses ne sont jamais si simples qu'on voudrait bien le croire. Voilà que se présente un homme, qui aux jugées de la servante, n'a rien à faire en ces lieux. Et qui parle d'une façon ... Le compagnon de table du patron en fait même tomber son verre. Machinalement, elle va pour le ramasser et pour une fois se trouve bien d'accord avec le maître des lieux. Ce n'est pas si souvent que cela arrive, mais en cette occasion, il faut bien avouer qu'un peu de respect ne fait de tort à personne. Elle repose le verre sur la table, offrant un sourire rassurant à l'homme et vient se placer dos aux autres pour s'entretenir discrètement avec son payeur.
Se penchant un peu plus vers lui, elle baisse la voix et désigne la salle commune d'un geste de la main.


Il y a dans la salle, un homme qui a des choses à vendre. J'ai bien trouvé acquéreur en d'autres lieux, mais il m'a semblé plus approprié de venir vous proposer la chose en premier lieu. Alors bien sûr, de ces chevaux, car il s'agit de cela ... on m'en propose un très bon prix ... mais vous, même si vous offriez moins, j'irai dire à l'autre que l'affaire est déjà faite. Et ... vous me donneriez 20% du prix ... Bien sûr.

Elle se tait et attend, avec lui tout est possible, surtout le pire. Mais l'annonce n'est pas si mauvaise, et elle en aurait bien besoin de cette petite somme. Quoiqu'elle a toujours besoin d'argent ...
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