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[RP] L'Auberge, La Rose et Le Gratte Cul ( Place de Gresve)

Fauconnier
Un sourire un peu forcé me parcourt les lèvres...Le bougre se défend bien, mais sait reculer. Il recule pas à pas, sans pour autant sortir de ses positions. Bien...De toute façon, je ne suis pas là pour faire l'affaire du siècle, comme je l'ai dis. Le tout devrait me convenir, mais le dernier mot est un avantage pour savoir si l'affaire est dans le sac ou non. Je répliques donc:

100 écus, gite et couvert accompagnés séant. L'offre est bonne, topons-la!

Je présentes alors ma main et, le regardant dans les yeux, je ne peux m'empêcher un petit sourire carnassier lorsque j'ajoutes, alors que sa main s'abaisse pour frapper la mienne:

Et un petit renseignement...
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Kad
[La Rose]

il n'avait voulu achever la transaction ainsi, du fait que le sang du gueux parsemait d'un rouge terne sa menotte fatiguée, mais Valandil l'y avait invité, et il semblait désormais fort complexe de passer outre la main tendue.

Tandis qu'il enlace les cinq doigts de son hôte, celui ci lui mande une information. Kad prend le temps d'achever la poignée de main puis s'en retourne vers la table ou avaient débutés les négociations. Il prit le temps de s'essuyer, porta de nouveau son verre à ses lèvres puis ajouta :


Dites toujours.

Sans un mot de plus, il envoya un lingue au jeune homme.
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Fauconnier
Il m'expédie alors un linge, avec lequel je m'essuie les mains du sang du rustre. Retournant moi-aussi à table, je jettes un regard plein de désir et d'encouragement à Madelon derrière mon dos, lui montrant que l'affaire est bien tenu en main.

Je me rassieds, et le regardant avec ce sempiternel regard carnassier:


Je veux connaitre un moyen d'entrer au Louvres sans en passer par la grande porte. Un moyen qui me permettrait de pouvoir passer inaperçu et de brandir l'insigne des gardes royaux au besoin.

C'est le seul renseignement que je vous demanderais désormais.

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---fromFRMadelon
[La Rose]

Le baron s'est esquivé à la suite du malotru après avoir singé un embryon de salut. Le bruit du verre cassé dans la salle voisine a capté quelques secondes son attention, juste le temps de se demander si Roland irait s'en occuper ou si ce serait encore pour elle. Un peu d'énervement transparaît dans son attitude. Il serait étonnant qu'on fasse cela à sa place.
Le regard que pose sur elle le tenancier est lourd de vilaines suites envisageables à cette affaire. Il faudra se méfier de ses comptes d'apothicaire. A discuter ainsi, il est en train de manger tranquillement la petite marge qu'elle avait espérée pour sa bourse.
Les chevilles glissent l'une contre l'autre. 100 écus ... hmm, il faudrait faire avec. L'oreille se fait plus attentive, il vient de prononcer un nom, le Louvre. Pour le coup, le regard qui se pose à nouveau sur le patron des lieux est d'une autre nature. De la nature de ceux qui savent se comprendre quand il s'agit de flairer une intrigue ou quelque autre complication dont ils pourraient jouir. Un regard qui pourrait vendre père et mère pour conclure une affaire.
Kad
[La Rose]

Valandil lui confie sa requête. Il n'y croit point. Comment peut il mander tel service... A côté de cela, la transaction du hongre semble bien ridicule. Se frayer un accès pour pénétrer au Louvre coûte cher, et plus encore lorsqu’on ne souhaite le faire officiellement. L'archidiacre a bien une idée, mais il ne peut faire confiance à cet homme qu'il rencontre aujourd'hui même pour la toute première fois. Non, il ne mettra pas sa réputation en péril, ainsi que la vie de son établissement par la même occasion.

Kad hésite. Il ne se sent pas près à reprendre la route pour rallier le Languedoc. Les affaires attendront bien une bonne semaine supplémentaire. Le Louvre... Avant de négocier un quelconque tarif, il lui faut glaner quelques informations. Un regard complice et succint est échangé avec la serveuse. Pourquoi pas...

Il n'est toutefois guère disposé à quémander précisions pour une affaire qui ne l'intéresse pas plus que cela, à première vue.

Il le toise donc, sans un mot, comme pour l'inviter à poursuivre son histoire, sans en omettre les détails fondamentaux cette fois ci.

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Fauconnier
Le silence, pesant et glacé s'installe...

L'homme réfléchit et m'examine, attendant sûrement que je poursuives. Mais cela est encore hors de question pour le moment.

Je dois le relancer sans l'écarter...Difficile affaire.


Je n'y irais qu'à titre personnel, et nul ne saura que vous me l'avez dit. L'affaire ne concerne que moi et n'est en soi que peu importante. J'ai juste besoin de connaitre un passage. Si vous n'en connaissez pas, je me débrouillerais, et la transaction sera de toute façon réglée. Mais nul ne saura que nous avons parlé de cela. Pour vous rassurer, je n'ai rien à y faire de répréhensible.
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Kad
[La Rose]

Il n'avait daigné lui fournir de plus amples informations. Ne sachant que faire, l'archidiacre ne pipa mot, laissant s'égrener quelques minutes avant de poursuivre.

La transaction précédente me semble achevée, nous parlons ici même d'une autre affaire.

Kad n'était pas aveugle. L'homme souhaitait obtenir des renseignements qui valaient leur pesant d'or. Il devrait s'affranchir du prix que lui présenterait le tenancier pour bénéficier de ceux ci.

L'archidiacre servit deux nouveaux verres pour en tendre un à son hôte. Se délectant du doux nectar, il arbora une mine pensive.


Je puis vous donner un conseil. Un simple conseil. Rien ne dit qu'il vous sera profitable. Vous paierez gîte et couvert ces trois prochains jours pour bénéficier de celui ci.

L'affaire est raisonnable, ne vous semble t'il point ?

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Fauconnier
Tsss! Il était âpre au marchandage! Mais il y a des moments où il ne faut pas baisser les bras, au risque de se faire marcher dessus.

Comme vous l'avez dit, cela fait partie des clauses de l'affaire précédente. Ces 3 jours ne sont donc plus à débattre.
De plus, je considères avoir été généreux pour le cheval. Restons entre gentilshommes, et tâchons d'éviter de trop tirer la corde de la bienséance...

Ma générosité à votre égard est déjà le prix que j'entends payer ce renseignement. De plus, il n'a rien d'un secret d'état, et je vous garanties que vous ne gagneriez rien à en connaitre les raisons.


L'ambiance était désormais tendue. Car il était âpre au gain et excellent négociateur, et que je n'avais pas les moyens de tout lui céder. A dire le vrai, en d'autres temps et d'autres lieux, je n'aurais eu cure de ses demandes chatemites et ses petites manigances. Mais hélas, ma bourse était par trop serrée pour me permettre la moindre largesse. Et j'avais de toute façon une porte de sortie: il m'avait tapé dans la main...

L'affaire était donc réglée et il ne pouvait me forcer à payer ces 3 jours. Au besoin, je pourrais meme sortir en prétextant de me débrouiller seul, ce qui ne m'avancerait guère, hélas, mais pourrait le faire fléchir...

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pnj
[La Salle Commune]

Après une légère hésitation, la jeune fille poussa la porte et entra dans l'auberge. Sur le seuil, elle parcourut la salle des yeux et laissa échapper un soupir de soulagement : c'était moins bondé qu'elle n'aurait cru, et l'endroit paraissait plutôt accueillant. Après un rapide coup d'oeil aux salles attenantes, elle décida que c'est dans la première salle qu'elle se sentirait le plus à l'aise, n'ayant l'envie de subir ni regards désapprobateurs, ni odeurs offensantes.

Replaçant d'un geste machinal son foulard sur ses cheveux blonds décoiffés, elle se dirigea vers une table inoccupée, ôta sa cape de voyage, posa sa besace et ses instruments de musiqueà côté d'elle et s'assit. Elle était un peu nerveuse, se demandant comment obtenir les informations dont elle avait besoin. D'habitude, elle se liait facilement, étant de nature sociable et spontanée, mais ici c'était différent. Elle ne se sentait pas très à l'aise, comme si elle n'était pas à sa place, bien que visiblement, elle ne soit pas la seule voyageuse à faire halte ici.
Ses yeux noirs firent de nouveau le tour de la salle, à la recherche cette fois d'un regard, ami ou vaguement sympathique, à capter, mais nul ne faisait attention à elle.

Elle haussa les épaules. Bon, il n'y avait rien d'urgent après tout. Pour le moment, elle avait surtout besoin de manger et de boire, et pour le reste, on verrait ensuite.
En attendant qu'on vienne prendre sa commande, elle sortit un parchemin écrit aux deux tiers et parsemés de ratures et se pencha dessus attentivement, sourcils froncés. C'était pas le tout, mais ça la contrariait sacrément d'avoir perdu ce brouillon, et en dépit de sa longueur, le voyage ne lui avait donné aucune idée susceptible de combler les parties disparues...
---fromFRMadelon
[La Rose]

La discussion s'enlise tout à coup. Un des secrets de la négociation, fermer les portes, bloquer les issues. Et le tenancier est passé maître en la matière. Le son de la porte d'entrée qui tourne sur ses gonds lui fait jeter un regard sur la salle commune. D'ici, il n'est guère moyen d'apercevoir celui qui vient de franchir la porte. Elle soupire, il va falloir laisser la conversation se poursuivre sans elle quelque temps. Fléchissement rapide des genoux en signe d'excuse et elle disparait en silence.

[Salle commune]

Rien n'a bougé ici. Surtout pas le carreau brisé. Un froncement de sourcil à l'encontre du tavernier toujours trop occupé pour s'interesser aux basses besognes et elle s'avance vers une jeune personne qui a pris place seule. Voyageuse à n'en pas douter vu l'état de son habit.

Demoiselle, que pouvons nous vous servir ?
---fromFRtitloup
[salle commune]

Titloup coure comme une dératée,tournant à chaque coin de ure.Elle jette de temps en temps des regards angoissés dans son dos.Consatatant que plus personne ne la suit,ele reprend son souffle quelques instants puis relève la tete et constate qu'elle n'a aucune idée de l'endroit ou elle se trouve.Reprenant son calme,elle se remet en route,tranquillement,pour ne pas attirer l'attention.

Elle marche ainsi pendant plusieurs minutes s'abandonnant au total hasard.Elle est exténuée et ne demanderais qu'a dormir un peu.Mais l'endroit n'est pas sur.
Elle arrive soudain devant une porte assez massive.De la lumière et des voix passe par dessous celle ci.Titloup regarde autour d'elle et distingue une forme sombre à quelque pas.Elle s'en approche et découvre un homme ivre mort sous une cape.Titloup sans hésitations s'empare de la cape,cachant ainsi ses blessure et ses haillons.

Titloup fait demi tour et pousse la porte qu'elle doit forcer un peu pour que celle ci s'ouvre.Elle découvre ainsi une salle mieux tenue qu'elle ne l'aurait cru.Elle s'y avance et jette un oeil aux salles attenantes.Ne préférant pas s'y risquer,elle prend place dans un coin de la première salle et commande une peinte.

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chacun ses limites tant que les miennes restent infinies!
pnj
[La salle commune]

Une jeune serveuse apparaît tout à coup à côté d'elle. Elle est jolie, bien mise, et semble aussi à l'aise dans cet endroit qu'une belette dans les sous-bois...
... ce qui achève de la faire se sentir sale, mal peignée, et désemparée.
M'enfin, elle n'est plus à ça près.

Elle sourit à la jeune fille, fait disparaître son parchemin, et hésite un instant. Est-ce que ça se fait ici, pour une femme seule, de commander de l'alcool ?

Oh, et puis zut.


Une bière, s'il vous plaît.
Et quelque chose à manger, ce que vous avez de pas trop cher, du pain et du fromage, ou une bouillie de céréales. Je meurs de faim.


Voilà, ça, c'est fait.
Manger et souffler un peu d'abord, se poser des questions et en poser aux autres ensuite. Quand on est perdue dans un environnement nouveau, toujours aller au plus simple, voyager lui a au moins appris ça.

Au fond de la salle, une autre silhouette s'installe. Homme ou femme, elle ne voit pas bien d'ici. Dans un autre village, elle l'aurait invité à se joindre à elle, mais comme ici, elle ne sait jamais trop comment réagir...
Elle hausse les épaules. Tant pis, on verra plus tard. Elle pourra toujours voir après si cette personne est à même de la renseigner, encore que la serveuse doit être plus au courant sans doute...
Kad
[La Rose]

Son hôte ne semblait disposé à s'acquitter de la somme convoitée. Kad n'était guère du genre à lâcher les affaires, et persévérait bien souvent afin d'emporter le dernier mot. Toutefois, une idée lui vint alors qu'il achevait son verre. Différer le paiement pour cette simple indication, et jouer sur l'espoir qu'un service rendu lui soit profitable sur le long terme lui plaisait. C'est pourquoi il poursuivit la conversation en changeant de voie :

Sieur Valandil, je ne puis vous cacher que votre répartie me séduit, et que les hommes coriaces et valeureux sont et seront toujours les bienvenus icelieu.

C'est pourquoi je vous céderai les informations que vous mandez contre votre simple engagement de mentionner aux vôtres l’existence de mon modeste établissement, ainsi que de lui en faire bonne présentation.


Le ton employé se voulait toujours dépourvu de toute animosité mais demeurait sec, tinté d'une once de nonchalance qui caractérisait sa manière de parler.

Gratifiant les deux verres d'un zeste de vin, il gardait son attention portée sur l'homme qui lui faisait face.

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Fauconnier
Je dois avouer que sur le moment, les paroles me surprirent. A vrai dire, il avait l'air d'un teckel coriace et agressif, et du genre à ne pas lâcher prise. En deux soubresauts, il semblait avoir desserré l'étreinte et se montrait plus prompt à collaborer! Désarçonné sur le moment, je réfléchissais quelque peu et lui répondais, relatant le tout:

Vous me devrez donc 100 écus pour le cheval, et 4 jours ici, avec le gîte et le couvert. Vous me donnerez également ce renseignement icelieu, et je ferais en sorte que votre taverne ne désemplisse pas.

Voila marché qui me semble équitable et ne lèse personne, n'est-il pas vrai? De plus, je retiendrais ce lieu pour mes visites futures icelieu...
Je coulais alors involontairement un regard appuyé dans la direction de Madelon et, Dieu me pardonne, vers cette croupe, cette si fabuleuse croupe que Seigneur pardonne moi, je trouvais si attirante...Ce qui, je n'en doutes pas, vous fera plus que largement rentrer dans vos frais. Au fond, c'est vous qui y gagnerez au bout du compte, vous verrez.

Le résumé fait, il devait donc encore me répondre par l'affirmative. Se faisant, je faisais définitivement en sorte qu'il ne puisse y avoir d'entourloupe sans que je ne puisse lui faire rendre gorge, par quelque moyen que ce fut. Assez content de moi, je me coulais dans ma chaise, prenait le doux objet empli de ce liquide agréable et le portait à mes lèvres, en jubilant avec puissance intérieurement pour le marché très acceptable que je venais de faire...
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---fromFRMadelon
[Salle Commune]

Froufroutement insistant sur la droite. Les yeux, scrutant les zones d'ombres, découvrent une de ces mouches noires bleutées qui vrombissent autour de vous avec une insistance tout à fait déplacée.

Une bière, bien mademoiselle, comme mademoiselle voudra. Je m'occupe de votre collation.

Un aller retour supplémentaire au bar sans pouvoir sortir du fin fond de son oreille gauche le son épouvantable de cette mouche ....

Roland ! S'il te plait, une assiette de fromage pour la jeune femme avec une bonne part de pain.

Le temps de tirer deux bières et elle les distribue à leur place sur les tables.

Votre repas va suivre.

Un coup d'oeil vers La Rose, où peuvent ils en être ... Peut importe, il vaut mieux s'occuper de la salle afin de préparer son départ. Un tour rapide entre les tables et elle repart les mains pleines de verres. La vaisselle, exceptionnelle occasion de laisser l'esprit divaguer où bon lui semble.
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