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[RP] L'Auberge, La Rose et Le Gratte Cul ( Place de Gresve)

---fromFRAelann
[Salle Commune]

Ohh, c'est moche ! Tu rougis. Bise-Bise le bébé ! Moqueuse, elle lui fit un sourire et, elle emmêla un peu plus les cheveux de la tâche avec la main. Voilà que le gamin faisait le malin. Un de plus qui faisait le caïd. Oui. J'frime comme un didon, mon cochon. Tu veux que j'te hérisse le duvet ? Elle n'appréciait pas les manières de ce truc sur pied. Hein, tu rêves ?! Bon, ok. Elle prit le derrière du p'tit mec entre deux doigts, fortement, pour le pincer. Erf, tu portes encore une couche ! Décidément, t'es qu'un nul ! T'veux une tétine en même temps ? Elle rit, c'est qu'elle est fière d'elle en plus.

Aelann s'affala dans un fauteuil. Provocatrice, elle le défiait du regard avec un certain plaisir pendant qu'il faisait l'ami. Le gamin la regardait avec insistance.
Arrête un peu d'me matter. En plus, tu pues comme moi. Pouilleux des rues. Elle se redressa quand l'ange parlait du travail. Elle savait qu'elle devait faire gaffe car elle l'avait pas fait. Aussi, l'autre servirait à la gamine. Finalement, je l'aime le gamin mais, je vais le tartiner. Histoire qu'il découvre un peu ce qu'est la vie. Elle fit un sourire espègle à la jeune femme. Elle l'imita, impatiente de s'en boire une petite. Bon les boissons, bougez-vous l'derrière un peu ! C'est long !
---fromFRAnonymous
Le garçon était ravi de pouvoir rester avec la dame blonde. Sa bienveillance n'était pas pour déplaire à l'arsouille, et il ne lui fallait pas deux fois qu'on lui propose de s'asseoir avec elle pour s'executer. Cependant, la rigolote en voulait encore...

Qu.. Quoi??! T'as dit que j'étais un bébé?!

Et hop, vas-y donc qu'elle lui pince les abricots sans vergogne! Le chenapan contracta son ventre et devint tout rouge, mais, hélas! Il n'arriva à péter seulement après que la brunette se soit affalée sur un fauteil. La prochaine fois, il l'aurait, foi d'arsouille!

D'abord, j'ai pas rougi, bécasse... Si je le dis! C'est que j'ai pas rougi...
Et puis, j'ai pas de couche, mon popotin est trop rebondi et t'en profites pour me l'tripatouiller, malotruite. T'as eu de la chance de sortir tes sales pattes de là, sinon elles auraient connu le châtiment qu'un arsouille comme moi leur aurait infligé!

Une flamme de malignité brillait dans les yeux de l'arsouille. Néanmoins... La présence de la grande dame le calmait légèrement, et il cessa de taquiner rapidement. Un petit tabouret croisa son chemin, et le prenant vigoureusement, il y posa son séant. Son coq n'avait pas tardé à le rejoindre. Joyeux, il déballa un grand sourire à la dame blonde et lui présenta son fidèle coq, en évitant soigneusement de le montrer à la brunette, qui risquerait fortement de le manger tout cru... L'ogresse!

Voilà mon fidèle compagnon, c'est le coq, et il est parfois encombrant mais très attachant! Oh...
J'ai oublié de me présenter... Je... Euh... 'Fin...

Il bredouillait son quart d'heure, en cherchant un nom à se donner, et finalement se resaissait du mieux qu'il pouvait.

Je m'appelle... Hum... Et bien, en fait, je m'appelle... toussote... C'est à dire que je m'appelle Manel... Oui, je m'appelle Manel! Ravi de vous rencontrer!
pnj
La blonde regardait les deux minots. Ils se chamaillaient. Elle ne pouvait s'empecher de sourire en voyant sa petite protégée essayer de faire la loi. Jalouse ? Capricieuse ? En tout cas, la petite gardait sa divine insolence. Pour le plus grand plaisir de la blonde.
Elle regarda l'enfant arriver accompagné d'un coq et ne put s'empecher de rire...


Un coq ? Tiens, drole de coincidence n'est ce pas Aelann ... Aelann se sert des poules comme messager, et moi aussi, en plus de me tacher a cause de sa saleté, elle m'a donné cette habitude d'utiliser les poules... Décidément, vous etes faits pour vous entendre.

Elle s'appuya contre le dossier du fauteuil, un sourire narquois déssiné sur son visage. Elle adorait taquiner la petite.
Elle allait demander son prénom au petit homme quand celui ci le dit de lui meme...De façon très hésitante néanmoins. L'inventait il ? Elle n'en savait rien, ce petit était sale, perdu, avec pour seul ami un coq. Un gosse sans nom, ce n'était pas la première fois qu'elle en voyait.


Manel... Très joli prénom ! Quant a moi, appelle moi Db, ca te suffira. Elle se tourna vers la petite peste ... Alors Aelann, tu as fait ton hum... Travail ?Ne t'en fais pas, tu peux en parler face a Manel... Si tu ne l'a pas fait, je lui refile la tache au pire ...
---fromFRAnonymous
Merci beaucoup.

Il se découvrait un nom maintenant. L'arsouille n'était plus l'arsouille, mais... Manel. C'était pas non plus l'occasion de le crier sur tous les toits, mais tout de même, ça le changeait! Enfin de quoi frimer. Vraiment frimer. Il aurait du rajouter un titre de noblesse tant qu'à faire. La classe... Et sans parler du charisme qu'il pourrait avoir avec un nom pompeux et pédant. C'est ce qui fait tomber comme des mouches toutes les gamines, non?

Il orienta son regard clair vers Db et lui sourit gentiment.


Je n'avais pas pensé à utiliser mon coq comme messager. C'est une très bonne idée, je m'en inspirerai quand j'en aurais besoin.
Mais... Aelann et moi, faits pour nous entendre? Et bien... Si nous sommes faits pour nous entendre, ça voudra dire que ma patience aura la dimension de celle d'un saint...

Il pouffa de rire en jetant un regard moqueur à Aelann qui commençait à somnoler dur... Le calme avant la (grosse) tempête?
Puis Db semblait parler de lui en proposant de refiler une certaine tache à... Manel. Celui-ci se retourna vers elle, l'oeil brillant et enjoué.


Alors vous m'acceptez vraiment?! J'irai même suer pour vous, donc je suis des vôtres??

Un sourire se dessinait petit à petit sur les lèvres du gosse.
---fromFRAelann
[Salle Commune]

Bécasse, la Aelann ? Nan pas l'allure de ce truc. Elle haussa les épaules, elle n'avait que faire de ce gamin. Vraiment, il avait la répartie à ras les chaussettes. Mais, elle n'aimait pas sa manière d'être avec l'ange. J'ai pas peur d'ce châtiment. T'as vu l'allure ! Elle fit un fin sourire. T'es rien qu'une crotte de nez que je jette du bout du doigt. Insistante, elle le regardait affichant un air méfiant. C'est quoi c'que tu dis ? Foi d'trucsouille ? Un truc de bébé, c'est sûr.

Puis, un coq rejoint le groupe et se mit sur l'môme. Un truc de plus qui s'déplume ! Elle regarda le barbare. Un peu de ménage, Lev va s'le chasser. Afin que la tâche dégage de la taverne, la gamine faisait le maximum. Mais, il restait et elle enrageait de plus belle. Surprise des propos de cette blonde, elle fit un soupir. Drôle de coïncidence ? Non ! C'te truc est le sosie d'un poussin ! Ri-Di-Cu-Le. Elle regarda l'ange de travers à cause de ses remarques de plus en plus désagréables. J'ai passé l'âge d'éduquer un gueux des rues ! C'est rien qu'un inculte lui ! T'as vu sa tête de crapaud ?!

Elle se fit un peu plus silencieuse. Elle s'endormit même un peu. Il faisait l'étalage barbant de sa vie de manant. Puis, il dit son prénom. Elle prit une mine perplexe. Manel, c'est tarte. Maintenant que la gamine faisait la tête, elle n'avait que faire du travail. Elle n'en parla pas à l'ange. Elle se redressa et balança les derniers écus sur la table. J'm'en tape l'ange. Tu lui refiles le truc puisque tu le veux ! Puff. Elle regardait le Manel avec des yeux de tueuse. Aelann se murmura dans sa tête " Saleté de manant. J'vais te faire ta fête. " La gamine ne regardait pas l'ange. Tellement déçue qu'elle propose le môme. Une équipe ? Une équipe de rien. Furieuse, elle bondit du siège. Elle regarda l'ange calme, le manant Manel, et Aelann s'en alla de l'auberge en tapant des pattes parterre telle une bête enragée.
---fromFRRoland la chope
[Salle commune]

A force de s'enquiller des canons, il n'entendait plus rien. Les joues rougies de "La Chope", petit porcinet aux formes rebondies, semblaient annoncer la couleur quant à son état d'ébriété.

Toute une foule s'amassait dans la piève, tant et si bien qu'il commençait à faire bougrement chaud.

Il avait entendu qu'on mandait sa présence. N'ayant prit garde au boissons commandées, il emplit trois chopes de bière, tout en chantant pour lui même :


Pop Pop Pop, pas plus que l'bord,

Sinon c'est du gachit !

Pop Pop Pop, pas plus que l'bord,

Sinon c'est moins d'profit !


Il crache discrètement un p'tiot glaviot. Pour le verre de sa poulette. Don de salive pour cette jolie croupe.

Le Roland dépose la tournée sur la table, place les trois chopes, dont l'une pour le mioche. Aucun scrupule. Puis il s'en va rejoindre son comptoir...

_________________
---fromFRValkano
[Salle commune]

Il arrive droit de Margency. Entrant pour la première fois dans la taverne de Kad, il va y mettre sa sauce.
Ne prêtant pas tellement attention aux gens présent, il franchit le seuil et entame:


L'alcool est vil breuvage,
Maintenant en servage,
Qui cède au doucereux,
Appel des vins liquoreux,


Il s’avance et monte sur une table
,
Votre capacité réflective,
Déjà bien trop peu active,
Amputée durant votre torpeur,
La boisson est mauvais docteur,


Il pointe du doigt un homme piteux, « complètement beurré » :
Vous vous servez maintes doses,
Censées combattre humeur morose,
Que vous avalées à grandes lampées,
Roulant ensuite à terre pour y japper,


Il saute de la table et avance dans la salle :
Ha ! Pathétique spectacle,
Oh ! Regrettable débâcle,
Par votre soif défaits,
Animaux contrefaits,


Il s’accoude au barman et lui murmure d’un air de connivence :
Les pauvres chéries,
Pucelles alanguies,
Issues de la fange,
Fillettes étranges
,

Il rie de se moquer ainsi de tous et toutes, et reprend envers les clients :
Observez muet respect,
Les esclaves du fût,

Il jette au tavernier,
Et une bière s’te plait,
Mon gosier veut son du.

_________________
~~~~~ Pû là ~~~~~
---fromFRLev
Pof !

C’est le doux son que fait, rencontrant le menton
Un poing civil et doux, et pétri d’attentions.
C’est le doux cri des chairs qui vont s’entrechoquant
Pour le plus grand plaisir des petits et des grands.
C’est le doux chant du poing et de ses jointures
Qui d’un élan zélé sont allées cogner dur.
Le vigile, qui n’était pas si disert que votre serviteur, d’une main bien ferme avait saisi le collet du fauteur de trouble pour le raccompagner à la porte. Déjà, en sa besogneuse cervelle, il comptait les points. Monte sur les tables. Pète plus haut que son cul. Se donne en spectacle. Lui tape sur les nerfs.
C’était bien suffisant pour aller visiter du nez le seuil de la taverne, et c’est sans autre procès que le cosaque, d’un coup de pied habilement placé, reconduisit galamment le drôle jusqu’au pavé.


Zezwierzęcony !
_________________
---fromFRValkano
[Dehors ^^]

Etalé dehors le nez dans la poussière,
Valkano se demandait bien que faire,
Il décida de patienter un moment,
Pour voir la suite des événements,


"Arg l'emplumé de sauvage, il va me le payer... Mais avant j'ai maleeeuh"
_________________
~~~~~ Pû là ~~~~~
pnj
[Salle commune]

Etait-ce la bière, la faim satisfaite, la fatigue ?
Son repas terminé, Axane n'avait pas tardé à s'assoupir, entrevoyant seulement dans un demi-sommeil ce qu'il se passait dans l'auberge, et les voix des deux mômes se disputant les faveurs de la dame blonde ne réussirent pas à la tirer de sa léthargie.

Cependant, lorsqu'un individu entra et commença à vociférer, elle ouvrit un oeil, contrariée, afin de voir qui faisait une arrivée aussi tonitruante. Une longue pratique lui permit cependant de reconnaître qu'il s'agissait de vers, et elle ouvrit le deuxième oeil avec moins de mauvaise grâce, définitivement réveillée cette fois, et fort intriguée.

Quelle ne fut pas sa surprise cependant, en constatant qu'elle connaissait le fauteur de trouble qui s'exprimait si bien ! Oh, pas beaucoup certes, mais elle se rappelait très bien avoir fait sa connaissance brièvement à Narbonne. Son nom allait lui revenir dans un instant, voyons, c'était... Vadalno... non. Val...
Valkano. Elle s'en souvenait, ils avaient parlé musique, mais il ne lui avait pas dit qu'il était lui aussi poète. A moins qu'elle ne l'ait oublié. Et elle n'aurait jamais pensé non plus qu'il pouvait se montrer aussi brillamment effronté, lui qui s'était conduit de façon si calme et si courtoise à Narbonne.

L'oeil à présent rieur, elle observa avec intérêt l'improvisation délicieusement acide du jeune homme, se demandant malgré tout quel accueil il allait recevoir...
La réponse ne se fit pas attendre, et elle étouffa un rire en voyant que l'homme chargé de faire régner l'ordre ne s'embarrassait guère à faire de l'esprit en réponse. Ouch... Voilà ce qui s'appelait mordre la poussière.

Elle n'hésita qu'une seconde. Elle se leva et, sans quitter des yeux la porte d'entrée, jeta distraitement quelques pièces sur le comptoir, qui correspondaient à deux fois plus que ce qu'elle aurait payé en province pour ce qu'elle venait de consommer - en priant pour que ça suffise, mais dans tous les cas elle n'allait pas bien loin.
Après quoi, vive comme l'éclair, elle courut dehors et s'agenouilla devant le jeune homme, l'air mi-amusé, mi-compatissant :


Eh bien messire Valkano, nous nous sommes rencontrés trempés par la pluie, et nous voilà aujourd'hui tous deux recouverts de la poussière des chemins, quoique pour des raisons différentes... A croire que nous menons une vie bien aventureuse, ajouta-t-elle d'un air espiègle.

Bon, ce n'était peut-être pas le moment de plaisanter tout compte fait. Aussi s'empressa-t-elle de reprendre, lui tendant la main :


Vous n'avez rien de cassé au moins ? Attendez, laissez-moi vous aider...
Je suis Axane, vous vous souvenez de moi ?
ajouta-t-elle avec un sourire hésitant.
---fromFRCorelie
Il faisait froid pour un jour de cette saison la, je décidais donc de rentrer dans l'auberge qui se trouvait en face de moi.
Petite mais décidé j'avais économisé des sous de ce qu'on me donnait, juste de quoi boire un verre de jus de fruit.
La chaleur me fit frissoner au contact de la chaleur de l'interieur, quleques peu timide je parcourue le lieu jusqu'au comptoir en esperant que personne ne me verrait.
D'une main je pris mes méches blonde et les dessendit au milieu de mon visage pour le cacher.
Juste ma téte et quelques centimètre dépassait du comptoir je pris mon élan et sauté sur une des chaises, je sortis ma petite bourse mes quelques pieces récompense de mon dur travaille et les posa.


j'voudrais s'il vous plait un jus! un jus! merci!

Sirotant le verre apporté je regardais les gens qui s'agité autour de moi
---fromFRRoland la chope
[Salle commune]

L'Roland avait observé le chanteur r'gagner le pavé vite fait bin fait. Vin Dieu c'est que l'cosaque badinait point avec l'client aujourd'hui.

M'enfin, une petite donzelle apparu timidement et vint en sa direction. "La chope l'accueillit, la salua, puis lui tendit une boisson :


V'la un jus de raison ma mignonne.

Un bon godet de vin ferait l'affaire. La voici qui sirotait le tout tranquillement. Le Roland ne put s'empêcher de questionner l'étrange brin de femme :

Dites moi ma jolie, qu'est ce qu'vous amène dans l'coin ?

Et il frotta sa grosse bedaine en attendant la réponse.
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---fromFRCorelie
Merci, merci messire!
D'un regard qui ce fit curieux je regardais l'homme se gratouillant la graisse qui recouvrait son ventre, pas bien élégant et voila qu'il me questionnait.
je me repris, émergeant des mes pensées je bégayais quelques peu ne sachant pas exactement ce que je faisais la. Je bus uen gorgée pour me redonner courage et répondit d'un ton monotone


A ton besoin vraiment de quelques chose a faire pour venir dans ces lieux? je ne puis pas me divertir de la manière que je veux?
---fromFRRoland la chope
[Salle commune]

Bin si ma p'tite Dame, il faut une bourse pleine, et m'en jeter l'contenu. Pas meilleur amusement, et j'm'en met plein les p...

Une tournée ?


Et le gros Roland oppressa la tireuse qui crachait un flux constant de bière brune. Se lisant la moustache de la main droite, il déposa de l'autre un godet empli à ras bord face à la donzelle.

80 deniers ma jolie.

Se dressant sur le barreau de son tabouret, il s'attela à l'étude du décolleté de la belle. C'est avec un sourire ravageur qu'il poursuivit :

J'vais vous chercher un p'tit encas, je r'viens.

Et il fila.


Une bonne dizaine de minutes plus tard, on entendit résonner du fin fond des cuisines :


Non d'un Levan invisible !

Y'a pu d'poulet !


"La chope" accourut alors dans la chambre de la petiote serveuse, qui ne daignait montrer son joli minois depuis que son prince charmant l'avait abandonnée. Poussant la porte avec fracas, il l'agrippa par le poignet et lui déclara :

En route, on va chercher des victuailles !

Il regagnèrent la salle commune. L'Roland lanca à la cliente accoudée au comptoir :

Vous êtes serveuse ! Félicitations ! Allé on s'active, et on garde la boutique jusqu'a notre retour.

J'te donnerai un baiser si tu travailles bien.


Quel tombeur ce Roland...

Et ils quittèrent l'auberge.

_________________
Vilissë_morna
Elle avait quitté sa Cour tant aimée pour rejoindre d’autres quartiers dans Paris.
Place de Grèves…pourquoi se rendre ici ? elle-même l’ignore…
Comme si quelque chose l’avait attiré ici bas, elle ne pouvait résister bien longtemps à cet appel…
Cela faisait longtemps qu’elle désirait venir dans les environs, un long moment même, mais jamais elle n’avait trouvé le temps pour s’y rendre, sauf ce soir…

Un souffle d’air frais lui balaya le visage, ce même visage qui, hier encore, était aussi sombre que les tréfonds de son cœur de glace.
La Rose Noire se faufila entre les passants, donnant de temps à autre un coup de coude pour écarter ces rustres ne voulant point la laisser passer.

La damoiselle, une fois devant l’auberge du Gratte Cul, resta là, sans rien dire ni même bouger d’un centimètre, comme figée devant la Faucheuse elle-même.
Finalement, ce fut grâce à un manant qu’elle sortit de sa torpeur, un écus tomba et elle reprit son petit bout de chemin, jusqu’à pousser la lourde porte de l’auberge…

Il régnait en ce lieu une certaine agitation, loin d’être désagréable d’ailleurs.
La jeune femme ne disait mot, un simple hochement en guise de salutation à qui le verrait …
Elle se rendit au comptoir et demanda tout simplement une boisson à l’homme tenant apparemment cette bâtisse…
Une boisson, certes, mais une boisson forte, une boisson pouvant lui faire oublier jusqu’à son propre nom si jamais elle venait à trop en abuser…

Une vague sourire se dessina sur ses lèvres rosées, un petit sourire connut de tout ceux qui on un jour ou l’autre approchait la Rose Noire…Un petit sourire n’annonçant rien de bon.

Laissons donc les choses se dérouler seules…

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Morna del Cielo Azzuro
On ne peut pas s'installer là ! ça sent mauvais, ça s'effondre de partout, et on entend les souris forniquer dans les murs !
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