Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 18, 19, 20, ..., 43, 44, 45   >   >>

[RP] L'Auberge, La Rose et Le Gratte Cul ( Place de Gresve)

Vilissë_morna
[Salle Commune]

Le rubis vint se poser sur la table, glissant en sa direction et s'arrêtant finalement pour qu'elle puisse le prendre, ce qu'elle fit d'un geste doux. La pierre resta entre son index et son pouce, subissant le regard insistant de la jeune fille sur elle. Satisfaite, la Rose déchira un morceau de tissus de sa chemise, enroula la pierre à l'intérieur et fourra le tout dans sa bourse, celle-ci se trouvant elle même dans la poche de son manteau. Une fois cette première opération terminée elle sembla attendre autre chose, mais bien vite elle se rendit compte qu'il en attendait tout autant, mais avant de lui donner ce qu'il souhaitait elle répondit aux paroles précédentes du jeune garçon.

"Hum...je peux donc déduire de tes paroles que tu n'est pas un inconnu pour moi, tout comme le Masque Blanc en un sens... Je ne sais pourquoi vous vous cachez de moi, et cela m'est égale en vérité, mais je saurai tôt ou tard qui vous êtes réellement...mais je comprends parfaitement que vous faites cela pour récupérer ce que vous m'avez envoyé chercher... Un certain manque de confiance en moi, peut être...qu'importe..."

La demoiselle, suite à ces mots sortit de sous son manteau le costume d'arlequin de l'embrouille, cette étoffe noire et son masque d'ivoire... Ce n'était pas la discrétion qui l'étouffée, mais ici, il n'y avait que peu de chance pour que les passants connaissent ce que c'était que ce déguisement de bouffon. Elle s'était relevée, et avait déposé le vêtement et le masque sur les genoux du jeune garçon, s'approchant de son visage comme pour lui murmurer quelque chose. Il ne manquait plus que l'épée. Elle hésita, devait elle la donner maintenant ou bien attendre un peu ?...

"Tu as donné la moitié...j'en ai donné tout autant...donne moi le reste et tu auras la dernière moitié de ce...déguisement..."

Elle retourna s'asseoir face à l'envoyé, un sourire narquois illuminant son visage. L'épée, elle l'avait, celle de la Luxure, dans un fourreau se trouvant accroché à sa ceinture. Maintenant, il lui fallait savoir s'il avait le reste du marché...

"Je suis femme d'honneur, je ne te tromperai pas...je n'ai que faire de tout cela, ce qui m'importe c'est découvrir qui vous êtes, toi, et Masque Blanc, et comment vous m'avez trouvé...rien d'autre...A toi de voir maintenant si tu veux repartir avec ou sans l'épée...donne moi ce que je veux et tu auras ce que tu désires..."

_________________
Morna del Cielo Azzuro
On ne peut pas s'installer là ! ça sent mauvais, ça s'effondre de partout, et on entend les souris forniquer dans les murs !
Zalina
Zalina n’avait pas envie de rentrer en Poitou tout de suite. Il lui restait encore une petite chose à faire avant. Elle savait que ce n’était pas une bonne idée et qu’elle se ferait taper sur les doigts à son retour. Mais après tout, elle commençait à en avoir l’habitude, une fois de plus, une fois de moins, quelle importance.
Elle refusait de quitter la région sans savoir et rester les bras croisés à attendre.
D’un pas décidé, elle parcourut les rues de la ville, dévisageant les passants. Aucun ne correspondait. Par discrétion et ne sachant comment elle réagirait une fois qu’elle l’aurait trouvé, elle avait laissé son mantel de la Licorne à l’abris. Seul son épée au pommeau de l’animal mythique et une dague au même motif trahissaient son appartenance à l’Ordre. La première était dissimulée sous une cape, la seconde à sa ceinture. Sa troisième lame, une autre dague, était sagement installée là où personne ne viendrait la lui prendre.

Cela faisait des heures que la jeune fille tournait dans les rues quand elle aperçut une enseigne « La Rose et le Gratte Cul ». Fatiguée de ses recherches infructueuses, elle poussa la porte et entra.


[Salle Commune]

Elle parcourut du regard la salle, sans faire attention aux visages. Elle ne connaissait pas le visage de celui qu’elle cherchait. Il était donc inutile de les observer. Visiblement, il n’était pas là non plus.
Zalina s’assit à une table dans un coin. Elle s’adossa au mur et perdit son regard dans le vide.

_________________
Pleure son Papounet Novo
---fromFRl'gamin envoyé
[Salle Commune]

L'gamin la laissa parler, se demandant comment qu'il devait faire, car bon, c'est bien beau qu'on l'envoie, mais on lui avait dit que tout allait être très simple, qu'il ne devait pas parler plus que besoin, mais qu'il pouvait répondre à toutes les questions de la dite-Morna sans se soucier, et qu'il devait lui faire confiance. Et en plus... comment ne pas lui faire confiance quand on savait qui était sa marraine?
Bon, stop de pensées, il fallait pas trop penser. Il fallait juste se rappeler dans quelle poche il avait quel parchemin. Poche gauche, Poche droite.
Elle voulait la moitié pour l'épée?
Bon, d'accord. Mais d'abord...
Il prit les affaires sur la table, ouvrit sans gène la bourre, la regarda un moment, mine d'être connaisseur, alors qu'il n'aurait pas pu savoir si c'était cette bourre là qu'il voulait, mais en tout cas, comme elle avait l'air usée, et encore car il devait faire confiance à Morna, il la rangeait dans son espèce de sacoche avant de passer au masque.
Le masque... Il était très beau, mais terrifiant, glaçant. Après quelques tours discrets dans sa main, tout en le cachant a l'intérieur de sa sacoche, il fut convaincu que ça ne pouvait pas en être un faux, et ferma la dite sacoche.
Ainsi comme tout le monde avait pu voir la cape noire, assez commune non-vue de près, personne sauf le gamin aurait pu remarquer le masque d'ivoire et d'argent, puisqu'il avait été observé à l'intérieur de la sacoche et sous la table.

Il sourit. L'autre était très perspicace, et lui qui n'avais jamais compris pourquoi deux parchemins. L'excuse première c'était 'si on lui en prend un, on sera moins en danger que si on lui en prends les deux', mais là, j'allait leur donner une autre utilité.


On ne se cache pas spécialement de toi, et je suppose que tu nous connait même pas en faite.

Sur que l'autre se cachait pas d'elle, sinon il aurait pas accepté aussi rapidement qu'il me l'avait raconté, de lui montrer son identité en échange des affaires promises.

Tu peut être femme d'honneur ou pas, mais moi, je suis simple envoyé d'un homme d'honneur, je ne peut donc pas confier, je peut que obéir, et il m'a dit de ne pas te dévoiler son identité avant d'avoir bourre, masque et épée tout au moins, et que si tu avais autre chose, que je le prenne aussi alors. As-tu autre chose?

Il ne lui laissa même pas le temps de répondre et continua, la rassurant de son honnêteté aussi.

Je vais te donner ton prochain rendez-vous avec lui, qui n'est pas de sitôt bientôt, puisqu'il est en voyage. Tu pourras à ton loisir assister ou ne pas assister, mais il suppose que tu ne te contenteras pas du nom, que tu voudras voir le visage maquillé se démaquiller devant toi.

Il posa alors sur la table un bout de parchemin que l'Hermaphrodite avait écrit. Il l'avait sortit de sa poche gauche. Gauche car gauche c'est moins bien que droite pour qui, comme l'enfant, est droitier, et qu'un rendez-vous dans quelque temps est moins bien que l'identité pour Morna.
Normalement il aurait du lui donner le parchemin sans réfléchir.
Mais... Droite ou gauche? Car droite écrivais des lettres, et les lettres c'était dans les voyages, et a cause du voyage le rendez-vous se fixerait à une autre nuit que celle-ci...
Donc il prit le parchemin, l'ouvrit, et le lit.
Ouf, il s'était pas trompé.
Dans le même coup, il posa la lourde bourse de cent écus sur la table, et parchemin et bourse, il les repoussa vers elle.


Maintenant tu me donnes l'épée, et je te donne son identité ensuite. D'accord?
Vilissë_morna
[Salle Commune]

La porte c'était ouverte peu avant que le gamin réponde, laissant entrer une jeune fille. Jeune fille dont le visage ne lui était pas totalement inconnu...Où avait-elle eut la mémoire de ce visage ? Elle connaissait cette personne, elle en était certaine, et pourtant, elle ne réussi pas à se souvenir de l'endroit et de la raison où elle avait croisé cette demoiselle...Cela lui reviendrait, plus tard, du moins, elle l'espérait.

Revenant sur son jeune interlocuteur elle ne put s'empêcher de sourire, ce gamin n'était autre qu'un envoyé, trop crédule sans doute, trop immature, trop jeune en tous points, mais qu'importe, s'il l'avait envoyé c'est qu'il avait une certain confiance en celui-ci... La jeune fille esquissa un petit sourire, suivit d'un petit rire capé. Il n'avait pas peur de déposer ainsi sa bourse sur la table de cette auberge, certes, ce n'était pas mal fréquenté, mais tout de même... D'un geste de main elle récupéra la bourse, la fit sauter un instant dans sa main puis la rangea tout comme la pierre...Une vraie petite fortune sur elle...Elle devrait repasser au quartier Azur entre temps pour y déposer tout cela si elle ne voulait pas de plus gros ennuis que ceux qu'elle n'avait déjà.

Tout ce déroulait pour le mieux, outre le fait que quelque chose l'avait interpeller...Le jeune garçon avait parlé "d'autre chose"...Qu'attendaient ils de plus ? Elle ne voyait vraiment pas de quoi il pouvait s'agir... Elle avait beau chercher encore et encore, mais rien, pas moyen de trouver de quoi il était question...

"Qu'entends tu par "autre chose" ? Aurais-je oublier un détail dans l'affaire ? J'imagine que Masque Blanc sait déjà beaucoup de choses sur les Princes, je ne vois donc pas ce que je pourrai lui apprendre ou lui apporter de plus..."

Il avait reprit rapidement son petit discourt, sortant cette fois un parchemin, et se trouva comme soulagé une fois l'avoir lus. Étrange comportement... Le jeune garçon voulait désormais l'épée, après quoi, elle aurait l'identité de Masque Blanc...Soit, elle la lui donnerai, mais avant elle avait une question. Question à laquelle le jeune envoyé ne pourrait sans doute pas répondre à la place de son complice...

"J'ai une nouvelle question pour toi...si tu ne peux répondre ce n'est pas bien grave...Ma question est donc la suivante: Comment, avez vous pris connaissance de mon existence ?...

Les mots avaient coulé sans aucun mal, d'une voix neutre ils avaient marqué leur passage, comme pour signifier chez la Rose Noire une impassibilité à toutes épreuves. Elle aurait voulus attendre encore un peu avant de lui donner ce qu'il voulait, hélas, elle ne pouvait le faire attendre ainsi sans aucune raison...

Une épée...
Elle l'avait récupéré en même temps que le reste de l'équipement, celle-ci était dissimulée dans un fourreau, lui même accroché au pan de la cape, dissimulant ainsi la lame et empêchant le propriétaire de la perdre, quelques soient les chocs et les mouvements... La cordelette de cuir se détacha de la ceinture de Morna, laissant le fourreau glisser entre ses mains. Le tout se retrouva rapidement sur la table, à la vue de tous comme étant une simple épée changeant de propriétaire.

"Es-tu certain de pouvoir porter tout cela gamin ? Tu me sembles bien frêle pour réussir à tout transporter...néanmoins, je suppose que le Masque Blanc ne t'a pas choisis pour rien... Bien...cette fois-ci c'est mon tour d'attendre ce que tu me dois...ce qu'il me doit..."

_________________
Morna del Cielo Azzuro
On ne peut pas s'installer là ! ça sent mauvais, ça s'effondre de partout, et on entend les souris forniquer dans les murs !
---fromFRl'gamin envoyé
[Salle Commune]

Alléluia, voila l'épée, le dernier accessoire, posé sur la table, dans un fourreau, ou plutôt quelque chose ressemblant plus à une espèce de harnache, celui de l'Encapuchoné que Morna avait du... dévalisé? À demander, car si jamais ce n'était pas le fourreau du 'déguisement', en le portant, l'usurpateur se ferait avoir. En plus, si le fourreau était bien original, dans ce cas, l'épée était portée au dos, et le Prince Démon devait être très grand, puisque l'épée n'était pas vraiment courte.
Mais il réfléchissait trop, tout ça, c'était l'histoire de l'autre.
Pour l'instant, le gamin rapprocha vers lui l'épée, et prit son pommeau. Et quel pommeau une fois qu'il l'observa attentivement! Maintenant qu'il commençais à comprendre un peu ce qu'était le rapprochement de deux corps, il trouva les deux êtres s'aimant, et représentant chacun les deux sexes, très provocateur.

Il sortit donc la lame du fourreau, pour voir si elle était bien faite, et quelle ne fut sa surprise de voir qu'elle finissait très vite, cassée en deux, et que l'autre moitié, et la pointe, étaient restés à l'intérieur de leur fourreau.
Un regard vers Morna.


Il attendait rien d'autre de toi, mais on ne saura donc jamais si les... s'ILS cachent autre chose sous sa bourre. Il ne pouvait pas savoir... peut-être avaient-ILS d'autres accessoires dont il ne connaissait pas l'existence, apparemment, non.

Et il baissa encore une fois le regarde vers ce pommeau des plus étranges, se faisant déjà des idées sur à quel péché appartenait cette épée.

Il à prit connaissance de ton existence par ta marraine Altea.

Comme si cette information ne valait vraiment rien, il était trop occupé à regarder la lame de l'épée. D'ailleurs, il se fit une entaille au doigt et manqua presque de crier de douleur le portant vite fait à sa bouche pour que le sang ne se répande pas trop.

Mais elle ne sais pas qu'il t'a contacté.

La marraine, la belle marraine.
Bref, pour l'instant, l'épée.


Pourquoi elle est brisée??

Il avait enfin relevé les yeux vers Morna, et montrait du menton le dernier accessoire du l'Encapuchoné.
Il avait préféré ne pas relever les mots de la jeune femme à propos de sa capacité à porter le tout. Elle avait pu, il pourrait. Après tout, elle était à peine plus grande que lui, et il serait plus intelligent. Il remit la demi-épée dans son fourreau, mais cette fois jusqu'à fond, puis plia avec force le cuir, et attacha le fourreau plié avec sa propre ceinture, de sorte que le paquet était deux fois moins grand et facile à porter.
Il mit donc la dernière chose dans son espèce de sacoche, même si la moitié en ressortait, mit sa sacoche à son épaule, remarqua que celle-ci était pas commode à porter et lourde, mais que ça ferait l'affaire, et plongeait sa main dans la poche droite de ses braies pour la ressortir avec un parchemin, le dernier, qu'il montra à Morna.


Ce fourreau, est-t-il le vrai?

Il se leva, dernière question posée, dernière réponse, et il lui donnerait le parchemin avant de partir sans qu'elle puisse le questionner d'avantage. Qu'elle se surprenne sur l'identité de l'Hermaphrodite toute seule, lui ne voulait répondre à aucune question et avait envie de rentrer chez lui.
Vilissë_morna
[Salle Commune]

Son sourire imperturbable s'envola lorsque le gamin parla d'Altea, sa marraine. Le Masque Blanc avait donc pris connaissance de son existe par sa marraine...étrange, la personne en question devait sans doute être passée en Dauphiné, mais quand et pourquoi, elle l'ignorait. Qu'importe, elle finirait bien par la savoir... Par ailleurs, son regard se posa sur l'épée brisée, celle de la Luxure, aucun doute...La luxure, la luxure...Azazel...La rumeur sur sa mort était donc fondée. Le Prince de la Luxure avait donc clamsé... Quelle attristante nouvelle, néanmoins, elle savait que désormais ILS n'était plus sept, mais six au plus...

"Je suppose que si l'épée est brisée, son ancien propriétaire doit l'être tout autant...Je ne sais pourquoi la Luxure se serait séparée de ses affaires sans raison valable..."

En réalité, elle jubilait intérieurement, cette situation était risible en un sens, après tout, qui aurait crus que la Luxure laisserai derrière elle pareil héritage ? Personne sans doute. Par ailleurs, la jeune fille ne put s'empêcher de repenser aux paroles du gamin...Comment...Comment cet 'homme' avait connus Altea ? Pourquoi celle-ci lui aurait parlé d'elle...Tellement de questions sans réponses, même en ayant le nom véritable du Masque Blanc, il y avait peu de chance pour que cela l'aide...Elle devrait peut être retourner en Dauphiné pour y quérir sa marraine et la questionner à son tour... Mauvaise idée sans doute, et puis elle avait juré au Masque Blanc qu'elle serait la seule à connaître son nom véritable... Elle ne devra compter que sur elle même pour en apprendre plus, et ce en toute discrétion.

Perdue dans ses pensée, elle ne réagit pas lorsque le jeune envoyé se leva, s'apprêtant à partir. Il n'attendait plus que la réponse.

"Fourreau véritable dis tu ? Techniquement, oui, après, allez savoir ce que la Luxure a bien pus trafiquer avant de disparaître..."

Assise, calme, sereine, elle attendait désormais sa réponse...L'identité du Masque Blanc. La Rose Noire s'attendait bien entendu à une révélation qui l'intriguerai plus encore. Le fait d'ignorer qui était véritablement le Masque Blanc, était une chose, savoir par la suite son nom mais ne pas connaître son visage en était une autre...Mais bientôt, très bientôt elle saura...

La demoiselle croisa les bras sur la table, déposa sa tête sur ceux ci et fixa le gamin, un étrange sourire en coin. Elle en avait presque oublié Dazibaan dans cette histoire...Elle se demandait même si elle ne devrait pas lire le parchemin après avoir retrouvé l'homme qui l'avait aidé à fuir...Elle ne savait trop quoi faire. Elle saura sans doute quoi faire lorsque la réponse se trouvera entre ses mains, il ne restait plus beaucoup de temps avant que cela n'arrive...

Elle patientait tranquillement, lorsqu'elle réussi enfin à se souvenir qui était la femme assise plus loin...Son passé revenait à grandes foulées. Que faisait-elle ici ? et pourquoi ? Elle le saura d'ici peu...Elle irait questionner cette jeune fille, parlerai quelques instants, puis repartirai au plus vite jusqu'à leur quartier, pour chercher de l'aide, accompagnée ou non de Zalina...

_________________
Morna del Cielo Azzuro
On ne peut pas s'installer là ! ça sent mauvais, ça s'effondre de partout, et on entend les souris forniquer dans les murs !
---fromFRl'gamin envoyé
[Salle Commune]

Voila que toutes les réponses avaient été fournies. Le gamin aurait aimé que, comme par erreur, Morna lui révèle le nom du Prince Démon de la Luxure, mais au moins, il n'avait plus de doutes sur le péché à qui appartenait la 'déguisement'. Pour le reste, l'Hermaphrodite devrait pouvoir se débrouiller seul.
Et il y avait une autre chose positive, la jeune femme supposait que cet Encapuchoné était... brisé. C'était quelque chose d'important à rapporter, s'il était mort, l'usurper devrait être très facile... si du moins, l'autre voulait prendre sa place, car enfin de comptes, le Masque Noir ne savait absolument rien sur les plans du Masque Blanc.
Ce Masque Blanc dont l'identité serait bientôt révélée à la filleule d'Altea.
Et puis quelques mots... disparaitre. Peut-être que... il allait devoir rapporter tout en détail à celui qui l'avait envoyé ici, ça devenait trop confus, et dangereux.

L'envoyé fit un pas vers Morna et lui mit dans la main le dernier parchemin, celui sur lequel l'Hermaphrodite avait écrit lui-même son vrai lui.


Merci pour tout Morna. On se reverra peut-être un jour, qui sais.

Sa voix avait été neutre, il ne savait pas s'il voulait ou non la revoir. Pour l'instant, revoir sa marraine était plus que suffisant, rentrer chez lui, cacher les affaires qu'il était venu chercher, et se débarrasser de cette histoire jusqu'au retour de l'Autre.

Sans un mot, sans un regard de plus, l'enfant, chargé de son inhabituelle charge composée d'une sacoche ou se trouvait une bourre, un masque et une épée dans son harnache qui appartenaient jadis a un Encapuchonné, Prince Démon de la Luxure, sortit de l'auberge de la Rose et du Gratte Cul, et disparut dans les ruelles de Paris.
Vilissë_morna
Un vague sourire. La jeune fille se saisie du parchemin du bout des doigts, toujours affalée sur la table. Du coin de l'oeil elle regarda l'enfant s'éloigner, ne disant mot. Une fois le gamin elle posa le parchemin devant elle, toujours aussi perplexe sur l'identité du Masque Blanc. Elle finit tout de même par l'ouvrir, les yeux rivés sur le nom de l'homme...Oui, c'était bel et bien un homme derrière le Masque Blanc...Son nom lui était inconnu, mais il connaissait forcément sa marraine, de ce fait elle pourrait remonter jusqu'à lui facilement, mais pour l'heure, elle se contenterait d'un nom.

"Tsss...un jour je ferai défection..."

Une toute autre affaire lui revint en tête. Non. Pas une, deux. Tout d'abord il y avait cette jeune demoiselle assise plus loin, Zalina, et ensuite, il y avait Dazibaan, elle devait retourner rue St-Martin et vite, mais seule, c'était folie... La Rose Noire jeta un oeil en direction de l'oiselle quelques tablés plus loin, laissant se dessiner sur ses lèvres un sourire narquois. Tant de souvenirs de cette époque...l'époque où elle n'était rien, rien qu'une gosse perdue cherchant ses marques. Elle préférait ce qu'elle était à ce jour, que ce qu'elle fut autrefois, néanmoins, l'occasion était trop belle pour la laisser passer. Elle se leva, rangea le parchemin dans sa chemise puis se dirigea vers la table où se trouvait cette ancienne connaissance...

Elle croisa les bras dans son dos, et sautilla presque jusqu'à la table de Zalina, une fois qu'elle fut assez proche de celle-ci, elle posa ses mains sur les épaules de la demoiselle, provoquant un léger sursaut chez la jeune fille. Une fois ce petit effet accompli, la Rose se mis en face de la jeune fille, les coudes sur la table et les yeux rivés dans ceux de son hôte, et toujours ce même petit sourire taquin en coin de bouche.

"Alors, Zaza...on se ballade dans la capitale ? Ça fait un bail, dis moi...héhé"

_________________
Morna del Cielo Azzuro
On ne peut pas s'installer là ! ça sent mauvais, ça s'effondre de partout, et on entend les souris forniquer dans les murs !
---fromFRRoland la chope
[Salle Commune]

Et voici une bedaine fort garnie pénétrant dans l'auberge. C'est triomphant, un poulet dans chaque main, qu'il salue d'un air hautain le vil gardien cosaque.

Peu derrière doit se trouver Madelon. Tous deux avaient bien vite quitté l'entrepôt lorsqu'une vilaine bourgeoise s'y était imposée. Vilaine bonne femme avec ses airs hautains...
La taulière était alors montée sur ses grands chevaux avant de les reconduire à la porte.

Mais...

Le Roland avait vu clair dans son jeu. Ces petites étincelles dans le regard de la donzelle l'avaient trahie. Pour sur qu'elle désirait rejoindre sa couche. Avance avait été faite. Si la jolie souhaitait le revoir, elle savait ou le trouver. Et "La Chope" était persuadé qu'elle ne mettrait temps à rappliquer.

Un homme comme lui, que dis je, un étalon de son gabarit, cela ne courrait pas les rues...

La gueule pleine de tripes et du vin séché que lui avait nerveusement légué la serveuse, il fit bien vite le tour de la salle. Quelques clients discutaient. Lui rejoignit son comptoir et se hissa, non sans mal, en haut du tabouret.

Déposant sa tête dans le creux de ses mains, il se mit à rêver...

Rejoint moi, et je ferai de toi une princesse !

_________________
---fromFRAnonymous
[Salle Commune]

C'est une petite femme qui poussa la porte de l'auberge pour pénétrer dans un lieu tout à fait nouveau pour elle. Elle regarda furtivement le décors de la salle sans prêter, tout d'abord, attention aux personnes présentes. C'était toujours ainsi avec elle, une sorte de manie que de regarder les lieux avant les personnes, peut-être repérait elle une sortie pour mieux s'enfuir, ou alors était elle timide ou que sait on encore...

Elle avança sa silhouette fine, montrant un régime forcé depuis quelques jours. D'ailleurs, elle portait une robe bien luxueuse mais abîmée par la poussière et un bien long usage. On aurait pu croire qu'il s'agissait d'une femme de chambre qui aura volée les affaires de sa maîtresse...
Cette femme là ne portait aucun bijoux, aucune décoration. D'un côté l'air noble, de l'autre tout les atouts d'une gueuse... on pouvait que difficilement deviner qui était elle vraiment... Et son beau minois n'indiquait rien que la tristesse d'un passé odieux ou une inquietude sur le futur...

Bref, ce sont ses jambes bien camouflées derrière cette robe longue qui l'amenèrent devant le comptoir. De là, elle prit le temps de regarder les personnes présentes. Un homme avait sa tête posée dans des mains... une femme était là, on parlait de princesse... Romantisme? Chantage? Mmm... Etrange!
Elle tenta un sourire léger, ouvrit la bouche comme pour tenter de communiquer mais elle prit peur de déranger, la pauvre est si timide.
Elle se contenta donc d'un sourire et recula de quelques pas cherchant des yeux une place pour s'asseoir.

Elle vit une porte au fond, elle s'y engouffra et de là elle vit l'horreur...



[Le Gratte Cul]

La petite vagabonde posa sa manche longue sur ses narines afin de camoufler une odeur qui lui piquait les yeux. Elle voyait là un décors bien écoeurant, un sol aux multiples couleurs, des... des sortes de détritus un peu partout. Elle crut vomir tellement le tout formait une salle ignoble et repoussante.
Si cela ressemblait à une salle destinée aux gueux en tout genre alors... la vie est bien malheureuse, du moins c'est l'exemple qui la réconfortait dans cette opinion.
Elle retourna rapidemment dans la salle commune



[Salle Commune]

De là, souhaitant toujours ne point déranger, elle décida de se reposer sur un petit banc. Elle scrutait toujours les alentours.
Elle sentait les regards se poser sur elle, elle se fit toute petite...
Vilissë_morna
Son regard sur l'entrée, la jeune fille toisa ainsi du regard une jeune demoiselle venant d'entrer...De même que la Chope, peu avant celle-ci. Quel sac à vin celui-la! Ivre comme un mort! Mais revenons à notre brebis du troupeau échappée... Le va et vient de la donzelle dans l'auberge ne lui échappa guère, comme si elle cherchait quelque chose ou quelqu'un, ce qui, apparemment n'était pas le cas. La nouvelle venue était bien discrète dans son coin, comme apeurée par les personnes se trouvant en ces lieux... En y repensant...elle pourrait peut être aider la Rose Noire dans ses plans...

La jeune fille se leva, et s'excusa auprès de Zalina, elle n'en avait que pour une minute, ou deux, tout dépendrait de la réaction de la donzelle. La Sombre, l'air de rien, vint s'asseoir à côté de la jeune fille et l'observa avec insistance. Peut être était-ce pour voir comment celle-ci réagirai face à un regard aussi oppressant. Un laps de temps s'écoula, elle ne laissa pas le temps à la demoiselle de faire quoi que ce soit que déjà elle prit la parole, à voix basse.

"Et bien, damoiselle...Que fais-tu ici, dis moi ? Cherches-tu une certaine compagnie ? De l'aide peut être ? Bien à toi de venir à notre tablé, juste derrière...si tu le désires bien entendu...J'ai peut être quelque chose à te proposer...après, c'est à toi de dire "oui" ou "non" à la question que je te poserai...Je ne suis pas...méchante, il suffit juste d'être agréable avec moi...et comme tu sembles égarée je te propose simplement mon aide...héhé"

Sur ces mots la Rose Noire se releva, montra d'un signe de main la tablé et passa le dos de sa main sur la joue de la jeune fille avant de tourner des talons...
Nonchalemment elle retourna s'asseoir face à Zalina, lui offrant un grand sourire et s'excusant une fois encore d'avoir ainsi quitté la table.

_________________
Morna del Cielo Azzuro
On ne peut pas s'installer là ! ça sent mauvais, ça s'effondre de partout, et on entend les souris forniquer dans les murs !
---fromFRAnonymous
Alors qu'elle était plongée dans ses pensées, plutôt noires par ailleurs, une jeune femme vint se placer à côté d'elle. Au début, la vagabonde n'osait soutenir le regard de ce compagnon étrange, elle prenait plutôt la patience d'écouter ce qu'elle avait à dire.
Quelle chose pouvait elle bien proposer à une inconnue? Que répondre à ce que l'on ne peut comprendre pour le moment? Est-elle vraiment... gentille? Ou l'hésitation à sortir le mot "méchant" est significatif?
Alors que l'invitée s'en alla rejoindre sa tablée, la vagabonde se posait ces questions...

Plusieurs minutes passèrent sans qu'elle ne bouge de là, toujours dans ses pensées. Et puis, la curiosité étant plus forte que tout, elle se leva enfin et marcha doucement vers la tablée indiquée auparavant.
Elle s'assied, salua les deux personnes à la table et fit sortir enfin le son de sa voix regardant cette fois avec insistance les yeux de la "gentille", comme pour montrer que finalement elle n'était pas si timide.


Je crois que des présentations s'imposent, je me nomme Aulària de Wendrill. Puis-je connaître vos appelations?
Ainsi que... la raison pour laquelle ma curiosité me conduit jusqu'à cette tablée en votre... compagnie?


L'expression de son visage indiquait là une attitude intéressée et un sourire vint s'ajouter à cela.
Elle attendait les réponses à ses questions avec impatience
Zalina
[Salle commune]

Zalina sursauta en attrapant le pommeau de la dague à sa ceinture. Son regard vide se posa sur la jeune fille qui s’installa en face d’elle, sans autre forme de courtoisie. Il lui fallut quelques secondes pour reconnaître la Rose Noire de son enfance.
Elle lui rendit son sourire taquin, heureuse de la retrouver après toutes ses années. Morna ne semblait pas avoir changer. Avant qu’elle soit revenue de sa surprise, la Rose s’était éloignée. La jeune poitevine la suivit du regard, intriguée elle aussi par la dernière entrée. Elle attendit que Morna se rassoit pour lui répondre.


Salut M’selle. Ca oui, çà rajeunit pas.
J’fais une petite ballade par ci, par là. Et toi ? Tu n’es pas trop dans « ton secteur » par ici.
Pas que je roule sur l’or mais j’peux t’offrir quelque chose à te mettre dans le gosier ? Et vous demoiselle ?
Comment vas-tu ? La Rose est elle toujours aussi Noire ?


Elle se tourna vers la "nouvelle" et se présenta à son tour, donnant que son prénom, ayant quitté sa famille il y a peu.

Enchantée.
Je me nomme Zalina.

_________________
Pleure son Papounet Novo
Vilissë_morna
[Salle Commune]

Morna accorda un bref sourire à Zalina. Celle-ci n'avait pas tant changé que cela, même avec les années. Quelle nostalgie en y repensant! Elle en avait des souvenirs. Oh oui! Des bons, comme des mauvais en vérité, mais tout cela n'était plus que souvenirs d'une époque désormais révolue.

"Héhé! Il faut bien sortir un peu, après tout, la Cour est bien belle, mais les beaux quartiers de Paris le sont aussi, et puis j'étais ici pour une affaire, alors je fais d'une pierre deux coups. Ta proposition est alléchante, je ne peux refuser cela...Je te revaudrai bien ça, un de ces jours. Je prendrai bien un verre de calva moi...héhé. Mmmh...sinon pour te répondre et bien...je me porte comme un charme, bien que légèrement fatiguée, je l'avoue. Mais bon, la Rose Noire reste la Rose Noire..."

La Sombre n'avait pris garde -sur le moment- à la jeune fille les ayant rejointes. Finalement, celle-ci ne semblait pas si intimidé que cela, ou bien était-ce là un masque qu'elle voulait montrer à qui voudrait bien le voir. Qu'importe. La Rose regardait tantôt Zalina, tantôt cette jeune fille, une dénommée Aulària de Wendrill. Ce nom lui était tout simplement inconnu. Jamais entendu auparavant...

"Enchantée, damoiselle Aulària de Wendrill.
Je me présente, Morna del Cielo Azzuro, à votre service si besoin...
Quant à savoir pourquoi votre curiosité vous a conduite jusqu'à cette tablée, et bien...disons que pour le moment nous allons simplement faire plus ample connaissance autour d'un verre...et peut être serais-tu par la suite intéressée, pour une certaine affaire.


La jeune fille termina sa phrase sur ces mots, laissant quelques questions planer tout autour d'elle. C'était sans doute pure folie que de vouloir mêler des innocents dans une telle affaire, mais si tout fonctionne comme prévus, alors il n'y aura aucun risque pour ceux-ci.

"Dis moi, Zaza, où vas-tu donc aller par la suite ? Je doute que tu ne restes éternellement dans cette auberge...surtout avec un sac à vin pareil comme tenancier."

Un coup d'oeil en direction du comptoir. Rien. Il ne semblait pas même avoir réagis...encore faudrait-il qu'il ait entendu quelque chose le bougre!

"Tsss...
Quant à toi, Aulària, que viens tu fais dans les environs ? De la famille dans le coin peut être ? Soif d'aventure ? Folie pure ? Egarement ? Fuite ? Mission ? Héhé..."

_________________
Morna del Cielo Azzuro
On ne peut pas s'installer là ! ça sent mauvais, ça s'effondre de partout, et on entend les souris forniquer dans les murs !
---fromFRAnonymous
Paris… La ville, la plus importante du Royaume de France, des nobles, des paysans qui vendaient leurs récoltes fruit, des mendiants et des gens qu’une fille comme l’Albinos n’aurait cru l’existence…
Une mèche blanche, sortait du capuchon, elle ondulais soigneusement sur la joue laiteuse de la jeunette ; elle prenait soin de baisser la tête malgré que quelque regard ne vienne se poser sur sa personne, son allure restait calme, la fraîcheur des pavés qui se faisait sentire sous ses pieds faisait place à des frissons parcourant son dos jusqu'à ses échines.
Mais une douleur lui tiraillais les mollets, bien que cela ne lui déplaisais pas au contraire, parfois Loar aimait ressentir de la douleur, surtout physique, pour elle c’était vivre d’avoir mal, bien que ces idées farfelu, elle l’est gardait pour elle.

Il était bien suffisant qu’elle soit étrange physiquement, alors si mentalement l’Albinos l’était aussi… Elle c’était enfuit de chez elle, ce nid douillet, ou la plupart des pochetrons se rejoint dans les tavernes et ne pense qu’a rire et à boire, au fond-elle, Loar n’aimait pas ses gens là, elle aurait eu envie d’un peu de sang qui coule ou autre chose de plus distrayant.
Certes Loar aimait bien boire, mais elle ne buvait que de la liqueur de mirabelle ou alors du vin rouge, qu’elle prenait plaisir à boire.
Tiens en parlant de boire, c’est pas que L’albinos aime se faire souffrir qu’elle se laisserai mourir de soif et de faim. Ah ça non ! Son ventre et son gargotier était très important, sa propre personne était importante.


- Une taverne, uneauberge… marmonnait-elle pour elle.

Elle marcha encore un moment pour trouver, c’était une place assez vaste et l’Auberge ne semblait point piteuse.

[Salle commune]

Loar rabaissa une dernière fois son capuchon pour cacher ses yeux et poussa la porte sans douceur mais aussi sans bruit, chantant un petit aire lent et morose, ses pas était du même rythme. Loar fixait qu’une seule chose le comptoir, elle ne prêta attention à personne, les personnes présentent semblait toute dans leurs discussion, allez vers les autres, non l’Albinos n’était pas comme ça et ce n’était plus une enfant naïf, même si parfois… Bref, la jeune fille s’assis comptoir, elle avait les crocs, mais pas assez d’écus pour manger, juste pour boire. Mais elle n’allait tout de même pas ramasser les miettes qui traînent sur le comptoir et en dessous les tables. Non Loar était bien trop fière pour se rabaisser à faire ça, enfin elle était devenu bien trop fière.
C’est d’une voie enrouée que la jeune fille aborda le tavernier :


- Tavernier une liqueur de mirabelle !
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 18, 19, 20, ..., 43, 44, 45   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)