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[RP] L'Auberge, La Rose et Le Gratte Cul ( Place de Gresve)

Vilissë_morna
[Salle Commune]

La Rose terminait tranquillement sa boisson, écoutant Aulària d'une oreille, les ragots de l'autre. La donzelle disait être ravis de rencontrer sa famille, si celle-ci se trouvait être aussi aimable qu'elle même. Hum. Aimable n'est pas le terme qu'elle aurait utilisé...quoique...En y pensant bien, sa famille est loin d'être mauvaise...Ironie oblige. Héhé... La jeune fille releva les yeux, pour pouvoir regarder la demoiselle, et non sa boisson.

"Hum...Aimable...Oui...Nous sommes tous très aimables dans la famille...enfin...tout dépends des personnes, du lieu, du contexte. Tu vois l'genre ? Hé... Une famille de la Cour ne peut être bonne en un sens...nous sommes la vermines de tous les royaumes...enfin...pas tous...mais beaucoup...Enfin...j'me comprends."

Avec le temps, elle avait appris à ne pas dévaloriser les Couriens. La Cour des Miracles et noire, sanglante, ses habitant sont tout aussi sombres, et tout aussi sanglant...A quelques exceptions près. Les apparences sont bien souvent trompeuses, et encore plus en ce lieu où, les Miraculés sont roys et reynes. En parlant de ça...Cela faisait bien longtemps qu'il n'y avait plus de Rey à la Cour, le dernier avait été Hébus, si ça mémoire est bonne...Mais qu'importe, ce temps était révolus, celui où le Masque était maître, celui où les cartes étaient reines, et où tous étaient fous.

Son regard, perdu dans le vide se posa finalement sur une silhouette, près du comptoir... Au premier coup d'oeil elle aurait pus croire qu'il s'agissait d'un Cielo, ors, ce n'était pas le cas. Ce n'était que cette femme aux cheveux blancs et aux yeux rouges, l'Albinos. Étrange. Cette femme ne disait rien, pas un seul mot depuis son arrivée. Ce n'était pas ses affaires mais...Non. Rien. La Rose se contenta de sourire et de regarder tour à tour Zalina et Aulària.

"Juste une chose...Ne suivez personne une fois là bas...Et si vous voyez arriver des hommes en noirs, je vous demanderai de bien vouloir me prévenir aussitôt...Il serait fâcheux qu'ILS nous tombent dessus en premier. Héhéhé. "

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Morna del Cielo Azzuro
On ne peut pas s'installer là ! ça sent mauvais, ça s'effondre de partout, et on entend les souris forniquer dans les murs !
Zalina
[Salle Commune]

Zalina laissa les jeunes filles goûter le breuvage les premières. Elle n’avait pas froid aux yeux et était capable des pires défis mais là, il y avait quelque chose qui clochait, sûrement le bout de viande se promenant dans la chope.
A la deuxième gorgée de Morna, alors qu’Aulària avait déjà fini son verre, Zaza se décida. D’abord le bout des lèvres, puis une petite gorgée. Elle grimaça puis but cul sec. Cela semblait préférable à une quelconque dégustation. Et Morna avait un ami à sortir du pétrin. Cela semblait assez urgent.


Et bien nous te suivons Morna. Allons rencontrer ta famille.

Zalina adressa un clin d’œil à son amie, impatiente de connaître l’une des familles les plus connues de la Cour des Miracles.
En attendant que la Rose finisse sa boisson, la Poitevine jeta un coup d’œil à celle pour qui était la dernière chopine. Elle s’emblait assez perplexe quand à la spécialité du lieu. Un vague sourire se décida quelques secondes aux coins des lèvres de Zalina. Cette dame avait des yeux bien étranges. Le mélange de blanc blond de ses cheveux, elle l’avait déjà vu… mais des yeux pareils, jamais.
Elle fut tirée de ses pensées par les recommandations de Morna. Des Hommes en Noirs ? Les ILS étaient donc vétus de Noirs...


A vos ordres Ma Dame. Hihii
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Pleure son Papounet Novo
Vilissë_morna
[Salle Commune]

La Rose déposa sa chopine sur la table, elle se redressa et s'étira, faisant craquer de multiples articulations de ce fait. Souriante, comme toujours. Un vague signe de la main à l'égard de "la Chope", comme pour lui signifier son remerciement. Pour quelles raisons ? Son silence, si jamais il avait entendus quelque chose, ce qui était peu probable, mais mieux valait être prudente.

"Et bien, dans ce cas en route..."

Une fois ces paroles prononcées, Morna, se dirigea vers la porte de sortie de l'auberge. L'ambiance du lieu aurait été parfaite si bonne compagnie il y avait...

[Sur le seuil, puis dehors]

La Rose, une fois que les autres l'aient rejointe, ouvrit la porte, laissant un souffle de vent s'engouffrer au dedans de l'auberge. Il faisait plutôt beau aujourd'hui, dommage, la pluie et le mauvais temps sont souvent plus utiles qu'un soleil brûlant, tant pis, elle fera sans ce petit plus... Au dehors, tout semblait paisible, rien d'anormal, comme trop souvent. Décidément, elle préférait de loin la Cour des Miracles et ses habitants. Certains diront que c'est pure folie...Sans doute auront-ils raison. Tout d'abord, il fallut traverser la Place de Gresve, après quoi, il fallut chercher la faille qui conduisait dans les bas fonds, il fallait juste trouver la rue adéquate...

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Morna del Cielo Azzuro
On ne peut pas s'installer là ! ça sent mauvais, ça s'effondre de partout, et on entend les souris forniquer dans les murs !
---fromFRAnonymous
[Salle commune]

Plus rien, le calme avait prit ça place, il y avait encore l’écho des murmures. Les trois demoiselles étaient parties à leur aventure, bine que Loar aurait aimée les rejoindre, elles s’amuseront sûrement plus que elle en cette soirée.
Bon il y avait encore le tenancier, mais pour le si peu de choses qu’il disait et l’Albinos n’aimait pas non plus engager une discussion et sur parler pour ne rien dire. Bref ça s’annonçait mal pour le salon de thé.
Et puis à en croire le bruit qu’avait laissé l’ouverture de la porte et la fraîcheur… Il pleuvait. Donc les nobles ne sortiront sans doute pas par ce temps, ou alors les plus foux, et combien y a t’il de chance qu’il y est de ces personnages dehors ? Aucune…

Un beau tableau, se présentait, une femme qui cachait la moitié de son visage… Même si un moment on avait aperçut ses yeux, mais Loar était restée calme et avait entendu les conversations. Pour une fois, qu’elle l’était, ha oui d’habitude, elle cherche à faire quelque chose, peu importe ce que ça soit…
Loar reprit sa choppe et finit les dernières gorgées, il restait encore une partit assez importante du bout de poulet et elle le prit avec ses doigts et le fourra dans sa bouche, ce n’était pas mauvais et sa passe tout seul. Comme une limace qui glisse sur le sol, la jeune fille se suça les doigts et en passants en mordit quelques un, au lieu de faire une grimace, l’Albinos sourit.
C’est vrais que dans des moments ou y a plus personnes autour de soit à part un rêveur, on a envie de savoir si on est là nous aussi, pour Loar il y avait aussi simplement le plaisir de se faire mal.

Ha, l’Albinos bougea un peu et sortit un écu, un peu tordu mais ça restait un écus et le posa sur le comptoir et dit en soupirant et avec un peut d’ironie :

- Hé bien soit-je parle à cette pièce, soit à un rêveur !

Se parler tout haut a sois même, c’est pas mal et comme l’Albinos n’avait pas beaucoup pondu de mots durant qu’il y avait du monde, occupée à écouter. Même si l’envie de les rejoindre là démangeait, mais il était sans doute trop tard. Les trois allaient sûrement bien s’amuser.
---fromFRMadelon
[Salle Commune]

Elle avait retrouvé la tiédeur de sa chambre après la pseudo victoire sur les gallinacés. Cette sortie là, elle n'était pas prête de la lui pardonner au gros plein de soupe. Quelle honte ... mais quelle hooooooooooooonte !! Quand elle y repensait, elle en avait encore le rouge aux joues. Cloitrée dans son refuge de dix mètres carrés, elle arpente l'espace entre l'armoire et le lit à la recherche d'un peu de calme. Relâcher les nerfs d'abord, le service ensuite.

J't'en foutrais des poulets moi !!!

Là, le vide avait reçu son message et son ventre avait détendu le noeud de rancoeur qui le torturait. Et puis, il fallait lui reconnaitre l'apport d'une excellente adresse au Roland. Voilà qui pourrait être utilisé en temps voulu.
A l'étage en dessous, le bruit des conversations va bon train et lui rappelle qu'elle est payée pour effectuer un minimum de travail. Maintenant que la tempête sous son crâne s'est apaisée, elle se change rapidement et s'apprête à rejoindre son poste. Juste comme elle allait descendre, la porte d'entrée de l'auberge claque, signe que la clientèle a décidé d'aller goûter l'air parisien. Dans le fond tant mieux, la serveuse n'a jamais été un bourreau de travail. Enfin, elle dévale l'escalier pour émerger dans la grande salle. Un tour d'horizon des tables en évitant soigneusement de poser son regard sur l'autre avachie sur son bar et elle part récupérer les verres abandonnés.
---fromFRBelombre
[ l'extérieur]

Belombre venait d'arriver à Paris, il avait pas mal vagabondé et se trouvait enfin dans le ventre du royaume. Ses chausses étaent boueuses, ses vêtements poussièreux et son gosier sec comme une rivière asséchée.

Il s'arrête devant une enseigne représentant trois chopes, il pousse la porte, de toute façon les tavernes se valaient toutes pour peu qu'on y trouve à boire et distractions.


[Salle Commune]

La salle qui s'offre à ses yeux ne présente que peu d'intérêt, trop claire, plus un salon de bonnefemme qu'une taverne digne de ce nom!
Sur la gauche il distingue une porte avec une pancarte: "le gratte cul". Belombre sourit, voilà un nom engageant. Il traverse la salle à grandes enjambée et entre.


Le gratte cul

Dès qu'il eut entrebaillé la porte une effluve rance chatouille ses narines.
Il pense: Ah oui! ça c'est une taverne!
Il reste un moment sur le seuil pour laisser ses yeux s'habituer à la pénombre après la lumière clinquante de l'autre salle.
Puis s'avance dans la salle, évitant avec adresse les détritus qui jonche le sol. Les visage se tournent à son passage mais sans plus.
Il pose une pièce sur le comptoir et regarde le tavernier. Dans ce genre d'endroit pas besoin de parler. Ce dernier dépose devant lui une chope ébréchée, propre serait un bien grand mot, elle est empli d'une cervoise dont la mousse elle même est grisonnante. Belombre la prend, incline la tête en guise de remerciments et se faufille entre les tables pour aller s'asseoir dans un coin sombre.
Il reste là à boire sa bière tout en observant les rares personnes attablée.

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---fromFRBabette du Lys
[Le Gratte Cul]

Accoudée au comptoir, elle ramène une mèche de cheveux derrière son oreille et laisse échapper un soupir. Roland assurait le service à sa place et il n'était pas dans les habitudes de Babette de lui contester cette part du travail. D'ailleurs, elle ne contestait aucune part de travail.
Son grand corps souple, moelleux du fait d'un léger embonpoint, épousait parfaitement les courbes du bar et l'assise du tabouret. C'est qu'elle en avait essuyé du comptoir ... Une vie à suivre la ligne du bois et à user les tabourets bancals. Et il n'y a rien qui ressemble plus à ce genre de mobilier qu'un autre comptoir. Fut il dans une autre ville, dans un autre cadre. Pour le cadre, elle y avait perdu. Ho pas beaucoup, mais un peu quand même. C'est surtout en tranquillité d'esprit qu'elle avait perdu. Depuis l'évènement, le remord lui vrillait les tripes, ce sentiment de culpabilité galopant. La poitrine généreuse se soulève au rythme lent de la respiration. Même respirer, elle le fait à l'économie.
Dans le tumulte ambiant, elle passe les clients en revue. Y'a pas foule faut dire. Elle a largement le temps d'observer. Là, peut être, un gibier intéressant. "Fais boire la drôlesse, fais boire, faut qu'ça picole à tout va". Ca c'est la petite phrase magique du Roland. Lentement, elle se lève, sa tenue par trop légère laissant apparaitre plus de peau que nécessaire. A travers les tables, elle joue des hanches avec la dextérité d'une femme qui utilise son corps comme outil de travail. Quoi qu'ici ... quelques fois, pour arrondir les fin de mois ... pas plus. Là, un homme moins crasseux que les autres sirote sa bierre en solitaire. Elle tire une chaise et s'installe en même temps qu'elle demande l'autorisation pour le faire.


Alors mon mignon, on boit tout seul. Un peu de compagnie serait il pour vous déplaire ?
---fromFRBelombre
[Le gratte cul]

Belombre observe la femme s'approcher. Jeune ne serait pas le qualificatif qu'il aurait employé. Elle était entre deux âges, pas vraiment laide, pas d'une beauté stupéfiante. Un peu usée on aurait pu dire mais agréable à regarder avec des formes adapter à des mains expertes.

Belombre lui sourit.


La compagnie est toujours bienvenue quand elle à vos courbes et vos attributs.

Belombre savait bien qu'il n'étais pas en présence d'une fille farouche et encore moins de celles qui mettaient leur vertue en dessous de leur oreiller.

Il commande d'une geste une nouvelle chope. Il la regarde un instant dans les yeux avant de glisser le verre devant elle.


A votre santé, .....Comment dois je vous nommer?

Il se cale à sa chaise, croise les bras et l'observe avec intérêt, comme si il avait voulu disséquer le moindre traits de son visage.
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---fromFRBabette du Lys
Elle sourit aux propos tenus et accepte le verre offert d'un léger hochement de tête. Les coudes posés sur la table, elle croise les jambes pour laisser apparaitre quelques centimètres de peau blanche supplémentaire. Une vie de tripot, ça n'est pas fait pour vous haler le teint.

Babette, mon mignon, c'est ainsi que bon nombre me connaissent. Et toi, de quel blase t'a t-on affublé ? Avec le joli minois que tu présentes, j'suis prête à parier que tes parents ont du choisir quelque chose de fort présentable.

Elle porte le verre à ses lèvres pleines et le sirote lentement. Elle n'en aurait pas besoin, un bon coup de coude et tout cela aurait négligement disparu au fond de sa gorge. Mais au loin, tout au fond de sa tête, elle entend encore la patronne brâmer : doucement idiote ! d'abord tu l'accroches en prenant ton temps, ensuite tu le saoules ! Sinon, ils sont ivres avant même d'avoir un lit à payer !
Sourire fugace entaché d'une pointe de tristesse. Le brouhaha ambiant sert de paliatif aux idées noires.

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pnj
[Extérieur]

Il est grand, sale, seul et le regard hagard. Il erre dans Paris, se demandant où ses pas vont le conduire. Passants bousculés, injures lancées, regards furibonds, rien, rien ne passe à travers le mur de douleur et d'hébétude dans lequel il se retrouve enfermé. Il traverse la ville sans vraiment regarder sa destination. Il est bousculé une fois de plus, et, la fatigue aidant, tombe par terre en s'écrasant sur le sol comme les larmes que les nuages laissent quelques fois échapper. Il reste un moment ainsi, sous le regard dégouté ou emplit de pitié des passants. Il se lève enfin, regarde autour de lui et voit un nom qui lui semble autant avenant que repoussant : La Rose et le Gratte-cul.

[Salle commune]


Il pousse la porte et une flopée d'odeurs viennent chatouiller son nez. La sueur rance, les vapeurs de l'alcool, le parfum délicat de ces dames. Il reste un instant sur le seuil puis se décide à entrer. Les serveuses évoluent adroitement, esquivant les tapes des ivrognes, riants aux blagues des coquins. Il se dirige vers le comptoir, se pose à côté d'une jeune fille. Non, il s'affale à côté d'elle, sort une pièce et attend qu'une bonne âme accepte de le servir
---fromFRMadelon
[Salle Commune]

Les yeux se posent sur la porte qui s'ouvre et tout aussitôt le regrettent. Qu'est ce que c'est que ça ... Non mais, avait on idée de se montrer en société dans un tel état. Alors qu'elle arrive au comptoir à l'instant même où il jette sa pièce sur le bois, c'est avec un léger soupçon de dédain dans la voix qu'elle s'adresse au jeune homme.

Monsieur désire ...

Le plateau de service claque sur le bar et elle s'accoude en attendant que ce ... monsieur veuille bien annoncer sa commande. Il faudrait tout de même qu'elle touche un mot au patron sur la qualité des gens qu'on reçoit à la Rose.
pnj
[Salle commune]

Quand la serveuse se présente devant lui, il ne sait où regarder. Doit-il regarder son visage, doit il rester ainsi, ou bien... Que faire? Il a l'impression de s'être trompé, il ne sait pas ce qu'il fait ici, la serveuse le regarde avec dédain, comme tant d'autres. S'est il trompé d'endroit? Probablement. Il hésite, trop sûrement. La serveuse le regarde puis jette un regard discret au vigile. Il relève la tête, rive ses yeux bleus clairs dans ceux de la jeune femme. L'homme s'adresse à elle avec une voix profonde de basse :

- Je pense que je me suis trompé d'endroit.

Il pousse la pièce devant lui :

-Veuillez me pardonner cette intrusion, Madame, je vous ai fait perdre votre temps.

Il se lève, et baisse les yeux. Il semble pataud, lui qui est si grand, à côté d'elle qui est si frêle. Elle lui jette un regard circonspect, tandis qu'il se dirige vers la porte. Il titube un peu, se demande si cette femme va le rappeler, sachant qu'il y a peu de probabilités, vu son accoutrement. Puis se ravisant, il se retourne. La serveuse l'observe toujours, le vigile s'est déplacé, guettant ses réactions. Il se rapproche à grands pas, reprend son siège, sous le regard mi-étonné, mi-agacé de la serveuse :

- Finalement, non. Donnez moi votre meilleur tort-boyaux.
---fromFRMadelon
[Salle Commune]

Sale et indécis en plus. Et bien, la journée commençait bien. Un sourire affecté pour répondre à sa demande et elle se tourne vers le comptoir. Où est donc passé Roland ? Elle n'allait pas encore devoir assurer tout le service ...

Roland ! Il y a du monde au bar ! Roooooooland !

Pas de réponse bien sûr, ce soulot devait encore trainer à la cave en train de vider les réserves du patron. Un soupir de mécontentement et elle prend provisoirement sa place pour servir le jeune homme. Le verre est vite déposé en face de lui et la pièce disparait. Pas question de refuser une consommation ici, le patron ne lui aurait jamais pardonné. Et pourtant ... la fréquentation de l'établissement ... enfin passons.

Monsieur se trouverait peut être plus à son aise s'il s'installait au Gratte Cul.

Elle dit cela avec un soupçon de dégout dans la voix et sa main désigne la porte basse à gauche de l'entrée. En tout honnêteté, elle exagère un peu, il n'est dit nul part que la salle commune se devait d'être réservée à une certaine clientèle.
pnj
[Salle commune]

La serveuse appelle le tenancier du comptoir, sans réponse. La pièce disparrait plus vite qu'une apparition, le verre est déposé devant lui avec la vitesse d'un cheval au galop. Il le prend, observe le fond, et plonge son regard dans celui de son vis-à-vis. Deux yeux bleus trop clairs, des cheveux blonds trop longs, des vêtements sales et une bourse remplie pour améliorer au moins les deux derniers points, mais il ne sait pas où se diriger. La serveuse le sait peut-être? Ses pensées sont interrompue par sa voix.

- Monsieur se trouverait peut être plus à son aise s'il s'installait au Gratte Cul.

D'un geste du bras, elle lui désigne une porte basse sur sa gauche. Il suit son regard, entre-aperçoit ce qui l'attendrai de l'autre côté quand un gueux, non un congénère pour le moment, ouvre la porte. Il soupire. Il est dans une taverne, peut-être acceptera-t-elle de lui donner certains renseignements. Il tourne la tête vers elle :

- Pourriez vous me donner une adresse convenable ou je pourrais avoir... meilleure allure, dit-il en réprimant une grimace. Et peut-être me dire si des personnes recherche de la main d'oeuvre.

Il ne sait pas si il pose les bonnes questions, ce n'est sûrement pas à elle de le lui dire, mais sait-on jamais. Il sort une autre pièce, garde le doigt posé dessus, tandis qu'il boit son verre cul sec.
---fromFRMadelon
[Salle Commune]

Alors qu'elle s'apprêtait à s'occuper du tas de verres qui attendaient patiemment de prendre son bain, l'éclat doré si bien connu lui attire le regard. Elle dépose le chiffon qu'elle avait déjà entre les doigts et revient se poser en face de l'interlocuteur qui pour le coup devenait plus intéressant. D'un doigt, elle fait glisser la pièce jusqu'à elle et la fait tomber de l'autre côté du comptoir.

Monsieur traverse une mauvaise passade... Il y a de bonnes chambres ici, si cela vous convient.

Le ton de la voix a changé. Madelon et l'or, l'or et Madelon. Un langage qu'elle comprend toujours et qui permet d'ouvrir bien des portes. Il n'y a pas grand chose qu'elle n'accepterait de vendre. Une vraie mine de renseignements quand on savait y mettre le prix.

Du travail ... peut être ... cela demande réflexion.

Elle le regarde sans ciller et ne termine pas sa phrase. Le message est assez clair. Tout ce paie dans la vie, surtout quand on est dans le besoin. Première leçon : on ne prête qu'aux riches.
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