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[RP] L'Auberge, La Rose et Le Gratte Cul ( Place de Gresve)

pnj
[Salle commune]

Quand l'éclat tant convoité apparait, le ton change, l'ambiance aussi. La tension qui tendait son corps s'est évanouie d'un coup, son sentiment de n'être qu'une loque qui amuse les passants s'est estompé, une flamme consummée se rallume. L'or peut faire des miracles, il le savait, mais ne se doutait pas que l'or était autant maître.

- Monsieur traverse une mauvaise passade... Il y a de bonnes chambres ici, si cela vous convient.

Un sourire découvre l'éclat blanc de ses dents. Il ne dit rien, se contente de pousser la pièce du doigt qui disparait aussitôt, happée par la main blanche.


- Du travail ... peut être ... cela demande réflexion.

Cette fois-ci, le sourire s'élargit, devient presque charmeur mais il sait que dans cet accoutrement, il ne pourrait charmer que la fange qui trainait dans les rues les plus sombres de Paris, et encore. Il sort une autre pièce, la met à hauteur de ses yeux, qui passent de la serveuse à ce qu'il tient dans la main et attend la suite. L'or délie les langues, mais il faut aussi savoir faire languir la convoitise. Heureusement pour lui, il apprend vite.
---fromFRMadelon
[Salle Commune]

Nouvel éclat doré. Elle soupèse et fait le tri dans le petit classeur qui lui tient lieu d'esprit. L'auberge est le lieu de prédilection pour le transit de rumeurs et informations en tout genre et Madelon n'oublie rien. Une adresse, un nom, un visage, tout peut être utile un jour.
Elle soupèse le bonhomme en face d'elle. Que lui faudrait il à lui ? Elle a bien quelque chose, mais sera t-il à la hauteur ? Hum ... dans le fond ce n'est pas à elle de juger, ils sauront bien décider quoi faire de lui.


Il y a effectivement quelqu'un dans Paris qui aurait besoin d'un service. Si vous n'avez pas peur des endroits pas trop bien fréquentés. On cherche un tavernier, quelque part. Sauriez vous tenir la place ?

Lâcher ce que l'on sait au compte goutte, surtout ne jamais être pressé.
pnj
[Salle commune]

La bête est lancée, le jeu se déroule sans tarder, les devinettes vont affluer, les sous-entendus prennent place mais qui des deux sera le vainqueur? L'homme sourit, regarde la piècette, la pousse d'une chiquenaude vers la femme et en ressort une autre, contemplant le visage au sourire devenu charmant et aux lueurs de convoitises qui s'instaurent dans ses yeux. Il ne sait pas jusqu'où cela ira, mais il sait que plus il se montre généreux, plus la belle se montrera docile et lui donnera les renseignements tant voulus.

- Cela dépend, quel genre d'endroit, pour quel genre de personne, pour quel genre d'employeur?

Le ton est désinvolte, essayer de noyer le poisson, la faire parler, sans trop donner. Voilà l'enjeu à présent, l'inversion des rôles, la laisser débiter ce qu'il veut entendre, même si il se doute qu'à ce petit jeu, elle est plus forte que lui. Il se met à jouer avec son verre, faignant l'indifférence, même si son coeur bat la chamade, et que son avenir dépend de cette femme.
---fromFRMadelon
[Salle Commune]

Sourire éclatant face à la réponse faite. Encore une fois la pièce disparait. Elle se penche sur le bar et baisse la voix.

Vous n'y êtes pas du tout. C'est moi qui pose les questions. Comprenez qu'il en va de ma réputation. Il ne faudrait pas que l'on puisse dire que j'envoie n'importe qui aux gens dans le besoin.

Le ton n'admet pas de réplique. Les règles du jeu c'est elle qui les pose. En même temps, c'est assez drôle. La réputation de Madelon n'est pas à ce point en danger de l'autre côté du fleuve qu'elle ait besoin de prendre tant de précautions. Mais le jeune homme l'amuse, la distrait dans sa journée monotone.

Petite actrice. Son visage se ferme, elle a déjà largement gagné sa journée, quand bien même le monsieur voudrait jouer les offusqué, elle ne serait pas perdante.

La clientèle s'éclaircit, c'est l'heure des grands départ, le moment où le lieu ce fait plus calme. L'occasion idéale de mener cette affaire à son but. Elle reprend, maintenant que les choses sont claires.


Je vous demande donc, avez vous les facultés d'occuper un tel poste ? Y connaissez vous un tant soit peu quelque chose au service ? Ou au moins ... êtes vous suffisamment dans le besoin pour apprendre vite et bien ? Et savez vous tenir votre langue ? Il s'agit d'un lieu et de gens qui requièrent d'avoir de fortes pertes de mémoire.
pnj
[Salle commune]

Il sourit. Il a perdu. Quelques deniers. Il aurait pût perdre bien pis. Il se penche en arrière, jette un coup d'oeil à la salle qui se vide. Tout devient bruyant à mesure que les nobles quittent leurs fauteuils rembourés pour rejoindre un tout autre style de séant. Les gueux suivent, et avec eux une odeur de vomis, d'urine et de sueur rance se répand dans la salle. Quant à eux, ils vont retrouver leurs trous puants et suitants de toute la misère du monde possible. L'homme songe qu'il ne veut pas ressembler à cela. La pièce devient tout à coup aussi calme que le désert, seuls quelques bruits arrivent parfois jusqu'à ses oreilles.

Il a perdu mais ce n'est que partie remise. Il compte bien prendre sa revanche, tôt ou tard, quand il se sera armé contre ce qu'il ne connait pas encore. Il riva ses yeux dans ceux de la belle, et ne répondit pas tout de suite. Oui il apprenait vite, bien, et surtout il était dans le besoin.


- Où dois-je me présenter?

Il sort une pièce de sa bourse, la pose sur le comptoir. Mais cette fois-ci, sa main fait rempart. Il sait que la serveuse a bien gagné sa journée. Il sait aussi qu'il va encore perdre cette pièce pour ce renseignement.
---fromFRMadelon
[Salle Commune]

Un regard circulaire sur les tables et une moue désapprobatrice face au travail l'attend et Roland qui ne remonte pas. Retour à son vis à vis. Elle soupire et laisse tomber ses épaules, comme si l'information qu'elle allait lui révéler n'était que l'objet de sa pure bonté d'âme.

La Pochée à la Cour des Miracles. Il vous faut passer le pont sur la Seyne et puis demander votre chemin. Il ne servirait à rien que je vous indique votre chemin, c'est un vrai labyrinthe là-bas.

Elle passe un coup de chiffon sur le bar sans le quitter des yeux.

Pas la peine de dire que vous venez de ma part, ça n'aiderait en rien. Présentez vous et puis vous verrez bien. Ce qui est certain c'est que la place de tavernier est libre et bien payée. Il est arrivé ... malheur à celui qui occupait la place précédemment. Enfin, vous verrez ...

Tranquillement, elle tend la main pour obtenir le dernier paiement à son petit discours.

Et pour cette nuit ... monsieur dormira t-il ici ?
pnj
[Salle commune]

Soupir de la dame. Informations notées dans un recoin de son esprit. Le sous entendu est clair, mais il sait tenir sa langue. Il pourra postuler et verra bien ce que cela donnera. De toute façon, son denier était perdu, quoiqu'il fasse. Il baissa son regard sur sa main, pris la pièce et la mit dans la main tendue devant lui. Il effleure du pouce la paume de la serveuse, comme une carresse, et garde sa main un instant dans la sienne, un sourire narquois sur les lèvres.

- Monsieur prendra une chambre.

Il se leve en s'étirant, la dominant de toute sa taille.

- Et un bon bain serait le bienvenu!
---fromFRMadelon
[Salle Commune]

Regard en coin. Tiens, monsieur est un joli coeur ... Elle laisse sa main dans la sienne tant qu'il veut, puis referme les doigts sur la petite chose ronde qui gît au creux de sa main. Prestement, elle récupère toutes ces petites brillances et les fait disparaitre dans une des poches cachée dans les plis de sa jupe. Pas question que Roland ait l'occasion de tomber dessus, ou pire ... Messire Kad.

Un bain ? Sans problème monsieur. Je m'occupe de vous faire chauffer l'eau.

Laissant là le comptoir, elle part de son pas coulant vers les cuisines pour en revenir après quelques minutes. De retour derrière le bar, elle attrape en passant un grand grimoire qu'elle dépose sur le bois ciré. Un effort pour ouvrir le volumineux livre et elle tombe enfin sur la page de la semaine.

Vous prendrez la chambre 4, vous y serez très bien. Elle n'est pas très grande mais confortable. J'ai besoin de noter votre nom et la durée de votre séjour chez nous.

Un oeil interrogatif se pose sur l'homme, elle attend, la plume à la main.
---fromFRBelombre
Belombre observe la peau d'albâtre de la jeune femme. Rien qu'en la détaillant il devinait déjà sur ses mains la douceur de sa peau fine.

Je suis enchantée de vous connaître dame Babette. Vous pouvez m'appeler Belombre si vous le souhaitez. Mes parents quand à eux m'ont surement donné un nom, quoique, rien n'est moins sur.
Belombre balaya d'un geste de la main le fin de la phrase signifiant que cette partie de la discussion ne montrait pas le moindre intérêt.

Il sourit à Babette en la voyant déguster sa mauvaise bière comme si il s'était s'agit d'un alcool fort et exceptionnel. Lui avait à peine trempé les lèvres dans ce breuvage des plus amère, et des plus insipide.
Le regard emplit de tristesse n'échappat à Belombre.


Ce bouge n'est pas une place pour quelqu'un d'aussi raffiné que vous. Vous pourriez y faire de mauvaises rencontres. N'avez vous point d'endroit pour vous refugier dans cette ville?

Il posa sa main sur le poignet de cette dernière en imprimant une légère pression se voulant rassurante.
Belombre n'était pas dupe, il savait ce qu'elle faisait là, et ce qu'elle attendait de lui. Il avait assez écumé les bordel et les maisons du royaume pour savoir que lui était le pigeon et elle le collet, en ce qui concernait le chasseur, il ne devait pas être bien loin en train de compter ses écus gagné à la sueur de ses employés.
Mais il aimait les femmes, toutes les femmes...

_________________
pnj
[Salle commune]

Il n'ira pas plus loin. Il soupire. Il a vraiment encore beaucoup à apprendre. Mais déjà, il a assimilé quelques gestes de la serveuse. Il est entré dans cette taverne pour avoir un peu de compagnie, de la compagnie humaine. Mais il ne pensait pas avoir une piste pour emploi. Le sourire est toujours là, mais ses yeux deviennent mélancoliques. Son nom. En a-t-il seulement eût un? Sûrement, mais cela fait longtemps qu'il l'a oublié. Il espère qu'elle acceptera de le prendre avec son prénom. Il ne reste plus que quelques habitués à présent. Soupir.

- Je m'appele Milo. Je pense que je vais rester, disons 3 nuits pour le moment. Peu m'importe la chambre, du moment que j'ai de quoi faire mes ablutions et dormir.Est ce que je pourrais rallonger la durée de mon séjour, si jamais je reste plus longtemps dans le coin?


Il espère que oui. Il sait qu'il a été un bon pigeon pour la serveuse, mais puisqu'elle est disposée à lui donner des informations, autant en profiter. Il sort sa bourse, une dernière fois. Enfin il aimerait bien.
---fromFRBabette du Lys
[Le Gratte Cul]

Un sourire sans équivoque, un effleurement sur la peau qui la touche. Elle avale une gorgée de son verre et pose un regard audacieux sur l'homme qui lui fait face.

S'n'est pas si mal ici ... J'ai connu mieux bien sur, mais non plus, ça fait longtemps que je n'suis plus une fleur des prairies.

Un tour d'horizon du regard. Oui, forcément ... La voix un peu sourde, elle reprend plus pour elle même que pour lui.

et puis, ici ou ailleurs ...

Secoues toi Babette ! T'es pas là pour t'endormir sur tes malheurs, tout le monde s'en fout de tes histoires et puis, ça n'ferait aucun bien d'en causer. Le sourire refait surface et pour se redonner un peu de chaleur à l'âme, elle finit de s'enfiler son verre d'un geste sec. Au diable l'avarice maquerelle ! Celui là, j'me l'envoie cul sec !

Dis moi voir, bel animal qu'est ce qui t'emmènes toi dans cet endroit. Les rencontres ne peuvent être meilleurs pour toi que pour moi. Pis tu m'as l'air d'un gaillard qui sait ce qu'il veut ....
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---fromFRBelombre
[Le Gratte Cul]

Belombre regardait toujours attentivement Babette, tour à tour il voyait se peindre sur son visage la soumission à un destin inéductable, la jovialité forcée, le désespoir naissant, la fatalité...

Il recommande une chopine pour la jeune femme.


Tenez vous semblez avoir bien plus soif que moi. Avez vous faim? Je doute que l'on serve des mets fins dans ce salon..

Belombre se met à rire en imaginant quel tableau ferai des couverts en argent sur le bois de la table suant la graisse.

Ce que je viens chercher dans ce genre d'endroit, et bien, rien d'autres qu'ailleurs. Les gens sont peut être mieux habillé dans leurs gestes comme dans leurs langages ailleurs, mais quand on les épluches leurs coeurs est bien souvent tout aussi pourri que le bois des marigots. Alors ici ou ailleurs, peut importe.

Il approche lentement son visage de celui de la femme et glisse à son oreille dans un souffle tiède:

Et puis la peau des soi disante dame sentent la même sueur que celle de la plus souillon des mendiantes de la cour des miracles.

Il en profite pour respirer lentement le parfum de la fleur légèrement défraichit, puis se rasseoit en la regardant dans un sourire.
Posant ses couddes sur la table et posant son menton sur ses poings il lui susurre d'une voix sensuelle.

Permettez vous que je vous croque?
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---fromFRgalahad69
hrp:avant toutes choses,dans ce rp la,je ne suis pas proprietaire de la taverne:la bonne tripaille,bon alors commencons

[Salle Commune]


Voila maintenant six heures que Galahad est dans la plus grand ville de France,il avait marché deux semaines sans relache pour visiter la magnifique cité,composé des plus belle cathédrales,d'immenses Palais,mais seulement Galahad n'avait pas la tete à sa en ce moment,il avait faim,soif,voulait dormir et se nettoyer,car il sentait une odeur qui faisait fuir bon nombres de personnes.Il arriva alors face une batisse.Avec ecrit en gros:La Rose et Le Gratte Cul.Galahad rentra immediatement sas prendre la peine d'observer le batiment.Il arriva au comptoir,pose son arc,sur celui ci et dit

Hola,tavernier,j'aimerais une chambre,un bon bain et un repas!

Le tavernier prenant du temps à venir,Galahad sortit sa grosse bourse,bien pleine d'ecus sonnant et trebuchant


Moyennant une honnete somme,bien sur...
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---fromFRMadelon
[Salle Commune]

La plume crisse sur le vélin pour former l'écriture allongée de la serveuse.

L'auberge est assez dépeuplée en ce moment, vous n'aurez aucun problème à prolonger votre séjour parmi nous. Pensez simplement à nous prévenir assez tôt si vous décidez de rester quelques jours de plus.

Un décompte rapide, les lèvres forment les mots juste pour elle.

Trois jours, cela vous fera 30 écus. Vous pourrez prendre vos petits déjeuners en bas ou vous les faire monter au choix.

La porte s'ouvre, détournant son attention. Elle suit le parcours du nouvel arrivant jusqu'au comptoir d'un regard neutre. Encore un qui aurait besoin d'un bon décrassage. Comment se faisait il que tous les va nu pieds du pays se donnent rendez-vous ici ... Ses yeux se posent sur l'arc qui vient entacher le comptoir. Une raideur dans les épaules, alors qu'elle attrape la clé de la chambre qui abritera les nuits du client, elle laisse tomber sans se donner la peine de hausser le ton.

Voudriez vous retirer cette chose de mon comptoir messire. Il ne me semble pourtant pas qu'il ait la conformation d'un râtelier.
pnj
[Salle commune]

30 écus... Il espère qu'il aura au moins un lit digne de ce nom. Un sourire narquois vient étirer ses lèvres, une lueur amusée dans les yeux.

- Je vais finir par croire que vous avez passé un pari avec des amis pour me délester de toute ma fortune. Je préfère prendre mes petits-déjeuner dans ma chambre.

Soupir. Il plonge sa main dans sa bourse, compte la somme rondelette de 30 écus. L'attention de la serveuse est détournée par un nouvel arrivant... tout aussi sale et puant que lui. Il sent le rouge lui monter aux joues. Vivement son bain. L'homme qui entre pose son arc sur le comptoir et la serveuse, tout en prenant la clé, lui demande de l'enlever. Milo regarde l'homme, se demandant ce qu'il vient faire ici. Il est pressé de prendre son bain, mais cet homme semble tout aussi perdu que lui. Il pose les écus sur la table, tout en gardant une main dessus. Il ne faudrait pas encore en plus qu'il se les fasse voler.

- Dîtes moi messire, accepteriez vous de prendre un verre avec moi? Je me nomme Milo.


Il tend sa main, le visage avenant. Peut être pourront-ils s'entraider dans ce labyrinthe qu'est Paris.
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