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[RP] L'Auberge, La Rose et Le Gratte Cul ( Place de Gresve)

---fromFRMulot...
[Salle Commune]

Après avoir bu son verre d'eau et avoir précautionneusement déposé une piécette sur le comptoir, Mulot s'était emparé d'un tabouret et s'était avancé vers le centre de la salle.

Le gamin avait posé le tabouret au sol, et était monté dessus, avant de se rendre compte qu'il n'était pas aussi surélevé qu'il ne l'avait escompté.

Bon, tant pis, Mulot prit son courage à deux mains et tenta de calmer le brouhaha qui rendait sa petite voix inaudible.

Oyez ! Silvouplait ! J'ai quelque chose à demander !

Les clients les plus proches se retournèrent un instant sur le petit bonhomme qui venait de prononcer ces paroles de sa voix la plus forte, puis, se rendant compte qu'il s'agissait d'un gamin pouilleux, ils se détournèrent, reprenant leurs conversations respectives.

Pas découragé pour autant, Mulot passa à sa seconde idée, qu'il pensait plus efficace, bien qu'un peu expéditive.

Il prit une grande inspiration et hurla:

Je cherche Théotokopoulos le marchand !!!

La voix perçante du jeune garçon atteint cette fois la plupart des oreilles, déclenchants une véritable marrée de plaintes et de jurons.

Un badaud qui s'était retourné la première fois, envoya un grand coup de pied dans le tabouret sur lequel était perché Mulot, le faisant valser au sol et déclenchant quelques éclats de rire moqueurs.

Découragé, le gamin s'en fut, la tête rentrée dans ses épaules et les larmes emplissant peu à peu ses yeux.

Il essaya de claquer violemment la porte, mais d'après le bruit que faisaient les clients de la taverne, personne ne semblait avoir réagit à sa sortie fracassante.

Mulot s'assit sur les marches de l'auberge, se laissant aller aux larmes.
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---fromFRRebeccah
[Le gratte cul]

Rebeccah resta pétrifiée, jamais elle ne se serait attendue à telle réponse...
Le goujat avait osé !
Ce n'était pas parcequ'elle était en danger qu'il fallait tout se permettre, non mais, c'était un monde ! Sa main chercha son poignard pendant que Belombre continuait impunément à l'embrasser.
Ses doigts tatonnaient sa ceinture cherchant le manche de son arme.
Il allait voir de quel bois elle se chauffait !

Se chauffait... Tout en pensant ces mots, elle sentait une douce chaleur l'envelopper... Les mains de Belombre sur sa nuque... Ses lèvres... Un long frisson parcourut son dos...
Le chapeau tomba au sol, ses doigts ne cherchaient plus sa lame, ils se plantaient à présent dans la cuisse de l'homme.

Elle se ressaisit aussitôt et se dégagea, l'air offusqué. La jeune femme se mordit la lèvre avant de planter un regard glacial dans les yeux de l'inconnu lui sifflant :


- Messire, me sauver d'une mort certaine ne justifie en aucun cas ce geste, ne refaites jamais ça.

Avait-elle été convaincante ? Elle l'espérait.
Rageusement elle attrappa la chope de Belombre et la vida d'un trait, seule chose qu'elle trouva à faire sur le moment. Désaltérée à présent, depuis le temps que sa gorge le réclamait, elle leva la tête vers l'homme et ajouta la moue boudeuse :


- De plus, je ne sais même pas qui vous êtes.
pnj
[Salle commune]

André était en train de lui parler un peu de Paris quand elle entendît plus qu'elle ne vît un garçon émettre une requête. Plusieurs cris de protestations fusèrent à l'entente de la voix aigue du gamin. Therion leva les yeux vers son compagnon en fronçant les sourcils, puis elle reporta son attention sur l'enfant. Tout ce qu'elle vit, ce fût un client qui envoya un coup de pied dans le tabouret sur lequel, elle savait maintenant, le garçon était perché.

Plusieurs rires fusèrent, suivis d'exclamations plus ou moins agréables à entendre. "Et bien mon mignon, quand on supporte pas l'alcool, on s'abstient." ou encore "Vas au Gratte Cul, tu tapperas bien dans l'oeil de quelqu'un si tu n'as pas trouvé celui que tu cherches." Therion soupira, fit un signe de tête à André et quand l'enfant se dirigea vers la porte, elle le suivit.


[Extérieur]

En sortant, elle failli rentrer dans une masse informe qui se tenait sur les marches, secouée seulement de temps en temps par quelques sanglots. Therion s'approcha et lui tapota l'épaule.

- Et bien, un grand garçon comme toi ne dois pas faire attention à ces rustres.

Il releva les yeux, et elle pût l'observer à loisirs. Petit, des cheveux blonds en bataille qui n'avait pas vu la clarté de l'eau depuis un long moment, des vêtements sales et fortement usés par endroit, un vrai rebouteux. Devant les larmes du môme, elle sentit son coeur se serrer. Fouillant dans ses poches, elle trouva un mouchoir blanc et le lui tendit.

- Je m'appelle Therion, et toi?
---fromFRMulot...
[Extérieur]

Lorsque la porte s'ouvrit, Mulot ne releva pas la tête et serra les dents, s'attendant à un coup de pied ou de poing destiné à le faire partir définitivement.

Il avait l'habitude, il en était toujours ainsi lorsqu'il se faisait prendre alors qu'il tentait de voler une bourse ou un sac de fruits dans la boutique d'un marchand.

La tension se relâcha quand il entendit une douce voix féminine lui adresser quelques mots réconfortants.

Le gamin releva son visage sale, révélant quelques larmes qui s'étaient écoulées sur ses joues rondes.

La femme était belle, dans ses vêtements propres et elle sentait bon la rose malgré le fait qu'elle venait de quitter une taverne où, passé la porte, l'odorat était assaillit par un mélange d'odeurs de transpiration, de bière et de fumée de pipe.

Elle lui dit son nom, avant de lui demander le sien.

Le gosse la regarda un instant, les yeux grands ouverts et une moue mi-apeurée, mi-étonnée aux lèvres, avant de lâcher timidement;

Je...euh...Mulot.

Enfin, la crainte d'animal blessé qui le tenaillait le quitta, faisant naître sur son visage, un petit sourire d'ange, plein de reconnaissance.

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---fromFRBelombre
Belombre sentit le corp de son gibier se raidir à son contact, rien ne lui plaisait plus que cet affolement, il pouvait presque palper l'accélération du coeur, la colère, le dégout?....
Pas tout à fait, la petite caille, après ce moment de stupeur recherché, se détendit et planta ses griffes dans sa cuisse, un aveu? Belombre sourit à ce contact. Puis la belle se dégagea de son étreinte.
Il passa négligement sa langue sur ses lèvres. Puis plongeant ses yeux dans l'abîme glacial des siens:


Puisque qu'il est votre désir, je vous promet de ne plus jamais vous embrasser même au seuil de la mort. Mais sachez que j'en suis désolé, ce baiser m'a donné un avant gout du paradis.

Il voit l'ingénue boire cul sec cette bière insipide. Et avec la main en commande trois autres. Il ne boirait pas celle là plus que l'autre mais il était inconvenant de ne pas trinquer avec ses dames.

Vous pouvez me nommer Belombre si le coeur vous en dit. Je vous présente Babette. Il sourit à cette dernière.

Au faite? je vous ai sauvé d'un danger mais ne vous croyez pas à l'abris pour autant, charybe et rarement loin de Sylla.

Il posa négligemment la main sur l'endroit où elle fouillait un instant auparavant.

Je ne savais pas que les cailles avait des crocs. Mais pour le moment trinquons à notre rencontre.

Il leva sa chope en regardant tour à tour les dames en sa compagnie, deux fleurs belle à leur façon, deux parfums différents, deux couleurs complémentaires.
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pnj
[Extérieur]

Le gamin essuya ses larmes, et lui sourit. Un sourire d'ange, capable de faire fondre le plus solide des rocs. Therion prit ses jupons d'une main, et s'asseya à côté du môme. Mulot. Drôle de nom pour un drôle de petit bonhomme. Elle se pencha en avant, croisa les bras sur ses genous, et nicha sa tête en leur creux. Elle ferma les yeux. Une légère brise faisait voleter ses long cheveux chataîns, fouettant parfois le garçon, quand elle se faisait trop forte.

- Je ne sais pas ce que tu faisais dans cette taverne, mais je te propose de rentrer à l'intérieur. Il fait froid, et on gêne le passage.

Elle se releva, en époussetant ses jupons. Puis son sourire s'élargit mais ses yeux devinrent plus sombres.

- Mais avant, rends moi ma bourse. Elle ne contient rien d'utile pour un gosse comme toi, si ce n'est que quelques herbes, et une pierre à aiguiser.

Elle se leva, et poussa la porte de la taverne, laissant le môme sur les marches. Le choix lui appartenait, elle espérait juste qu'il ferait le bon.

[Salle commune]

Quand la jeune femme entra dans la salle, plusieurs paires d'yeux la regardèrent rapidement, avant de s'en retourner sur leurs choppines. Le tabouret avait trouver un nouvel occupant. Therion se rasseya, sourit à André, et regarda par la fenêtre. Elle ne savait pas ce qui lui avait pris. D'aucun l'aurait traité d'imbécile et de niaise. Elle s'en moquait. Elle voulait croire en Mulot, elle qui ne croyait plus beaucoup en la nature humaine. Rêveuse, sûrement. Mais après tout, pourquoi pas? Elle commanda finalement un verre de plus et le repas du jour pour trois.

- Nous avons un invité, j'espère que cela ne te dérange pas?
---fromFRDededemortecouille
[Salle commune]

Je partais dans mes vieux souvenirs à propos de Paris et de ces quartiers minables et puants, cloaques éternels des grandes villes. Soudain Therion se leva et sortit en direction des cris. Je m'étirais et émis un baillement à faire trembler un mort. La nuit s'avançait à grands pas. Losque Therion revint, elle était accompagnée d'un gosse qui malgré ses traits maigres et son visage sale, provoquait une certaine pitié avec ses yeux encore mouillés. Quand Therion s'apporcha de moi avec le gamin, je réprimais ma répulsion naturelle contre les marmots.Je lui répondis avec un grand sourire:

- Meuh voyons, il ne me dérange pas le moins du monde si tu lui fais confiance.

Je souris au petit et lui indiqua son siège d'un signe de tête.

- Comment t'appelles-tu petit ?
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Z'avez dit SOS RP ?
---fromFRRebeccah
[Le gratte cul]

Ainsi l'homme disait s'appeler Belombre... Rebeccah trouva que cela sonnait plutôt bien et qu'il le portait à merveille. Elle le détailla, sa posture, ses cheveux, son regard qu'elle aimait soutenir.
Cependant, elle ne put s'empêcher de penser que, comme la plupart de ces messieurs, Belombre était susceptible, cela lui fit faire une moue rieuse.

Il lui présenta ensuite la femme assise à la table qu'elle avait complètement oublié. La jeune femme tourna négligeamment la tête lui adressant un sourire franc:


-Enchantée, je suis Rebeccah. Désolée d'avoir quelque peu perturbé votre petit tête à tête en m'invitant de la sorte.

Puis elle rapprocha ses lèvres de l'oreille de Belombre et y glissa dans un souffle, effleurant imperceptiblement sa joue :

- Si vous étiez au seuil de la mort messire, là c'est moi qui le ferait...

Rebecca ramassa le chapeau, le renfonça sur sa tête et leva un cil vers belombre un sourire au coin des lèvres.
---fromFRBelombre
Belombre se cala sur sa chaise observant attentivement la jeune femme. Quel âge pouvait elle avoir? à voir ses manière elle ne devait pas être bien vieille, 16 ans, 18 tout au plus. Elle était fine mais semblait agile. Ses doigts avaient la mobilité qu'il avait aperçut plusieurs fois chez les voleurs à la tire.
Elle était fraîche comme une goutte d'eau, mais il sentait une âme de feu sous cette allure de rebelle candide. Il la regardait bien en face, esquissant un léger sourire en coin.

Après un long silence où il lisait l'attente. Belombre aimait avoir des demoiselle perchée à ses lèvres même si ce n'était qu'en attente d'une parole acerbe et cruelle.


Demoiselle Rebeccah sachez que le fait de vivre nous laisse toujours au seuil de la mort. Disons plutôt ... Belombre pris un air d'un profonde réflexion... Disons que l'on tombe rapidement de la vie à la mort, mais certain un peu plus au bord de l'abîme que d'autres.
Alors surtout ne vous gênez pas vous pouvez déposer vos lèvres fines et désirables sur les miennes quand vous le souhaitez.


Belombre se mit à rire, il adorait ce genre de discussion, peut être que sa démonstration lui vaudrait un baiser, qui sait?

Puis se reprenant.

Mais dites moi petite caille, pourquoi un chasseur vous voulez dans sa besace en trophée tout à l'heure? Auriez vous été trop curieuse ou peu habile?
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---fromFRRebeccah
[Le gratte cul]

Tout en écoutant parler l'homme, Rebeccah n'oubliait pas de jeter quelques coups d'oeil réguliers vers l'entrée, il est vrai qu'elle trouvait la discussion plaisante, mais ce n'était pas une raison pour oublier son poursuivant.

D'ailleurs, lui ne l'avait pas oubliée... Le voila qui parlait à une serveuse, la décrivant avec de grands gestes.
Apparemment, cette dernière nia l'avoir vue. C'était un bon point...
Il cherchait à présent dans la foule.

Rebeccah poussa un long soupir puis désigna d'un regard l'homme à Belombre, avec un sourire moqueur.
Elle s'approcha ensuite de son visage, toujours parée de sa moue joueuse, effleura des siennes les lèvres de belombre l'espace d'un instant, et remontant vers son oreille chuchotta :


Les temps sont durs messire, et les bourses bien gardées...
Ce voyageur de quelques malheureux écus à été allégé
Richesse à laquelle il semble très attaché...
A présent c'est à mes trousses qu'il s'est lancé...
Qu'est-ce qui pourra de son esprit me chasser ?


Les quelques vers soufflés laisèrent place à un long et langoureux baiser. Goûtant à nouveau aux lèvres de Belombre, la demoiselle laissa ses doigts fins et habiles glisser dans les cheveux de l'homme, pour terminer leur course sur sa nuque.
Le geste mourut dans une lègère griffure, laissant sur la peau de l'homme trace de leur passage.
Caressant une ultime fois la bouche de belombre, le lèvres de la jeune femme, encore brûlantes vinrent à nouveau éffleurer le lobe de son oreille :


Peut être ce baiser ?

Toujours dos à l'entrée et se mordillant la lèvre inférieure, elle l'interrogea du regard.
Etait-il parti ?
---fromFRBelombre
Belombre sourit aux paroles de la caille bien peu farouche. Il appréciait ce genre de volatile.

Son baiser langoureux résonna en lui comme une décharge d'adrénaline, prompt à le mettre dans un état de grâce lui faisant perdre pour quelques respiration sa retenue naturelle. Les ongles de la garce s'enfonçant dans sa chair le ramenant à terre bien malgré lui.
Il laissa balader doucement sa main droite sur le flanc de la cuisse de l'ingénue et d'un geste habile lui soutira la bourse bien mal acquise d'une de ses poches.


Voyons voir si vos mains sont aussi habiles que vos lèvres?

D'un geste preste et rapide il étala le contenu de la bourse sur la table. Et tout en la regardant il articula sans un son: non.

Sur la table quelques écus, une bague serties et une chevalière ornée d'un sceau.
Puis la prenant par le menton avec fermeté, la regardant de ses yeux froids, exprimant dans ses traits toute l'ironie de la situation.


Vous voilà à ma merci. Une seule parole de moi et au mieux vous perdrez une de vos mains délicates...

Sur les derniers mots de sa phrase, Belombre attrapa la main de l'audacieuse qu'il se mit à caresser du bout de ses doigts. Il la savait armé mais savait aussi qu'elle ne tenterai rien et si l'envie lui en prenait, il n'hésiterait pas une seconde, après tout le seuil de la mort n'était jamais très loin de lui.

Ne jamais donner à l'autre une chance d'avoir de l'ascendant sur votre destin, même pour un baiser aussi doux soit il!
Observer-réfléchir-agir. Son apprentissage avait été long et douloureux, il y avait perdu sa personnalité mais acquis sa capacité à anticiper, prévoir toutes les situations pour toujours contrôler sa vie.

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---fromFRRebeccah
[Le gratte cul]

Rebeccah jeta un oeil dédaigneux sur là table.
Belombre y avait vidé le contenu de la bourse, et elle constata qu'en effet c'était une bien maigre récolte.
La jeune femme bascula la tête en arrière, sous les doigts de l'homme, ses cheveux glissant sur ses épaules...
Voila qui devenait interessant... Décidément, elle le trouvait très à son goût...
Lorqu'il prononça les mots "à ma merci" tout en lui saisissant le poignet un grand sourire se dessina sur ses lèvres, découvrant ses dents. Elle serra le poing de sa main prisonnière.

Prenant un instant de réflexion, elle saisit de son autre main son poignard et le planta sur la table.
Regardant fixement l'homme de ses grands yeux d'émeraude elle souffla...


Je vous en prie messire.

Elle jouait à un jeu dangereux, mais jamais au grand jamais elle ne se laisserait intimider. Elle avait acquis cette fierté dans la rue, cette audace et cet amour propre qui causeraient sans doute un jour sa perte, elle en était consciente. Elle ne serait jamais à la merci de qui que ce soit, quitte à y laisser des plumes. Une cicatrice habilement cahée pouvait en témoigner.
Plutôt mourrir que flèchir.
---fromFRMulot...
[Extérieur]

Le gamin sècha ses larmes, tandis que la jeune femme s'asseyait avec élégance sur les marches de la taverne.

Elle ferma ses yeux, la tête posée sur ses genoux, et apprécia un moment la brise qui fouettait son visage.

A ce moment, Mulot put voir la bourse de la belle, nouée avec un lacet de cuir à son côté.

Ne pouvant réprimé son instinct de petit voleur, le gosse s'en empara, en quelques gestes habiles et discrets, que Therion ne sembla pas remarquer.

Il sursauta lorsqu'elle reprit la parole alors qu'il était occupé à empocher son butin, et le rouge lui monta aux joues quand il croisa le regard de la jeune femme qui lui proposait de rentrer.

Alors que le gamin s'apprétait à ouvrir la porte, son amie lui réclama sa bourse, que Mulot lui restitua immédiatement, rougissant davantage et se maudit d'avoir été si peu poli envers celle qui venait de le consoler.

[Salle Commune]

La femme et le gosse se retrouvèrent bientôt dans la pièce principalle de la taverne, emplie d'odeurs de sueur et d'ivrognes venu dépenser leur salaire du jour.

Therion l'emmena vers une table ou était attablé un personnage aux airs de bourgeois qui l'observait d'un regard indéchiffrable.

Son nom lui fut à nouveau demandé, et le garçon répondit aussitôt.

Je m'appelle Mulot m'sieur, et toi c'est comment ?

Il se tut puis s'assit à la tablée, l'air guilleret, pensant avoir trouvé une nouvelle chance de trouver la personne qu'il cherchait.

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---fromFRDededemortecouille
[Salle commune]

Je continuais de regarder le gosse avec méfiance, à cet âge-là on est pas en taverne pour jouer les enfants de choeur. Le petit m'avait tutoyer, d'habitude je faisais leur éducation à coup de torgnoles, mais je décidais d'être indulgent. Tout en faisant bien attention à la bourse pendue à ma ceinture.
Je m'éclaircis la gorge avant de lui répondre :


- Moi ? , je ne pus réprimer un sourire, André de Mortecouille.
Alors dis-moi, qu'est-ce qu'un grand garçon comme toi fais dans des endroits comme ici ?

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Z'avez dit SOS RP ?
---fromFRBelombre
[Le gratte cul]

Belombre se mit à rire de bon coeur devant la moue évidente de sa petite voleuse face à son butin.

Ce n'est pas si mal.

Belombre remit prestemment le tout dans la bourse en subtilisant habillement la chevalière. Un sceau quel qu'il soit était utile, il savait à qui le présenter pour savoir ce qu'il valait.

IL tourne son regard vers la belle et la voit fulminer après ses dernières paroles. Il l'a sentit déplacer sa main vers l'arme qu'il a sentit tout à l'heure. La caille sortait ses griffes. D'un geste il fait glisser sa dague dans la paume de sa main gauche. Quand il la voit abattre son poignard sur la table il remonte son arme dans son antre. Décidément cette fille était surprenante.

Il attrappe le poignard sur la table et passe la lame sur sa langue. Puis le pointe vers elle dans une attitude désinvolte, tenant la garde mollement.

Belombre s'amusait beaucoup. Il amait par dessus tout ce genre de situation dangereuse où les échanges passait du feu à la glace. Si ce n'est les plaisirs de la chair, c'était sa jouissance de jouer avec les sentiments des autres.


Votre cervoise va être chaude si vous n'y prenez pas garde.

Il l'a gratifia d'un sourire charmeur.

Avec la pointe du poignard il poussa vers elle la bourse.


Reprenez votre bien! Le chasseur est toujours sur votre piste jolie caille.

Il posa son regard sur le cou de sa partenaire si impudente, si imprudente. Sa jugulaire battait, il imaginait le sang chaud circuler. La peau au grain fin était un appel aux carresses les plus douces. Belombre essaya de se reprendre. Il rafermi sa poigne sur la garde du poignard. Il chassa vivement de ses pensées l'image qui venait de lui apparaitre. A savoir le poignard planté dans la jugulaire de l'objet de ses désirs.

Il avala une gorgée de la mauvaise bière.

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