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[RP] L'Auberge, La Rose et Le Gratte Cul ( Place de Gresve)

Kad
[La Rose]

Kad de s'emporter dans un rire nerveux, pour s'excuser ensuite. Il pensait ne plus entendre ce mal évoqué avant quelque temps, compte tenu de la palabre à laquelle il s'était livrée en confession avec la comtesse.

Il n'a le temps de réaliser que les problèmes Languedociens ne sont plus d'actualité - Ce qui en bien d'autres cas, aurait été un énorme soulagement - compte tenu de la nature des faits qui portent à lui son ancienne préfète. Ses doigts se crispent et enserrent les fins accoudoirs du fauteuil de collection. Tant et si bien que le bois, ne résistant plus à la pression, se rompt dans un fracas soudain.

Le prélat se relève, chasse les plis de son habit d'un claquement sec du revers de la main, et s'en va rejoindre la porte, qu'il ouvre précipitamment. Pas un regard vers Motarde. Pas un mot non plus.

Il se tourne vers le cosaque qui garde l'entrée, fidèle au poste, et l'apostrophe :


Que l'on fasse préparer mon carrosse !

Volte face, il regagne les côtés de sa vieille amie...

Je dois partir.

Ton sec, anxieux. De la sueur ruisselle le long de son front. Les gouttelettes roulent pour se jeter de son front et s'écraser sur le parquet lustré de la Rose.

Viens avez moi, nous pourrons ainsi décider en chemin des actions à mener.

Ou va t'on ? Patience...


Une dizaine de minutes plus tard, le véhicule arborant les couleurs épiscopales est avancé. L'évêque de se glisser à l'intérieur, invitant Motarde à le suivre...
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---fromFRmotarde.49
[La Rose]

Le bruit sourd du bois cedant, comme vie que l'on brise l'obliega a lever le regard sur le reflet de colere qu'elle lu dans le prelat. Ainsi donc lui aussi etait en colere. Rien de plus normal, mais elle vivait bien mal cette colere. A quoi aurai elle du s'attendre? de la compassion ? Que neni, elle ne meritait pas cela.

Docile dans ses demandes, elle se leva pour le suivre, une punition........peut etre.......apres tout ni Anguille ni Kreuz ne le lui avait encore donné pourquoi pas l'eveque de Nimes. Il n'avait pourtant pas autorité pour cela, et son coeur a elle se revoltait en silence. Victime elle se sentait de cet abus, mais se laissa faire, car victime, elle l'etait egalement de ce regard gris acier qui avait trouver un chemin au dela de son âme, lieu bien moins avouable.

Le coeur battant, laissant la tout ce qui avait ete dit, la main dans cette poche qui contenait son avenir, elle monta dans l'attelage qui la condisait vers une destination pour l'heure encore inconnu. Elle avait choisi de tout reveler a Kad en cela elle se placait sous son autorité, les yeux fermé, en totale confiance.

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Asdrubaelvect
[La Salle Commune]


Sombernon arrivait tout droit de Bourgogne, un cheval et une escorte, foutue escorte, il avait réussi à la semer dans Paris. Quel intérêt ? s'il lui arrivait quelque chose, il pourrait la tenir pour responsable ! L'autocritique n'est pas son art.

Entrant dans la Salle Commune, il scruta l'assemblée, secouant la tête, il s'avança directement vers le centre de la pièce. Sans adresser la parole à quiconque ; pourquoi se déranger avec l'odeur pestilentielle des gueux alors qu'on peut rester dans une bulle protectrice d'oxygène salvatrice ? ; et maintenant, que faire ? Il fallait trouver un bon endroit où dormir, au moins, à l'abri de la pluie, brigands, voleurs et autres rébus de la société, il en faisait son affaire, son épée courte pendant à sa hanche.

Il ne connaissait personne ici, aussi, décida t-il de s'installer dans un coin de la pièce, images informelles se heurtant dans son esprit, voyageant, entrant, sortant, maux de tête indescriptibles... des ombres s'entrechoquaient devant ses yeux, comment rester lucide alors que tout vous pousse dans une léthargie, une torpeur reposante... Doux oxymore...
Ne pas s'endormir, lutter, mais jusqu'à quand ?

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---fromFRRoland la chope
[La Salle Commune]

Le gorge sous la tireuse, Roland est aux anges. Il n'avait jamais englouti tant de binouze que depuis le départ de l'évêque et de la serveuse. Oh, oui, le tenancier lui avait offert des responsabilités. C'était comme donner des fraises à un cochon.

Et le voici qui lâche une perle à faire pleurer pour fêter sa nomination. Seul le vigile le gène encore... Celui ci, avec son accent cosaque, "La Chope" s'en méfie comme de la peste.

Roland quitte bien vite sa position pour faire le tour du comptoir. Point con la bête, il n'allait tout de même pas s'asphyxier dans ses propres gaz. Déambulant dans la grande salle bondée, il remarque un client, avec lequel il engage la conversation, l'index niché dans son gros pif, à la recherche d'un dynozaure...


Bien l'bonjour m'sir.

"La Chope" d'entreprendre une référence spectaculaire, que lui avait apprise l'évêque.

Il y a bien du monde actuellement. Vous venez aussi pour le mariage princier ? Ca va nous rapporter une de ces tunes Crébondieu !

Oh, chui indiscret... Vous m'semblez d'bien bonne famille. N'hésitez pas à aller à la Rose si vous l'voulez.

Bon bon bon. Qu'est qu'il boit le M'sire ? On a une p'tite prune de chez mémé... Ca te r'tourne les boyaux. Si j'peux m'permettre...

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---fromFRBernhardt
Extérieur

Un carrosse s'arrête en douceur devant l'établissement, précédé de plusieurs cavaliers et suivi d'autant. La dernière journée a été rude et longue et l'arrivée en la capitale françoise périlleuse. Mais l'objectif est atteint..
Le capitaine Bernhardt jette un oeil en arrière, tout le monde est là, aux aguêts, bien qu'épuisés.
Lui même est fourbu et se laisse glisser de selle dans un cliquettis de fer. Ses bottes touchant le pavé, il s'étire aussitôt en faisant craquer son dos et sa nuque. Deux bonnes tappes de ses battoirs sur la cape et ses braies de cuir finissent de soulever un nuage de poussière et de faire tinter joyeusement la maille sous son pourpoint noir et ocre.
Alors que ses Frères du Fléau mettent pied à terre en l'imitant, il ouvre la porte de l'auberge..


Salle Commune

La porte s'ouvre pour laisser place à une autre porte de muscle et de métal. Bern incline la tête sur le coté pour passer le cadre un peu bas de l'entrée.
Il jette un coup d'oeil circulaire dans la salle. La description est conforme. Deux accès, une pour les gueux, l'autre non. eLes sons et les odeurs s'échappant de part et d'autres ne laissent que peu de doutes..
Un homme semble tenir les lieux, ou plutot les stocks de mousse..
Bern s'avance.


'Ten Tag.
Mein maistrre voudrait voirr Monseigneurr Kad.
Lui il est ici ?
Sinon, j'ai besoin au moins trrois chambres. Bien, confortables et prrêtes vite.
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Bernhardt von Berger
Capitaine du Fléau Lumineux
---fromFRDieter W. Bernheim
[Salle Commune]

Après avoir donné quelques brèves consignes et controlé le déplacement de ses Fléaux, Dieter imita Bernhardt.
Pied à terre, étirements, coups d'oeil aux alentours. Les Fléaux parlaient à voix basses, souvent graves, voir gutturales et les basses résonnaient sur la pierre de la rue. Les badauds et passants s'écartaient devant l'équipage et l'escorte teutonne avec souvent regard de surprise ou de dédain teinté de peur.
Les Fléaux n'étaient pas là pour faire bonne mine ni faire sourire et Dieter étaient satisfait du résultat. Bien que cordiaux, ils n'étaient ni débonnaires ni sympathiques dans l'apparence ou la tenue. Ce n'était pas leur job.
Suivant bern comme son ombre, il assurait ses arrières dans l'endroit inconnu, malgré les repèrages et les rapports détaillés des lieux. Le compte rendu sur l'endroit était correct et précis.
Il souria un peu plus en entendant le ton du colosse saxon envers le tavernier, qui n'invitait pas, mais pas du tout à la négation. Le son de sa voix et les roulement des R faisaient plus penser à l'orage sur les Alpes qu'à une banale demande de chambrée. Dieter se mordit les lèvres pour ne pas rigoler.
Rassuré sur les lieux et le dispositif, il fit un signe de tête au trosième Fléau à la porte restée ouverte et avança vers le lieu dénommé la Rose...

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---fromFRKreuz
[La Salle Commune]

Le Cardinal passa la porte d'entrée tenue ouverte par un Fléau et se retourna pour inviter sa petite page à le suivre. Bern était avec le tenancier, Dieter tenait le passage vers "La Rose", de toute façon l'endroit avait l'air d'être paisible. Décidément, depuis sa mésaventure en Franche comté, ses hommes étaient réellement aux abois...

Vêtu simplement d'une toge noire et de sa grande cape sombre, il avança avec sa serviette de cuir sous son bras valide en direction de Dieter pour franchir le seuil de "La Rose".


[La Rose]

Kreuz fut frappé par la différence entre les deux salles, comme deux univers et lorgna une banquette confortable. L'âge aidant, il redoutait plus les trajets en carrosse qu'en selle. Sa grande taille rendait toujours ce genre de déplacement désagréable. Tout en repensant à sa missive dernière et au fait que son destinataire puisse être là, il s'attabla en soupirant.

Jetant un regard amusé et un sourire à sa petite page, il l'invita à prendre place pour souffler un instant.

Tout en commençant à ouvrir sa serviette de cuir usée, il s'arrêta.


Mais peut être préférerais tu te dégourdir les jambes plutôt que de t'assoir encore Ellesya. Si tu le veux bien nous irons faire un tour par la suite, mais pardonnes à ton précepteur la fatigue et la lassitude... J'aimerais boire et sustanter ma vieille et grande carcasse avant de battre le pavé.
Veux tu ?
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ellesya
[La Rose]

L'air grognon affiché ces derniers jours sur la frimousse de la gamine s'effaca à peine la voiture eut passé les murs de la capitale. Voilà bien longtemps qu'elle n'était plus venue. Depuis qu'elle avait quitté sa mère pour s'instruire auprès de Kreuz. Surexcitée, elle faisait un gros effort pour se contenir et éviter ainsi de se faire rappeler à l'ordre.
Les pommettes rouges, les yeux gris brillants de curiosité, les lèvres pincées pour retenir le flot de paroles qu'elle voulait débiter, ses cheveux de jais tressés avec soin -l'est doué pour cela Bern, mais faut pas le dire-, Ellesya de la Louveterie-Arduilet jubilait. Elle allait revoir sa maman et son petit frère!
A l'aise dans l'entourage masculin du Cardinal Connetable, elle était persuadée d'en faire partie et prenait cela très à coeur. Sa maman ne lui avait pas dit un jour, alors qu'elle tentait d'imposer sa volonté aux petits enfants des servants, qu'elle était un vrai fléau? Au début, elle avait cru que c'était juste une variation des reproches maternels, comme quand elle lui disait qu'elle était une calamité le jour où elle avait mis le feu à une botte de paille près des écuries... Mais non, elle était simplement destinée à veiller sur Kreuz en faisant semblant de lui obéir.
Suivant ce dernier, elle entra dans l'auberge en coulant un regard vers les gardes puis détaillant en vitesse les lieux.

Elle sourit à Kreuz quand il s'installa avec un plaisir évident sur une banquette. Elle ne rechigna pas à accepter l'invitation à s'asseoir et répondit en secouant la tête négativement. Elle se résigna aussi à respecter les règles qu'il avait fixée pour les sorties en public en le nommant comme il fallait et en évitant de lui sauter sur les genoux ou toute autre marque flagrante de tendresse presque filiale et sincère.


Non Non... j'aimerais bien boire quelque chose et mon ventre crie famine. lanca la fillette avec un air très sérieux, nuancé par la lueur amusée de son regard. Dis dis dis... on ira voir Mère et Rehaël quand?
Après mangé ou encore plus tard? C'est le mariage de qui tu as dit? j'ai oublié... avoua t'elle en dissimulant sa gêne de le faire répéter.
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---fromFRKreuz
[La Rose]

Kreuz lui souria alors qu'elle répondait gentiement. C'était une brave petite et elle ne rechignait ni aux tâches données par son Intendant ni aux leçons de ses différents professeurs ou de lui même. De plus, il était heureux qu'elle puisse retrouver sa mère et le petit Rehaël qu'il avait jadis baptisé.

Nous irons la voir dès que possible, mais d'après Alexander, elle n'était point rendue encore en sa demeure parisienne mon enfant.
Et pour les épousailles, il s'agit de celui du Prince. Du Prince Morgennes voyons Ellesya.

Il lui fit un peu les gros yeux en fronçant les sourcils, mais elle savait pertinement que ce n'était que par jeu.

Je te remercie pour ta bonne conduite ma fille, et je vanterais tes progrès formidables à ta maman. Et tiens, pendant que nous y sommes. Peux tu me citer le nom du Surintendant des Finances du royaumes de France, ainsi que celui du Grand Aumônier de France ?

Il n'y avait pas de moment pour le répis. Et Kreuz tentait à chaque fois de tester la petite par des jeux ou des questions anodines. Cela fonctionnait bien et il commençait à être doué pour transmettre le savoir... Une possible reconversion pour ses vieux jours approchant ? Oui, l'idée était intéressante, un petit monastère et des cours, cela lui plairait bien.

Et tiens, pour finir, le nom de l'équivalent Impérial d'Anthony de Massigny.

Relevant la tête, il vit Dieter qui s'était approché et avait pris place près de la table, toujours alerte et lui adressa un sourire radieux. Le Lieutenant curieux, venait outre sa mission de protection faire écoute des réponses de la petite prodige...
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---fromFRRoland la chope
[Salle Commune]

Le Roland de mettre un instant le client en veille pour s'écarter du passage, s'exclamant :

Crébondiou de bordel de pastaga cul sec !

Ca puait le contrôle fiscal ! Heu, mais qu'est ce que cette pensée d'hérétique... Ca n'existe pas ces choses la, t'as trop bu mon gros... "La Chope" de ravaler son juron, bienheureux que l'évêque ne soit point la. Il l'aurait encore sermonné, forcé à prier, se confesser, pour au final lui faire porter l'une de ces écharpes ou apparaissait en grosses lettres "Je suis un ivrogne"...

Telle une statue, le Roland les regarde traverser la salle pour se diriger en direction de la Rose. Deux armoires viennent à lui, tandis d'un gaillard emballotté de noir et une petiote poursuivent leur chemin... Il en grelotte de peur, tant et si bien qu'un filet de bave pendouille de sa bouche... Les gardes du corps l'encerclent. Ils sont venus pour lui, a coup sur. "La chope" de s'exclamer :


S'pas mwé qu'ai fait mon miracle sur la voiture stationnée juste d'vant hier... J'savais pas qu'c'était la vôtre vot' magnificence, pis j'avais une d'ces envies !

Mais ils n'en ont que faire, et réorientent la conversation sur l'évêque. Soulagé, Roland rétorque :

Ah, mais vous l'vez manqué d'deux heures à peine ! L'est partit à Margency pour la nuitée. L'traine jamais trop la, v'savez...

Si vous v'lez l'voir, y s'ra demain au mariage princier. Sinon, pour sur qu'il r'passera ici dans la soirée, ou qu'il s'ra d'nouveau à Margency.

Vous v'lez laisser un message ?


Il n'était pas des plus habiles le Roland. Madelon avait la tâche d'accueillir les hôtes de marques. Lui, il sert les binouzes, rien de plus. Et si le cosaque qui garde l'entrée pouvait faire quelque chose pour le rassurer, ce ne serait point de refus. Quel branlecouille celui la !

J'vous prépare v'trois chambres, et un pichet.
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---fromFRBarthomeu_el_cochero
[Devant l'Auberge]

Un carrosse aux armes de l'Eglise et aux armes de la Couronne d'Aragon, accompagné par quelques soldatesques, fit son entrée dans Paris.

Le cocher, à la mine patibulaire, fouettait ses chevaux tandis que les cavaliers repoussaient les pauvres hères qui avaient a mauvaise idée de se trouver devant la route du convoi.

Le carrosse fit halte devant l'auberge. Le cocher descendit de son siège et alla ouvrir la portière.


Eminencia...

Un homme en pourpre descendit
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Cocher de son Eminence, le Cardinal et Vicomte, Don Ubaldo de Ager.
Il n'aime que son maître, les chevaux et son coutelas.
pnj
[Devant l'auberge]

le cardinal fit signe au responsable de sa garde et lui parla à voie basse.

Celui-ci donna quelques ordres ; cavaliers, carrosse avec un nouveau cocher partirent...



J'espère que les cadeaux royaux n'auront pas trop soufferts du voyage...
grogna le Cardinal

L'homme d'Eglise entra dans la salle commune , suivi comme une ombre par son cocher personnel.

[La Salle Commune]

Don Ubaldo souria, il reconnaissait, attablé dans la salle commune, certains des hommes du cardinal Kreuz. Il les salua d'un geste y envoya son cocher les rejoindre. Puis il pénétra dans la Rose.

[La Rose]

On ne lui avait point menti, l'auberge était luxueuse ....

Repérant le Cardinal Kreuz, il s'approcha de sa table



Et bien mon ami, vous aussi, à Paris.. Moi qui croyais que les servives royaux avait oublié de vous inviter
dit-il sur un ton taquin
pnj
[La Rose]

Entendant les cloches de Nostre Dame

Hou, là, je pense que la cérémonie ne devrait plus tarder...

je sais que vous êtes rapide et sportif, Kreuz, je pars donc devant...

l'exactitude est la politesse des rois... et de leurs représentants


Passant par la salle commune, le cardinal fit signe à son cocher de le suivre.
---fromFRBarthomeu_el_cochero
[Devant l'Auberge]

Barthomeu était heureux de quitter cette auberge :

trop d'hommes en arme lui rappelait de mauvais souvenirs.... même si ceux-là faisaient partie des saintes Armées.. un soldat était toujours un soldat.. tirant l'épée et posant les questions ensuite.

Mais surtout pas assez de femmes....

Il fut heureux de voir que le carrosse était revenu propre comme un denier neuf. Il regarda malgré tout d'un oeil mauvais le serviteur qui se tenait à SA place. Celui-ci quitta le siège précipitamment....

Il ouvrit la portière , attendit que son Eminence Ubaldo entre puis fouetta les chevaux. Il ne connaissait pas Paris mais le bruit des cloches lui indiquait la direction de Nostre Dame.


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Cocher de son Eminence, le Cardinal et Vicomte, Don Ubaldo de Ager.
Il n'aime que son maître, les chevaux et son coutelas.
---fromFRBernhardt
Salle Commune

Bern suivait les gesticulations du tavernier qui semblait au bord de la panique. Il ne comprenait pas grands choses entre les bredouillements, les valeurs d'alcools et le filet de bave.
Un moment donné, il commença à avoir l'envie de secouer le bonhomme pour le remettre un peu d'aplomb, mais les mots magiques arrivèrent, difficilement, mais quand même.
Trois chambres, un pichet, pas trop mal.
Dieter son second semblait bien se marrer derrière et il lui retourna un clin d'oeil alors que Kreuz entrait avec Ellesya.
Il donna un franc sourire à la petite et à son vieux maître -le sien également en d'autres temps- et revint vers le poivrot.
Il sortit une bourse d'écus de taille moyenne et la posa devant l'homme.

Quatrre nuits.
Pichet Ja, und un peu de bonne chose à manger pour la petite.
Schnell S'il vous plait..

Il le regarda s'activer et prit place à une table dans un coin, dos au mur alors que d'autres Fléaux entraient pendant que les autres pourvoyaient au placement du carrosse et de son équipage. Une grande famille, tous ou presque se connaissaient de longue date et avaient été recrutés par le Cardinal au long de sa vie de voyage ou par les soins de Bern. Cousins, frères, compagnons, des gens de confiance sur qui se reposer.
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Il se détendait un peu attablé avec les autres Fléaux affectés à l'auberge quand le Cardinal Ubaldo entra, ils se levèrent pour le saluer et restèrent un instant figés.
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Dieter était à la Rose avec Kreuz. eux avait récupéré le valet homme à tout faire de SE Ubaldo. Un peu stressé.. Il avait l'air mal à l'aise avec les germains mais Bern lui paya deux trois coups amicalement pour faire connaissance. Après tout, il servait un Primat et grand nom de l'Eglise. Dans un espagnol très très moyen il tenta de lui expliquer que Kreuz alors tout jeune avait sorti Ubaldo d'un village en proie à la guerre, en castille occupée.. C'est son père qui le lui avait raconté.
Tout allait bien quand de nouveau bruits de carrosses. Et repatrata le Cardinal Ubaldo qui partait. Décidément les hispaniques, toujours pressés !...

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Bernhardt von Berger
Capitaine du Fléau Lumineux
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