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[RP] L'Auberge, La Rose et Le Gratte Cul ( Place de Gresve)

---fromFRRoland la chope
[La Salle Commune]

Le Roland, futé comme une chèvre, compliment que lui seul pouvait apprécier, et dont il usait sans modération afin de qualifier son illustre personne, n'avait pas mit bien longtemps avant de prendre conscience de la valeur des clients. Tout simplement parce qu'ils n'étaient pas des clients. Héhé, pas débile, "La Chope". En effet, le raisonnement avait fait son chemin, pour conclure logiquement : Ton patron, c'est l'évêque, qu'on lui rappelait sans arrêt. Hors la, il se trouvait face à deux cardinaux. Pis eux, c'est les chef des évêques, et donc les chefs du chef !

Nom d'une choucroute farcie ! qu'il avait hurlé réalisant tout cela...

Et il avait ordonné aux cuisiniers de préparer une pitance exceptionnelle. Un repas incroyable, avec des trucs qui coûtent les bijoux du saint père. Mais, Ô drame. Lorsque furent apportés les plats à la Rose, la salle était vide.

V'la ti point que l'établissement, bondé l'heure précédente, se trouvait désormais déserté de sa foule. Tous s'étaient rendus au mariage princier. Pour la première fois de sa vie, le gros tas de Roland fut triste à en chialer. Parce qu'il n'avait personne à épousailler... Quoique...

Oui. OUI ! Si, il devrait se lancer. Ann... Sa belle, son amour, sa raison de vivre. Une bonne petiote, qui tenait un établissement de grossiste vers Montmorenmachin. L'avait une de ces croupes celle la... Il avait gardé le contact, le Roland, envoyant de temps à autre quelques missives. Ah, qu'il l'adorait. Elle ne mangeait pas d'pain, mais elle était bien gentille.

Ce qui embêtait "La Chope", c'est que ce n'était qu'une gueuse, sa chérie. Lui détenait des titres, et pas de la gnognote de perlinpinpin !

Roland,
Seigneur de la Chopine,
Chevalier du Pet sur commande,
Roy de la descente,
Grand Maistre de la branlette,
Détenteur de la crotte de Nez la plus longue.

Il connaissait les règles, que ne cessaient de répéter les beaux gens à la Rose. Quand on épousaille une gueuse, on perd tout. Mais "La Chope" savait, au fond de lui, que son amour véritable valait plus que son rang, qu'il avait cependant acquit au fil des générations.

Il se marierait donc à la gueuse de Montmorency. Parce que pour lui, c'était un peu comme sa princesse...

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---fromFRValentino Miles
[La Salle Commune]

Remue ménage et branle le bas de combats.
Sans cesse.
Et Don Ubaldo.
Et son boss.
Et la petite.
Et le poivrot.
Et le Fléau.
Vas y que je t'agite encore et encore.
On aurait pu faire une mayonnaise avec tant d'énergie et d'allers et venues.
Mais Dijon n'était plus en odeur de Saint'té, à ce qu'il parait.
Valentino a suivi débonnaire les mouvements.
Resté seul, dans son coin, le romain chez les teutons.
Pièce rapportée de son pauvre et bien aimé San Giovanni vers son cousin son nouveau boss.
Le patron était reparti avec la petite peu de temps après le départ de l'ancien Primat d'Aragon.
Pas envie de bouger.
De toute façon la garde de l'auberge c'était pour lui.
Malheur de malheur.... La Touraine était mieux lottie en donzelles que ce taudis.
Souvenirs de dernier périple français.
Odeur de cramé encore dans les narines.
Mais huuuuum, ca sent bon là, et la bonne bouffe !
Mais le tenancier à l'air au bord de la pendaison, plus de convives....
Héhé.
Il a son pichet de vinasse. Ca vaut rien le picrate français.
Il s'enfilerait bien une assiette.
Coup d'oeil aux 2 camarades Fléaux toujours dans la place.
Il fait signe au bonhomme.
Valentino lève trois doigts et désigne les autres.


Pas dé souci.
Lé Cardinalé réviendra bientot.
Améné, une po, qu'on gouté !
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Valentino Miles,
Défenseur de la Foi et des belles Dames.
---fromFRTheandras
La nuit avait été ardue. La belle Theandras n’avait pu assouvir tout ses envies. Sa sœur, sa complice l’ayant excitée dans les plus hautes sphères pour ensuite aguicher un bon à rien dans cette chapelle de la cour des miracles. Elle lui en voulait, elle aurait tôt fait de le lui faire payer. Le retour dans la société c’était fait dans le silence, Vidua ne posant aucune question sur sa nudité soudaine. La colère laissait le visage froid chez Thea. Il n’aurait pas fallu que sa douce en rajoute en ce moment. Elles étaient rentrées, changer, fraiches et dispose comme le jour nouvellement né. Plutôt pittoresque vu qu’elles n’avaient pas dormi la nuit dernière, comme quoi elles avaient le don de tromper tout le monde sur leur véritable identité.

Vêtue de ses plus beaux atout, une robe de lin fine, blanche comme la pureté donc elle dégageait, contrastant avec la nuit et son âme, elle retrouva sa déesse toujours aussi belle même en ayant délaissé cette robe olive qui l’avait enchantée. Elle vit quelques mèches folles sur sa douce qu’elle s’empressa de replacer avant que leurs familles ne se rendent compte de l’état des cheveux aucunement soignée de Vidua.

Vous vous laissez aller ma chère…

Elle lui balance un clin d’œil complice et passe devant elle.

J’ai envie d’une liqueur de pomme qui m’a été récemment déclinée…. Vous m’accompagner.

Elle faisait référence à cette nuit, où sa douce avait préférer aller se repentir dans une cathédrale que d’aller s’envoyer plusieurs verre en taverne. Vidua suivi sa cousine, dans un silence de mort. Elle n’avait pas dormi, cela se jouait sur son humeur. Theandras pour sa part ne jouait que trop facilement la comédie.

Elles se rendirent dans le rue de Paris, ombrelle laissant le jour ne rougissant pas leurs doux visages. Plusieurs personnes les saluèrent lorsqu’elles passèrent. Elles arrivèrent devant une taverne inconnu pour la belle brune jusqu’à maintenant. D’un pas décidée elle entra dans la pièce, sa cousine sur ses talons. L’assurance que dégageait Theandras se fit ressentir immédiatement. Tel un rayon de soleil perçant la place. Les visages se tournèrent vers elles. La place étaient pourtant vide ou presque. Simplement quelques personnes se tenaient là. Le regard de la belle se figea sur un homme assis à une table, hélant à ce moment le tavernier. Il était fort séduisant mais elle ne laissa rien paraitre de son trouble.

Elle conduisit sa sœur vers une table vide et s’y installèrent.

Que désirez-vous avoir pour vous remettre très chère ? Avez-vous faim ? Pour ma peur mon appétit est sans égale en ce moment….

Elle jouait sur les mots, elle en avait conscience. Vidua comprendrait le sous entendu, elle le savait bien mais n’en avait que faire. Elle faisait exprès pour le mettre dans cet état. Elle l’avait grandement cherché en cette soirée passée, Theandras se vengeait à sa manière sachant très bien que la nuit prochaine, elle la lui ferait payer à son tour. Le jeu du chat et de la souris allait s’entamer rapidement….

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---fromFRVidua Negra
Et filent à toute allure les secondes et minutes....
Et qu'aux premières lueurs du jour elles soient rentrées,
Qu'on ne puisse deviner que sous les jupes
La nuit belle et délicieuse s'est écoulée...

Frustration, colère, et lassitude chez Vidua en ce beau matin d'Octobre.
Pas de plaisir qu'on arrache, pas de mains qui s'occupent d'elle, et l'envie irrépressible de jouer avec un inconnu qu'elle n'a pu toucher.
Et sa douce qui, énervée tente d'en faire de même avec elle. En vain? Non.
Elle boue intérieurement de la situation. A nouveau ce corset, à nouveau ce visage froid.
Theandras avait toutes les chances elle, de jour comme de nuit elle savait être joyeuse, ou pouvait le cacher.
Mais pour la veuve, c'était tout autre....
Elle suffoquait.
Carcan de tissu, carcan éducatif. Elle se meurt le jour, elle revit la nuit.
Et ces robes!
Et ce maquillage!
Pâle façade tentant vainement de cacher les perversités de son âme.
Rouge à ses joues pour masquer la pâleur cadavérique d'une peau pas assez reposée, rose à ses lèvres, et robe écrue brodée de milles et une fleurs jaunes qui ornent son torse.
Ombrelle assortie, qu'elle serre dans sa main... Qu'elle détestait ces artifices, en particulier celui là qui l'empêchait de sentir sur sa peau les doux rayons du soleil...

Invitation lancée, taverne exigée, et liqueur commandée pour toutes deux.
Sa cousine la cherche, sa cousine se joue, se moque, consciente qu'en cet instant elle n'a qu'une envie, la prendre sur place, la violenter ou l'aimer, au choix.
Mais baste.
L'heure n'est point à ce genre de pensées. Déjà la liqueur de bon matin, l'on allait les prendre pour folles. Peu importe, elles pouvaient bien se faire plaisir une fois de temps en temps.
Oeillades que Theandras lance à la cantonade, un sourire resplendissant sur ses lèvres, dévoilant ses dents parfaites.


Theandras, mon amie, tu te ridiculises, cesse donc cette mascarade, ç'en devient indécent.


Cela va sans dire que l'Hospital se fou de la charité, mais elle aime lancer ce genre de phrase inutile qui la fond se moquer du monde intérieurement.
Un pied qu'elle glisse sous la table, vient se frotter à une cheville fine de son amante, tandis qu'elle regarde d'un oeil sévère un homme avachi sur sa table.
Petits coups d'oeil alentour, regard qu'elle lance à la porte.
Elle attend. Elle l’attend.
Qui?
Elle ne connaît pas son nom, ne connaît pas son visage, n'ayant pas vu ses traits, mais pour sur qu'elle le reconnaîtrait.
Alors elle patiente, trempe ses lèvres dans sa liqueur, et se concentre sur sa gorge brûlante....

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---fromFRKreuz
[Salle Commune]

N'ayant pas eu plus de nouvelles que prévu, aussi bien des amis sur la capitale que de sa dernière missive des Trois Ecus, Kreuz regagna l'auberge.

Il entra avec ses hommes, jetant un oeil à la salle et aux gens présents. Valentinon et quelques autres toujours fidèles au poste, même s'il devait avoir quelques fourmis dans les jambes à être restés ainsi la journée durant sur place.

Après un sourire entendu avec le romain, il se dirigea vers la Rose.


[La Rose]

Il passa dans l'ambience plus feutrée du lieu et reprit sa place de tout à l'heure. Bernhardt l'avait laissé pour déposer le présent et les rejoindrait un peu plus tard. Dieter toujours dans l'ombre du Cardinal s'assoya également à la table, un peu vanné de la longue attente et des déplacements, surtout après le long voyage.

Les deux hommes commençaient à fatiguer... Kreuz sortit la missive secrète et la tendit à Dieter qui la parcourut rapidement en faisant une drôle de mine...

Même s'il n'avait pas très faim, il n'avait presque rien mangé au banquet et il fallait se nourrir un peu. Espérant que le service se ferait plus rapidemement qu'au matin, Kreuz se cala sur la banquette en patientant.

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---fromFRAlexander Romanov
A triple galop dans les rues de Paris, on trouve le temps long... Et les cris des passants, et des marchants, et des mendiants, et du tout venant... Crénom qu'ils sont pénibles ces françois toujours à brailler !
Pourvu que la Milice ou la Garde royale se pointe pas.
Enfin, on commence à ralentir, on tourne là, on se fait plus discret, on calme le jeu.
L'auberge. Clin d'oeil aux Fléaux dans la rue. Et paf une porte et un garde porte pas mal costaud. Et hop un sourire.
De toute façon le Pitaine il est plus gros, ha ha ha.
Et hop on rentre. Et hop à la Rose. On reprend son souffle un peu.


Bonsoir votre Eminence.

On tend la missive cachettée. On hausse les épaules au regard interrogateur du patron. On attend tranquillement. Dieter lui dit de disposer d'un petit signe. Et on s'exécute. On file. On attrape la chopinette tendue par Valentino. On boit un bon coup. Et c'est reparti...
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---fromFRKreuz
[La Rose]

Après avoir eut à peine le temps de se poser et d'échanger quelques mots et idées pour les problèmes à venir, Alexander pénétra dans la salle de la Rose. Décidément, ce séjour ne serait pas de tout repos...

Il décacheta le scel après l'avoir identifié et après un regard à Alex.

Il lut rapidement la missive et blémit un peu.


Dieter, je prends quelques minutes pour me rafraîchir. Pas le temps pour le carrosse. Fais préparer les montures. Petite escorte à pied d'oeuvre devant dans une dizaine de minutes. Je retourne au Louvre. Lis ceci et gardes la pour le moment, j'en aurais besoin pour entrer.

Se levant, il vit son Lieutenant acquiesser et commencer à se diriger vers les autres Fléaux pour donner ses instructions.
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---fromFR/Miles
Il aurait dû se perdre dans le confin des ténèbres ou tout simplement sous les jupes des femmes qui arpentaient les ruelles de Paris. Mais ... Rien de tout cela. Avec aisance, il trouva chemin tracé rien que pour lui, sinueux et etroit, sans toutefois lui paraître un obstacle à son sens. Une orientation mise à toute épreuve, peut-être était-ce l'une de ses seules facultés à retrouver ce qu'il perdait ... Que la personne en question soit sienne ou non.

Sortie par la Cathédrale, il entendait encore le rire ardent de celle qui eut l'audace de poser le doigt sur son visage dont le geste avait été de le caresser. S'il ne s'était point mépris sur le geste du moins. Car c'était bien cet instant qui fut le plus saisissant. Un moment où il l'aurait devoré toute crue. Et celle qui aimait mignonner avec Vidua parée, pour son plus grand plaisir, d'un voile laiteux et scintillant, l'avait superbement ignoré, au point de lui envoyé un glaire à la figure en lui disant : "Bats les pattes, elle est à moi !"...

Que pouvait-on contre cela ; jouer les victimes? Desapprouver serait futile. Il accepterait la réprimande si justifiée. La dernière demarche de la raison sera de reconnaître qu'il y a une infinité de choses qui la surpassent.
Miles de démarche nonchalante, suivit les jupons sans jupons, ou nommées les anges nocturnes. Et de deux angles de rues aux sommets poitus, plus de Vidua. Il ne jura point. Il continua son chemin jusqu'en Paris. Cette femme aux dispositions mystérieuses représentait le jour comme la nuit. Il l'eût connu sous le linceul sépulcral qui couvrait la Cour. Mais sous la lumière ? ... Il le decouvrirait tôt ou tard. Il reconnaitrait entre mille ses deux émeraudes miroitantes.

Dans sa logique torturée, si l'Ange Noir l'eût semée en direction de Paris, c'est qu'elle souhaitait le retrouver là-bas. Quant à l'endroit dans lequelle elle s'y reposait, il tentait auberges, hostels et ruelles où s'éparpillaient nobles putains et dignes ruffians. Belle jouvence.

Il essaya toutes les tavernes mais jugea avec contrainte la place incongrue pour celle qu'il recherchait ... Alors, il entra la tête baissée, la mine peut-être boudeuse, et sans égarement, attendit contre le comptoir pour réflechir sur le lieu à choisir ...
Dès qu'un homme découvre du mystère dans une femme, il est bien menacé d'en être amoureux.
On le sait en milles choses. Les femmes sont des joueuses. Le désir de la femme est rusé et lent. Et il s'entendit murmurer :


Le sort en est jeté.
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---fromFRKreuz
Quittant le Louvre, Kreuz revint avec sa petite escorte rejoindre le reste des Fléaux en son hostellerie. A petit trot, ils traversèrent les rues de Paris depuis la forteresse royale et arrivèrent enfin. La journée avait été bien longue et le Cardinal était chagriné de ne pas avoir eu d'autres nouvelles de la Princesse.

Souriant aux deux jeunes garçons d'écuries qui venaient prendre les chevaux, Kreuz suivit Bernhardt et Dieter vers l'entrée de l'auberge. Il se gratta un peu la barbe à la base du cou. Comme souvent avec la fatigue, sa large cicatrice vers la trachée le picottait. Trop longue journée, un mariage, un banquet, trop de gens, cet appel, cet honneur en fait, la petite bénédiction faite, il souria en laissant passer Bernhardt le premier.

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Kad
[Sur la place...]

C'est éreinté que l'évêque quitta la cérémonie princière, afin de trouver un repos amplement mérité. Il avait pensé pourvoir tenir, la soirée durant, sans se préparer physiquement. Kad avait cependant réalisé bien vite que de telles réjouissances ne devaient être prises à la légère. Voila pourquoi son estomac eut grand mal à supporter la succession de plats, tous plus opulents et savoureux les uns que les autres.

Enfin, la place de Grève. Le visage marqué, il s'extirpe doucement du véhicule. S'en suit alors une marche lente et boitillante, qui le mène jusqu'à la porte de l'établissement. Appuyé sur sa crosse épiscopale, chaque pas semble une épreuve. La douleur, amplifiée par les déplacements qu'imposaient les festivités n'arrangeaient pas les choses. Son visage, orné d'un rictus, dissuade le vigile de toute boutade. Le grand cosaque, Lev, se contente d'un hochement de tête respectueux.

Sans un mot pour l'immonde Roland, affalé au comptoir, le prélat se dirige vers la Rose. Sa crosse claque indiscretement le dallage de la salle principale. Quelques têtes de retournent... Lui ne lève la sienne, déterminé à savourer un petit digestif avant de rallier sa couche.


[La Rose]

A peine a t'il foulé le parquet de la pièce que son regard fuse vers cet homme : Son Eminence Kreuz, qu'il avait entre aperçu lors du mariage. Il se rapproche alors, dépose un baiser sur sa bague en hommage à son rang, et prend place, dos à la porte, lâchant un soupir interminable.

Et bien, quelle digestion nous attend !

Puis, revenant aux formules de politesses plus standards, il déclare :

Bonsoir, Votre Eminence, et bienvenue en mon humble demeure. Si je m'attendais à vous trouver ici... Quel honneur !

Aussitôt, il songe se relever pour mander au Roland de leur servir quelque breuvage. Mais la fatigue, prédominante, le dissuade de tout mouvement. Il souffle un instant, et s'affairera ensuite.

Avec un peu de chance, son tavernier aurait embauché quelques nouveaux serveurs. Compte tenu de la taille du panneau accroché au comptoir, nul ne pouvait ignorer l'annonce...

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---fromFRKreuz
[La Rose]

Kreuz avait pris place à la rose, se laissant choir sur la banquette qui craqua légèrement... Kreuz avait émis un ptit ouuups en regardant de droite à gauche et inversement... Il se rappella que quand on faisait presque six pieds et cent quatre vingt et quelques livres, on ne se laissait pas choir sur le mobilier... Mais tant pis. Et comme par hasard, à ce moment là, l'Archevêque de Narbonne arriva, comme une fleur... A posteriori rien d'étonnant, on était à la Rose notez, et c'était le tenancier de la crémerie... Ou de la fleuristerie... Au choix. Même de l'animalerie parfois.

A peine assis, aussitôt debout. Il souria et n'eut pas le temps de dire vous-cramerez-tous-sur-la-Lune que Kad avait tenté de lui dérober son améthyste sigillaire d'une maladroite sucion protocolaire.

Il reprit sa dextre et lui tappa sur l'épaule avant de reprendre place aussi, plutôt vané. Il y avait bien le type louche au bar, mais bon, les Fléaux étaient là et ils l'avaient bien vu aussi, depuis qu'il était entré sans doute. Quand on a trainé la cour, coffré un paquet de dingues et d'hérétiques, on les sent ces bêtes là... A la pemière phrase du propriétaire, le Connétable souria et n'eut le temps de rire avant que le susnommé ne se reprit un peu mieux.


Alors Kad, comment va mon fils ?
J'ai pris mon second bain de foule de l'année qui s'est un peu prolongé. Et voilà. J'avais ouï dire de ton hostellerie, en bien, alors me voici, mes amitiés parisiennes ou du moins les gites à disposition m'étant un peu en défaut apparemment. Puis une petite urgence -professionnelle- sur le retour.

[edit : coquilles & foootes]
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---fromFRVidua Negra
Elle s'ennuie.
Elle attend. Elle l'attend. Qui? L'inconnu aperçu peut de temps avant, qui viendra la ramener à la réalité.
Faux.
Elle attend l'homme connu à peine croisé qu'elle reconnaîtra et qui la tirera dans sa réalité.
Elle attend de le connaître.
Avec l'impression de l'avoir déjà connu.
Un peu trop d'impression de connaissance du coup. Peu importe. Nez plongé dans son verre, liqueur à ses lèvres.
Elle observe le grain de peau de sa mie. Si fin, si parfait, translucide appelant Vidua à faillir...
Si belle. La plus belle? La plus désirable en tout cas. Car autant il est vrai que le nombre de beautés à Paris dépasse l'entendement, il est aussi évident qu'aucune n'a l'esprit aussi pervers que sa douce.
Elle tapote la table du doigt.
Et s'ennuie.
Porte qui s'ouvre, courant d'air qui balaye la salle et caresse ses cils.
Regard jeté sur l'inconnu déjà connu qu'elle a aperçu plus tôt. Lumière sur son visage blafard et sombre, sur son regard chercheur et noir, le connu un peu moins inconnu.
Vidua femme du monde, femme de jour.
Ne pas laisser voir son trouble.
Ne rien laisser voir.
Et ce corset... Il lui semble que le temps se fige tandis que sa respiration coupée la nargue et se moque.
Finir son verre. Rapide regard à Theandras. Theandras l'aguicheuse, Theandras la joueuse.
Inversement de rôle et de situation.
Sans même le vouloir, sans même le penser, la veuve noire se lève. S'avance vers lui, les mains sagement ramenées contre son ventre. Ses belles boucles effleurant son épaule. Restant digne et droite. Femme de haut rang.
Ne pas fixer de trop ses yeux. Trouble. Troublant? Troublée.
S'asseoir au bar? Dans cette tenue ça serait si mal vu. Elle soupire de frustration. S'agace et s'énerve. Envie de foutre en l'air toute cette triste mascarade.
Elle s'approche de lui, à ses côtés, fixe le tavernier, lui demande un nouveau verre de liqueur. Nonchalamment se retourne vers lui. Léger sourire. Froid. Toujours.
Pour le sourire franc et joyeux, ou celui un peu plus cruel et déroutant, il faudrait attendre la nuit.
Rester la Vidua du jour.
Frôlement de bras, souffle à ses côtés.
Légère teinte à ses joues, se sentant observer.
Envie de le remettre à sa place. On ne regarde pas une femme comme elle avec autant d’insistance ! Enfin pour le moment !
Pour le reste il faudrait attendre.
Et une fois la nuit venue….

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---fromFRla_fouine
[Salle Commune]

La fouine, revint avec le maigre butin de ces larcins sur la place et dans les rues alentour. Peu de Bourgeois aux bourses pleines ces jours ci.

Une ombre semblait planer sur le quartier, la méfiance semblait de mise. Cela n'arrangeait pas ses affaires.

La fouine, regarda autour de lui jaugeant les personnes présentes, apparemment aucune victime de sa journée n’était présente.

Il se mit à une table et héla une serveuse très gironde, sa poitrine opulente, allait déborder de son décolleté quand elle se pencha sur lui.


Une chopine de bière bien pleine... et sans trop de mousse hein !

La serveuse repartie vers le comptoir. La fouine continua à observer les manants, marauds, ribaudes, qui riaient trinquaient.

Rien d'anormal, rien de suspect ... pas de future victime en vue...

La serveuse posa bruyamment sa chope sur la table face à lui,
80 deniers mon gars !

Il compta ses pièces dans sa poche sans sortir sa main, il avait l'habitude de compter ainsi les pièces en aveugle, notamment dans les poches des autres.

Il lui donna le compte, en disant :
Voila ma beauté, mais la vile flatterie n'eu aucun impact sur elle.

Elle le toisant, compta ses pièces et fit demi-tour sans un mot.

D'un mouvement de balancier son bras amena, la main de la fouine flatter la partie la plus charnu de la serveuse qui émis un grognement et faisant un léger petit saut pour fuir cette main plus baladeuse que flatteuse.

Puis se calant dans sa chaise les jambes allongées sous la table il but sa chope en continuant de regarder discrètement l'activité et les gens qui entraient et sortaient.


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---fromFR/Miles
Rester en un lieu, l'attention étant fixée sur quelqu'un qui doit venir. Ce à quoi rimer sa journée ... l'attendre. Sentir le parfum de femme lascive ou encore entendre au passage les eclats de rire célestes ou démoniaques.
Le coup d'oeil fut jeté : Il n'y avait pas ici plus de trois ou quatre dévergondées pour le satisfaire. Et encore, la chair pas assez appetissante, le rire bien trop gras, leurs manières vulgaires. Bourgeoisie ou Prolétariat ? Il ne se complaisait ni dans l'un ni dans l'autre. Et pourtant, confondus, respectivement liés entre bras de mer et chaine de montagnes. D'ailleurs Aucun homme n'a reçu de la nature le droit de commander aux autres. Mais force et violence font bon train ...


Voici un enseignement secret expliqué aux seuls initiés, là où le mystère résidait. Il en a allait de même pour cette femme et en tant que mystère qui parait inexplicable, Miles estima qu'il était de son devoir de la soupçonner de tout et de rien. Son âme a son secret, sa vie a son mystère...
Et quoi de plus mystérieux voire surprenant lorsque la femme à laquelle il pensait vint poser seant bien moelleux juste à ses côtés ?
Surprendre quelqu'un et profiter de l'effet de surprise pour connaître sa réaction ... Plus d'un tour dans son sac. Elle ne pourrait pas le toucher en revanche. Tenue droite, stricte, robe ballonnée sous corps voluptueux, Miles la detailla du coin de l'oeil.

Etait-ce Vidua ? Très sérieusement ? Sans gène, il posa son regard sur elle, et la contempla. Puis, il refit face au comptoir. Par deux fois, il recommenca son geste. Des oeillardes mal dissimulées, peu discrètes, puisqu'interessées ... Il ne lui renvoya pas son sourire. Son âme souriait dejà. Enfin, il finit par lui faire face définitivement, afin de la detailler du regard, pendant que l'autre mignotte n'était pas dans le coin. Quelle métamorphose ! Elle ne jouait plus, et c'est avec délice qu'il prit le message. Jeune dame élégante, qui se voulait discrète, se consacrant à l'éducation ... Bonne bourgeoise.

Et La nuit ...
Quand la nuit rencontrait l'obscurité, Vidua hantait les lieux pour se libérer de son etau. Etait-ce cela ? Il l'avait, du moins, goûté du regard, cette nuit-là dans la cathédrale ... Mais présentement, son comportement fut étrange. Comme si on l'obligeait à être un modèle aristocrate. A son instar.

Le voici qu'il portait dejà son propre jugement sur l'ange Nocturne. Une pâleur diaphane. Elle avait l'air d'être en porcelaine, tant son teint etait beau, transparent, diaphane. Rosie aussi. Qui avait eu l'audace de faire rougir ses petites joues ? Aucune description de ses yeux ... Pas encore. Il voulait voir ses emeraudes entièrement, qu'elle plante ce regard troublant. Pianotant sur le comptoir, le temps lui demandait de patienter. Que se passerait-il ce soir ? Il attendrait bien-sûr. Calme et serein, même si tavernier inquisiteur, trop alarmé de l'étrange apparition qu'il était, ses lèvres brulèrent de bouger pour elle, et lui chuchotta, tout bas, afin que personne n'entende :


Invitez-moi ... J'attends toujours.
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pnj
Escortée de son compagnon de hasard, elle pousse la porte de la taverne. Salle quasiment vide, qu'elle détaille avec attention avant de franchir le seuil.
Habituée aux tavernes moins luxueuses du quartier des miracles, celle ci lui semble étrangement calme, éclairée et propre. C'est curieux ce contraste.

Discrètement, elle louvoie entre les tables, observant les présents.
Une femme alanguie, un homme étrange auprès d'elle. Curieux, celui là, elle l'aurait plus facilement vu à la Pochée ou à l'ancienne taverne de l'ours.
Rester prudente.
L'endroit semble calme et propre, mais ses vieux instincts lui ont plus d'une fois sauvé la mise. Une table au fond de la salle, une chaise, dos au mur.
Elle s'installe et fait signe à son compagnon de prendre place en face d'elle.


- Bien, nous voilà tranquilles à présent, je pense.
Alors, raconte. Qu'est ce que tu fais ici à trainer où il ne faut pas ?


Petit signe à une serveuse bien vêtue. L'air sent bon la viande rôtie.
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