---fromFRRoland la chope
[La Salle Commune]
Le Roland, futé comme une chèvre, compliment que lui seul pouvait apprécier, et dont il usait sans modération afin de qualifier son illustre personne, n'avait pas mit bien longtemps avant de prendre conscience de la valeur des clients. Tout simplement parce qu'ils n'étaient pas des clients. Héhé, pas débile, "La Chope". En effet, le raisonnement avait fait son chemin, pour conclure logiquement : Ton patron, c'est l'évêque, qu'on lui rappelait sans arrêt. Hors la, il se trouvait face à deux cardinaux. Pis eux, c'est les chef des évêques, et donc les chefs du chef !
Nom d'une choucroute farcie ! qu'il avait hurlé réalisant tout cela...
Et il avait ordonné aux cuisiniers de préparer une pitance exceptionnelle. Un repas incroyable, avec des trucs qui coûtent les bijoux du saint père. Mais, Ô drame. Lorsque furent apportés les plats à la Rose, la salle était vide.
V'la ti point que l'établissement, bondé l'heure précédente, se trouvait désormais déserté de sa foule. Tous s'étaient rendus au mariage princier. Pour la première fois de sa vie, le gros tas de Roland fut triste à en chialer. Parce qu'il n'avait personne à épousailler... Quoique...
Oui. OUI ! Si, il devrait se lancer. Ann... Sa belle, son amour, sa raison de vivre. Une bonne petiote, qui tenait un établissement de grossiste vers Montmorenmachin. L'avait une de ces croupes celle la... Il avait gardé le contact, le Roland, envoyant de temps à autre quelques missives. Ah, qu'il l'adorait. Elle ne mangeait pas d'pain, mais elle était bien gentille.
Ce qui embêtait "La Chope", c'est que ce n'était qu'une gueuse, sa chérie. Lui détenait des titres, et pas de la gnognote de perlinpinpin !
Roland,
Seigneur de la Chopine,
Chevalier du Pet sur commande,
Roy de la descente,
Grand Maistre de la branlette,
Détenteur de la crotte de Nez la plus longue.
Il connaissait les règles, que ne cessaient de répéter les beaux gens à la Rose. Quand on épousaille une gueuse, on perd tout. Mais "La Chope" savait, au fond de lui, que son amour véritable valait plus que son rang, qu'il avait cependant acquit au fil des générations.
Il se marierait donc à la gueuse de Montmorency. Parce que pour lui, c'était un peu comme sa princesse...
_________________
Le Roland, futé comme une chèvre, compliment que lui seul pouvait apprécier, et dont il usait sans modération afin de qualifier son illustre personne, n'avait pas mit bien longtemps avant de prendre conscience de la valeur des clients. Tout simplement parce qu'ils n'étaient pas des clients. Héhé, pas débile, "La Chope". En effet, le raisonnement avait fait son chemin, pour conclure logiquement : Ton patron, c'est l'évêque, qu'on lui rappelait sans arrêt. Hors la, il se trouvait face à deux cardinaux. Pis eux, c'est les chef des évêques, et donc les chefs du chef !
Nom d'une choucroute farcie ! qu'il avait hurlé réalisant tout cela...
Et il avait ordonné aux cuisiniers de préparer une pitance exceptionnelle. Un repas incroyable, avec des trucs qui coûtent les bijoux du saint père. Mais, Ô drame. Lorsque furent apportés les plats à la Rose, la salle était vide.
V'la ti point que l'établissement, bondé l'heure précédente, se trouvait désormais déserté de sa foule. Tous s'étaient rendus au mariage princier. Pour la première fois de sa vie, le gros tas de Roland fut triste à en chialer. Parce qu'il n'avait personne à épousailler... Quoique...
Oui. OUI ! Si, il devrait se lancer. Ann... Sa belle, son amour, sa raison de vivre. Une bonne petiote, qui tenait un établissement de grossiste vers Montmorenmachin. L'avait une de ces croupes celle la... Il avait gardé le contact, le Roland, envoyant de temps à autre quelques missives. Ah, qu'il l'adorait. Elle ne mangeait pas d'pain, mais elle était bien gentille.
Ce qui embêtait "La Chope", c'est que ce n'était qu'une gueuse, sa chérie. Lui détenait des titres, et pas de la gnognote de perlinpinpin !
Roland,
Seigneur de la Chopine,
Chevalier du Pet sur commande,
Roy de la descente,
Grand Maistre de la branlette,
Détenteur de la crotte de Nez la plus longue.
Il connaissait les règles, que ne cessaient de répéter les beaux gens à la Rose. Quand on épousaille une gueuse, on perd tout. Mais "La Chope" savait, au fond de lui, que son amour véritable valait plus que son rang, qu'il avait cependant acquit au fil des générations.
Il se marierait donc à la gueuse de Montmorency. Parce que pour lui, c'était un peu comme sa princesse...
_________________