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[RP] L'Auberge, La Rose et Le Gratte Cul ( Place de Gresve)

---fromFRRoland la chope
[Salle commune]

Un homme venait de prendre place à côté du Roland et de ses deux compères. "La chope" laissa traîner son gilet trempé contre la manche du seigneur qui venait d'être servit par le patron avant lui, alors qu'il patientait déjà depuis un bon quart d'heure.

Ni une, ni deux, Roland chaparde le verre du bienfroqué et le vide illico en lui lançant son regard de saoulard.


Héhé, t'as vu ca mon bonhomme !

Pas vu que déjà bu. C'est comme ca que ca marche les affaires avec l'Roland.

Tu m'en paye une seconde ?


A peine achevé sa phrase que "La chope" éructe violemment. Une vieille odeur de saucisson se répand dans la pièce... Le Roland dévisage de nouveau cet ami providentiel en se frisant la moustache. L'homme a de vieilles manières de noble coincé, mais "La chope" l'aime déja...
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---fromFRBruce_Wayne
Bruce se retourna, se demandant si l'homme s'adressait à lui. Dans le doute, il préféra s'adresser de nouveau à l'aubergiste.

Dites moi, je biens pour les festes en l'honneur de notre bien aimé Dauphin, et de sa royale mère.
J'ai entendu parler de feste poétesse, sauriez vous où cela se déroule?

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---fromFRRoland la chope
[Salle commune]

Ou ? Dans ton CUL ! se mit à gueuler le Roland en voyant le bienfroqué l'ignorer. Le patron ne semblait pas prêter attention à ses dires. Le vigile paraissait également occupé... "La chope" sentait qu'il passerait du bon temps dans cette taverne. Aucun doute, il coulerait des jours heureux ainsi posé sur son tabouret à picoler toute la journée.

Souriant en exhibant sa terrible dentition, il entreprit de poursuivre sa conversation avec le beau monsieur :


Vous savez, les dauphins c'est à la mer qu'on les trouve... Et la maman du dit bestiaux elle doit aussi piquer une tête dans la flotte hein.

Pis j'voudrais pas vous donner des leçons, mais moi il m'semble que les dauphins ils aiment pô trop la poésie parce qu'il ont pas d'oreille en plus.

Enfin bon...


Et "La chope" reporta de nouveau son attention sur le patron, tentant d'atirer son attention afin qu'on lui serve un godet. Voyant que l'homme avait fort à faire, il poursuivit sa pasionante conversation avec son brillant ami, qui bien que n'ayant pas inventé l'eau chaude, semblait un bon gars.

Hrp : Je me permet de rappeler que des règles ont été édictées dans le premier post. Développer le RP et situer la salle dans laquelle on se trouve. Merci de vous y conformer.
Sinon, la taverne du royaume est à deux pas. On y refait le monde en une ligne...
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Kad
[La salle commune]

La découverte de cette expérience commune avait eu don de détendre l'atmosphère. De suite, l'ami du Sieur Ujio devint plus bavard. Les mots fusaient à tout va avec entrain.

Kad regardait d'un mauvais oeil le Moulin. Celui ci avait le coeur qui battait un peu trop vite, un peu trop fort. Et le tenancier n'aimait guère qu'on déclame des poèmes aux serveuses, embauchées ou pas. Il se rappelait d'une fois ou un homme avait failli embobiner l'une de ses donzelles en lui clamant son amour. C'est que le chiffre d'affaire aurait eu du mal à s'en remettre après...

Le tavernier coupa court à la discussion, s'initiant dans celle ci pour lancer sans attendre à Philippe Moulin :


Dites moi la Plume Libre...
J'ai vu tantôt un écriteau annonçant la pièce qui devrait prendre place sous peu.

J'y ai découvert la liste des comédiens... et il me semble avoir connu l'un d'eux.
Ou plutôt... l'une...

Il fût un temps ou je résidais à la cour... des miracles...

Et je dois vous avouer que le nom d'Eléonore ne me laisse pas indifférent.

Pourriez vous m'en dire plus je vous prie.


Le ton était sec et ne laissait place à aucune échappatoire. Kad parlait ici de choses sérieuses. Peut être était ce la journée qui voulait que tant de problèmes ou faits importants viennent à lui.

Eleonore, Eleonore... Il se remémorait encore lorsqu'il avait du creuser de ses bras la fosse dans laquelle il avait ensevelit son corps suite à l'incendie...
Que tout cela datait...

Peut être y avait il méprise sur la personne.

Ou peut être avait il enterré... quelqu'un d'autre...

Le tenancier se perdit alors dans ses souvenirs. Il revoyait alors la ch'tiote déambuler au Piège à Ours, astiquer sans cesse le comptoir sans qu'il ne lui demande jamais rien. Une bonne petiote, oh que oui... A badiner avec le client pour le faire revenir... A débouler de ci de la, plateau plein à craquer...

Trop dur.

Une larme coula.

Kad renifla aussitôt et se servit un bon verre de gnôle qu'il s'envoya si sec.

Une journée bien complexe. Oh que oui...

Le cul du verre cogna le bois massif du comptoir.

Les réponses…

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---fromFRMadelon
D'un geste preste de la main, elle fait disparaitre l'éclat doré qui survole la salle. Un signe de tête vers l'homme qui tout à coup a l'air bien pressé de partir et elle se tourne a nouveau vers le tavernier afin de reprendre la conversation qu'ils avaient engagés. Trois pièces d'or en quelques phrases, cet établissement avait déjà rempli quelques unes de ses espérances. Mais, apparemment, elle ne saurait pas encore si oui ou non, elle pourrait un jour s'arroger la possibilité de proclamer qu'elle travaillait en ces lieux. Diantre, que tout cela était agaçant.
L'homme aux poches bien remplies revient à leur hauteur pour se lancer dans un pipillement de paroles creuses de sens pour elle et on l'oublie sur son tabouret de façon éhontée. Faudra t'elle qu'elle subisse cet abandon d'attention sans renacler ? Oui mais voilà, cet emploi, elle en a le plus grand besoin. Le pseudo miséreux vient de lui accorder un sursis de ces oboles, mais cela ne durerait guère longtemps. Et quand bien même, ce n'est pas avec cela qu'elle pourrait s'offrir toutes les belles choses qu'elle avait vu briller dans ces rues ....
Un jeune homme, palpitant, vient la sortir de ses réflexions moroses, pour venir lui parler, encore, de cette dame Wiatt. Elle se tourne vers lui, distante.


Un rhume dites vous ... Je n'ai guère eu l'impression que la dame fut malade.

Le tavernier vient couper court aux quelques phrases échangées sans même un mot d'excuse à leur endroit. A noter donc, le tavernier est un mufle ! Le tout étant de s'en rendre compte.
Autour d'eux les conversations vont bon train. L'homme qui tantôt c'était vu offrir une douche à la bière n'avait de cesse de rappeler à tous sa présence dans l'établissement et un petit messire en collants de réclamer couchage à grand renfort de mots torturés. Elle soupire.
Pourtant, cette journée se voulait riche en rétributions et l'homme aux questions et à la cliquaille dorée venait encore une fois proposer sa bourse en partage. Une balade, à combien pouvait elle l'estimer ...


Recourez donc à mes services messire. Je vous conduirai là où je sais trouver l'aimée de votre ... ami.

Elle laisse trainer la phrase, marquant par là son doute quant à la réalité de son histoire. Plus on doute, plus on coute cher.

Il est fort possible que deux belles rondeurs luisantes suffiraient à dédommager mes souliers de cet effort.
---fromFRTheotokopoulos
Le gros Marchand arriva avec sa caravane, ses commis et ses valets d'armes sur l place de Grève.
Il descendit alors de son charriot et trouva l'enseigne qui lui avait été conseillée... Il entra sans frapper, cherchant des yeux un tavernier ou un quelconque intendant...

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---fromFRujio
Deux pieces d'or?
Qu a cela ne tienne, marché conclu...
Nous n'attendons plus que le sieur tavernier termine ses cachotteries et nous partons..


Au meme moment, un homme entre..
Sans doute un marchant..
Il espere qu il ne voudra pas parler au tavernier, il lui tarde de partir, et en a assez d etre toujours retardé...
La peste soit les marchands, ils ne pensent qu au profit et n'ont aucune notions de l'honneur..

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Kad
[La salle commune]

L'homme ne semblait pas vouloir lui répondre. Kad lui accorda le temps de la réflexion et reporta son attention vers les autres clients qui se bousculaient au comptoir. Il entreprit tout d'abord de répondre à celui qui se tenait aux côtés du vieux débris trempé :

Effectivement, une représentation devrait avoir lieu sous peu en l'honneur du Dauphin de la Reyne.
Il me semble que les festivités prennent place au théâtre.


Se tournant ensuite vers le gros marchand, il lança rapidement :

Bonjour. Que puis je pour vous ?

On commande, et on allonge le jonc...


Puis il se décala sur la gauche d'un habile pas chassé afin de se placer face au vieu plouc à la fine moustache :

Bon...

Je vais devoir m'absenter sou peu, et il me faut un remplaçant.

Alors écoute bien mon p'tit père, je te fait la une offre sans nulle pareil !

Tu prends les rênes de la tireuse et tu remplis les chopes. La monnaie, elle va dans le petit coffre. Le grand sec que tu vois la bas ne parle peut être pas un mot de français, mais il connaît les chiffres !

S'il manque un denier dans la caisse... Lev t'emmènera gentiment visiter l'arrière cour...


Le tavernier arbore toujours une mine froide. Confier son établissement à un ivrogne ne lui plait guère. L'homme en question conviendrait largement au Gratte Cul, mais il fallait espérer qu'il n'ait à servir aucun client à La Rose, sous peine de faire grand mal à la réputation de la taverne.

Elevant la voix de nouveau, Kad lui déclara :


Alors mon vieux ?
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---fromFRTheotokopoulos
Salle Commune

Le tavernier lui répondit, et de façon assez cavalière, comme s'il n'était qu'un vulgaire pilier de coimptoir venu se rincer le gosier en vitesse... Il pinça les lèvres et décida d'oublier la négligence et la désinvoltur de l'homme pour répondre

Bonjour à vous Tavernier et Maître de ces Lieux qui m'ont été recommandés comme fort agréables et accueillants, pour ne pas dire chalereux et bien établi, par ma toute nouvelle associée, la bien nommée et noble damoiselle artiste Wiatt.

Après s'être incliné le plus légèrement qu'il lui était possible, le marchand byzantin continua

J'espère que vous avez de la place, des victuailles et des tonneaux en grand nombre, car je m'installe à Paris avec ma caravane pour un temps indéterminé, et je ne projette pas encore d'acheter un Hôtel particulier... je veux un dortoir pour mes commis-marchands, et un autre pour mes valets d'armes, ainsi que des écuries réservées pour tous les charriots et les bêtes de somme..... enfin.... si j'ai bien compris le fonctionnement de votre établissement, le gratte cul sufira à mes valets et servants, la rose me comblera pour le reste, je l'espère...
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---fromFRRoland la chope
[Salle commune]

Oh bordel de piano à queue ! C'est que le patron avait besoin de ses services. Le Roland fait le fier, se frise la moustache. Voici que cet individu qui l'arrosait à coup de chopine une demi heure plus tôt le sollicitait désormais. Est ce qu'il se foutait de sa gueule ? Parce que "La Chope" a beau être petit et puer de la gueule, c'est un grognon et un nerveux de première et faudrait veiller à ne pas trop l'asticoter...

Prenant un air fier et hautain, Roland rétorqua :


Vous voyez... C'est que... J'suis bin occupé en c'moment...

M'avez pô dit l'essentiel.

Combin qu'ca raporte s't'affaire ?

Parce que baver d'vant toute cette bibine du matin au soir sans pouvoir s'en enquiller une goute... le tout sous le regard du gaillard...

NON MERCI !


"La chope" n'avait quasiment jamais travailler durant sa misérable existence. Ah si, une fois, mais il s'était fait renvoyer une semaine après ses débuts tant il arrivait aviné au boulot. C'était pour lui une occasion inespérée. Il ne restait qu'a négocier les conditions d'embauche...
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Kad
[La salle commune]

Le pilier de comptoir refusait son offre. Bien, il trouverait un autre tavernier... Mais il lui faudrait faire vite. Les affaires qui l’attendaient avec Madelon et le Sieur aux poches pleines pressaient. Il ne faudrait pas trop tarder... D’autant plus qu’il s’inquiétait sur l’état de Wiat.

Kad se retourna, non sans lancer à l'alcoolique auparavant :


Noté. Dommage, je commençais à apprécier votre humour.

Face à Lev, il ajouta en désignant de l'index la porte de l'établissement :

Lev, peux tu reconduire ce monsieur ? Et vire nous aussi ses deux confrères qu'on pas dit un mot depuis belle lurette.

Voivi qui était fait. Certes, Kad perdait la trois clients réguliers potentiels. Mais la gueule de l'autre ne lui revenait tout simplement pas. Il ne lui en fallait guère plus...
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---fromFRRoland la chope
[Salle commune]

'Tendez !

"Vin Diou ! Le Roland il pensait point qu'on lui tournerait le dos aussi vite. Le patron était coriace en affaires. Bon, ce boulot semblait plutôt providentiel. Et quelque soit la paye, "La Chope" pourrait toujours se mettre la tête à l'envers, bouche grande ouverte sous la tireuse pendant que le vigile raccompagnait les clients. Peut être même que le Roland pourrait lui même choisir qui laisser rentrer et qui virer de la taverne... Intéressant. Se redressant sur son tabouret pour se grandir un peu, '"La Chope" poursuivit sa tirade :

Finalement... Je devrais pour voir m'libérer...

Ca m'va votre proposition ! On s'arrangera bien pour ma paye...

Bon alors, j'commence quand ?


Le Roland avait les yeux qui brillent. L'allait enfin avoir des responsabilités. Il pourrait se payer son propre toit et quitter celui de maman. Il n'aurait plus à demander son argent e poche pour aller se rincer au bistrot... Vu qu'il était le chef du bistrot !

Pas peu fière, "La Chope" jubilait...

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Kad
[La salle commune]

Kad reporta immédiatement son attention vers le pilier de comptoir. Ce dernier semblait avoir revu son jugement. Voici qui était une bonne chose, ils pourraient ainsi lever le camp au plus tôt. Confier l'établissement à ce rustre comportait de nombreux risque, et peut être valait il mieux le fermer plutôt que d'accorder sa confiance au vigile et au poivrot. Mais devant l'urgence des évènements, Kad ne s'accorda qu'un faible délai de réflexion, optant pour la délégation des rôles... Il avait déjà perdu deux auberge de par le passé. A croire qu'il n'avait tiré aucune leçon de ses précédents déboires.

Il entreprit de répondre à la question du nouveau tavernier :


Vous commencez de suite ! On s'active et on fait le tour du comptoir !

Quelques mots en provenance de l'autre côté du comptoir vinrent picoter l'oreille du tenancier. Kad se retourna alors vers le gros paquet cadeau enrubanné. Il ne lui avait accordé que peu d'attention dans un premier temps tant il 'était occupé à régler divers problèmes... Mais l'homme en question avait su prononcer les bons termes... Acheter un Hôtel particulier... Valets et Servants... Voici qui changeait la donne.

Kad répliqua au balourd en lui tendant un verre emplit d'un fin muscat :


Les amis de Wiatt sont miens.

J'ai de la place, ne vous en faites point pour cela. Et cette auberge sera vôtre le temps qu'il faudra. Gratte Cul et Rose vous sont ouvert, et peut être pourrons nous palabrer au sujet de quelques un de vos fabuleux objets. Je n'ai pas eu loisir d'achever la décoration de La Rose... Et il se peut que je requière vos services... Si vous cherchez du travail, bien évidement.

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---fromFRTheotokopoulos
[Salle Commune]

Commerçant jusqu'aux tréfonds de son âme, le gros marchand prit le verre en s'inclinant à nouveau, jouant l'homme naïf qui croit à un accueil spontané sans aucun rapport avec sa condition...ou plutôt sa bourse

Fort bien, Maître Tavernier.
Sachez que toujours je suis en affaires et que jamais ne refuse à un client de plaisir de contempler mes marchandises et encore moins celui de les acheter lorsqu'il en a les moyens ! Si vous permettez...


Theotokopoulos se retourna pour ouvrir la porte de l'auberge et interpella les gens de sa caravane dans une langue bizarre qu'un érudit aurait reconnu pour du grec s'il s'en était trouvé un dans les environs...
Il referma ensuite la porte, et avec un sourire d'excuse


Les ordres sont donnés, vous n'aurez qu'à dire à vos emplyés de communiquer par gestes avec eux... bon, j'ai eu d'redentes négociations ce jourd'hui, et il me tarde de ma rafraichir le gosier à l'aide d'un contenant plus résistant.... à la Bulgare !!! cria-t-il alors avec un accent curieux avant de vider d'un trait le verre de muscat pour le lancer ensuite au sol avec un délicieux fracas

Il me tarde de goûter les bières brassées par les bons moines de Paris !

Et le marchand de s'approcher résolument du comptoir
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Kad
[La salle commune]

Le tenancier observa son hôte briser contre le sol le joli godet qu'il venait de lui servir. Affichant un fin sourire en coin, il griffonna sur son ardoise :

Citation:
Note du Gros Balourd :

Un muscat : 5 écus
Un verre cassé : 25 écus


Relevant les yeux, il plongea son regard malicieux dans celui du marchand de tapis. Il ne comprit mot de ce que ce dernier lança à ses sous fifres, n'ayant que de modestes connaissances en latin. Puis il lui servit trois bonnes chopes de bière, chacune différente, et déposa celles ci sur le comptoir. Mieux valait saouler l'imposant bonhomme avant de palabrer affaires. Il y aurait fort à faire vu la carrure du commerçant. Mais même si celui ci se contentait de briser une à une les chope sitôt vidées, la facture suffirai à amasser un bon magot.

Tenez mon brave, délectez vous sans modération.

La communication par gestes. Nous connaissons ici. Le popov qui garde l'entrée ne comprend mot de mes dires.

Dites moi, d'ou venez vous donc ainsi fagoté ?

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