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[RP] L'Auberge, La Rose et Le Gratte Cul ( Place de Gresve)

---fromFRla_fouine
[Salle Commune]

La fouine, observait toujours les allées et venues. Décryptant les gestes et les attitudes des clients, parfois assez étranges.

Un jeune homme pâle venait d’entrer, s’approchant des filles aux mœurs légères, cherchait du regard celle qui pourrait lui octroyer ses charmes… Non c’était plus complexe que cela, il n’était pas à l’aise, il semblait tourmenté. Il s’approcha d’une fille, chercha son regard, hésita et lui susurra quelques mots. Des mots tendres ? Non pas encore…

La Fouine tourna la tête lentenment vers l'entrée, lachant ainsi du regard le jeune homme. Une femme venait d’entrer, elle fut rejoints par son compagnon.

Elle se fraya un chemin entre les tables, d’un pas agile, ondulant presque sensuel. Elle était sur le qui vive, en alerte permanente, c'était évident. Elle trouva une table libre dans le fond, à l’autre bout de la salle mais presqu’en face de la Fouine, d’où comme elle pouvait comme lui surveiller l’activité dans la taverne.
Elle plaqua le dossier de la chaise contre le mur, son compagnon vint s’assoir en face d’elle. Elle entama une conversation, mais à l’évidence ce n’était pas des mots doux… ils devaient parler « affaires ».

Ces deux là semblaient intéressant, plus que le jeune homme en tout cas, mais la fille était très méfiante.


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pnj
[Salle Commune]

Son compagnon de hasard observait les allers et venues dans la grande salle. Ce spectacle semblait le fasciner au point qu'il en oubliait de manger le morceau de roti qui se trouvait devant lui.

L'oeil aux aguets, la vagabonde dévorait sa part de bon coeur. La viande était un met qu'elle pouvait rarement s'offrir et elle était bien décidée à ne pas manger celle ci froide.
Quelque chose la gênait malgré tout.
Ca n'était pas le manque de conversation du gamin devant elle, mais bien la sensation familière de se sentir observée. Son instinct lui disait clairement de se méfier.
Après tout, peut être était-ce logique que les gens les observent dans une salle d'auberge, mais sa longue errance lui avait appris à se fier à ses intuitions, ou du moins, à ne pas les négliger.

Portant nonchalamment sa chope à sa bouche, elle en profita pour scruter discrètement les tables autour de la leur.

Lot habituel de commerçants et d'artisants du quartier négociant autour d'un verre, couple entreprenant de faire connaissance, quelques isolés semblant attendre un ami ou être juste de passage... Rien de suspect à priori.
Agacée, elle reposa sa chope sur la table et entreprit de terminer son plat.
Quitte à affronter un danger, autant le faire l'estomac plein.

Elle poussa le coude du garçon assis en face d'elle.


- Eh ! tu manges pas ?
Tu as tort, la viande est bonne... profites en...
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Le jeune baron observait le va et vient des habitués de la taverne. Il y faisait bon, et la chaleur lui faisait du bien. Il sentait le sommeil l'envahir doucement et profitait pleinement de ce moment après la longue route.

De façon on ne peut moins poli, il ne répondit pas à Elderlyne lorsqu'elle l'interrogea sur lui... Il sentait les bonnes odeurs de cuisines et ne voulait pas briser la quiétude du moment en parlant.
Il était aussi fort amusé de voir la dame manger avec tant d'appétit ! Diable, comment faisait-elle pour avaler si vite ?

Mais le coup de coude donné par Elderlyne le rappela aux réalités. Il sourit.


Excusez moi, je rêvassais... En effet, autant manger tant que c'est chaud, et le fumet qui se dégage est tellement bon !
Donc, vous voulez savoir ce que je fais ici ?
En fait, l'histoire est assez longue. Mais je vais tenter de faire court... Je suis originaire d'Artois, de Péronne pour être précis. Mes parents, de nobles artésiens, sont morts lorsque j'étais à peine plus grand que ce tonnelet de vin là-bas commença-t-il en enfournant une large part de roti et en montrant un petit tonneau de la tête
J'ai donc été confié a mes parrains, et un jour de fête, j'ai rencontré un pair de France, Aconit de Langueval. Ce dernier m'a donné la bague qui a tant attiré la convoitise des voyous de tout à l'heure. Mon parrain a cru que j'avais volé le bijou, et suite a son sermont, je suis parti. Je devais avoir deux ans... je me suis perdu et j'ai été recueilli par un homme méchant qui me forçait a plein de choses deshonnorables... Il me mena en Guyenne. Jusqu'au jour où je me suis enfui, marchant droit devant moi, désireux de rentrer en Artois, chez les miens.

Mais j'ai du me tromper de chemin... Voila donc comment je suis parvenu ici. Philibert sourit Ici, à trainer où il ne faut pas !
Vous voyez, mon histoire est toute bête, c'est celle d'un jeune baron têtu qui a trop vouloir désobéir a appris la vie a ses dépends, et continue de le faire.

Et vous ? qu'est-ce qui vous a mené ici, à trainer où il ne faut pas ?
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Elderlyne ne put s'empêcher de sourire en sauçant consciencieusement son écuelle avec un morceau de pain.
Encore une histoire d'enfant trouvé et d'orphelin qui rêve de se bâtir une identité;
Combien de fois en avait-elle entendues ?
Combien de fois en avait-elle inventées ?
Tous les orphelins du monde font pareil sans doute, et celui là avait le mérite d'avoir beaucoup d'imagination.
Machonnant son pain, elle le détailla plus finement. Nez droit, port de tête fier, pas encore de poils au menton mais déjà viril dans ses mouvements... un peu maigrichon sans doute. Dans quelques années, il ferait peut être fureur en Artois ou ailleurs, mais pour le moment...
Enfin, normal qu'il ne lui dise pas toute la vérité puisqu'il ne la connaissait pas 10 minutes avant.
Elle avala sa bouchée avec une gorgée de biere et l'estomac plein, s'adossa au mur pour se mettre à l'aise.
Ses yeux fureteurs parcoururent encore la salle, réflex de survie.
Elle hocha la tête à la dernière question...

- Moi ?
Hum... rien d'aussi glorieux j'en ai peur. Je traine là où il ne faut pas, parce que j'y suis née sans doute.
J'ai poussé dans des endroits où il ne fallait pas pousser, entre les gravats et les détritus et j'ai survécu.
Un jour, j'ai croisé la route d'un homme, un noble lui aussi, et il m'a sortie des gravats.


Voyant le regard égrillard du jeune homme, elle précise.

- Oh non, ça n'est pas ce que tu imagines petit Baron, il a fait de moi son écuyère. Il m'a fait confiance, il m'a appris à lire, à me battre.
De temps en temps, je reviens trainer sur Paris. Je connais plus le quartier autour de Notre Dame en fait, mais celui là est sympa aussi.


Les assiettes terminées sont retirées prestement par une serveuse souriante. Oui, décidément, ça a des avantages que les miracles n'offrent pas.

- Bon, l'Artois, effectivement tu n'y es pas.
Tu comptes repartir alors que l'hiver approche ?
Ca fait une longue route, seul et sans le sou non ?
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Ma foi... j'aurais voulu y retourner avant l'hiver, mais...
Philibert regarda par la fenêtre la plus proche. Il aurait aimé voir le ciel, mais ruelles étroites de la ville l'en empêchèrent.


Je crains que la neige ne soit bientôt là, prendre le chemin serait dangereux je pense. Et puis diable ! Ce n'est pas tous les jours que l'on se perd à Paris ! Qui sait ? peut-être pourrions nous monter à la Cour, rencontrer la Reyne et ses nouveaux-nés ? Peut-être reverrais-je ce pair de France ?

Les yeux du gamin brillaient à l'évocation de toutes ces choses impossibles qui le faisait rêver. La dame en face de lui lui jeta un regard réprobateur. Elle n'avait sans doute pas de temps a perdre avec les rêves d'un gamin pensa Philibert... Mais tant pis, quitte à dire des âneries, autant les assumer jusqu'au bout.


Qu'en pensez-vous ? pourrions nous essayer de rejoindre la Cour ? Votre Maistre serait sûrement heureux de vous y retrouver... quand à moi, cela me permettrait de vous prouver mon identité... je vous sens sceptique quand à ma baronnie...
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Pas besoin de mettre le nez à la fenêtre pour sentir les premiers frimas et voir les journées raccourcir. Il avait finalement de la jugeote, élément indispensable pour survivre.


- Mouais... A pied, équipé comme tu l'es, je ne me risquerai pas seule pour un long voyage personnellement... Enfin, j'ai déjà fait pire remarque, mais je ne transportais pas mon "héritage" dans ma poche.

D'une oreille distraite, elle écoute les envolées lyriques du jeune étourdit. La Cour, la Reyne, les pairs de France...
Ses yeux scrutent toujours alentours.
L'heure est à la détente et au confort, mais tout peut changer très vite.
Tout semblait calme pourtant... Pourquoi était elle si nerveuse ?


- hum...
Tu sais, Paris a de nombreuses tentations pour un gam... jeune homme comme toi, mais tu n'y feras pas long feu sans un minimum de prudence.
D'abord, est ce que tu as de quoi te défendre ? Un couteau ? une dague ? un gourdin ?
Rencontrer la Reyne... j'ai failli une fois, à Chinon, j'avais même pris un bain pour ça. En fait, ses dames de compagnie m'avaient jetée dans la Vienne pour me rendre présentable. Ann de Montmorency m'avait même offert une robe pour l'occasion... moi en robe... tu imagines...


Vague sourire à ce souvenir plutôt drôle.

- Enfin bref... je ne l'ai pas vue finalement et je doute qu'on soit les bienvenus au Louvres, même avec ta jolie bague.
La cour, ça peut se faire plus facilement, j'y ai trainée assez longtemps... mais ça n'est pas un endroit pour toi.


Consciente que ses paroles sont peut être un peu dures, elle essaye de trouver des points positifs.


- et à part Baron... tu sais faire quelque chose pour gagner ta vie ?
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Philibert regarda la femme avec ce qu'il espérait être de la hauteur

La cour ? pas une place pour moi ? on verra ça... La place d'un Baron est auprès de la noblesse il me semble !

Il ne voulait pas être vexant, mais il appréciait peu qu'on le traite ainsi... bien qu'il apprécia vraiment la compagnie de cette femme. Il sourit et répondit.


A part Baron ? bah euh... j'ai trait des vaches, labourer des champs, et même abattu des porc.. Certes, pour quelqu'un de ma classe, c'est un peu rabaissant, mais ça permet de manger à sa faim tout en restant honnête. Ce n'est déjà pas si mal !
Quand à une arme... et bien je n'en ai pas. Jusqu'a présent, j'ai toujours réussi a me tirer des pires situations par ma seule intuition et mon côté malin. Je dois dire que cela m'a déjà fait vivre des moments inoubliables !

Philibert ne put s'empêcher de sourire en repensant à la tête du dernier brigand de grand chemin lorsqu'il avait "disparu" sous ses yeux... En fait, il avait profité de ce que le gueux détourne un instant les yeux, jugeant sans doute la proie facile, pour se hisser sur une branche basse et se camoufler dans la verdure des feuilles.
Il était resté immobile, sans même oser respirer, mais prêt a exploser de rire lorsque le bandit était parti en pestant, jurant par Aristote qu'on ne l'y reprendrait plus et que trop de sorciers couraient les routes...


Non, je n'ai pas d'armes, et je n'ai pas envie d'en acquérir... Je ne connais rien de l'art de la guerre, mais j'espère que je pourrais apprendre le combat auprès d'un chevalier à la cour !

Décidément, Philibert était têtu, il avait décidé que tôt ou tard, il irait à la cour de France.
---fromFRla_fouine
La Fouine observait ce couple dissemblable qui s’était installé à une table un peu plus éloignée de la sienne.

Elle était rousse un peu frêle, mais par expérience la Fouine ne se fiait pas a son air innocent ni à son apparente fragilité. Elle était très à l’aise dans ce milieu un peu glauque et avait la méfiance des gens d’expérience.

Le jeune homme lui, semblait pas tout a fait sortit de l’adolescence, il n’avait pas l'air très dégourdi et un peu paumé dans ce lieu. Ses vêtements avaient subits les intempéries mais il avait les mains fines des gens qui ne travaillaient pas avec leur mains ou alors ceux qui avaient une plume comme outil. Donc un bourgeois ou même noble d’après ses manières et son port de tête légèrement hautain.

Elle avait commandé un repas, qu’ils partageaient en discutant, c’est elle qui semblait entrenir la conversation.

La Fouine les suivaient du regard et sans entendre leur conversation comprenaient que la jeune femme et le garçon faisaient connaissance… Comment ont-ils pu se rencontrer ? Ce n’était pas une ribaude, lui ne semblait venir s’encanailler et ils étaient si différent en apparence.

Comment avait-il atterrit dans ce quartier ? En tout cas c'était le genre de proie qu'il affectionnait, mais c’est elle qui payait le repas !

Il avait du se faire détrousser auparavant et elle l’avait sortie d’un mauvais pas ?

Un sourire se dessina sur ses lèvres Oui c’était probable, une bonne âme et un nobliau perdu.

La Fouine termina sa chope et fit un signe à la serveuse qui compris de loin qu’il fallait lui apporter le petit frère.

Il prit sa pipe et tassa dans le foyer un peu d’herbes a fumer, l’alluma avec son briquet à silex. Tira une bouffée et souffla un nuage de fumée odorante…

Son regard fit un nouveau tour de salle, rien d’inquiétant, rien de nouveau, rien d’intéressant ...

Son regard derrière sa capuche se reposa sur ce couple étrange.


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L'abbé de La Bussière avait prit congé des ses affaires habituelles et avait repris son cheval sur les routes.

Contrairement à ce qu'il laissait lui-même penser, l'abbé Zabouvski était devenu un habitué de la capitale. De ses nombreux voyages, il gardait une multitude de souvenirs variés, quelques uns bons, mais la plupart mauvais. Cette pensée rendit l'abbé amer alors qu'il s'approchait de la porte de la ville. Ne transportant rien de particulier, on ne lui chercha point querelle et l'abbé put donc continuer sa route.

Enfant, l'abbé s'était rendu deux fois à Paris, la première pour y accompagner un ami de son père adoptif, et la seconde pour son simple plaisir et par ses propres moyens. De ces deux excursions, l'abbé se remémorait surtout son avide curiosité qui le poussait à parcourir les rues sinueuses. Mais aujourd'hui, l'abbé était venu presque en urgence après avoir reçu une très étrange commande. D'instinct, il se dirigea vers l'auberge de la rose, sachant que l'auberge était souvent fréquentée par l'évêque de Nîme. L'auberge de la rose lui sembla aussi être le seul lieu à la hauteur de sa condition à des lieux.

Bref, l'abbé ne tarda pas trop sur la place, et entra rapidement dans l'auberge.



Dans la salle commune, il remarqua la présence d'un couple de nobles qui discutait. Il n'osa par aller leur parler, même si l'abbé aurait eu besoin de se trouver avec des personnes dont la réputation honorable ne faisait plus de doutes.

Ceci dit, l'abbé chassa rapidemment ces pensées et se dirigea vers le comptoir, où le tavernier nettoyait ses choppes.


Bonjour, je voudrais une chope de votre bière.

La commande de l'abbé était simple, et ce dernier ne prit pas la peine de poursuivre la conversation plus loin. Néanmois, il posa à nouveau son regard sur la salle commune. Dans un coin, il remarqua un être bizarre qui regardait le couple de nobles que l'abbé avait auparavant remarqué. Il n'osa pas le déranger, même si pour une raison que l'abbé n'arrivait pas à s'expliquer, il eut voulu le rencontrer...
---fromFRRoland la chope
[Salle commune]

Des ronflements s'élevaient du comptoir. Ou plutôt d'en dessous de celui ci. Une fois de plus, La Chope avait placé sa grande gueule sous la tireuse, engloutissant nombre de litrons de binouze. Les clients semblaient ravis. Au moins, on ne l'entendait plus.

Il pensait ainsi oublier quelque peu sa princesse. Elle ne viendrait pas le retrouver. Non... Probablement s'était elle imaginée qu'il était d'une condition trop noble pour ses basses origines. Une gueuse. Pauvre petite. C'est alors qu'un pet vint percer son futal. Le bruit en lui même ne le dérangea point, mais l'odeur pestilentielle, elle, le tira de ses songes. Aussitôt, il bondit sur son tabouret de tavernier, dégage la demi tranche de sauc' qui pendouille au coin de sa bouche, et s'exclame :


Roh, mais c'est qu'il pique les yeux, celui la !

C'est alors qu'un curé se présente à lui. Il les reconnaît à dix pieds, ceux ci, avec leurs tenues et leurs chapeaux d'apparat. Le Roland de trifouiller dans son futal pour remettre le matos en place. Puis il enfonce son index dans son nez, et en ressort un truc monstrueux qu'il enfourne dans sa gueule béante.

Alors, il répond :


L'b'jour, M'sieur. Vous d'vez être de la famille. Y sont en réunion à la Rose. Y'a le patron et un autre collègue. Allez y, y vous attendent probablement...

Pis y'aura mieux à torpiller que d'la bière, pour sur !


Logique...

"La Chope" masse sa grosse bedaine, puis se retourne vers un mecton qui vient probablement de voir le Sans Nom. Blanc comme un cul de vierge. Roland te le chope vite fait bien fait par le veston, et lui crache sa mauvaise haleine à la poire :


T'as l'air classieux mon gamin. Tins, emporte donc c't'bouteille chez l'patron, dans la salle à côté, t'auras une chopine à l'oeil.

Et oué, l'allait pas bouger les deux lunes surdimensionnées qui lui servaient de fion, le Roland...
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---fromFRla_fouine
[Salle Commune]

Du coin de l’œil la Fouine vit entrer en homme d’église qui se dirigea vers le comptoir.
Sans bouger la tête, il tourna ses yeux vers lui…
Il tira encore une bouffé de sa pipe et lâcha un brouillard de fumée devant son visage.

Il pu ainsi le regarder plus attentivement tout en restant discret en camouflant son regard … inquisiteur.
Ce n’était pas un curé, encore moins un évêque, entre les deux, plutôt un abbé.
Il n’était pas de Paris, il portait des armoiries qu’il ne connaissait pas, malgré cela il avait l’air de connaitre les lieux, de chercher si il voyait une connaissance…

La Fouine savait que les robes de genre de messieurs avaient d’amples poches souvent bien garnies et que la charité Aristotélicienne, bien que prônée par ses adeptes, n’empêchait pas ces représentants d’avoir les poches pleines. Celui-ci semblait un parfait exemple et donc une proie légitime.

Il vit que le regard de l’abbé avait décrit un large cercle dans l’auberge, il s’arrêta un instant sur le couple dépareillé qu’il avait lui-même repéré, mais il continua et le senti s’attarder sur lui cette fois.

La Fouine lâcha un autre nuage de fumée et entendit le tavernier répondre de sa voix forte et mal articulée qui portait au delà du brouhaha ambiant.

Roland la chope a écrit:
Y sont en réunion à la Rose. Y'a le patron et un autre collègue. Allez y, y vous attendent probablement...

Ainsi il y avait dans la partie la plus huppée de l’auberge une sorte de 3e mi temps comme il en avait après les matchs de soules mais là post conclave... Ou une réunion secrète, en effet les adeptes d’Aristote ne se réunissait peu entre eux hors des églises ou des palais en temps normal.

Cela devenait intéressant.


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---fromFRTheandras
Ses paupières étaient lourdes, la nuit avait été mince et agité. Sa douce ne l’avait pourtant pas fatiguée à ce point. Theandras clignait des yeux à répétition pourtant. Elle souhaitait que la nuit s’approche, pourtant il lui faudrait bien dormir un peu. Pendant qu’elle combattait son sommeil, sa déesse en avait profité pour l’éclipser au comptoir. Surement pour chercher à boire Elle ne remarqua même pas l’homme près d’elle.

Un nouveau attira son attention par contre. Un misérable brigand de bas étage. Tout à fait comme elle les aime. Pas de son rang par contre, heureusement si sa famille savait qu’elle adorait se genre d’individu, il la châtierait sans aucun remord. Elle l’observa longuement, lui ne semblant pas l’avoir vu. Trop de monde dans cette auberge, elle passait pour le moment, incognito. Elle appréciait pour une fois ne pas être la personne que l’ont remarque inlassablement. Une grande femme, svelte, les formes généreuse l’a ou il fallait avec des cheveux bruns bouclés léchant ses reins ne passait guère souvent inaperçu. Pour le moment elle profitait de son voile de transparence. Elle l’épia longuement, le voir jouer avec cette serveuse la fit sourire. Vraiment aucune classe. Si elle ne se serait pas retenu, sa langue aurait surement été frôlé ses lèvres en cet instant. Elle essaya de regarder ailleurs mais inlassablement son regard revenait sur lui. Dommage que la bure qu’il portait cachait ainsi son visage.

Elle trouva après un moment que Vidua prenait beaucoup de temps à revenir. Elle délaissa l’objet de son désir un instant pour la chercher du regard. Elle était là, accoudée au bar. Lui !!! Non mais que faisait il ici ? Comment avait il pu les retrouvées ? Elle ne devait laisser sa sœur se comporter comme tel en ses lieux. C’est elle qui disait ca en plus, pourtant d’où elle était elle avait dévisagé l’autre pendant d’inlassable minutes… Oui mais venant d’elle, tout à fait normal étant celle qui faisait toujours les bêtises.

Elle se leva lentement, ses gestes agiles et gracieux. Longea les tables, un nouveau couple s’était installer et bavardaient entre eux depuis un moment. Elle passa ensuite près de l’homme qu’elle avait si longuement observée. Son odeur, elle se rependait jusqu’à elle. Elle en eu la chair de poule lorsqu’elle senti sa robe légère effleure son bras au niveau de sa hanche. Elle ne s’accorda pas la chance de succomber par contre et continua son chemin jusqu'à sa charmante cousine.

Vidua très chère, je m’enlise ici, je crois qu’il est l’heure de continuer cette charmante promenade qu’en dites-vous ?

Elle regarda sa cousine et ensuite l’homme à ses cotés. Si la nuit avait été tombée, elle l’aurait surement massacré du regard. Un simple sourire charmeur se glissa sur ses lèvres, ne laissant présager rien de bon pour lui si elle le revoyait en d’autre lieu par contre. Aucun homme de sa misérable vie ne réussirait à s’insinuer entre elle. Elle avait le droit autant qu’elle voulait de jouer avec les petites brebis égaré, Vidua le savais et elle tout autant. Simplement une drôle de chimie entre eux et une pointe de jalousie dans le cœur de la déesse du feu se faisait naitre.

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[La Salle Commune]

L'abbé reçu donc du tavernier ce qui visiblement était en quelque sorte une invitation. Il posa son regard sur le comptoir, puis leva les yeux vers le tavernier l'air quelque peu ébahi, mais il ne le laissa pas trop paraître.

* La réunion... monseigneur Kad, sans doutes, mais avec qui, et pourquoi? *

L'abbé, qui était au courant des affaires de Rome, étant lui-même déjà très impliqué dans les différentes intrigues du siège de l'Église, avait quelques petites idées au sujet de ladite réunion, idées qui tournaient aussi pour la plupart autour des curieuses instructions qu'il avait reçu en début de journée.

Bref, la curiosité de l'abbé était devenue intenable, incontrolable. Il décida alors de tenter l'audace et de rejoindre la fameuse réunion. Il suivit le serveur vers la fameuse salle et traversa don la salle commune vers ladite porte en passant à coté du couple qui avait d'abord attiré son attention puis à coté de celui qui, dans le coin, avait lui aussi égayé la curiosité de l'abbé.

Zabou entra donc dans la Rose.



[La Rose]

Zabou était donc rentré dans la fameuse salle où se tenait, selon les dires du tavernier, une certaine réunion. Comme il l'avait deviné, il se trouva nez à nez avec Monseigneur Kad, mais aussi avec Son Éminence Kreuz, ce qui concidait bien avec les fameuses instructions qui tracassaient tant l'abbé.

L'abbé attendit que le serveur fût parti pour s'expliquer.


Monseigneur, Éminence, j'espère que je ne vous dérange pas. Le tavernier ma suggéré de me rendre ici après m'avoir reconnu comme clerc...

L'abbé attendit donc la réaction de ses frères, restant quand même prêt de la porte...
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[Salle commune, table d'Elderlyne et Philibert]

Ca va, ça vient dans la salle.
Un nuage de fumée lui pique le nez. Un voyageur rentre, armoiries inconnues mais croix bien trop en vue à son gout. Elle s'en détourne rapidement.
Un mince sourire étire ses lêvres.
Son jeune compagnon parle de la cour de France, et elle parle de celle des miracles. Chacun a la noblesse de ses rêves et il y a longtemps que les siens sont désabusés et gris.
Elle envie vaguement la fougue de sa jeunesse mais sait d'avance qu'il subira sans doute cruelles désillusions.


- La cour de France tu dis ?
Je crois qu'on ne parle pas de la même chose petit Baron. Moi, je te parlais de la cour des mendiants, celle des ribaudes et des coupe-bourses.
Remarque, dans les 2 cas, les activités ne doivent pas y être très différentes, il n'y a que le plumage qui change.

Un autre nuage de fumée plus épais cette fois la fait éternuer. Elle scrute à nouveau la salle et finalement, le repère.
Un petit homme, anondin à première vue, tirant énergiquement sur une bouffarde rougeoyante. Quelque chose de plus que la pipe éveille sa méfiance.
L'homme pourrait passer inaperçu partout. Vêtements neutres de couleur brune, visage et coiffure n'attirant pas l'attention... c'est justement ça qui est curieux, le soin de sa mise indique à lui seul son intention de ne point être remarqué.
Elle plisse les yeux pour imprimer son image dans sa mémoire. Possible qu'elle le croise à nouveau, si, comme elle le croit, il l'a observée depuis tout à l'heure.
Elle revient ensuite vers son jeune compagnon.


- Pas d'arme tu dis ?
Pas même une simple miséricorde ? Tu ne vivras pas vieux à Paris toi dans ces conditions...
Traire les vaches, moui... pas vraiment très utile dans les rues pavées.


Soudainement, elle attrape sa main et la tire vers elle. Sans un mot, elle l'examine, la retournant. Doigts longs et fins, ongles cassés et sales, paume tendre, sans cales ni ampoules. Effectivement, propre, elle pourrait passer pour une main d'aristocrate. Clairement, ça n'est pas celle d'un paysan, enfin, pas encore.
Devant le regard inquiet du jeune homme, elle a un petit rire en lui rendant son appendice.


- Ne t'inquiète pas, je ne suis point sorcière. Je ne suis pas entrain de lire ton avenir, mais plutôt ton passé... Encore que...


Songeuse, elle fourrage dans sa tignasse en bataille. Après tout, elle n'est pas sa mère à ce gamin, elle ne lui doit rien... D'un autre côté, avoir quelqu'un pour protéger ses arrières, ça peut parfois s'avérer utile, et puis...

- Ecoute petit Baron, puisque c'est ce que tu prétends être, je vais rester quelques temps à Paris pour des affaires qui me regardent. Si ça te tente, tu peux rester avec moi. Je te promets pas qu'on ira à la cour de France, mais peut être que ça pourra t'arranger d'avoir l'estomac plein tous les jours déjà ?
Pour le reste, ça sera au gré de ma "fortune" du moment.


Disant ça, elle lance un dernier coup d'oeil vers la maraud repéré tout à l'heure. Il n'a pas bougé mais semble s'intéresser à l'homme d'église à présent. Tant mieux. Après tout, le voyageur a l'air plus riche qu'elle, et il a probablement quelques bijoux qui a eux seuls peuvent permettre de vivre quelques temps.
Tendant la main vers le jeune "noble", elle continue, rieuse.


- Alors ? Ca te tente ?
J'ai juste une condition, en fait 2...
Tu prends un bain, et ... petit Baron, ça te va bien comme surnom, mais tu as surement un nom que j'apprécierai de connaitre ?
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[Salle commune, table d'Elderlyne et de Philibert]

Mon nom ? il me semblait vous l'avoir déjà dit... Je me nomme Philibert de Bruay la Buissière. Mes amis me surnomment Philou.
La Cour des Miracles ? moui... j'y ai déjà mis les pieds. J'ai été dans l'Antre des Bohémiens, mais une altercation a eu lieu, et cette auberge mal famée à brûlé. J'y ai rencontré un homme de haute valeur : un certain Truth, dit Le Scorpion.
Nous avons combattu ensemble contre une bande se nommant la Horde Sanguinaire. Le Scorpion aurait voulu que je l'aide à a aller a Nauzrhor... Mais je préférais continuer mon chemin. Chemin qui me mena ici.

Quand à la Cour de France, nous irons surement, et je ne suis pas pressé.

Le jeune Philibert bu une gorgée, s'attarda un moment sur les nouveaux venus, et repris, jugeant qu'ils ne l'intéressaient pas.

Quand à votre offre de vous accompagner un moment, je l'accepte avec plaisir. Mon voyage a été bien trop solitaire, et c'est tellement agréable de pouvoir converser !
En ce qui concerne le bain... est-ce vraiment nécessaire ? j'en ai pris un il y a à peine un mois... Enfin, si cela vous sied, je le ferais.

Par contre, il toussa, la fumée de ce lieu commence réellement à m'indisposer. Attendez-vous quelqu'un en particulier ?
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