Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 31, 32, 33, ..., 43, 44, 45   >   >>

[RP] L'Auberge, La Rose et Le Gratte Cul ( Place de Gresve)

---fromFRla_fouine
[Salle Commune]

La Fouine observait l’homme d’église quand dans la périphérie de son champ de vision une silhouette attira son attention : Une grande femme, svelte, les formes généreuse l’a ou il fallait avec des cheveux bruns bouclés qui léchaient ses reins.

Derrière sa capuche son regard passait rapidement de l’un à l’une… toujours caché par le ténu bouillard de fumée qu’il entretenait de temps à autres.

L’abbé parlait bas avec le tavernier semblant demander à se joindre à la réunion que ce dernier avait évoqué de sa forte voix peu discrètement. Si elle devait être secrète, elle l’était moins à présent.

De l’autre coté, la jeune femme brune se leva lentement, avec des gestes agiles et gracieux, traversa la taverne et se dirigea entre les tables vers lui. Lorsqu’elle passa près de lui il approcha sa main, effleura sa robe légère au niveau de sa hanche. Evidemment pas de poches et rien non plus à la ceinture. On ne peut pas gagner à tous les coups, bien que ce frôlement sensuel était déjà une récompense.

Mais son attention se reporta vers l’abbé : il semblait tout excité et suivait le serveur et traversait la salle commune en passant lui aussi à coté de lui. La Fouine baissa la tête fit semblant d’admirer le fond de sa choppe, mais il était concentrer sur les mouvements l’ample robe de l’ecclésiastique. L’ondulation de celle-ci était asymétrique, malgré le brouhaha la Fouine entendit au fur et a mesure qu’il approchait un léger tintement à chacun de ses pas. Cette voici son geste fut prompt, agile et couronné de succès : il allégea l’abbé d’une petite bourse qu’il glissa avec son mouvement souple sous sa chemise et dans le même mouvement pris sa chope et la porta à ses lèvres. La charité Aristotélicienne, avait été bonne avec lui. L’abbé si pressé de suivre le serveur continua son chemin en serpentant entre les tables sans avoir remarqué qu’il avait été délesté. Il arriva jusqu'à la porte de la partie huppée de l’auberge et fut introduit.

Cela n’avait pas calmé sa curiosité, la Fouine portai bien son nom, il aimait savoir ce qui se tramait surtout si c’était secret. Parfois une information à la bonne personne pouvait lui rapporter plus qu’une semaine de rapine.

Il réfléchissait, comment savoir ce qui se tramait derrière la porte de la Rose ?

Alors qu’il était dans cette réflexion, la serveuse vint enfin déposer sur sa table sa seconde chope pleine.
Il plongea la main dans sa poche et en sortit le nécessaire pour la payer. Par habitude il ne se servait jamais de ce qu’il veniat de ramasser immédiatement. Il ne toucherait pas à la bourse de l’abbé ici.

La serveuse recula et ne fit demi tour que lorsque qu’elle en fut plus à porté de sa main, à l’évidence l’incursion de sa main sur son postérieur l’avait marqué et elle ne voulait pas que ça se renouvelle…

Il prit une longue gorgé et reposa son regard sur ce couple un peu plus loin. La jeune femme avait pris la main du jeune homme dans la sienne, comme une diseuse de bonne aventure, elle l’examinait puis dit quelques mots en lui rendant sa main, puis se mit à rire. Un rire mélodieux qui traversa la salle, se frayant un chemin parmi les autres bruits de conversations et de rires gras de la taverne, pour arriver jusqu'à ses oreilles.
Un joli rire sur de jolies lèvres, sur de belles dents.

La Fouine hésita, il pouvait se passer des jours sans croiser de personnage ou de situation intéressante et la il y en avait 2. Ce couple étrange et cette réunion secrète à la Rose. Il était en dilemme. Il tira une dernière bouffée de sa pipe qui s’éteignait, pris une pièce dans sa poche la regarda… Coté pile, sa décision fut ainsi prise.

Il finit sa chope cul sec, se leva et se dirigea vers la sorite de la taverne. Dans son dos il entendit le jeune homme tousser fortement, La Fouine eu un sourire moqueur.


_________________

pnj
Sans lacher le fumeur des yeux, elle enregistre un nom... trop long, trop compliqué et trop pompeux à son gout. Ce gamin a de l'imagination et une certaine culture sans doute, c'est toujours bon à prendre.

L'homme à la pipe s'éloigne, après avoir échangé mots et piècettes avec la serveuse. Bonne chose, il semble avoir une autre cible. Elle a donc fait erreur ou il a trouvé mieux.
Soulagée, elle reporte son visage sur son compagnon et fait la grimace.


- La horde tu dis ? Bien ma foi, tu vis dangereusement Petit Baron...


Elle le voit faire la grimace devant ce surnom et rigole encore.


- Excuse moi. Je ne voulais pas te vexer, mais je trouve que ça ne te va pas si mal.
Bon, un mois sans bain, noble ou pas, ça fait beaucoup.


Elle réfléchit quelques instants. Dehors, la journée touche à sa fin, la nuit sera bientôt là. Les enfants éparpillés ne sont toujours pas revenus. Peut être qu'ils ont oublié, peut être qu'ils ont abandonné.


- Si j'attends quelqu'un ? Et bien, tes compagnons de jeu de tout à l'heure déjà oui... et ...

Elle laisse sa phrase en suspens. Pour le moment, elle n'en dira pas plus.
Elle se lève, pose quelques écus sur la table et se dirige vers le comptoir où trône un gros bonhomme.


- Bien le bonjour messire.
Auriez vous des chambres libres ici, pour mon jeune ami et moi ? Une seule suffira, on se débrouillera s'il y a 2 paillasses. Par contre...


Elle se penche pour attraper le bougre par la chemise et lui murmurer la suite à l'oreille. Pas besoin que toute la salle soit au courant.


- Voilà, il se trouve que ce jeune sire n'est pas très soigneux de sa personne. Il aurait besoin de baquet plein d'eau chaude, savon et gants de crin.


Reprenant sa position, elle attend de savoir si sa demande peut être satisfaite.
---fromFRVidua Negra
Insistant le regard.
Il la dévisage, elle le sent sur elle, telle une caresse exploratrice, qui vient du bout des cils caresser le moindre recoin de son corps.
Présence à ses côtés, curiosité aigue qu'elle brûle d'assouvir...
Rares sont les hommes pouvant se vanter d’avoir éveillé la moindre curiosité chez elle. Trop rares, elle apprécie tellement la douceur, les doigts, les lèvres et les formes de sa douce, qu’elle n’envisage pas s’intéresser plus que ça à la gente masculine.
Troublé.
Troublée.
Elle commence à en avoir marre de ce jour qui lui pourrit l’existence, comme si vivre dans la haute société n’était pas suffisant, il fallait que le jour, si beau, si chaud, vienne lui glacer le sang…
Envie de gourmandises. Pouvoir tremper ses doigts dans un pot de confiture que la Maturine prépare chaque saison avec amour, envie de se baigner nue sous les rayons du soleil, envie de rire sans retenu devant une phrase tellement stupide que seule la grosse bourgeoise de voisine peut prononcer.
Une main qu’elle remonte sur son visage, replacer une mèche de cheveux discrètement, le frôler au passage, observant en coin le tavernier, voir si son geste n’a pas été remarqué.
Elle sourit lorsqu’il se fait audacieux, et qu’il réclame ce que nul n’a pu avoir droit, une invitation de sa part.
Prétentieux en plus d’être étrange.


Vous vous fourvoyez…
Pensez vous vraiment que dame ma mère accepterait de vous recevoir chez nous ?


Sourire, elle sait bien qu’il ne fait nullement allusion à cette demeure là… Mais à leur résidence secondaire à la cour.
Loin de ce monde. Si proche pourtant…


Que viendriez vous y faire par ailleurs ? Nous ne vous connaissons point.

Ses yeux observent ses doigts pianotant sur bar, récupère son verre, cogne sans faire exprès contre les siens.
Elle sourit, portant son verre à ses lèvres. Chercheuse un brin. Joueuse…

Puis parfum qui monte à ses narines, suave et entêtant, regard jeté sur sa douce qui se fait jalouse visiblement, bien qu’elle ne le montre pas.
Tellement rare chez elle. Habituellement la situation est toute autre, et Vidua au sang chaud se doit de calmer ses folies entendant les gémissements qu’un homme arrache à coups de reins dans la chambre à côté.
Tellement rare, qu’elle ne peut s’empêcher de sourire de plus belle, tentée de la faire rager un peu plus, de prolonger cet échange silencieux entre eux… Mais envie de le chercher encore… Et encore… Et encore…


Oui… Nous y allons… La nuit promet d’être courte et il nous faut nous reposer. Elle regarde l’homme à ses côtés, et poursuit toujours s’adressant à sa mie : je pensais justement qu’il fallait que nous prenions quelques forces, je comptais aller faire un tour en forêt plus tard…

Invitation subtile pour une partie de cache cache… Theandras n’est point stupide, elle comprendra aussi son message. Qu’importe.
Deux souris. Un chat. A savoir lequel des trois sera le plus dangereux pour les deux autres…

_________________
pnj
[Salle Commune, Table de Philibert et Elderlyne]

Petit Baron... qu'est-ce que ca pouvait l'énerver qu'elle l'appelle ainsi ! Il sentait tout ce qu'il pouvait y avoir de moqueur dans ses mots...
Mais il ne dit rien, pour le moment, il était son invité...

Philibert l'entendit demander une chambre pour deux... Il rougit, troublé. Son trouble fut augmenté par le fait qu'elle glissa quelques mots à l'oreille du tavernier... Que lui demandait-elle ?

Philibert imaginait des choses inimaginables et regardait la Dame sans vraiment comprendre ce qu'il prenait pour une invitation.
Lorsqu'elle revint vers la table, il rougit encore un peu plus, respira un bon coup et releva la tête, espérant que son trouble ne se verrait pas


Dame ? Etes-vous sûre de vouloir partager votre chambre avec moi ? Est-ce bien convenable ? nous ne nous connaissons que si peu...
pnj
Est-ce que la température avait brusquement monté ?
Etait-ce la bière qui lui montait aux joues. A son retour à leur table, elle lui trouva curieusement une mine bien rubiconde et un air de bête traquée.
Elle fourragea dans sa crinière emmêlée, cherchant à comprendre ce qui n'allait pas quand il ouvrit enfin la bouche pour s'expliquer.
Elle manqua éclater de rire, et se retient de justesse. Après tout, il était si jeune... Elle sourit, imaginant sans peine sa propre réaction à ce genre de situation. Ca se serait probablement réglé assez vite, à coups de dague ou de poings.
Secouant la tête, elle lui expliqua clairement la situation.


- Ecoute moi bien jeune homme, que les choses soient claires et sans équivoques, d'accord :
Primo, ne m'appelle pas Dame si tu espères que je te réponde. Mon nom est Elderlyne, mes amis m'appellent Elder et mes amants Lyne. Pour toi, ça sera donc Elder.
Secundo, bien que je sois une torride et sulfureuse rouquine, je ne coure pas après les hommes, surtout ces derniers temps.
et enfin tertio, je ne croque pas les enfants, même quand ils sentent bon le savon.
Je n'ai pris qu'une chambre pour une simple raison, faire des économies. Partager ma bourse avec une rencontre de hasard n'était pas dans mes projets et il va donc falloir que je gère mon budget. Mais ne t'inquiète pas, j'ai demandé 2 couches séparées et un baquet d'eau brulante pour toi. Pour le reste, je suis habituée à évoluer avec des hommes, depuis... enfin bref, ne t'inquiète pas, promis, je ne regarderai pas.


Espérant avoir répondu à ses craintes, elle lui montre la clé qu'elle tient dans sa main.


- Aller viens, la chambre est sous les combles. Il ne faut pas laisser le bain de votre seigneurie refroidir n'est ce pas ?


Sans vérifier s'il la suit ou pas, elle se retourne et se dirige vers l'escalier à grandes enjambées. A lui de choisir s'il accepte de lui faire confiance, ou pas. La confiance ça se gagne, ça ne se prend pas.
pnj
Bien que fort jeune,Philibert compris l'insulte sous ces mots. La Dame ne voulait pas de lui, et lui faisait comprendre qu'il n'était que son hôte... un jour il devrait lui rendre ce qu'elle dépensait pour lui.

Mais... quelque chose l'attirait, et sans vraiment savoir pour quelle raison, il voulait continuer à la suivre. Il se détestait d'agir comme ça, comprenant tout ce que cette situation avait de méprisable... mais elle avait raison : il était fort jeune, et bien peu expérimenté des choses de la grande ville.

En dépit du mépris qu'il s'inspirait à lui-même, il avait besoin de cette dame...


Bien Elder... Mais un bain.. Elle était déjà partie. Il soupsçonnait quelques regards moqueurs sur sa personne. Il se sentait humilié. Il resta assis un moment... ne sachant pas quoi faire. Devait-il la suivre et poursuivre sa descente dans les abîmes de la respectabilité ? Devait-il poursuivre seul sa route et risquer de perdre tout ce qu'il avait ?

Il resta de cette façon, la regardant monter aux escaliers de bois, hésitant. Puis, il se dit qu'il valait mieux mourir de honte que de mourir tout court... et surtout, il se fit une promesse : celle de ne plus jamais être humilié de la sorte, celle de se rattraper dès qu'il serait en mesure de le faire...
Il avait le sentiment de salir son nom, ses titres, sa famille... Il se détestait... mais il se leva, et lentement, suivi Elderlyne.
pnj
Encore gaffé !
Elle avait bien senti un certain reproche dans le regard du garçon, mais encore une fois, sa langue avait parlé plus vite que son esprit. Apprendrait-elle un jour les vertus du silence ? Rien n'était moins sûr.

D'un autre côté, ce jeune homme aurait certainement une vie assez mouvementée et aventureuse, il fallait qu'il apprenne dès maintenant à juger, faire le tri entre l'important et le superflu. Il avait la peau sensible, et la moindre pique lui hérissait le poil, il fallait qu'il s'endurcisse.
Curieux, elle se sentait plus ou moins responsable de lui à présent.
La roue tournait. Cuculus avait fait d'elle une femme accomplie, une guerrière, et à présent, le destin semblait lui demander la monnaie et lui envoyait un jeune garçon à qui apprendre la vie.

Sans se retourner, elle grimpa les escaliers 4 à 4.
3 étages plus haut, elle trouva la chambre indiquée. Déjà devant, 3 soubrettes attendaient, chargées chacune de 2 seaux fumants.
Elle ouvrit la porte et les regarda garnir le baquet qui tronait dans un coin.
Quelques pièces échangées et elle inspecta soigneusement l'endroit.

Fenêtre d'abord. Elle l'ouvrit et jeta un oeil. Ils étaient sous les combles. Le bord du toit n'était pas loin, offrant une possibilité de fuite éventuelle.
La literie. Elle ota les couvertures et inspecta les draps rapidement. Pas de la première fraicheur, mais pas de punaises visibles, c'était déjà ça.

Elle se retourna en l'entendant entrer. Il avait la mine renfrognée des mauvais jours.
Elle aussi aurait des choses à apprendre finalement. Elle n'avait pas le talent de son maitre pour arrondir les angles et faire avaler les couleuvres.
Avec un soupir, elle alla vers lui.


- Excuse moi Philou... J'ai peut être été un peu dure tout à l'heure, mais... écoute, c'est nouveau pour moi aussi. Jusqu'à maintenant, j'ai toujours agi seule ... tu es un imprévu dans tout ça ... un imprévu agréable, mais ...

Fichtre... pourquoi c'est toujours plus facile de railler et de se moquer que de s'excuser. Elle n'a pas l'échine souple l'écuyère... et puis, elle est inquiète. Il aurait du être là déjà...

- J'attends quelqu'un, je te l'ai dit. Quelqu'un qui m'est très cher... Mais il ne vient pas et ne donne pas signe de vie pour l'instant. Je suis inquiète.
Ecoute, prends ton bain tranquillement, barricade toi et attends moi.
Je vais sortir un peu, j'ai besoin de prendre l'air. Laisse juste la fenêtre entre-ouverte.


Avant qu'il ai pu répondre, elle a enjambé le rebord de la lucarne, et la voilà sur les toits.
Sous ses pieds, la place de Grèves, entourée de maisons et d'hôtels particuliers. Les toits se touchent. Un jeu d'enfant de passer de l'un à l'autre.
Balade nocturne sur les hauteurs de Paris... Faut faire le point de temps en temps.
Kad
[La Rose]

Ou en étions nous, déjà ? Ah, oui, en pleine entrevue avec SE Kreuz. L'évêque de remplir de nouveau les verres, pour ensuite se perdre quelque peu dans la contemplation de la pièce. Sa jambe droite ne reste en place, témoignant de son anxiété, tandis que la gauche, poignardée il y a peu, sommeille paisiblement. Les bains de foule ne comptent dans ses passe-temps favoris. Il avait fait acte de présence, rien de plus. Reportant son attention sur le cardinal connétable, il lui rétorque alors :

C'était une bien belle cérémonie en tout cas. Ah, et ce buffet, il ne me semble avoir gouté de si savoureux mets par le passé.

Conversation banale, qu'il achève de quelques mots délicatement glissés à l'oreille de Kreuz. Son front se plisse. Un rictus se dessine sur ses lèvres. Le prélat se relève doucement et prend appui sur sa crosse.

C'est alors que la porte s'entrebâille dans un grincement, pour révéler les traits familiers de l'abbé Zabouvski. Kad dévisage alors son confrère enseignant au séminaire de Narbonne. Il le reconnaît enfin. Il ne se décrispe pour autant. D'une voix rocailleuse, il l'invite à prendre place à leur table :


Entrez entrez, mon frère, vous êtes ici chez vous. Nous étions en train de converser au sujet du mariage princier. Quel plaisir de vous revoir.

Kad déglutit lourdement, puis poursuit :

Excusez moi un instant. Une urgence...

Un coup d'oeil vers l'abbé. Un second vers le cardinal, et il s'éloigne en boitillant en direction de la porte opposée à celle menant vers la salle commune...

Il s'engouffre, et la referme consciencieusement derrière lui. Seuls d'étranges bruits entrecoupés de halètements s'élèvent alors...

_________________
---fromFR/Miles
Regard en coin vers la mystérieuse femme ... Une voix suave, brin de rigueur, elle le replaçait sur l'échiquier, tel un fou qui choisissait chemin en diagonal ... Sans vouloir faire comme tout le monde. Il avançait pour hâter le trépas d'une personne ... Un miraculé l'a-t-il ainsi nommé. La moindre attention vers cet homme lorsque sa voix, clair et distincte, s'éleva dans les airs, en un écho très lointains ... loin ... loin ...

Kad.

Il fallait le revoir cet honnête homme. Pour son bien et son malheur.
Seulement, Vidua, danse nocturne, l'envoûtait de son regard précieux, d'un vert intense, telles deux perles au bord de l'océan. Tout contrastait en elle, de son attitude si droite et sévère, et d'un naturel ardent, bouillonnant ...

Quel était son souhait ? Où voulait-elle en venir. Il brûlait d'une envie enfiévrée. Le soir finirait bientôt par couvrir le ciel grisâtre. Et que se passerait-il ensuite ? Comme l'on dit : Un feu léger est vite étouffé. Si vous le laissez faire, des rivières ne sauraient l'éteindre...

Voix rebelle qui vint étourdir ses pensées. Son regard, dans la discrétion la plus totale se posa sur une bouche pulpeuse, irrésistible. Puis, le corps plus voluptueux que jamais. Avec un air faussement innocent. Juvénile ... Jeune ... Sa compagne, avide de coquilles. Cette pensée lui arracha un léger sourire. La prestance de Vidua attira de nouveau son attention et se sentit envahis par la chaleur. De son corps. Bon conducteur de chaleur ces deux dames de la Haute Société. Il prêta toute ouïe lorsqu'elle prononça "un tour en forêt". Ruse délicieuse dont le procédé habile qu'elle usa pour tromper le monde séduisait d'emblée Miles. Mais avant cela, cette résidence secondaire l'intriguait toujours, et afin de surprendre sa chère voisine, il devait organiser sa soirée.

Son sourire s'élargit, qui contenait l'énigme, expression de toute l'histoire du France.


- Oh, Entschuldigen !
Dans ce cas, je vous souhaite une bonne soirée avec pour compagne Dame Nature ...
Ce serait une joie de vous revoir, Vrouwelin,
affirma Miles, en laissant son regard s'attarder sur Vidua, quittant cette taverne.
_________________
pnj
[La Rose]

L'abbé se trouvait donc cette situation cocasse, qui aurait pu se terminer sur une note un peu moins positive si Monseigneur Kad n'avait pas alors invité l'abbé à s'asseoir.

Entrez entrez, mon frère, vous êtes ici chez vous. Nous étions en train de converser au sujet du mariage princier. Quel plaisir de vous revoir.

Reprennant confiance et assurance, l'abbé prit donc une place restée libre, mais rapidemment, et à la grande surprise de l'abbé, Kad se leva et partit en boitant, s'excusant en prétextant une urgence.

Les pensées de l'abbé s'embrouillèrent alors à nouveau. Que pouvaient-ils y avoir de si urgent, et pourquoi Kad boitait d'abord?

Un coup d'oeil vers le cardinal Kreuz rappela sa présence à l'abbé qui, ne sachant trop quoi faire, s'essaya à se présenter.


Euh... bonjour votre éminencissime...
pnj
[Chambre sous les toits]

La visite nocturne des toits de Paris a été instructive, mais salissante.
Par contre, mauvaise surprise en retournant au nid, l'oiseau s'est envolé. Possible que le petit Baron ait été vexé finalement.
La baignoire est pleine d'eau froide, et propre. Autant en profiter.

L'écuyère inspecte rapidement la pièce, verrouille la porte et se glisse dans l'eau. Le froid est saisissant, mais ça chasse la fatigue de la nuit.

Glacée mais plus propre, elle en ressort bien vite.
Dehors l'aube pointe son nez et les cloches de Notre Dame sonnent 6 coups.

Elle décide donc de s'accorder un petit roupillon, quelques heures de sommeil avant de retourner trainer aux miracles.
Paillasse dure, sa besace calée sous sa tête en guise d'oreiller et sa dague dans son fourreau attachée au poignée, elle s'endort alors que le jour se lève, tout en s'interrogeant sur le manège des curieux maçons d'altitude.
---fromFRMadelon
Quelques secondes d'étonnement dans les yeux pour accueillir les premiers flocons de l'hiver, elle accélère le pas sur les pavés mille fois arpentés. Elle traverse Paris abandonnant derrière elle une préparation qui de toute façon devra s'offrir le temps en fignolage. Il ne sert à rien d'être pressé en l'affaire, il faut se doter de précision.

Les vieux beaux croisés, les dames endimanchées, lovées dans leurs fourrures, les petits parisiens grelotants à la poursuite de quelques courses promesses de repas du soir, tout cela est devenu d'une habitude lassante. Elle qui s'était émerveillée si souvent de la faune peuplant cette ville en est devenue rien de plus qu'un pion sur l'échiquier. Assimilation par le quotidien. Les jupes ajustées aux formes inégalent des rues. Elle avale la ville sans plus en déguster les saveurs. L'oeil glisse sans plus voir les pierres grises, les caniveaux dégueulant les pauvres vies engoncées dans leur misère, les roues ferrées des carrosses, le ciel à l'unisson colorée de la ville en apparitions fugitives entre les toits.

Madelon a pris une année pour devenir Mademoiselle, cela sied mieux à son urbanité. Elle en oublierait presque qui elle avait pu être en arrivant. La campagne de province est bien loin. Les manières se sont mises aux cérémonies hypocrites de la capitale. La franchise des mots comme des gestes est à bannir en ce lieux. Leçon apprise et assimilée.

Place de Greves, enfin. Le froid commence à lui rougir les joues et assécher ses lèvres. Elle n'était pas apprêtée à affronter la neige. Etrange sensation en poussant la porte de l'auberge de Monseigneur. Elle y était encore attachée il y a peu pourtant.


[Salle Commune]

La chaleur collante de la salle l'accueille. Toujours cette grimace de dégout révélée par les odeurs ici mêlées. Un tour d'horizon stoppé par les murs entretenus de la salle. Elle réalise à quel point elle s'était sentie prisonnière, jours après jours, à devoir évoluer entre ces tables.

Passant devant le comptoir, la question de savoir s'il faut réveiller l'outre à bière qu'est Roland lui effleure l'esprit. Une dénégation pour toute réponse. Elle est juste venue récupérer les livres de comptes et fournisseurs, pas se frotter à la graisse de ce vieux vicieux. Un inventaire rapide des stocks, un tour dans son ancienne chambre pour finir de récupérer ses affaires, il faudra ensuite trouver le moyen de rejoindre son évêque. Problème qui va lui prendre un peu de son temps pour trouver solution. Un soupir et elle disparait dans les trois marches qui descendent aux réserves.
---fromFRL'inexorable
[Dans une ruelle de la cour des miracles]

L'Inexorable regarda Rose avec un sourire et se représenta mentalement sa carte du royaume afin de voir où était le Maine puis il dit en souriant :

Non le Maine n'est qu'a quelques jours de marche et ne vous inquiétez pas même sans vraiment la connaître je suis sûr et certain que je connais son nom elle s'appelle Sorianne et ce n'est pas un nom très répandu ! Trèves de bavardage en route !

Shaïtan tourna sur lui-même afin de trouver le moyen le plus rapide de retourner dans la partie civilisée de la capitale il se repéra rapidement et prit le chemin le plus droit vers la civilisation.

[La Place des Gresve]

Shaïtan fut satisfait en voyant apparaître les multiples bâtiments qui faisait que Paris était Paris. Il s'arrêta un moment et se demanda où aller pour pouvoir avoir une auberge correcte son regard tomba sur une plaque qui le fit sourire il fit un signe à Rose et l'entraîna avec lui à l'intérieur.

[La salle commune]

L'Inexorable marcha droit vers le comptoir sans jeter un regard aux personnes autour de lui il avait déjà une affaire en cours et il n'avait pas envie d'en avoir une deuxième... Une fois arrivé au comptoir il sortit vingt écus de sa bourse et les fit rouler jusqu'au tavernier.


Pour nous ce sera deux bains !
---fromFRLily Rose
Dans une ruelle de la cour des miracles

Lily Rose l'observa tout en l'écoutant lui parler de cette cousine qu'il devait aller chercher. Le Maine n'était donc pas bien loin. Quelle dommage. Elle aurait aimé passé plus de temps avec lui. Mais elle se contenterait de ce qui lui était offert. Elle sourit aussi en entendant son prénom. Elle ne l'avait jamais entendu auparavant et le trouvait fort joli.
Elle ne répondit rien se contentant de le suivre alors qu'il les faisait sortir de cet endroit où elle se jura de ne plus aller. Elle avait failli commettre une grande erreur et le regretterait longtemps.


A l'extérieur

Lily Rose avançait tout en regardant autour d'elle. Elle avait beau habiter à quelques lieues à peine d'ici, elle ne s'y était jamais aventurée. Elle cherchait encore pourquoi lorsqu'elle se fit entrainée par son Prince en direction d'une bâtisse dont elle ne vit pas le nom.

A l'intérieur

Rose ne put s'empécher de regarder les gens qui les entouraient. Mais elle se fit également la plus petite possible. Une simple gueuse dans une auberge de Paris... Elle se sentait mal à l'aise et pensait ne pas vraiment avoir sa place ici. Rougissante quand Shaïtan demanda deux bains au tavernier, elle se laissa ensuite entrainer en direction de la pièce où ils pourraient trouver leur bonheur avant de partir.
---fromFRL'inexorable
La salle commune puis La rose

Le tavernier regarda un moment les écus de Shaïtan avant de quitter son comptoir afin de les mener jusqu'a une pièce où il y avait plusieurs cuves toutes séparées par des paravents. Le tavernier s'apprêta à sortir quand Shaïtan l'interpella pour lui demander une dernière chose.

Nous avons aussi tout les deux une petite faim et nous aimerions bien manger quelque chose avant de repartir !

Il sourit et alla dans la cuve voisine de celle de Rose il se déshabilla derrière le paravent et pénétra lentement dans la cuve mais l'eau n'était pas aussi chaude que prévu... Il frissonna un moment mais tout alla mieux quand il s'immergea entièrement. Il ressortit de l'eau et commença à se laver. Tout en s'adressa à Rose :

Que diriez vous d'aller vous acheter des vêtements avant de prendre la route ? Il fait de plus en plus froid et il se peut que nous dormions une ou deux nuits à la belle étoile... Je ferais de mon mieux pour que la majorité du temps nous dormions dans une auberge mais ce ne sera pas toujours possible....

Il sourit et se plongea une nouvelle fois dans la cuve afin de se rincer et en sortit une bonne fois pour toute il se sécha rapidement et s'habilla toute aussi rapidement il tâta ses poches afin de vérifier que sa bourse était toujours là il sourit et sortit de la salle d'eau et attendit que Rose sorte.
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 31, 32, 33, ..., 43, 44, 45   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)