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[RP] L'Auberge, La Rose et Le Gratte Cul ( Place de Gresve)

---fromFRL'Ombre du Capitaine
Grand et imperturbable. Ses yeux verts balaient l’assemblée avec tout le mépris qu’ils méritent certainement. Des bœufs, sans l’excuse de n’être que des animaux. Il est venu voir une Dame, qui d’après lui, mériterait certainement mieux que l’infect bouge dans lequel elle a décider d’établir demeure. Quelques semaines maintenant, après que l’un de ses manques lui apprennent qu’au-delà de sa demande expresse, sa blonde est partie. Avec son fils. L’ont as murmurer assez fort dans les environs qu’une tentative plus définitive avait été avortée par maladresse. L’on ne pu lui dire, qu’elle n’avait pas réellement attenter à ses jours. Mais ils surent qu’elle avait emprunté une fois de plus le chemin de la Touraine, ou elle se sentait en sécurité. Certaine chose ne s’exprime avec des mots. Ainsi elle avait émis le souhait de disparaître. La lueur s’éteint, l’ombre n’est plus dans le noir qu’une noirceur étendue. Ses yeux cernés, froid, sa nonchalance évidente. Il se déplace comme se déplace une bise légère, une brume hivernale, froide et lente. Sa pipe dégage des odeurs hétéroclite, des mélanges bien à lui qui on certaine vertu, ou vice à quantité ou utilisation qu’Il en fait. Il paraîtrait qu’elle tue ses hommes. S’endurcirait elle ?

Attablée seule au coin d’un feu, il aperçoit enfin celle qu’il est venu trouver.
Seul par habitude.
Seul par conviction.
Seul par devoir.
Mais seul.

Bonjour, ma tante.

Sobriquet qui est resté, comme on appelle un ancêtre grand-mère, par respect, celui des ages et du savoir qui s’infiltre par tous les pores usés de cette vieille peau. Il incline légèrement la tête, puis se pose près d’elle. Il la regarde, simplement. Il ne dira rien, le bon sens et le reste veulent qu’il se taise. Juste, il la regarde, clairement, avec dans ses yeux une étrange faiblesse. Le silence est un langage qui se pratique. Il ne trouvera jamais, dans tous les mots qu’il connaît, une manière d’exprimer ce dégout. Ce dégout que rien ne fait passé, ni eau pure ni meilleur vin, ni tabac de qualité ni drogue a assommé un ours. Rien. Plus rien. Il n’a plus rien. Un doigt est levé, un seul, en direction du tavernier, qui si les hommes sont bœuf par habitude, il n’est rien moins qu’un porc et c’est une certitude. Les écus qui sonnent sur le comptoir devrait suffirent à rendre plus agréable le son de sa voix.

absynthe.

Ce n’est pas que le mépris, juste, cette note de dégout dans son indifférence. Ce dégout qui ne le quitte plus. La boîte de pandore a été ouverte. S’il peut aimé il peut haïr. Ses sentiments bas et infâmant au possible, il jongle avec. Plus rien. Plus rien. Tout son savoir ne peut raisonné la lave qui coule dans ses veines.

L’expérience a été trop loin.
---fromFRLily Rose
La salle commune puis La rose

Lily suivit le tavernier et Shaitan, tout en continuant de regarder autour d’elle. Les personnes présentes avaient l’air occupées et elle n’osa pas se demanda a quoi. Elle se pressa un peu quand elle vit Shaitan et le tavernier s’éloigner. Les rattrapant elle se fit petite pour qu’on ne la remarque pas.
Une fois dans la salle qui allait leur permettre de se baigner, elle se dirigea vers le fond et se cacha correctement derrière le tissus qui servait de mur.
Elle savoura ce bain. Cela faisait si longtemps qu’elle n’en avait pas prit de correct… La femme chez qui elle habitait ne disposait que d’un broc et ce n’était pas évident. Le bain était frais mais revigorant et elle se sentait bien mieux une fois immergée dans l’eau.
Tout en se nettoyant elle écouta ce que lui dit Shaitan et rougit. Elle n’oserait jamais profiter de son argent ainsi. Il en avait déjà fait beaucoup… Elle se sentait déjà de trop…


Je… Ne ne vous en faites pas… Je, je n’oserai pas vous embéter pour des vêtements, les miens me conviennent et ne vous en faites pas pour les auberges… Je… Cela ne me dérange pas de dormir dehors… Je ne veux pas que vous vous en fassiez pour moi…

Elle finit par sortir et le rejoignit, les joues toujours aussi roses, osant a peine le regarder. Elle passait et repassait les doigts dans ses cheveux mouillés lui tombant sur les reins, afin de les coiffer du mieux qu’elle le pouvait. Elle stoppa son geste et leva timidement les yeux vers l’homme qui habitait ses pensées depuis longtemps maintenant.

Est-ce que nous partons après le repas ? Je n’ai jamais voyagé… Comment sont les autres villes ?

Elle était partagée entre la hâte de partir et l’appréhension de s’en aller et de quitter le seul lieu qu’elle connaissait un peu.
---fromFRMarceline
Z'appelent ça une auberge, z'ont honte de rien de s'te ville. Même pas une ville si on veut son avis. Un ramassis de corps tous plus indécents les uns qu'les aut'es, jamais vu autant d'gorges à l'air la mémé que depuis qu'elle a posé la bottine dans s'te ruche. Ca bourdonne nuit et jour, à croire qu'z'ont jamais sommeil les bougres. Et vas y que j'me pavane à droite, et vas y que j'tortille de l'arrière train à gauche. Sur qu'y'aurait b'soin de quelques coups d'pieds au derche pour apprendre la ligne droite.

Pis même pas une bonne herbe qui pousse, que d'la pierre. Font pousser des pavés dîtes donc ! Parait qu'c'est plus pratique pour quand qu'c'est qui pleut. Vouais, c'est p'tèt pratique, mais s'pas sain d'se couper d'la terre comme ça. Sûr qu'un peu d'boue a jamais causé d'tort à personne. S'point sale, un coup d'brosse énergique et pis pu rien y parait. Meuh nan, les genses de la ville y faut qu'ça brille.

Pis, y laisseraient point la place au vent d'respirer, des baraques tudieu, partout des baraques. Où qu'tu tournes le r'gard y'a un mur de pierre. S'l'étonne point qu'y s'chopent tous des rhumes de poitrines, forcé, comment qu'tu veux prendre tes aises respiratouaires, comme y disent ceusses qu'on appelle savants, en s'lieux.

'fin, l'avait un toit su'la tête, les pieds au chaud et l'ventre plein. Si c'est qu'y'avait pas eu s't'outre pleine au comptoir ronflant plus fort que son porc, presque elle aurait pu dire qu'c'était pas une trop mauvaise maison. Puis pour l'heure, l'avait la tête prise par quelques soucis la mémé. Son chapeau commençait à donner des raisons de préparer son oraison funèbre et l'était bien en peine de savoir où qu'elle pourrait s'en trouver un autre qui vaudrait celui là. Dans s't'endroit d'feignasse, sûr qu'y'aurait point une vieille capab' d'lui en r'faire un digne de son crâne. Ca lui extorque un soupir.

Assise à la table, elle r'mue mille pensées à la vitesse d'une tortue bien partie pour faire ses courses, les mains caleuses caressent le bois, mais même ça s'pas honnête. Qu'est ce qu'y z'ont été y mette c'te chose brillante et rugeuse dessusse ... Eul boué, faut qu'ça vive, t'vas point l'enfermer dans ... dans ... c'te chose là !

La porte s'ouvre, elle lève le nez de ses préoccupations. De sous le rebord usé du couffre-chef élimé, les yeux ne quittent pas l'approche du n'veu. Elle s'fait du mouron la vieille. Vouais, pour lui, plus que pour son cache cheveux. Un chapeau, ça s'remplace, au pire, t'fais l'trainer l'vieux un peu plus longtemps, s'pas bien grave si t'y vois la trame. Mais lui, il s'effiloche aussi sûrement qu'une toile qu'on aurait trop mal utilisée, un bout d'tissu qu'on aurait frotté à la paille de fer, rien qu'pour voir s'que ça allait donner. S'va pas donner du bon, ho non.


B'jour n'veu

Va, s'pas les mots qui lui réchauff'ront l'âme, parce qu'il en a une, elle le sait la mémé. S'point la même que tout l'monde, s'pas d'l'âme premier prix qu'on r'fourgue au premier margoulin venu, l'jour d'la promo, là haut, ils lui ont fait passer son tour, lui ont réservé un truc spécial. Non. Lui, ils'trimballe une charge qu'aucune bête de somme aurait accepté d'tirer. Y'a pas que du beau à l'intérieur, mais y'en a aussi. Y'en avait en tout cas parce que maint'nant, reste que l'goût d'ferraille rouillée, le son d'l'engrenage qui grince, il est tout dur du dedans. Nan, s'pas les mots qui pourront l'aider. La vieille main vient se poser sur celle du n'veu.

Toué, t'vas faire une connerie plus grosse que l'cul d'la mère Pauline et pis qu'encore elle pourra s'y tailler des culottes dedans. Vouais, sûr.

Un sourire, elle n'a pas retiré la main, qu'il sache que la chaleur peut quand même venir des autres, des fois, malgré tout. Si y'a encore la place pour qu'il le comprenne.

L'expérience n'veu ...vas pas t'inventer des mots pour t'faire accroire qu'c'était que ça. Parlons peu, parlons bien, par où on commence la distribution d'coups d'trique ?
---fromFRL'Ombre du Capitaine
Il écoute la voix de la raison, avec un accent a tranché au couteau et des manières un peu frustre, ses images sont amusantes, et même si le fonds est grave, ce qu’il utiliserais pour tuer elle l’utilise pour guérir. Pourtant il n’évite pas le contact. Réconfort, acceptation… Peut être simplement qu’il n’y pense pas, que le geste doit lui paraître naturel venant d’elle. Non, elle ne le brûle. Non, elle ne lui rappelle le rejet. Suprême rejet. Choisir la mort. Le sucre fond dans sa cuillère. Ses yeux ressemblent à ce vert sinueux, mais ils n’ont pas la même chaleur.

J’aurais aimé, que mon fils vous ai pour gouvernante, et que ma… Femme

Interruption, mot qui ne convient pas ou plus, un autre devrait être inventé, plus troublant que maitresse, plus veule que … Qu’était elle. Que voulait elle.

…Que Ma Femme bénéficie de vos avis éclairé.

Vu le ton utilisé son projet était tombé à l’eau. Et vu son regard, cela ne lui arrivait pas souvent.

Pas besoin d’inventer des mots, ma tante. Je sais. Si je sais ce que c’est, je sais aussi qu’il n’est pire venin à mes veines, et qu’il me dévore, comme les vers vous recyclent le moment venu. L’expérience.

L’expérience elle en avait, toutes ses rides avaient histoires à raconter.

Comment nommé autre. Elle a été tentée. Elle a été étudiée. Même quand tout est perdu il vous en reste l’expérience.

Murmure comme pour lui-même, une silhouette danse dans un nuage vert, il boit, repose son verre et regarde Marceline.

Très chère tante. Les coups de triques… Je crains de les avoir déjà, distribués.
---fromFRMarceline
Elle écoute, pas tant les mots que ce que la voix fait passer. Depuis leur rencontre, malgré les rouspétances et les coups de marteau qu'elle lui a imposé, se comprendre n'a jamais posé problème. Même si leurs mondes ne se côtoient pas, même si la finalité de leurs actes ne pourra jamais aller vers un point de chute identique, même si leurs vies sont opposées. Parce qu'il sait se taire et entendre, parce qu'elle sait écouter en silence. Elle lève la main sur laquelle la sienne reposait, la porte à hauteur des yeux trop absents du neveu.

T'sais s'que j'voué là ? J'voué qu't'as pas encore collé ta droite dans la gueule du monde entier ! J'voué qu't'as les phalanges pas assez usées par la bagarre.

L'a pas d'famille pas d'attaches la mémé, l'a un n'veu. Lui d'mander pas ni pourquoi ni comment, s'comme ça, c'est tout. Un jour, une blonde lui a balancé l'bonhomme dans les pattes, c'est trouvé qu'c'était un moment où y'avait des travaux à faire, depuis, ou lui ou elle traîne dans sa vie, y'a pas à chercher la plume bleue au cul d'la poule. On pourrait dire comme si qu'elle s'y était habituée, ou l'contraire, à moins qu'ce soit juste qu'elle vieillit pour de bon et qu'un jour, toute la tendresse qu'on n'a jamais donnée à personne, ben faut s'en délester avant d'partir. Alors, sûr qu'elle avait pas fini d'lui secouer les puces, aussi sûr qu'elle laisserait à personne le droit d'le faire à sa place ! L'avait des comptes à régler mémé, une blondeur à engueuler, fallait que la colère d'un tel gâchis passe sur quelqu'un et qui mieux qu'elle puisqu'elle en était responsable.

Elle repose leurs mains jointes sur la table, plante son regard enfoncé dans sa face de pomme fripée dans le sien.


T'réfléchis plus droit gamin. T'as raté ton coup, admettons, t'façon, s'té contre nature s't'histoire, j'l'ai toujours dit et j'ai toujours raison, mais y'a quèque chose que t'as point encore testé. Ton môme là, c'est'y point une belle chose qui t'reste ? C'est y point ça qui compte. J'suis point trop calée question coeur, j'dis pas, m'enfin, sûr qu'un p'tit homme il a b'soin d'son père autant que l'contraire. Alors, on s'lève et on y va !

Elle en a dit des choses, plein, avec cette nuance en sourdine : fais pas le con p'tit, viens, la route est pas finie et t'as pas terminé de te casser la gueule, mais j'te jure qu'y'aura une mémé pour rosser la bûche qui s'ra foutue sur ton ch'min.
---fromFRL'inexorable
[La Rose]

Shaïtan attendit Rose en se demandant chez quel couturier ils pourraient aller pour trouver rapidement des habits afin de trouver des vêtements pour Rose. Elle lui avait peut être dit qu'elle n'avait pas besoin de nouveaux habits mais lui ne l'entendait pas de cette oreille... Il sourit lorsqu'elle sortit de la salle d'eau et la regarda se coiffer avec ses doigts il allait falloir qu'il passe chez un.... Chez quelqu'un qui vendait des accessoires de coiffure.

Il était déjà aller dans une boutique du genre mais les accessoires de coiffure en question étaient enduits de poison et il n'avait pas envie de faire ce genre de présents à Rose... Il sourit en entendant les questions de Rose et lui répondit en se dirigeant vers le coin taverne.


Non après le repas nous irons visiter quelques échoppes parce que même si vous ne voulez pas de nouvelles robes vous en aurez besoin. Il n'est pas très facile de voyager et il est toujours bon d'avoir des vêtements de rechanges.

Shaïtan lui sourit et sans attendre qu'elle réponde il prit la main de Rose dans la sienne et l'entraîna avec lui jusqu'au comptoir. Il fit signe au tavernier puis emmena Rose jusqu'a une table libre. Il s'installa en face de Lily et lui dit avec un sourire :

A votre place je ne refuserais pas vous allez devoir me supporter nuit et jour pendant un moment alors autant accepter les petites compensation !
---fromFRL'Ombre du Capitaine
Infâmie. Une goutte de sueur froide glisse sur sa tempe. Infamie. Légère crispation du menton. Infâme infamie. Certainement moins absent. Certainement dans le moment. A ressentir la moindre goutte de fée verte, la moindre sentence d’un âge ancien et tout n’est qu’Infamie. Affreuse, lourde, sentence d’infamie, la sous les cils en bordure même de la frange, alors qu’ Il embrassait le souffle de Shaïtan, qui lui disait viens donc, Infâme. Il l’embrassait et ses crochets se plantaient dans sa lèvre inférieure, condamnant son âme à l’éternité des songes éveillés. A trop baisé l’Acédie, à la caresser comme il le fait, chaque morsure, chaque embrassement posé sur lui n’était plus que brûlure. LUI. Alors qu’il avait patiné son vice à briser les honnêtes, à molester les sots, à défrayer l’idée même de lui-même comme une chose censée, effroyable d’une logique à l’épreuve du temps et des lieues. LUI. Le Diable s’était pris à son jeu.

Il rit. Son rire est froid. Chaud. Il combine la morsure brûlante de la glace. Trois quarts de seconde pour intégrer le concept. Pire qu’un manque. L’absence même du manque. L’infâme roule la joue tréssaute et la colère sourde sourde … A défoncer de sa voix aigue les crânes des gargouilles de notre Dame.

Il s’arrête. Juste avant que sa poigne n’explose le verre dans sa paume. Ses jambes se déplient, il se redresse de toute sa hauteur. Le tout dans un silence de cathédrale.
Tout était vrai.


Par l’enfer et tous ses sous fifre planqués sous la gangue du vice et des ans.

Ses yeux demi lune vertes et aiguisée d’un air nouveau, croise le regard de la vieille Dame, affublée d’un apanage étrange et d’une folle droiture, de cet clairvoyance à insulter son intelligence, à lui donner os à ronger à mesure de sa carrure.

Il est MON fils. De ma chair et de mes os.

Le poing s’abats sur la table, heurte le bois. Défonce l’enduit par le gantelet de fer.
Une cicatrice ouverte, la loin ancrée dans sa chair au secret même de sa poitrine, cachée sous les os des côtes et sous le regard, l’espoir est phoenix, le poison et le remède, il fait vivre ou mourir.


Ma tante…

La phrase que nul être tel que lui ne peut prononcer, l’apanage des faibles, le plaisir des sots trop souvent agréés.
---fromFRMarceline
Elle a caché le sourire naissant en baissant la tête. C'est ça petit, faut qu'ça sorte, pas garder la pourriture à l'intérieur, la cracher à la face du monde et qu'il s'en débrouille. T'y aura mis le temps, mais fallait pas s'en étonner, le peu de partage que t'auras tenté, on te l'a renvoyé sans même en reconnaître la couleur.

L'a pas bougé la vieille, surtout pas prendre le risque de faire fuir la prise de conscience. Ca tient à rien ces choses la. La nature peut paraître capricieuse, mais s'pas ça, faut pas s'y tromper. C'est simplement qu'il faut sentir les choses et savoir laisser faire, en dehors de soi, pas croire que tout se maîtrise. A lui de faire le chemin qu'il reste à parcourir, vers la lumière ou l'ombre, pourvu qu'il le fasse.

Le vacillement qu'elle capte dans le regard, c'est celui du réveil. Vouais, te r'v'la en piste gamin, s'bien ton sang qui pulse dans tes veines. Mais qu'est ce que t'as réveillé, l'truc qui te fouaille les entrailles c'est pas s'qu'on appelle du bonheur. L'est pas presciente la mémé, juste suffit de mettre les indications qu'on a bout à bout, puis lire les lignes qu'elles tracent. Chacun l'bouquin d'sa vie, on l'écrit comme on peut, au mieux d'ses capacités, au plus près de s'qu'on est capable de ressentir. Lui, il ressent pas, il prend en pleine poire.

Et non, gamin, tu peux pas tout gérer comme si qu'le monde il tournait rien qu'pour toi. T'vas faire des choses qui vont point m'plaire, sûr, et un jour faudra qu'tu sortes des cercles de s'te terre, parce que tu lui voudras plus qu'du mal. Quand l'moment s'ra v'nu, faudra prendre tes responsabilité mémé, faudra lui faire goûter du bouillon d'belle mère. En douceur, l'aider à partir quitte à le suivre sur le dernier sentier. Vouais, c'est comme ça qu'ça s'passera.


J'sais bien n'veu...

Mais pas encore, les possibilités sont à explorer jusqu'au bout. Va t'en savoir, des fois que, ce s'rait pas la première fois qu'un môme sort son paternel de la folie dans laquelle il patauge. Elle y croit pas, elle espère juste. Qu'on s'y trompe point, l'est consciente de ce qui lui vrille l'esprit au n'veu, l'est fou, comme quand on a trop de prise avec l'environnement, comme quand on a une perception trop aigue de soi même. Ca se soigne pas, au mieux, on apprend à vivre avec, ou on fait comme lui, on s'enfonce un peu plus loin, on crée sa propre réalité. Ca ira petit, tu verras, un jour, d'une manière ou d'une autre, ça arrêtera de faire mal.

En attendant, faut le ram'ner au quotidien, l'obliger à garder les pieds plantés droits dans les bottes, pas divaguer trop loin de s'qu'elle est capable de gérer. La voix reprend le ton bougonnant habituel, le plus dur a été fait, faut finir la médecine.


T'peux pas t'empêcher d'maltraiter les meubles. Un d'ses quatre matins, t'verras qu'toutes les planches d'ce royaume te décrèt'ront l'homme à clouer sans aucune forme de procès. R'garde moi ça, s'va être moins pratique pour poser les verres tiens. 'fin, s'point ma table.

Un geste de la main pour le faire rassoire.

Y'a personne qui mérite qu'on s'détruise la santé et ton gamin, c'est d'un père en bonne santé dont il a b'soin. Alors, on va pas s'précipiter comme deux abrutis, tu vas commencer par te r'mettre en canne. J'veux qu'tu manges, j'veux qu'tu dormes et j'veux qu't'arrêtes de fumer tes cochonceries qui t'embrouillent les pensées, qu'tu r'viennes à des plantes honnêtes. Tussilage et pulmonaire t'entends. Rien d'aut'.

Guérir l'âme, s'té pas une chose qui s'frait sans passer par le corps. Et elle a pas b'soin d'lui expliquer, il le sait aussi bien qu'elle. Ils utilisent pas leurs remèdes dans le même but, mais tous les deux, ils connaissent ces choses là. Qu'au moins il lui attrape pas un miasme avant d'avoir mené le combat.
---fromFRSangmêlé
Je suis émulsion d’âme et d’impressions propulsée hors de lui, apparaissant sporadiquement, révélatrices d’un état pleinement vécu, en digestion.
Souvent mitigé, flottant entre mondes, vacillant.

Paternel en pensées, enveloppant cœur de là bas au loin, il est en moi, je suis avec lui, rythme cardiaque battant en sous bassement de pulsations déjà existantes. Son sang, extirpé de son corps, découlant de son esprit.
Avancer. En silence depuis peu, intensifiant une construction parlée intérieurement. Je marche et cavale en liberté, fièrement.
Il est là à chaque inspiration, conservant précieusement en moi ses sons et ses odeurs. Visage et bure. Son absence est dure, elle se vit, je l’apprivoise. Solitude et intérêt, compensation et transfert.
Elle me forge. Il me manque.

Maternelle en vue, elle est à mes côtés, m’emplissant de vie et de bonheur, celle sur qui je compte, par qui je respire et grâce à qui je grandis.
Protection et tendresse, amas compréhensif d’intentions, phare discret et m’offrant ma liberté, je commence à en saisir ses détails et la force qu’elle porte à bout de bras, qu’elle me transmet. Prendre tout ce que je peux, humant ses réactions et ses mots, caressant sa ligne de conduite. Sa présence me guide et m’ouvre les yeux, me laissant regarder où je veux, comme je veux.
Assumant sa vie. La mienne.

Indispensables. Si différents. Indissociables. Bornés. Si identiques. Pertes inenvisageables.
Gnome ouvrant ma voie, sans eux, pour l’instant, je ne suis rien qu’un être qui ingurgite et apprend au calme.
Pour eux. Devoir faire avec l’entre deux, sang mêlé de leur vies et de leurs univers.
Préservation d’eux-mêmes, de lui.
---fromFRL'Ombre du Capitaine
Son bras frémit au contact, dans la A peine réapparut dans le centre du cercle l’équilibre parfait qu’il tend à tenir dans son art, son système nerveux se détends, ses pupilles se dilatent, une fossette unique se dessine. L’oxyde de carbone sort, dans un grand soupir. Son regard se retourne pour se planter dans celui de la vieille dame. Retrouver l’équilibre.

Evidement la voix détonne et le souvenir est vieux de vingt ans. Mais un écho se dégage de ses recommandations. Se rassoit finalement, toisant la Dame d’un air farouche. Oui ils savent, certaine chose n’ont pas de secret pour lui, et s’il se soigne a l’occasion par quelques décoction de sa composition, il reconnaît l’art plus pointu de Marceline en se domaine. Reconnaître les compétences. Faire mourir a petit feu un homme dans d’atroce souffrance était plus parmis les siennes. Il hoche une fois la tête dans sa direction, rabats ses bras contre lui. Le froid, et à nouveau fidèle à lui-même.

Quelques parts dans d’autres temps et d’autres lieues, le fils et le père se retrouveront.
En attendant, IL reprendrait des forces. Lui. IL prendrait des mesures. Lui.


Veuillez m’excusez quelques temps, Ma tante. Je prépare quelques commodités pour notre petit voyage d’agrément.

Visage impassible et évitez autant que possible les entrechats. Ce soir, il tirera un autre numéro. La voir dans les mots d’un autre. L’entendre de la bouche d’un autre.

Il passe la porte après un dernier sourire en coin, il a l’intuition qu’elle viendra, et qu’elle lui fera payé. Comme les écus qui sonnent sur le co mptoir, pour la Dame, qu'elle soit bien nourrie et logée, une nuit encore. Le vent souffle par la porte qu’il franchit dans un derniers signe de reconnaissance envers la vieille, lui qui aurait juré sous la torture de n'en avoir pour personne. Déjà sa cape virvolte, et son souvenir est loin.

Il a un manque à gagner. Espérons pour lui que les nouvelles sont neutres.
---fromFRLily Rose
Lily était gênée. Il n’en démordait pas et elle ne voulait en aucun cas insister sur le fait que cela lui paraissait de trop pour elle. Elle ne voulait en aucun cas se faire entretenir. Mais elle ne put rien lui répondre que déjà il l’entraînait avec lui et une fois assise elle le regarda avec un sourire timide dans lequel se mêlait aussi sa gène.

Oh cela ne me gène pas de tout de rester a vos cotés Shaitan… Au contraire… Ce serait plutôt a vous que je devrais dire que vous allez devoir me supporter… Je n’ai jamais mis un pied en dehors de cette ville… Je ne sais pas comment se passe un voyage… Je ne peux même pas me l’imaginer…

Elle finit par lui faire un sourire où on ne lisait plus sa timidité. Oui elle était contente de pouvoir passer du temps avec lui, de rester a ses cotés nuits et jours pendant un moment. Elle voulait en profiter. Il n’y avait qu’auprès de lui qu’elle se sentait libre de pouvoir être elle-même. Malgré le fait de rougir en permanence et de ne point oser quoi que ce soit, elle ne se sentait pas forcée. Il était calme et tempéré, et ne la brusquait point. Oui elle était bien avec lui et savourerait les moindres instants passés en sa compagnie…

Quand le repas leur fut servi, elle le mangea doucement mais avec appétit tout en observant l’homme assit devant elle a la dérobée. Elle n’osait pas le regarder directement de peur qu’il ne s’efface.
Une fois fini, Shaitan l’entraîna donc dans les échoppes comme il le lui avait promis.
Elle ne voulut point trop de choses, juste le nécessaire pour le voyage mais laissa son compagnon s’occuper de tout, elle, trop timide pour oser prendre une initiative concernant ses monnaies. Elle n’avait rien et ne pouvait décemment pas s’offrir tout ce que Shaitan lui offrit. Même une belle brosse a cheveux. N’aurait-elle eut que cela elle lui en aurait été pour toujours reconnaissante.

Quand elle fut prête elle s’enquit de savoir quand ils allaient donc commencer ce voyage. Lily Rose se demandait comment était la cousine de Shaitan qu’ils allaient retrouver. Lui ressemblait-elle ? Ou pas du tout ? Elle avait hâte de la rencontrer. Il ne pouvait lui en parler du fait qu’il ne la connaissait point non plus.
---fromFRL'inexorable
L'Inexorable sourit en entendant la réponse de Rose au moins il ne risquerait pas d'avoir des prise de bec durant le voyage. Puisqu'ils n'auraient aucune difficulté à se supporter.

Aussitôt que le tavernier les eut servis Shaïtan s'attaqua à son plat qu'il dévora rapidement une fois le repas engloutit. Le Sarazin s'attaqua à sa coupe de vin qu'il sirota tranquillement une fois que Rose eut finit Shaïtan laissa quelques pièces sur la table et entraîna Rose avec lui dans les rues de la ville.

Ils visitèrent plusieurs échoppes et Shaïtan dut insister pour réussir à faire Rose accepter ce qui lui offrait. Après avoir fait le tour des échoppes et acheter quelques habits pour lui et Rose. Shaïtan entraîna Rose jusqu'aux portes de la capitale.


Maintenant je crois que nous avons tout ce dont nous avons besoin. Il ne nous manque plus qu'à acheter deux chevaux à moins que vous ne sachiez pas monter à cheval ? Si c'est e cas nous pourrions monter ensemble.

Tout en parlant Shaïtan entraîna Rose avec lui en direction de l’étable la plus proche. En chemin il entra dans plusieurs autres échoppes et offrit de nouveaux cadeaux à Rose. Si bien qu’ils n’arrivèrent qu’une heure après être partis mais Shaïtan était loin d’être mécontent.

Il pénétra dans l’étable avec Rose et observa tout les chevaux avant de revenir auprès de Rose et du palefrenier Shaïtan sortit une nouvelle fois sa bourse et donna quatre milles écus au palefrenier avant de se tourner vers Rose.


Je vous laisse choisir les montures que nous utiliserons pour rejoindre ma cousine.
---fromFRLily Rose
Lily Rose le regarda avec un peu d’inquiétude lorsqu’il parla de cheval. Elle n’avait jamais monté une de ces créatures. Elle n’en avait pas besoin et elle n’osait pas les approcher. Ils étaient en majeure partie montés par des nobliaux prétentieux et elle ne voulait pas avoir a faire avec un de ceux la.
Mais Shaïtan ne vit pas son regard tout occupé qu’il était à l’entraîner à sa suite en direction d’une grange ou ils pourraient trouver les bêtes qu’il voulait. C’était sans compter qu’il allait lui offrir de magnifiques cadeaux, tant et si bien qu’à la fin elle n’osait plus regarder autour d’elle de peur de s’extasier de nouveau et qu’il lui offre la chose qui lui plaisait. Elle se sentait gênée de tant de présents, mais elle ne put qu’apprécier de nouveau la gentillesse de cet homme qui était en train de la combler. Mais elle n’avait point besoin de tout cela. Sa présence seule suffisait à la rassurer ou à la satisfaire.
Ils finirent par enfin arriver a destination, et Shaïtan lui confia le choix des chevaux après avoir payé le palefrenier une somme surprenante.
Hésitante, elle s’avança dans l’allée ou les chevaux se tenaient, n’osant pas vraiment approcher ces créatures impressionnantes. Lily finit néanmoins par trouver un beau cheval noir pour son prince, il avait une étoile dessinée sur le front et le bas des pattes blanches et il lui avait plus tout de suite.
Rose n’osa pas chercher pour elle. Elle ne savait pas monter mais Shaïtan avait payé à l’avance et le prix était bien trop important pour un seul cheval. Elle finit donc par trouver une petite jument bai, qui semblait douce et docile.
Après qu’on lui eut montré comment se tenir en selle et qu’elle fut un peu rassurée, elle regarda Shaïtan avec un petit sourire timide. Ils étaient maintenant prêts à partir, prêts à effectuer ce voyage pour aller chercher sa cousine


Je vais y arriver… Je vais m’y habituer. Par où va-t-on pour trouver votre cousine Sorianne ?
---fromFRMadelon
Livre ouvert, les doigts glissent sur les bouteilles couchées. Marmonnement inconscient lors les comptent se font. Elle note, reprend, griffonne, laisse encore courir ses mains. L'écriture serrée comble les colonnes au rouge tracées.

La pièce au plafond bas est chargé d'une atmosphère qui n'a pas connu de courant d'air frais depuis trop longtemps. Température constante, juste celle qui fait venir frissons à peau tendre. Les pierres sont chargées de l'humidité que le sol de terre rejette. Situation inconfortable que Mademoiselle ne saurait apprécier si elle n'était plongée dans ses chiffres. Dès lors que s'entame la valse des nombres, il pourrait bien pleuvoir des seaux de tartines beurrées, elle ne lèverait même pas le nez pour questionner le ciel.

Arrivée au bas de la colonne, le nez se plisse. Le verdict est sûr, les oreilles de Roland vont chauffer. Il a eu la main trop lourde en ponctionnage de verroteries. Elle lui avait accordé une marge de manoeuvre puisque Monseigneur ne trouvait que rarement à redire à l'ébriété perpétuelle du bonhomme, mais il avait largement englouti tout son bénéfice.

Une page est tournée, irritation palpable dans le geste, il faut aller vérifier si le même sort a été réservé aux tonneaux. Elle n'a pas terminé d'énoncer ...


Un ..

... que le son inimitable de quarante écus qui partent en charpie se faufile en tressautant à l'oreille. Le livre trouve caisse où reposer et relevant ses jupes, elle grimpe les trois marches qui la séparent de la salle. Les tables sont interrogées du regard, laquelle d'entre elle vient de rendre son âme sylvestre. Ho ! la vieille, c'est noté. Elle ne saurait repartir sans les quarante écus dument ajoutés à sa note. Il n'est même pas envisagé d'aller les réclamer tout de suite, Mademoiselle préfère les surprises d'avant départ. Le moment où le client est pressé d'en finir et à d'autres tâches à accomplir. Il est toujours plus efficace d'être tenace dans ces moments là.

Le visage de la vieille dame inscrit dans un recoin de son esprit, elle se replonge dans ses additions espérant ne pas avoir trop à soustraire cette fois ci.
---fromFRJoseph des rouscilles
Y'en a pour aimer les balades parisiennes, pour l'Jo, ça devient juste un décor usé dans lequel tout ce qui ressort, c'est les opportunités de faire du vide dans s'qui a l'air d'être trop plein. Une bicoque, il la soupèse à l'aune de ses ouvertures, au renflement de ses murs, à la taille de sa porte. Plus elle est gironde, plus elle tente de cacher des choses derrière ses battants. Si faut pas être couillon pour ainsi gueuler au monde, r'gardez comme ma porte est bien fermée. Faut pas s'étonner qu'y'ait des malins pour tenter de prouver le contraire.

Arrêt d'une charrette désespérément légère en chargement le long du mur de l'auberge, retour au pavé dans un soupir désapprobateur à cette journée qui lui tirait la tronche. Il se cale au diapason de l'humeur du temps, le soleil en moins. Un geste vague pour son compagnon d'infortune.


Te v'la assez loin des emmerdements pour pouvoir prendre le large sans avoir à galoper. Mais avant qu'tu choisisses ta route petit, j'aimerai assez qu'tu viennes poser tes miches dans s't'auberge, qu'tu m'racontes un peu s'que tu foutais sur mes plates bandes. Ca m'taquine un brin ta façon d'me tomber sur les chausses.

Pas une obligation, juste que ça s'fait, quand on a d'la politesse de voyou, de s'fendre d'une bavette explicative. On n'est pas des férus du télescopage de plans dans l'genre. A lui d'voir de quel côté de la barrière de la truande il se place, les p'tits trous du culs ou les droits en gueule. Personnellement le Joseph s'en tamponne.

Il pousse la porte sans regarder si l'autre a suivi ou pas et constate, la moustache basse, qu'elle est tout sauf visible. Bon, va pour donner de la voix. Tendant le bras par dessus le comptoir, il chope un Roland ronflant autant que dégoulinant par l'épaule et secoue la chose comme s'il était possible de le sortir de sa torpeur par ce simple procédé.


Elle va ouvrir un oeil l'outre à mauvais vin et elle va me servir un godet.

La voix poussée dans les orages cascadant de grave qui amènent à la résonance. Si avec ça, elle le capte pas, il faudra passer aux baffes.
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Du silence les enfants, surtout du silence !
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