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[RP] L'Auberge, La Rose et Le Gratte Cul ( Place de Gresve)

---fromFRZillia
Le temps avait passé depuis qu'elle avait quitté la Cour des Miracles... De l'eau avait coulé sous les ponts de la Seine...
Loin était l'Opalescente et sa rencontre fatidique... Cette rencontre pleine d'espoirs et de peines...
Après être partie de cette cour de malheurs, Zillia, avait réussi à s'intégrer un temps soit peu dans la vie parisienne.
Elle avait pu trouver un petit emploi dans une auberge miteuse... en tant que serveuse...
En somme, la demoiselle était revenue sur les temps de ses quinze ans... alors qu'elle en avait dix-neuf.
Le temps avait passé vraiment depuis tout ça...
La Ptiote avait grandi.
Elle savait aimer, enfin, elle le croyait. Et cet homme-là restait dans ses pensées, constamment.
Le contact de sa peau contre la sienne la faisait encore frémir et plus aucune peau n'avait rencontrée celle de cette jeune femme depuis la sienne.
A dire vrai, elle lui manquait...

Tout au long de ses pensées, Zillia était partie de son auberge de bas étages. Elle avait reçu une de ces lettres de cette informatrice si précieuse qui l'avait aidée cette dernière année.
Elle connaissait cet homme bien mieux... et l'aimait d'autant plus.
Ses pas calmes l'avaient amenée devant une autre auberge, moins... miteuse ou crasseuse que la sienne.
La robe qu'elle portait était son éternelle tenue bleue, celle-là même qu'elle avait ramenée de sa campagne.
Un léger soupir avant d'entrer dans l'auberge, bondée de monde!
La Ptiote s'avança dans la pièce et alla s'installer à une table, seule, attendant qu'on vienne lui demander ce qu'elle souhaitait, pensant toujours à cet homme qui occupait son coeur... et son esprit.

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---fromFRSulian
Lorsqu'elle tendit la main pour le paiement, longtemps, il la regarda. Elle n'avait sans doute pas que cela à faire, mais lui était venu céans pour s'amuser.
Il demeurait là, non d'être seul, entouré de femmes dont le nombre aimait s'accumuler... Levant un sourcil surpris, il piocha dans sa poche sans regarder la donzelle à la peau nacrée et délicate, et lui donna tout son argent..Autrement dit ses deux misérables écus.

Son regard s'était dirigé vers la godinette, cette pauvre fille qu'il avait rencontré dans le cimetierre.
Mécontent, elle l'avait retrouvé aussi aisément qu'un Dieu.


Ce que je veux, Dieu le veut ...

Il était partagé entre le désir de rester afin de faire plus ample connaissance avec la gentille serveuse, et le désir de quitter les lieux afin de décourager la folle qui venait de rentrer...
Quant à l'apparition d'une jeune épurée, au regard presque larmoyant, il en avait vaguement entendu parlé.

Il souleva son corps frêle, dont le brin de gracilité qu'il avait le différenciait des marauds de la Cour, et se dirigea vers la première brune dont il ne connaissait pas le nom. Il ne se souvenait pas de ce regard d'un saphir cristallisé, ni même de l'éminent eclat de sa peau.
Il etouffait, forte compression du cou sous le joug de l'air chargé et musqué.

Après un dernier regard sur la serveuse, puis, l'indiscrète vuiceuse dans un des nombreux coins de l'Auberge, il désigna la porte d'un signe nonchalant du menton, et devant sa précédente rencontre quant un os avait percuté sa tête creuse, il quitta définitivement l'endroit et se mit à courir, loin .... Très loin ....

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Maelisse@
Une autre jeune femme entra, elle avait l air un peut déboussolée, Maelisse n y prêta pas plus attention, elle ne perdait pas le jeune homme. Et voila qui se lève, elle s en mord les lèvres. Le cœur de la donzelle palpitai, il s approchait d elle tel un chat. Et se regard en amande…
Il se planta devant elle, elle ne respira plus. Il la regarde la perça peut être. Entre l envie de lui devorer les levres et de lui rendre son coup...


Le regard du jeune homme alla vers plusieurs filles, et revient sur elle. Beauté du diable, il la fascinait, elle aurait supporté les feux de l enfer pour un simple geste, encore de lui. Et voila que de son menton il indique la porte. Maelisse surprise ne savait que penser, elle fut prête à lui dire son prénom, pour se présenter, mais le voila qu’il détala comme un lievre.
Que devait-elle faire ? L invitait elle à le suivre ? Elle ne voulu pas y réfléchir plus encore.

Maelisse s enveloppa de sa cape, reprit ses affaires et aussi vite qu’ un coup de vent sorti pour le suivre. Dehors elle vit son ombre courir, elle fit de même en sa direction. Elle parti donc ainsi loin… très loin.
---fromFRLailah
L'immonde individu était vite disparut après l'avoir regardé
comme si elle n'était que fesant parti du décort puis regardant toutes les
autre femelles, l'une après l'autre, il détalla pour fuir on ne sais qui ou quoi
Lailah déçue de voir que ce n'était qu'un piêtre chasseur et encore moins
fin parleur, décida de ne plus y faire attention car a ses yeux il n'était pas
la bête qu'elle croyait vouloir trouver. Remarqua que la brunette n'avait
pas comprise la finte de l'homme de voulloir la fuire comme la peste.

Lailah replaça sa capuche comme il faut pour être au chaud et sorti
non challament de l'endroit et disparut a son tour dans la noirceur de la
nuit dans une autre direction, sortant de la ville.

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Épouse de Angel of the nigth et mère de Angélique.
---fromFRla_fouine
Dehors sur la place

La pluie, le vent emmitouflaient les badauds.
Peu de chance pour lui pauvre maraud.
Les bourgeois couvraient chaudement leurs peaux,
Et les bourses étaient sous les manteaux.

La Fouine ne trouvait pas son gagne pain
Pas d’occasion de rapine, pas de larcins
Et ce froid qui lui engourdissait les mains
Ah ! Ce n’est pas la peine de chercher en vain.

Il avait quelques Ecus et des deniers
Il lui restait de quoi aller se réchauffer
Un alcool fort, près de la cheminée
Dans la taverne qu’il connaissait



La salle commune

La Fouine poussa la porte de l’auberge, il y faisait déjà plus chaud, mais garda sa capuche qui lui permettait de regarder dans l’ombre ses yeux qui furetaient.

De jolies dames, trop bien habillée pour l’endroit. Puis des Ribaudes cela va de soit, des vieux et de jeunes damoiseaux, qui avaient quitté leurs manteaux. Mais ici il s’accordait une trêve, pas de rapine ses forfaits étaient pour la place de Gresve.


Il s’installa près de la grande cheminée, frotta ses mains devant les flammes pour les réchauffer. Il tira une chaise et y étendit ses pieds. Il continuait d’observer la salle, en guettant un petit geste amical.

Il sortit sa pipe et de l’herbe à fumer, tassant un peu d’herbe dans le foyer, puis il se pencha vers la cheminée et pris une brindille enflammée. Il la porta à sa pipe, l’alluma en tirant un grande bouffée.

Il héla la serveuse et demanda une bouteille d’Hydromel.

Son regard suivait les allées et venues, ses oreilles démêlaient du brouhaha ambiant les conversations de ci et de là.


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---fromFRMadelon
L'indécision pointait une lame ridicule. Allons, il n'est point besoin de réfléchir au comment on règle une consommation. Les patiences de service s'apprennent, l'attente de comptoir, sourire discret mais présent, toujours un geste d'avance esquissé.

Les doigts se referment sur le paiement à peine trop attendu. Un regard d'indifférence de commerçante ayant rempli son office avant d'apporter la bouteille commandée par un homme en besoin de chaleur de bois brûlant. La monotonie de l'emploi laisse libre cours aux pensées vagabondes, une fois que le corps a appris dans le menu les déplacements limités par l'espace, il n'y a qu'à lui laisser prendre le pas sur la conscience, libre de gérer le mouvement sans entraves. Dès lors, l'esprit erre à loisir vers des contrées plus piquantes.

Les va et viens incessants ne perturbent en rien le déroulement de la journée, lieux de passages, il doit en être ainsi et il ne sert à rien de s'arrêter sur chacun. Qui entre ici y a ses raisons, autant que celles qu'il découvre à son départ. Une table occupée par une demoiselle l'occupe quelques minutes supplémentaires, il faudrait ensuite sortir Roland de sa léthargie afin de lui faire don des livraisons de verres en cascades.


Demoiselle, un verre de vin peut être ?
---fromFRZillia
Le regard vide posé sur les flammes au loin resta longtemps impassible aux allées et venues de cette taverne, décidemment très fréquentée.
Même le passage d'un jeunot qui se plaça tout près de l'âtre ne le perturba pas.
Il n'était toujours pas là...
Non, point d'impatience, juste de la lassitude de ne voir qu'un amour platonique ne pas se réaliser, bloqué par la distance et l'inconfort des conditions qui lui avaient été expliquées...
Sans soupir ni autres artifices, la Ptiote qui ne l'était finalement plus, plongeait continuellement ses yeux dans le spectacle vivant, lui au moins, des flammes dansantes et virevoltantes, jouant à s'éviter, se retrouver...

Peut-être est-ce que cette pseudo relation était finie elle aussi... A croire que tout s'effritait sous ses doigts... Que tout ne devenait que poussière et souvenir douloureux à son contact.

Une voix douce mais machinale l'interpela, la sortant de ses songes...

*Plait-il?* Un verre de vin? Hmmm... peut-être... Non, un verre d'un alcool plus fort...
Quoique, la non-envie de réfléchir la gagna et elle opta pour le verre de vin.


Oui, avec plaisir mademoiselle. Un vin blanc si possible.

Cela faisait plusieurs jours que Zillia, autrefois belle et séduisante, maintenant banale et sans intérêt pour quiconque, même pas celui pour qui elle soupirait parfois, ne parlait qu'avec bribes, de simples mots...
Une fois que la jeune serveuse fut repartie, la petite donzelle posa son menton sur ses mains, observant toujours les flammes... joyeuses, elles...

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Simonin
Paris, enfin...le voyage avait été long pour le jeune homme et sa monture. D'un pas lent il tenait son frison par les sangles, marchant à ses cotés.
Les temps changeaient, en même temps que de filer entre les doigts, surement trop peu habile pour le maitriser. Le cavalier était devenu chevalier à présent...les responsabilités avaient changés, et la vie elle, avait continué. Les souvenirs s'entortillaient et se croisaient dans l'esprit de l'Italien.

Ce jour là, il avait un long mantel bleu nuit. Une licorne dans le dos, la longue capuche recouvrait le visage du blond, comme à son habitude.
Pas de supercherie cette fois si, rapière au flanc, il marchait sans crainte, vers cette taverne dans laquelle il n'était jamais allé en ce dit lieu, mais il fallait une première à tout.
Le froid ne le rongeait plus, les quelques flocons de neiges venaient simplement, perturber le noire du mantel, et du crin de Firenz.
Quelques mètres plus loin, il était arrivée à l'auberge.
Après avoir attaché Firenz, à l'endroit prévus à ce fait, le Bailli mainois, se dirigea vers la porte, le cœur palpitant...tout serait, une fois de plus, derrière une porte.

Poussant la lourde porte, le licorneux ne fut surpris, la taverne était plein à craquer...et il n'avait qu'a y chercher la jeune demoiselle, qui réveillait son coeur bien trop souvent...
Il avait accepté ce tissu de soie, il avait voulu la revoir, une fois de plus, il ne savait si il avait fait le bon choix..." écoute ton cœur " qu'on lui disait si souvent...Il l'avait fait, mais n'était il pas ivre de sentiment ?
Cette femme ne pourra jamais être sa femme, et il le savait...

D'un regard vif, il fit le tour de la salle, observant des tête d'un coté de l'autre, pour finalement trouver la femme pour qui il venait.
S'approchant lentement, il retrouvait la femme si pur qu'il avait laissé quelques mois plus tôt. Sa beauté était rester la même à n'en douter...
La jeune Zillia, le regard vide sur les flammes, montrer son air pensif qu'il lui connaissait déjà...
Posant ses yeux sur sa tunique bleu...il n'était qu'a quelques pas.

Ce fut après une dernière hésitation, que le chevalier d'Albizzi s'élança,ne voulant la surprendre par le touché,il se décida à la voix orale.


Puis-je m'installer à vos cotés belle demoiselle ?


Le rouge lui montant aux pommettes...il resta sous capuche. Il se dévoilera plus tard.
---fromFRZillia
A croire que soit ses pensées, soit le temps, ne lui avaient pas fait reconnaître cette vois pourtant si douce et merveilleuse qu'elle aimait tant.
Le regard toujours à admirer le balais des flammes, Zillia n'entendit la voix qui s'adressait à elle que d'une oreille, comprenant juste le message.

Puis-je m'installer à vos côtés, belle demoiselle ?

Un léger sourire se forma sur son visage clair et, si on s'y arrêtait pour le voir, inquiet.
Pourquoi inquiète? Même elle n'aurait pu l'expliquer de manière claire.
Gardant ses yeux loin du nouveau venu, toujours dans cette chaleur que gardait l'âtre, la donzelle répondit d'un ton calme et banalisé...
Non ce n'était plus le ton enjôleur qu'elle savait prendre pour séduire les seigneurs ayant quelque argent. Ce n'était qu'une voix plate...


Allez-y, asseyez-vous... Si la présence d'une pauvre damoiselle plus si belle que cela vous intéresse...

Encore et toujours perdue...
Physiquement, elle savait ce qu'elle avait à faire... Si il venait, ce qui était à douter, sans doute devrait-elle le regarder tendrement, et l'embrasser comme se doit de la faire une femme amoureuse...
Mais sa venue semblait vraiment... impossible à l'heure qui l'était, depuis le temps qu'elle l'attendait...
Sans doute devait-elle s'y résoudre maintenant... Il faudrait qu'elle retourne dans son auberge miteuse, qu'elle y travaille encore... peut-être jusqu'à ce qu'elle y meure... comme sa mère...


Faut-il qu'une fille ait le même chemin que celui de sa mère en définitive...

Elle avait murmuré cette phrase, d'une voix douce et mélancolique, pensant à son enfance, ses peines...
Encore une fois, Zillia ne pouvait que penser à lui... et encore lui...
De nouveau, un triste soupir...

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---fromFRMadelon
Passent les heures, s'écroulent les minutes, l'ennui fait rage. Mademoiselle soupire. Ce n'est pas l'occupation qui manque, c'est l'intérêt qu'elle y porte. Le service a été rendu à Roland, à grand renfort de mots fleuris. Les échanges l'ont distraite le temps d'une averse, guère plus.

L'oreille à la traine, elle contemple régulièrement la couleur du ciel sur la rue. Le soleil poursuit sa route, un jour comme un autre. D'une salle à la suivante, ses jupons trainent partout, remuant personnel, prenant décision. Si une affaire est à la traîne, il ne faut pourtant pas négliger celle-ci. Monseigneur étant loin, les récriminations parties avec lui, il s'agissait de faire ce qui aurait du l'être depuis longtemps. Se débarrasser enfin du Gratte Cul, cette tâche dans le parcours de l'évêque.

Reconversion sera le terme employé par Mademoiselle pour expliquer à certaines dames qu'elles n'avaient plus leur place en ces lieux. Terminé le bouge, il fallait se renouveler, cette partie deviendrait lieu de restauration. Comme il faudrait agrandir les cuisines, tant pis, elle engagerait artisans afin d'amputer quelques mètres carrés sur cette salle. Si Monseigneur y trouvait à redire, il serait de toute façon trop tard et l'argent serait dépensé. Elle essuierait les invectives en ployant les épaules, le sourire faussement désolé et ce serait chose entendue. La porte claque sur les mécontentements ouvriers, mais comme c'est bien celle de sortie, Mademoiselle n'en a cure. Qu'ils aillent hurler leur dégout des méthodes patronales ailleurs pourvu qu'on ne les revoit plus.

Elle ne se frotte pas les mains, simplement parce que ce n'est pas dans ses manières, l'intention pourtant y est. Installée sur un bout de comptoir, elle compose. Pas de jolies rimes, non, la poésie de Madelon est logique, point rimaille. L'auberge doit se doter de serveuses. Elle même n'en aura plus le temps, encore moins l'envie et Roland seul ... Point besoin de commentaires. Ainsi donc elle fait.


Ici on demande : a écrit:
Serveuses, bonne présentation, expérience souhaitée, salaire à la hauteur des compétences.

Envoyer courrier à Monseigneur Kad Cyril D'Azayes, Evêque de Narbonne ou à Madelon, chargée d'affaire de l'énergumène près cité.


Le vélin rejoint l'affichage à la vue de tous dans la rue, il n'y avait plus qu'à attendre les propositions. Elle ne doutait pas que l'emploi trouverait preneuse rapidement, les jeunes filles dans l'urgence de salaire faisaient office de fleurs aux pavés de la ville.

C'est à la fin de ces multiples agitations que la libération prit corps, portée par les voix d'un petit groupe installé à la Rose. Un nom, il ne lui en fallait pas plus, il venait de lui choir à l'oreille, plus doux qu'un mot d'amour mielleux. Quel sourire elle a offert là et comme il est léger le pas qui les enlèvent, elle est ses jupes, au plancher de la salle. Récupérer de quoi se couvrir les épaules ne lui vole qu'un souffle, la nuit est venue, il faut aller porter la clé si longtemps attendue.
---fromFRDamien d'Emeraude Jolie
[la salle commune]

Damien D'emeraude Jolie constituait mon nom, simplement. Mais je portai le titre aussi de Marquis de Carabas, Duc de Minceruisseau, dans la nouvelle France, et aussi Prince de Conti. Emeraude était le nom de mon cher père, et Jolie celui de ma mêre, une...Enfin, c'est assez dur a expliquer, et a dire aussi, pour faire simple, c'est une travailleuse , enfin, ex-travailleuse depuis qu'elle est morte,de la cour des miracles. Je ne vous dresse pas la tableau, hein !Mais elle m'aimait et je l'aimais quand même, ce qui me'avait valu de nombreauses connaissances dans la cour des miracles et ausssi beaucoup d'aventures...
Maintenant que je me sois présenté, revenons a notre histoire. Je marchai d'un pas rapide dans le tout Paris car j'aimais être en contact avec le petit peuple de pauvre, car moi même très riche, une immense fortune accumulé d'années de commerce pour mon père et d'homems pour ma mêre...Je m'écarte une nouvelle fois, ou en étais-je ? A oui, je m'en souviens...Je marchai donc d'un pas rapide dans la tout Paris, ma canne de bois précieux, avec un embout en argent et recouverte d'une fine couche de peinture blanche, ma canne, donc, résonait contre le haut du pavé, le son se répercutant un peu partout en dessus de moi. J'arrivai enfin devant l'entrée chercher. Je frappai trois légers coups avec ma canne sur la porte :
Toc...Toc...toc
N'attendant point de réponse, je mettais ma main vétu d'un gant blanc sur la poignée et je l'actionnai. En parlant de cela, j'étais aujourd'hui vétu d'une paire de botine noire en Boa, ramener par moi-même d'un voyage en terre du sud, de bas blanc, tout comme mon haut et mon chapeau, sertit de plumes de toutes couleurs. Mes gants aux aussi étaient blancs. Mais passons ces fables de frasques...Ciel, quel humou ! reprenons. J'entrai d'un pas rapide dans la salle commune et je me plantai au milieu, attendant qu'une serveuse, de prférence UNe serveuse, et point un serveur, s'occupe de moi.

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Habitant de Lyon
Duc de minceruisseau
Marquis de Carabas
Prince de Conti
---fromFRIgor Massovich
[La Salle commune]

Le militaire à la mine patibulaire hurlait :

Vous dégager entrrrrée ou moi jeter femme et enfants dans douves du château.

Enfin, l'autre s'écarte. Abrahum Halvicht s'élance dans la pièce principale, bientôt suivi par Igor Massovich. Main non loin de son fourreau, le capitaine de la Garde toise d'un regard froid les clients affalés au comptoir. Lui ne connaissait que peu la capitale. Son Maître l'employait principalement pour assurer la sécurité du castel du Forez.

Ils étaient arrivés quelques minutes plus tôt suite à un long périple. Igor et Abrahum chevauchaient alors leurs puissants hongres. L'escorte avait veillé à la protection du carrosse du Préfet adjoint des Vidames.

A présent, ils pourraient s'accorder une halte amplement mérité. Igor attendit que Kad ait rejoint la prestigieuse salle de Rose avant de commander une chopine. La Rose... Jamais il n'avait eu loisir de promener son regard en ce lieu. Trop chassieux pour sa modeste personne.

Sa bière n'arrivant pas, Igor empoigna le tavernier par le col. Il s'exprima d'une voix assez forte, comme à son habitude. Pour l'oreille d'un non habitués, c'est à dire à peu près tout le monde, il gueulait littéralement :


Vous férrrre votrrrré trrravail. Moi avoirrr grrrand soif. Tes couilles ferrrmenter dans eau de vie si moi pas boirrre tout dé souite ma bièrrre.

Le capitaine joignit ses main, tourna ses coudes et poussa sur ses bras. Ses phalanges craquèrent comme une nuque brisée.
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- Igor Massovich -
Kad
[La Rose]

Voici de nombreux mois qu'il n'avait eu l'occasion de revenir à Paris. Kad se réjouissait de retrouver l'auberge, trop longtemps délaissée à son gout. Il avait néanmoins toute confiance en la jeune Madelon. Celle ci s'occupait de la boutique, de l'approvisionnement des denrées ainsi que du service. Le personnel compétent était plutôt rare ces temps ci. Des coffrets renfermant bon nombre de piécettes se voyaient régulièrement acheminés en Forez, preuve de la bonne vie de l'établissement.

D'un geste de la main, l'évêque congédia les deux gardes qui l'avaient escorté jusqu'à la capitale. Ils n'avaient rencontré aucun brigand. La voiture arborant les couleurs épiscopales s'était glissée sur un chemin sans encombre. Le Tout Puissant leur avait épargné tout combat inutile.

Kad se massa la bedaine dans un geste circulaire. Son embonpoint avait ét mis à rude épreuve ces jours ci. En effet, il avait perdu quelques kilos et se trouvait maigre comme un mendiant. Ce séjour, de courte durée, lui permettrait de reprendre consistance. Et afin de se mettre à l'ouvrage sans attendre, il interpela le serviteur pour passer commande :


Faites moi préparer une poularde confite accompagnée de légumes de saison, mon fils.

Que cette loque de Roland débouche une bonne bouteille. Mandez également à ce que Demoiselle Madelon me rejoigne au plus vite, livrets de comptes sous le coude, afin que nous puissions procéder à l'examen des finances.


Un journal sommeillait sur la table d'un bois précieux. Kad en égrena quelques pages puis s'attarda sur un article traitant du conflit Empire Marquisat...
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---fromFRMadelon
La Rose

On l'avait faite quérir de façon tout à fait impérative à ce qu'il semblait. Le mystère entourant le moyen mis en oeuvre pour la découvrir restera à son obscurité la plus totale, cela n'a guère d'importance quant au déroulement de la journée. Elle avait suivi le serviteur emportant par devers elle les documents demandés et se tenait maintenant devant la table occupée par le prélat, tentant d'écarter de sa voix trop de raideur dans le reproche. La révérence préliminaire avait été effectuée de manière académique si l'on omettait l'empressement qu'elle avait eu à l'écourter, le regard aussi sombre que le laissaient présager ses sourcils froncés.

Monseigneur est donc de retour. Tout ce temps, sans même un courrier, je vous ai cru trépassé. Heureuse surprise que de vous trouver là, bien vivant, le doute n'est pas bon pour le service.

Les livres de comptes se déposent sous les yeux de l'Evêque sans qu'elle prenne place à la table. L'invite n'en a pas été faite et s'il fallait être traitée comme simple servante autant en avoir tous les artifices, elle attendrait donc. Il va, vient, ne se préoccupant pas du sort de ses affaires plus que de l'état de ses finances, certes elle était payée pour cette tâche toutefois laisser s'évaporer si loin ses intérêts la portait à humeur maussade. L'Evêque était un investissement qui lui avait couté grand peine, elle avait l'arrogance d'en attendre juste retour.

A l'examiner en silence, elle note les cernes qui ternissent le regard, le teint trop pale, l'état de fatigue générale et pour la première fois depuis qu'ils se connaissent se rend compte à quel point cet homme est vieux. Jusque là elle n'avait vu en lui qu'une façon d'arriver à ses fins, un outil de précision dans sa boite à malice, parfois un compagnon avisé d'entourloupe, voici qu'il prenait visage humain à paraitre si exsangue sous la lumière trouble des bougies, le crédit sentait un peu trop le sapin.


Il n'y a donc personne pour s'occuper de vous, on ne vous nourrit pas à votre faim, l'Eglise est elle si mauvaise mère qu'elle vous ramène en si piètre état chez vous ? Monseigneur, il faut prendre soin de votre personne.

Des projets le concernant il en demeurait d'inachevés, hors de question qu'il disparaisse avant d'avoir accompli tous les actes réclamant sa présence. La sollicitude de Madelon est à la hauteur des contrats qu'elle fait signer à sens unique. Du repos et du vin, de quoi faire ripaille, le programme des jours à venir pour le prélat venait d'être établi.
Kad
[La Rose]

Kad parcouru chaque ligne, chaque nombre de l'opulent cahier que la jeune Madelon venait à l'instant de lui fournir. Il n'avait pris le temps de la saluer, estimant que les politesses n'étaient que juste remerciement pour un travail sérieusement accompli. A ce titre, il convenait de vérifier les bénéfices avant tout. Les résultats étaient bien la. L'auberge affichait un chiffre d'affaire tout à fait respectable.

Aussi se leva t'il enfin, un ample sourire aux lèvres. Il s'inclina d'un léger hochement de tête, puis déclara :


Mon enfant, quel plaisir de vous revoir. Je garde la forme, ne vous en faites donc point. Le Très Haut ne semble enclin à me rappeler à lui pour l'heure. Je pourrai encore payer votre salaire quelques années.

Elle était belle... Et mature. Nul doute qu'un gentilhomme s'en viendrait la trouver sous peu pour mander sa main. Il la perdrait alors. Il ne pourrait s'en remettre... Elle rapportait du pognon comme personne.

Prendre soin de moi ? Oh, je n'ai eu que peu de temps ces jours ci. Mais je compte sur vous pour me dorloter.

Il délassa ses chausses. Aussitôt, une terrible odeur se répandit en la pièce. Pour sur, une luciole ou un hérétique n'y aurraient pas survécu.

Alors, que se passe t'il de beau à Paris ?
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