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[RP] L'Auberge, La Rose et Le Gratte Cul ( Place de Gresve)

---fromFRHughes
la rose

Depuis St Denis il avait pas mal flané, decouvrant ce Paris neuf, sans le couvert des grilles de l'internat et la vision etriquée de sa petite fenêtre de dortoir. Belle ballade evitant en averti cette delimitation comme naturelle. Juste une nuance dans le gris et l'odeur. Frontière intangible et visuelle des mondes.
Plus tard aussi. Il avait evité soigneusement l'hotel de Montmorency, voulant errer à loisir, fait une halte aux halles et etait coiffé d'un feutre neuf.
De la place de Gresves il suivit rue large, pavée jusqu'à croiser cette pancarte de bon augure pour son appetit et l'heure bien tassée.
Pressant le pas il entra dans l'etablissement, jeune prestance, aisance naturelle d 'un corps rompu aux exercices.
Vetu avec recherche bien sûr, il ôta le manteau long le gardant sur l'avant bras, scrutant les lieux.
Puis avança d 'un pas decidé vers ce qui semblait être le côté honorable et chic de l'endroit.
La Rose.
Aucun visages connus, aucun ami de collegiale venu en goguette apres un mur passé en clandestin. Il plissa le nez soudain, pas de l'odeur evocatrice du nom affiché, parcourut sa salle des yeux et trouvant table vide s'en fut pour s'y installer.
A quelques pas une demoiselle et un homme dechaussé, diantre !
Juste l'ebauche d 'un demi tour, il avait du faire erreur. Puis il stoppa la manoeuvre, trop les crocs decidement.
Il sourit à la situation, entendit la dernière phrase et rebondit avec sincerité et humour.


L'on dit à Paris des quais et jusqu'à St Denis que la Rose portait mal son nom et qu'à defaut d'y passer on y trepassait.

Large sourire sur un soubressaut d 'épaules robustes qui contenaient un rire né de l'effarement.

Peste Monsieur, j'avais amis de casernement bien lotis mais vous battez tous les records, ouch !

Qu'on ouvre les fenêtres où il irait dejeuner ailleurs, Dieu sait qu'il n'etait pas delicat, mais là ce fumet etait digne du souffre infernal dont parlaient les ecrits saints. Main gantée effleurant la bourse pleine, decouvrant la garde d'une épée d'argent. Il s 'inclina avec une souplesse toute academique et ôta son feutre en un salut elegant.

Hughes de Carpadant.

Un regard vers l'accorte donzelle, il hesita un instant, cliente ou pas... Puis poursuivit avec simplicité, d 'une voix ferme, un timbre plutôt agreable même, laissant à la suite des évenements le soin de le renseigner.


Prendre un repas c 'est encore possible ?
J'ai trainé en chemin, je sais l'heure passée mais mon estomac crie famine.
Au pire juste un verre et...de l'air frais s'il vous plaît.


Sourire ironique vers l'autre, curieux l'habit lui sembla appartenir au clergé.
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Hughes de Carpadant de Plantagenêt.
Aplanos!
---fromFRMadelon
La Rose

Un regard incrédule vient se poser au dessus de la moue plissée de Mademoiselle. Si les saintes senteurs étaient proportionnelles en exhalaisons à l'état de forme de l'Evêque, il n'y avait aucun doute à avoir sur sa santé et il fallait reconnaitre au jeune homme ayant fait son entrée quelques vérités à ses déclarations.

Même si le nom de Carpadant éveille quelque intérêt chez Mademoiselle, il est des bienséances au-dessus desquelles elle n'aime pas qu'on passe la jambe. Tout fils de Prince qu'il était, il avait du manquer un soupçon d'étude vestimentaire à sa majesté. Ce n'est pourtant pas le commun des mortels qui se baladent ainsi accoutré dans Paris.

Elle ouvre la fenêtre et donne sa leçon.


Si Monseigneur l'accorde vous pourrez partager son repas. Voici déjà l'air frais, le verre pourra suivre.

Première arrivée, première servie, une inspiration profonde sauve les frêles narines de l'attaque cléricale brutale, sans la moindre nuance fromagère. Un tour d'horizon n'offre qu'un Paris se vidant nuitamment de sa coutumière affluence, la soirée serait calme, tant mieux, elle avait discussion à mener avec l'Evêque, une proposition de collaboration, le calme serait requis.

Monseigneur, ferons nous déboucher une de vos bouteilles de Volnay-Santenot avec la poularde ? Il me semble qu'il saurait vous rendre couleurs plus chatoyantes et pas pire humeur aux chausses et vous pourriez ainsi le déguster en compagnie.

La question n'a pas fini d'être posée que les livres de comptes ont rejoint les bras de Mademoiselle et que ses pieds s'échappent déjà vers la sortie.
---fromFRBernhardt
[La Salle commune]

Le chemin depuis Notre Dame avait été paisible, troupe à cheval, puissants frisons... Pour une fois par d'armoiries, comme à Cologne, à la mort de Corentin. Juste un hommage rendu à des amis de son vieil ami et patron et les voilà rendus pour un peu de repos.

Le chemin vers l'Hostellerie de Monseigneur Kad, les Fléaux l'avaient déjà fait, quand il était allé bénir les jumelles de la Reyne et festoyer au Louvres... Là tout était paisible ou presque, c'est à dire pas plus de cinq ou six façons de tuer un homme transportées sur le dos...

Une partie du Fléau était repatie pour se reposer vers une autre auberge et c'est à une bonne lance seulement qu'ils allaient. Même rue, même porte, mêmes têtes. Ou presque...

Dieter passa le premier, suivi de Kreuz, puis Bern qui tenait la porte se vouta pour faire passer sa lourde silhouette de colosse.


Citation:
Vous férrrre votrrrré trrravail. Moi avoirrr grrrand soif. Tes couilles ferrrmenter dans eau de vie si moi pas boirrre tout dé souite ma bièrrre.


Bern s'arrêta alors que ses Fléaux et son second scrutaient la salle à la recherche de la plus petite menace à se mettre sous la dent...

Bern souria et ria, sûr de lui...


IGORR ???

Relachant la pression de sa main calleuse sur la garde de sa lame, il souria à Kreuz qui semblait l'avoir identifié aussi. Le chef avait une mémoire excellente en général... D'un signe entendu entre eux, il écarta un peu sa lourde cape, laissant entrevoir cuir épais et métal riveté pour écarter ses bras noueux et larges.

AH AH AH !!

L'autre ne s'était pas encore retourné, mais il ne pouvait en être autrement, c'était lui. C'était son cousin qui serait content de le revoir...

Partant de rire gutural, il toisa le tenancier comme la dernière fois, pas de mot, juste un grognement sourd et rauque se fit entendre dans un registre difficilement audible, si ce n'était pour le genre de raclure avinée comme là, afin qu'elle saisisse l'intérêt à s'activer.

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Bernhardt von Berger
Capitaine du Fléau Lumineux
---fromFRRoland la chope
[Salle Commune]

Après avoir torpillé quelques litrons, englouti les restes du déjeuné, uriné sans fin dans la réserve puis joué son petit air préféré d'un ou deux pets piquant l'nez - Sauf le sien, quelque peu habitué - Roland La Chope s'était octroyé un repos qu'il estimait grandement mérité. Il convenait de recouvrer un maximum de forces pour s'adonner ensuite à l'une de ses passions favorites : La chasse au guizmo. Non, bien sur, il ne s'agit point de l'une de ces créatures hérétiques que condamnent les saintes écritures, mais plutôt de cette substance tortueuse, tantôt visqueuse, que le tavernier parvenait à extirper de ce qu'il nommait lui même "son groin".

Il se préparait à l'effort, rêvant de la douce Madelon, dévêtue, lui caressant les tétons tandis que la belle Ann, qu'il nommait "princesse" en dépit de la misérable condition de celle ci - Pauvre gestionnaire d'entrepôt de banlieue... - fourrait sa langue fouineuse en la sienne. Quel bonheur...


Beuuurp

Digestion difficile...

Les femmes le chevauche, le secoue, l'agite en tout sens, le malmène...

Il ouvre les yeux...


Ouahhhhhhhhh

Ou suis je ? Arf, au boulot... Qui c'est ce pecnot ?

Un colosse au parler étrange le dévisage, tente de l'intimider. Ses compères pénètrent dans la pièce. Sont ils ensemble ? Le Roy de la Chope se gratte les burnes pour vérifier qu'elles sont bien la.

Lissant sa moustache :


Hé dis donc l'impoli, ton casque, il est pointu pour égayer tes soirées ? Tu l'carres dans l'fondement d'tes potes ?

Sourire niait :

Moi c'est Roland, La Chope pour les intimes.

Et de lui tendre sa main grasse agrémentée de quelques poils pubiens...
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---fromFRDieter W. Bernheim
[Salle Commune]

Pauvre bougre...
Après avoir faché un ancien pensionnaire du bataillon disciplinaire de Cesky Krumlov... Le voilà avec un de ses anciens élèves à lui sur le paletot... Le poivrot pourrait raconter ça à ses gosses, si il en avait, avant que ses parties molles finissassent sans doute en flotteurs dans un quelqconque alcool frelatté...
Peu importait. Le Lieut voulait souffler. Le Pitaine s'amuser. Et puis le Igor, lui, il connaissait pas.
Regard en arrière, le patron voulait aller à la Rose, il était épuisé, cela se voyait.
Le voyage avait été rude depuis le Sud. Rude et morne. Et toujours le deuil en cours. Fichu meurtre. Et quelles horreurs...
La belle tenture s'ouvra. Une fleur encore plus belle apparut par enchantement.
Ahhh ces jolies françoises... Mon Dieter quel veinard !...
Le Lieutenant retint élégament la tenture et s'inclina légèrement au passage de la Mädchen.

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---fromFRIgor Massovich
[La Salle commune]

De la pointe de sa dague, Igor battait la mesure sur le vaste comptoir. La loque qui lui faisait face ronflait à poings fermés. Il espérait que celui ci lui chercherait querelle, sachant que le patron ne lui en tiendrait point rigueur, si par mégarde, il l'esquintait un peu. Le Roland s'éveille.... Un rot fuse. Fausse alerte. Une voix gronde en le dos d'Igor. Etrangement familière. Sans se retourner, l'homme de l'est de tonner :

BERRRNARRRDT ?

Un puissant rire s'élève en guise de réponse. Le Capitaine de la Garde de s'emporter à son tour :

OH OH OH !!

TOI ICI ! Venu quoi fairrre ?


Quart de tour militaire, talon enfoncé à en polir le parquet. Il attend que le vieil ami de son cousin prenne place à ses côtés. Apercevant au loin Son Eminence Kreuz, Igor s'empresse d'exécuter le plus beau de ses saluts militaires. Puis il reporte son attention sur Bernhardt :

Moi heurrreux te rrrevoirrr.

Le tavernier se réveille enfin, ouvre la bouche, tend la main...

D'un geste brusque, Igor l'agrippe par le haut de la manche. Ses bras musclés se compriment. D'une tirage soudaine, il attire La Chope à lui, saisit une moustache pour en arracher une bonne moitié le sourire aux lèvres.

Il plonge son regard en celui de Bern, l'invite à célébrer leurs retrouvailles en partageant son gibier...

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- Igor Massovich -
---fromFRKreuz
S. COMMUNE

Trop de route et de morts encore. Pourtant cette journée fut belle et cette visite à Notre Dame bénéfique... Mais qu'en était il de la Chevalerie en ce jour ?... Il aurait tout vu décidément... Et il avait à faire durement encore. Pour venger des morts. Et rattraper des erreurs, impardonnables erreurs. Sueur ou sang, fiel et rancoeurs, les abcès allaient percés et le pus couler, par litres entiers...

Belle humeur, mais c'était bien le seul moyen, cette rage durement contenue pour faire supporter à sa carcasse usée les centaines et centaines de lieues avalées.

Bern avait de suite reconnu un... A mais oui, Igor, Igor... Le cousin de Dimitri non ?... Oui, il avait passé deux ans à se perfectionner, à Köln et à leur base d'antan, vers Crozet oui. Sacré gaillard. Encapuchonné et engoncé pourtant dans sa lourde chappe sombre, le brave officier l'avait reconnu et le salua d'un belle effet. Sourire sincère et regard franc echangés.

Dieter cependant avait compris l'envie de quiétude et de repos... A son tour une embuscade terrassa l'attention du Diet... Mais par Saint Georges, un ange sortait de la Rose, et voilà son Officier en second à faire le portier... Quel monde... Perdition et damnation éternelle.

Il s'agissait là d'une suivante de Kad lui sembla t il aussi, mais il ne chercha pas plus, se contenta de retirer son imposante silhouette du chemin de la frêle donzelle et de lui adresser un simple sourire aimable. Ses traits étaient remarquables de beauté et de simplicité et le vieil homme remercia Aristote du présent qu'il fut fait à cette charmante enfant tout en entendant le premier pain tomber sur une chope...

Passant à son tour la tenture, il resserra un peu plus sa lourde chappe noire pour se diriger vers un lieu reculé de la salle, pour y souffler et s'y sustanter... Peut être enfin un peu en paix.

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---fromFRBernhardt
[La Salle commune]

Igor Massovich l'avait reconnu et après avoir salué exécuta une parfaite manoeuvre. Contrôle rapide et soudain. Hummm mesquin coup de la pilosité. Bien. Le sourire fut partagé et la badinerie commença.

Tout êtrre bien. Ici pourr rrepos un peu.

Le bras toujours écarté, ne pouvant donné l'accolade voulue à cause d'un cloporte odoriférant, dut malencontreusement s'abattre sur le haut du crane pouilleux tenu la...

Und du ? Femme ? Enfants ?
Et le trravail ?


La Chope alla embrasser le plan de bois devant lui dans un beau fracas.
Bern, après un regard vers Kreuz qui faisait son gentilhomme avec le courreur de Diet, releva l'homme par le col.


Ton cousin êtrre pas loin ici !
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Bernhardt von Berger
Capitaine du Fléau Lumineux
---fromFRAbrahum
[La Salle commune]

Assit en le coin opposé au comptoir, Abrahum darde un regard intrigué sur les évènements ayant court. D'un naturel plutôt discret, il préfère se placer en retrait et épier les mouvements de foule. Détecter, si possible, les éventuels assassins. Les hérétiques pullulaient en ces temps incertains. Lions de Juda, bêtes sans scrupules qui éviscèrent leurs enfants pour se vouer à quelques rythme païens en leurs temples obscurs. Et que dire de ces sinistres lucioles qui tuent d'un coup de chausse sous le nez. Abrahum croyait dur comme fer aux discours des Prélats. Et Son Eminence Lorgol avait annoncé la couleur. Aussi, pour se protéger d'une mort certaine due à l'odeur putride émanant des pieds des lucioles, il portait toujours un foulard. Ainsi, en tout lieu et tout temps, il lui serait possible de prévenir l'attentat.

Le garde du Comte plonge ses lèvres en son godet, brasse le liquide contre son palais puis envoie le flot lui réchauffer les entrailles.

Etrangement détendu, il profite de cet instant de repos, observant avec la plus grande attention le tavernier se donnant en spectacle.

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Abrahum Halvicht
Garde rapprochée du Préfet des Vidames
---fromFRMadelon
Le passage lui est offert par deux sourires, elle n'en rend qu'un en échange, Mademoiselle se fait économe. Pressée surtout, le retour de Monseigneur n'était pas prévu, rien n'est prêt pour l'accueillir chez lui et cela l'agace. Un regard circulaire lui fait mine étonnée, serait ce une invasion cléricale, l'Evêque aurait il fait profiter tout Rome de son carrosse ?

Bruyante l'église en ce jour. Et avançant arguments frappants. Trop. L'enjambée jusqu'au comptoir se fait martiale pour sa part. La voix s'envole avant qu'elle n'ait atteint les dos du duo secoueur d'outre poilue.


Dîtes donc, c'est cela que l'on vous apprend dans vos gardes respectives ! Je gage que vos uniformes feront parfaits chiffons pour rendre à ce comptoir le lustré qu'il mérite.

Les livres claquent sur le bois, la main sur celle qui retient la moustache du Roland comme on détient trophée de guerre.

Et lâchez donc cela, ce rustre n'a pas encore réglé toutes ses dettes.

Ha ça, il serait fort qu'on lui soustrait le tavernier lors elle vient tout juste de clôturer les comptes. Le gaillard doit une année de salaires en remboursement de l'indûment bu.
---fromFRIgor Massovich
[La Salle commune]

Un hochement de tête pour remercier son confrère qui relève à l'instant la loque de Roland. Celui ci vient d'embrasser le comptoir. Amour soutenu qui lui arrache un léger saignement. Décidément... La bête se veut coriace.

Femme parrrtirrr Parrradis. Heurrre venue trrrop tôt.

La main gauche fuse, enserre la nuque et la plaque contre le bois. Geste brusque. Quelques verres trainant la se renversent et se brisent. Igor s'étire, conduit son bras droit et la dague vers le futal de Roland. D'un coup sec, il dégage les bretelles et se fraye un chemin...

Moi heurrreux rrrevoir cousin Dimitrrri !

Toi tenirrr lui forrrt.


Coup sec, La dague transperce les chairs. Igor reprend place, doucement,

Nous boirrre liqueurrr amitié avec Rrroland.

Et déposer les couilles du cloporte en son verre, comme promis.

Et toi, le trrravail ? Aller comme il faut ?
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- Igor Massovich -
---fromFRKreuz
LA ROSE

Avançant droit devant, il alla dans le coin de la pièce le plus loin de l'entrée. Prenant garde à ne pas choisir la même banquette que la dernière fois, il se laissa choir sur elle avec, lui semblait il tout du moins, un tant soit peu plus de retenue. Mais malheureusement, ce riche mobilier de bourgeois n'était en rien de grande qualité !... Tout le portait à croire... Dans un étrange grincement sinistre, les deux cents livres tassées s'assoyèrent... Il ne regarda pas plus autour de lui, il mettrait encore un moment à digérer ces évènements. Comme souvent depuis son accident, il restait dans sa bulle, perdu dans ses pensées.

Desserrant à peine sa chappe noire, Kreuz libéra sa dextre d'en dessous. Sa main gantée serrait un parchemin. Parchemin encore taché d'ocre et de brun... Encore taché de la vie fuyante de son ecuyer, de son frère, de son ami. L'autre avait payé. Il serra les dents en repensant à sa résistance. Il avait du lui briser les pieds et les deux genoux, et ajouter bien bon quarante livres de plus à son cou avant que la main clouée qui le retenait finissa par lacher... Paix à son âme, lui nourrissait les corbeaux en une place de Cologne désormmais. Les autres connaitraient un sort bien pire.

Dieter arriva et l'occassion était belle pour se forcer mentalement à ne plus penser à cela. Un regard réprobateur de son Lieutenant l'agaça, alors que celui ci s'asseya en face.

Toujours sans un mot, Diet se retourna, cherchant où et comment commander ou avoir pitance. Dans ses souvenirs, le service étaient extrêmement long dans cette Hostellerie...

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---fromFRRoland la chope
[La Salle commune]

Ouuuuah ! Mais ils ont bouffé du saucisson sans virer la peau ou quoi ? Bande de dingues... Le Roland de se débattre, complètement dépassé par les évènements. Un coup de poing, un comptoir dans les dents. Du sang s'extirpe doucement de ses lèvres. Il tente de se libérer mais les colosses ont de la force à en revendre.

Alors il s'évertue à faire la seule qu'on lui a appris pour se tirer des cas extrêmes - Soit quand il est impossible de courir pour éviter le danger - c'est à dire gémir :


Aie Ouille Ohhhh Hé, doucement...

Naaaaah pas la moustache, c'est un souv'nir de mon pépé ! Ough !


Sa vie s'écoule devant lui... Il vit ses derniers instants... Toutes ces femmes qu'il a séduit... Enfin non, plus la peine de se mentir à soi même face à la mort.

Dernier espoir :


Moi chui l'copain d'Lévan, y vient boire des binouzes dans mon bouge, alors pas touche et remballe cette...

Pas ça, pas ça, pas ça...

AhhhhhhhhhHHHHHHHHHH

La douleur l'inonde. Les larmes fusent. Plus encore que lorsque l'ensemble des futs de l'auberge sont vides...

Madelon ! Madelon !

Le tout pour le tout :


Mon amouuuur, sauve moi ! Je t'en supplie... Je t'épouserai et te donnerai pleins de bisous, par le Saint Cornichon !

C'était trop... Il tomba raide sur le comptoir... Délesté d'ses baloches.
_________________
---fromFRValentino Miles
[La Salle commune]

Le Capitaine s'amuse.
Il attaque l'air de rien, comme souvent. Ce n'est pas un ours, sous ses airs, c'est un lion. Il réfléchit le bougre.
On se pose dans un coin. Arbalète là, au sol. Discrète. Dangereuse.
Pauvre crasseux...
Mal pour lui.
Tino sert les cuisses. Mamamia ! Il est fou celui là !
Héhé, mais quel dextérité.
Mais ça beugle, hurle et klaxonne...
Il faut se lever. Attrape un tison, oui, bien rouge. Et le Pitaine.
Ma quelle merveille spendide soublime créature téméraire vient défendre le tas de gras !?
Et il va la faire défaillir le lourdeau en plus de se vider comme l'incontinent qu'il est passé les dix litres de bières ?...
Valentino est un Chevalier pour toutes les Dames !
Lancer de tison. Bern rattrape...
Sourire divin, carnassier, romain, charme latin et grandiosso
Non Tino, elle ne doit pas voir la suite...


Scuzi, Damoizellé.
Jé bésoin dé vous ouno momento...

_________________
Valentino Miles,
Défenseur de la Foi et des belles Dames.
---fromFRMadelon
[Salle Commune]

Une paire de .... allons bon ... atterrissent sur le comptoir, il faut se rendre à l'évidence, l'intervention de Mademoiselle a manqué de muscles. Un tison s'envole, malgré elle son regard suit la traversée fumante et une voix chantante l'arrache à cette contemplation. Quelques secondes pour remettre les images dans le bon ordre.

Besoin de moi, a priori vous n'êtes pas le seul. Deux minutes je vous prie.

Ne pas s'énerver. Comment fait Joseph dans ces cas là ... Ha oui. Sans précipitation mais avec fermeté, elle reprend son livre de comptes à pleines mains et lui donnant l'élan nécessaire à mettre en branle sa méthode d'apprentissage de la comptabilité en une raclée, l'envoie s'écraser dans la face rigolarde du garde à l'accent si exotique. BLARF !

Une paire de joyeuses contre une paire de narines et une arrête nasale, elle a soldé les frais. Reste à appeler des renforts parce que tout de même, Mademoiselle n'est pas faite pour baigner dans le sang fut il d'un mauvais payeur.


Reculez ou je recommence .....MONSEIGNEUR ! ON VOUS DEMANDE EN SALLE !

Levant son livre autant pour rempart que comme avertissement que l'averse n'est pas encore totalement passée, elle se tourne à nouveau vers le jeune sourire si radieux.

Alors, vous désiriez ?

Entre la vision d'un Roland promettant des horreurs en s'épanchant hémoglobinement et le paysage offert par cette jeunesse, le choix de Mademoiselle est vite fait.
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