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[RP] L'Auberge, La Rose et Le Gratte Cul ( Place de Gresve)

---fromFRBernhardt
[La Salle commune]

Deux trois verres bougèrent. Bern en rettrapa un au passage pour le vider.

Ach... Trriste pour toi Igorr..
Moi femme et deux fillettes. Adorrables !

Sourire entendu à nouveau, que de bon temps. Igor avait était ramené par Dimitri pour suivre un enseignement spécial avec eux. Il avait été très bon élève et excellent soldat. Et Bernhardt avait bien tenté de le garder pour la compagnie, mais cette fois là ne fut pas couronnée de succès. Au Fléau tout le monde était coopté et testé...

Une paire de baloches surgissent balantes au bout d'un dague prolongé d'un radieux sourire... Pour ne rien gacher la jolie Mademoiselle arrivait. Valentino fut preste et fournissa aide et support. Aide matérielle alors qu'en lachant le bougre il glissait sur le comptoir, mais récupérait de quoi cautériser. Et support en offrant une diversion pleine de dents et d'air enjoleur... Mais à la surprise de Bern, la fée devint valkyrie et arracha d'un revers de tome une cuisante défaite au Igor.

Riant à demi, Bern laissa son ancien apprenti faire face alors que lui allogeait le blessé de guerre. Puis tirant sur ses braies, il ne tarda qu'une seconde de plus avant de faire rotir les restes de chair ouvertes. Le temps à peine que la valkyrie quitta la scène des yeux.

Nouveau rire guturral alors que les volutes délicates de fumées s'élevaient de la peau et du sang se retractant et cuisant sous l'effet de l'incandescence et de la chaleur.


Valentino. Amènes Valkyrrie ailleurrs.
Moi soigner lui là.
Et oui Igorr, trravail ça va.
Tu veux cautérriser aussi ?
HA HA HA

Hum, odeurr de rroti donner faim à moi !

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Bernhardt von Berger
Capitaine du Fléau Lumineux
Kad
[La Rose]

"L'on dit à Paris des quais et jusqu'à St Denis que la Rose portait mal son nom et qu'à defaut d'y passer on y trepassait."

En son dos, une voix qu'il ne connait point trouble la conversation sans même que le client en question n'y ait été invité. L'évêque ne pipe mot, restant concentré sur les maigres morceaux de pain ornés de quelques jambons fins et autres garnitures non moins onéreuses. Il lève ensuite son verre et le porte à ses lèvres. Enfin, il s'empare d'une serviette de bonne couture, bordure fine laissant apparaitre quelques fleurs aux tiges entrelacées, puis s'essuie délicatement. Il s'interrompt, se détourne, jette un coup d'oeil furtif en direction de l'étranger, se retourne et reprend immédiatement son grignotage sans accorder plus d'attention à l'étranger. Détendu, il demeure, bien loin de la caserne de la Garde Episopale et de la discipline qu'il y impose.

Il réplique enfin :


L'on dit également à Paris, des quais et jusqu'a St Denis, que la jeune génération se veut impétueuse et qu'il serait bon que leurs parents réagissent. Un garçon se doit de faire ses classes, sans quoi il restera rustre et indiscipliné.

Avale un encas de plus, mâche tranquillement, tend sa mitre à Madelon, lui mande de la ranger et d'en prendre soin. Hughes de Carpadant, fils de Feu le Prince Héraklius, vieil homme de bonne éducation et haute noblesse.

Rétorque à Madelon :


Oui, un Volnay-Santenot sera très bien.

Fenêtre ouverte, air renouvelé ce qui n'est guère pour lui déplaire. Il ne s'abaisserait point à concéder. De sa main dextre, le voici qui empoigne cette crosse épiscopale qui jusqu'alors sommeillait contre son son siège. Il envoie celle ci marteler par trois fois le bois de la banquette voisine puis ajouter sur un ton nonchalant :

Prend place, mon fils.

Du regard, l'inquisiteur scrute son hôte, parcourant méthodiquement son habit puis les traits de son visage. Bien vêtu... Il se pourrait donc qu'il puisse être celui qu'il prétend.

Un homme encapuchonné pénètre en la salle sans qu'il n'y prête attention...

Soudain, quelques cris et fracas s'échappent de la salle commune pour venir perturber la coutumière tranquillité berçant la Rose. Madelon tourne tallons pour l'appeler l'instant suivant. L'évêque ignore la requête pour se concentrer sur le Carpadant. Au besoin Igor et Abrahum règleront le problème...


Comment va ta mère et que fais tu actuellement en la capitale ?

Accoururent enfin les serveurs qui déposèrent sur la table poularde et légumes de saison...
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ellesya
[De la rue Saint Antoine à l'Auberge]

Fin de l'épisode soyeux et opulent. D'amboise à Meymac, Sya avait passé quelques mois dans le sillage satiné de la Louve. Monde de joutes, d'encres et de sceaux, d'or et de tristesse, où tout se melait dans un tourbillon de tous les extrêmes, de quoi vous faire perdre le coeur et l'équilibre.
De vivre les drames dans le velours ne les rend pas moins blessants. La surprise n'en est même que plus cruelle. Mais peut-être manquait-elle d'habitude dans ce monde dont elle fut extraite dans sa prime enfance. Six printemps et envoyée hors de France, dans le sillage de celui qui est maintenant comme son père, entourée par ceux qui sont comme des tayons. Brutaux, crus et terriblement attentifs à la jeune enfant dont ils avaient hérité. Jeune enfant devenue jeune femme et qui se prépare à retrouver cette Famille après un court retour parmi sa Meute d'origine. Devoir la quitter l'avait rendue maussade, mais de rues en venelles, suivie par un homme d'armes de la Louve chargé tant de l'accompagner que de la surveiller, son coeur s'allégeait de cette tracasserie pour se remplir de la jubilation des retrouvailles. Sous la capuche, un sourire carnassier et de contentement s'étirait sur les lèvres pleines et roses de la Valkyrie.
Bientôt, tout bientôt... plus que deux rues crottées qu'elle surplombe du haut de son nouveau destrier tiré des écuries de sa mère. Drôle de dot qu'elle se monte là petit à petit d'ailleurs.
Parlant dot, elle ne put s'empêcher de penser à son cadet et à l'intérêt que la foule de pimpeousées lui avaient porté pendant les réjouissances. Ridicule. Ne rêvent-elles donc que de se faire enconner par le premier mâle plus titrés qu'elles. Est-ce là leur espérance dans la vie? Toute à ses méprisantes pensées, Sya, avec mauvaise foi et sans remords, fit l'impasse sur son propre trouble lors de la danse. Et écarta l'amère pensée de la difficulté à venir pour elle de se trouver époux tout en évitant une mésalliance. Elle serait riche de terres et d'or, les terres de sa Mère... Mais à ce jour, elle était encore Damoiselle... Et son frère, Comte et baron... et maintenant Chevalier! Son nez se troussa un peu et son coeur s'empesa de rancune envers son géniteur. Il ne devait guère l'aimer mais pourquoi plus son frère qui n'était encore que nourrisson à l'avenir et au caractère incertain?
Une voix dans son dos la ramena à la réalité. Menton levé, son regard clair se posa sur l'enseigne de l'auberge. Vague réminiscence d'un passage en cette auberge quand elle était petite, mais elle aurait été bien incapable de la retrouver seule en ce jour. Et Tyr était là! Et Bern aussi, elle espérait!

D'un bond leste, elle quitta sa selle et laissa le soin à son accompagnateur de mener la monture à l'écurie du lieu. Devoilant sa chevelure sombre, elle prit son temps pour respirer amplement et épousseter ses braies. Les retrouvailles la rendaient nerveuse. Elle ne les avait jamais quitté si longtemps et tremblait d'impatience de se replonger dans leur univers qui lui était bien plus familier et rassurant que celui d'Amboise. De sa main gantée, elle repoussa un pan de sa cape dans son dos et avanca la main pour pousser l'huis.


[La Salle commune]

Troussement du nez à l'odeur, sourire figé à la vue du spectacle sur lequel elle posa les yeux. Vague d'empathie pour la pathétique chose martyrisée. Vague réprimée à gros efforts. Du moins le temps de s'enquérir du forfait infame qu'il devait avoir commis pour subir tel châtiment.

Valentino. Amènes Valkyrrie ailleurrs...

Menton relevé, lèvre retroussée et menacante. Regard métallique se posant sur l'usurpatrice, puis glissant coupant comme une lame sur Bern et Valentino. Bouillonnante d'une fureur inattendue, sans un mot et dans un geste sec et gracieux, elle tourna les talons, rabattit sa capuche et claqua la porte. Courte hésitation. Ecurie? Non, c'est le meilleur moyen que pour s'y faire coincer. Sya se glissa parmi les passants en l'espace d'un éclair et partit à grands pas rageur.
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---fromFRValentino Miles
[Salle Commune]

Citation:
Alors, vous désiriez ?


La soublimé Donzelle s'occupe enfin de lui.
Une petite courbette mais pas trop. Pas envie de me faire peter le pif.
On se détourne, on sourit, ca marche...
Elle n'est pas farouche. Bien. Ah non...
Ah la Garce !.. Elle ne veut pas perdre la face. Quelle farce !
Héhé...
Pas le temps de faire deux pas. Quelle odeur. On dirait de... De l'agneau peut être ? Oui...
Allez mon Tino, ce n'est pas ce soir que tu apprendras un peu plus des Parisiennes... Domm. Hein ???

Porte ouverte sur Damoiselle. Regard dur. Mais quoi encore ?... Je la connais en plus non ?...
Abandonnant Madelon, Valentino regarda jsute Alx partir comme une flèche, pardon un carreau vers la sortie.

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Valentino Miles,
Défenseur de la Foi et des belles Dames.
---fromFRAlexander Romanov
[De l'Auberge... A la Rue Saint Antoine et celle d'après !]

Planté discrètement depuis tout le début de ce cirque, ou même de ce festival, Alex était posé dans son coin de l'auberge. Il avait retrouvé un vieux "camarade" juste avant d'arriver ici et il lui avait remis un petit parchemin qu'il déchiffrait tout en buvant son carafon de vin coupé.

Le rapport signifiait les derniers potins et les noms des raclure en tout genre qui rodaient dans les parages... Juste un bulletin d'informations en somme. C'était son job, d'être au courant.

Tout allait bon train à côté, on tranche les lardons et faisait frire le boudin. Quand la porte s'ouvrit assez brusquement, attira le regard du jeune blondinet alors qu'une dague remontait dans sa main le long de la manche.

Ellesya !

Pas une seconde d'hésitation, c'était elle !

Amènes Valkyrrie ailleurrs...

Une vague de colère irradia la salle commune... Alors qu'un sourire naissait sur les lèvres d'Alex à l'allusion du Capitaine... D'elle justement, pour sa fougue légendaire, la comparaison ne sembla pas plaire à la principale intéressée.

Alors que déjà elle fuyait et que Val gardait et la Demoiselle et la bouche ouverte, lui avait bondit de sa chaise et rouvrait déjà la porte....

*Droite ? Gauche ?
Droite, plus de monde. Opposé des écuries. Oui. Vite. Ma petite, tu as eu le même maître que moi. Et je suis meilleur...*

Fonçant, il se remémorait ce qu'il avait vu, à peine sa magnifique paire... SES YEUX clairs et beaux... Et plein de rage, d'éclairs... Elle avait changé sa petite Sya, heureusement qu'il ne l'avait jamais remarqué... Ni elle d'ailleurs... Concentration, cape sombre,n vêtement sombre, comme eux tous d'ailleurs, mais pas comme tous ces gens, le quartiers n'était pas des plus glauque. Facile à repérer, là déjà...

Elle était énervée, plus prompte à l'erreur, cela me manqua pas... D'un coup, comme il le lui avait appris, il chercha le contournement. Réussi, il connaissait le quartier, les environs immédiats, c'était le travail, le base des leçons.

Il sortie de la ruelle, elle était là, en face, belle, et toute colère...
Restant un instant interdit, il souria d'un coup montra ses dents assez blanches -et droites- et puis elle lui avait dit une fois qu'il avait beau sourire... C'était une princesse, celle de son Maître, celle des Fléaux, celle de Menthon...


Bonjour votre Altesse. Permettez que je vous conduise ?...
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ellesya
Marche forcée, sans réfléchir. Plus pour passer le temps et tester leur intérêt pour elle. Et, bien entendu, évacuer sa colère idiote. D’ailleurs, idiote, c’est le qualificatif qu’elle se serait bien donné, même si elle ne le reconnaitrait jamais.
A chaque pas, la crainte de ne pas avoir été suivie s’amplifiait. Et celle de devoir rebrousser chemin, revenir en l’auberge après la manière dont elle en était partie… elle en serait mortifiée…
*Au pire, j’entre et je les snobe pour rejoindre Kreuz ! Oui, voilà ! Pas très intelligent comme plan, continuons gaiement à nous enfoncer dans les caprices et orgueil mal placé.*
Plan approuvé… Mais encore une rue, histoire de peut-être les tracasser… Humpf…
Au carrefour, rien… et pas envie de rentrer. Sa colère s’est changée en moue déçue… Allez, une dernière…
Quelques pas moins vifs, les épaules un peu affaissées… et un sourire lumineux qui la tire de l’ombre.


Bonjour votre Altesse. Permettez que je vous conduise ? …

Moue forcée mais les fossettes se creusèrent et un sourire se peignit sur le visage de la jeune femme. Un sifflement passa entre ses dents et son regard se fit menaçant malgré le sourire.

Ne te moque pas de moi !

Soulagement, allégresse, … Ils ne l’avaient pas laissée partir ainsi. Ils tenaient à elle. Elle n’était pas déjà effacée, remplacée, rangée dans les souvenirs.

Qui a dit que je voulais être accompagnée ? Je n’ai invité personne à ma balade…Et puis, tu n’es pas occupé à t’amuser avec les autres ou à flatter l’aubergiste ?

Bien campée sur ses jambes, un peu défiante, bras croisé et sans tenir compte du fait qu’elle gênait l’écoulement des passants, cachant au mieux la joie des retrouvailles, réprimant l’envie de sauter au cou d’Alex comme quand elle était plus jeune, Sya toisait son vis-à-vis, taquine.
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---fromFRAlexander Romanov
[Dans l'autre rue là, après Saint Antoine, et puis mer... me rappelles pu le nom ! ]

Peuuh ! Un flot de méchanceté en moins de temps qu'il faut pour dire "Congrégation des Saintes Armées de la Sainte Eglise Aristotélicienne" ! A ben bravo ma chère !

Effaçant un peu son sourire enjoleur, ou niais, c'était selon, Alex fit un léger signe de tête par delà Sya, comme toujours il était par là. Puis s'approchant d'elle alors que commençaient à maugréer les passants de l'obstacle imposant en travers du chemin, il lui fit une légère inclinaison et lui prit le bras d'autorité.

S'tes Armées, z'êtes aux zarrêts Mamzelle.
Viendez, ou c'est pour moi que ca va chauffer !...

Sous le couvert de l'humour, alex était aux anges d'avoir au bras la plus belle femme de la moitié des Royaumes... Et d'un si noble lignage... Gêné beaucoup, mais tellement fier, surtout de la savoir si simple et généreuse... *A non Alex, penses pas à ça ! Mais pfiouuuu...*

Sya, vous êtes... Hum, vous êtes encore plus ravissante que la dernière fois, vous le savez ?...

*Bien sur qu'elle le sait idiot...*Relevant un peu le torse, il se redressa et reprit son air de Fléau, dur et patibulaire, pour ne rien faire paraître, une autre leçon ça. Mentir et paraître. Donner l'illusion... *Pourvu que ceala marche avec elle aussi* Puis le devoir refit surface. Passé le choc de ces retrouvailles qu'il attendait comme tout le Fléau d'ailleurs, mais lui peut être pour d'autres raisons, il se concentra à nouveau, pour ne pas laisser l'homme qu'il était perdre ni Raison ni Détermination. L'air de bougon forcé, se fit de cire, puis se fit grave et triste.

Allons y, je connais un Saint homme qui sera ravi... Mais il faut que je vous dise quelque chose... C'est...
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ellesya
[J’me baladais sur l’avenue, le cœur ouvert à l’inconnu, j’avais envie de …]

Encore naïve sur bien des sujets, la Valkyrie ne manqua tout de même pas de percevoir le changement d’attitude d’Alex, son regard baladeur et son sourire béat ou bêtat, c’était selon ( :p).
Innocence virginale, certes. Aveugle et non réceptive ? faut pas charrier…
Perplexité, trouble et amusement valsaient joyeusement dans la jolie tête brune alors qu’elle posait un regard scrutateur sur les traits du blondinet. Pour y percevoir un signal qui ne lui était pas adressé. Ils n’étaient point seul. Elle étouffa un grognement. On lui avait réservé le sort d’un gibier en fait...
Une nuance dans la mine de son « escorte » et elle mit sa main au feu que c’était le grand frère qui veillait derrière. Se retourner sans la certitude de le percevoir ? Elle haussa les épaules. Soit il les rejoindrait maintenant, soit à l’auberge.
« Z’êtes aux zarrêts Mamzelle ». Bras attrapé étroitement et les voilà en marche. L’envie de se débattre et de hurler à l’innocence, au viol, à l’injustice… pour taquiner le Fléau lui assaillit l’esprit comme un petit démon malicieux. Plus petite, elle l’aurait fait sans hésiter. Pour le plaisir de le mettre même une seconde dans l’embarras, puis de se retrouver emportée sous le bras de l’un d’eux, baillonnée par une grande paluche, pour finalement se faire houspiller à l’arrivée. Mais maintenant, sa force discrète mais réelle et sa taille empêchait ce genre de jeu. Trouvons en un nouveau ! but identique : titiller et trouver comme gêner Alex.
Elle mima un air amouraché qu’elle avait déjà vu sur les frimousses de jeune fille au bras de leur soupirant, se colla au plus près du jeune homme en tenant son bras comme si elle risquait de s’envoler. Dans un murmure accompagné d’un sourire énamouré, elle lui glissa à l’oreille.


Aux arrêts ? J’aurais le droit à la torture et tout et tout ?

Absolument pas dupe de cet air qu’elle leur connaissait à tous et qu’elle avait acquis aussi, froideur et dureté personnifiée, Sya chercha la faille ou une confirmation. Qui vint bien plus vite et facilement que prévu, la laissant pantoise et gênée. Ravissante ? Déjà au bal, le jeune von Frayner lui avait fait un compliment et maintenant c’était un Fléau. Un poil déstabilisée, elle se mordit la langue et siffla une réponse avant de desserrer son étreinte et de regagner un air digne.

Balivernes…

Qu’est ce qui leur prenait de lui dire cela ? Ne voyait-il pas tous qu’elle avait les épaules un peu trop large, loin de la frêle stature des autres demoiselles, qu’elle n’était plus filiforme, déformée par les courbes, gênée par sa poitrine et ce corps dont elle avait pris conscience chez sa mère qu’il avait… changé ! Contre son gré, en plus ! Le traître !
Mine basse et grommellant, Sya tenait toujours le bras à Alex, amicalement, marchant en le laissant guider. Poussant la porte de la salle commune, elle l’invita à poursuivre.


C’est… ?
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---fromFRAbrahum
[Salle commune]

Lorsque la jeune serveuse envoya son grimoire claquer la trogne du Capitaine de la Garde, Abrahum bondit littéralement de son siège. Il craignait que son supérieur hiérarchique ne s'emporte dans un excès de rage soudain, mais plus encore que le geste inconsidéré dont il pourrait être l'auteur s'en suive d'un renvoi. Tous savaient que l'évêque appréciait Madelon. Le premier qui lui referait le portrait d'un ou deux coups de poings amicaux se verrait mis à la porte.

Abrahum n'appréciait pas plus que cela Igor. Un homme froid, inexpressif, violent et particulièrement irréfléchi. Toutefois, ces défauts faisaient de lui un supérieur respecté dont les ordres n'étaient jamais remis en cause. Les bons meneurs se faisaient rares. Igor était un rustre confirmé mais un bon élément.

Conscient qu'il ne lui était point possible de mander ouvertement à son Capitaine de calmer ses nerfs sans user de violence, Abrahum le dévisagea d'un regard noir et soutenu. D'un coup d'oeil en direction de La Rose, il tenta de rappeler au Capitaine que le maître se reposait à quelques pas de la. Son supérieur ne frémit point. Abrahum en vint à douter de sa force de persuasion... Et si l'autre l'assommait d'un coup de boule pour avoir osé se placer en travers de son chemin...

Non.

Le Capitaine tourna les tallons, laissant ses bottines marteler le parquet de la salle commune. Celui ci franchit la porte sans même se retourner. Sauvés...

Il régnait sur le comptoir un bordel incroyable. Abrahum échangea un regard avec l'un des hommes de la troupe d'élite escortant le Connétable de Rome. Enfin, il envoya sa main distribuer quelques claques vigoureuses au tavernier inanimé...


Réveille toi. Reprend ton service.

Volte face, s'adresse aux clients d'une voix nonchalante :

Le tavernier s'est blessé en découpant un jambon. Rien de plus. Retournez à vos activités. Il ne s'est rien passé. Personne n'a rien vu.
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Abrahum Halvicht
Garde rapprochée du Préfet des Vidames
---fromFRRoland la chope
[Salle commune]

Nom d'une choucroute au parmesan - Le Roland bouffe n'importe quoi - accompagnée d'un coulis de framboise ! Des tarés... Des gros tarés... Complètement occis d'la caboche les mecs. Ils venaient à peine de lui retirer sa belle paire de burnes - De première main - qu'ils lui collaient quelques baffes pour le sortir de son état comateux. La douleur était insupportable, inimaginable, insoupçonnable pour le commun des mortels. Mais bon, le Roland est une créature exceptionnelle...

La Chope avait du mal à réaliser. Lui, le tombeur du Dimanche, le Serviteur de ses Dames, le Roy de la chopine, crèverait donc tel un misérable puceau... Il ne pourrait offrir descendance à la gueuse de Montmorency, sa princesse d'amour.

Le Roland se redressa dans un hurlement. Il n'avait guère le choix et souhaitait éviter qu'on ne lui coupe une autre partie de son anatomie s'il en venait à refuser d'obtempérer aux dires des dingues au casques pointus.

Debout, grimace aux lèvres, il traversa la pièce en trombes, l'entrejambe cautérisée mais non moins fumante, le futal sur les tallons... Il buta maladroitement contre une petite demoiselle - Qu'il aurait volontiers dragué s'il n'avait point eu plus pressant à faire - puis se rééquilibra in extrémis et poursuivit son chemin.

Sur la place de Grève, quelques passants abasourdis assistèrent à cet étrange spectacle : le tavernier de l'auberge de la place se jetant dans la fontaine pur y couler immédiatement...

Pas facile d'être un Roland...

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---fromFRAlexander Romanov
[Salle commune]

Elle devenait maîtresse dans l'art de séduire, s'en rendait elle compte ?... Un si joli brin de fille comme elle... La plaisanterie et le petit jeu mignon avait cessé... Et puis ils arrivaient.

Des écuries, le tout jeune Lieutenant avait reçu un petit regard d'un des Fléaux en faction extérieure, puis avait fait au bras de la petite louve les derniers mètres sous le regard deson grand frère Johann qui arrivait par l'opposé.

Alex avait été presque surpris lorsqu'Ellesya ouvrit la porte d'entrée et qu'une flèche, enfin un projectile grassouillet, massif, odorant et fumant failli la percuter. Il la retint par réflexe juste à temps alors que déjà il allait sortir sa dague.

Son coeur battait à tout rompre, il avait eu peur, n'avait pas anticipé le danger qui aurait pu survenir d'ici, même si le lieu était censé être sécurisé, et il s'était laissé distraire par sa si belle "prisonnière"... Johann déjà avait accouru et se plaça juste derrière eux, même s'il eut lui aussi le temps de réaliser que la "menace" n'était finalement qu'une chope mal cuite...

D'un regard, Alexander passa la Salle commune en revue, Ellesya et continuant un peu par dessus son épaule, son grand frère. Il hésita en serrant les dents, il n'avait pls guère de temps pour dire ou parler, et ils arrivaient déjà. Il la fixa d'un air grave, elle comprenait déjà un peu, il le voyait. Même trop, elle avait peur du coup, non pas un de ses proches ou de sa famille à elle, mais...


C'est un de ses proches amis, un de ses Ecuyers... Il est, enfin, il a été tué. A Cologne.
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---fromFRMadelon
[Salle Commune]

Tout compte fait l'italien n'avait besoin de rien ou pas l'outillage utile à découvrir ses envies, les gardes étaient temporairement calmés, l'odeur avait pris amplitude à couvrir les exhalaisons habituelles de Roland, pouvait on dire que la situation se clarifiait ...pas tout à fait. Elle devint plus nette, contrairement à l'état du comptoir, quand le tavernier ayant connu délestage se prit à croire qu'il valait peut être mieux envoyer tout son corps en vadrouille, certainement à la recherche des diamants perdus.

Là, Mademoiselle se sentit petite faiblesse. La vision claudicante associée à la pestilence, quelques instants, faillirent avoir raison de son intégrité stomacale, décision s'imposait. Fuir. A pas mesurés mais en ligne droite.


[La Rose]

Jusqu'à la fenêtre restée ouverte où elle se penche, y puisant litres d'air à pleines goulées, les doigts cramponnés à l'huisserie pour ne pas défaillir. Les fragrances parisiennes ne sont pas des plus fines et souvent font plisser le nez à Mademoiselle mais en cette heure, elle leur attribue toutes les vertus et grâces de la création. Louées soient elles.

L'asphyxie et la remontée gastrique évitées, restent l'outrage subi, le peu de cas fait à l'auberge et dans une moindre mesure la mutilation de Roland. Un fond de colère qui promettait de grandir.


Si Monseigneur voulait bien faire cas de mes hauts cris, peut être serait il possible de sauvegarder votre personnel ! Sachez que l'on tranche tout vif dans votre établissement et que si vous comptez que je fasse moi même le ménage ce sera avec votre soutane.

La voix est montée sans trop, juste ce qu'il faut pour la soulager mais pas assez pour tomber dans une hystérie ridicule. Qu'elle soit arrivée au beau milieu d'une conversation peut être fort passionnante ne l'effleure même pas, on a ses priorités, la sienne est de mettre un terme à ce cirque, même pas ambulant.
Kad
Le jeune homme qui lui faisait face trempait délicatement ses lèvres en son breuvage lorsque Madelon pénétra dans le salon. Elle les interrompit sans gêne. L'évêque ne s'emporta pas dans les remontrances habituelles, fermement décidé à mettre en application son petit plan. Il tapota le bois de la table de l'index et du majeur puis détourna la tête. La serveuse ne semblait guère paniquée. Une colère réfrénée, rien de plus. Que pouvait il donc se passer en la pièce voisine ? Il n'en avait cure. Kad s'octroyait un repos amplement mérité. Quelques jours en la capitale, bien loin des affaires du diocèse et de la Garde Episcopale. Aussi, il entendait pleinement profiter de ce court séjour, et non se vouer à établir justice en ses murs.

Par ailleurs, il déboursait une fortune afin de rémunérer les militaires qui l'accompagnait en tout lieu. Que ceux ci agissent et mettent fin au problème...

La perplexité laissa place à la désinvolture. Il était épuisé. D'une voix grondante, il rétorqua :


Soit ! Qu'importe, d'ici un mois à peine, l'établissement fermera ses portes. Il semble impossible de trouver quiétude en ce lieu. Il sera donc vendu. Et le personnel ira voir ailleurs.

Et il remplit de nouveau son verre, Madelon ne semblant désireuse de se préoccuper du service...
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---fromFRMadelon
[La Rose]

Et de continuer, les mains posées à sa table, les yeux à hauteur des siens, qu'il entende à défaut de comprendre. Il devait bien y avoir un accès à sa vieille tête de mûle.

Vos hommes ont découpé Roland en rondelles Monseigneur, en petits dés et ils l'ont fait frire, sur MON comptoir. Je tiens à vous ...

Comment, quel était le propos, aurait elle omis quelques parts de la conversation. Les doigts quittent la table et le regard redescend concomitant avec ce fessier qui choit sur la chaise. Elle a mine de carpe, hors de l'eau depuis trop longtemps, l'apport d'oxygène de la fenêtre est consommé, il lui faut se ressaisir pour rassembler quelques idées.

Vendre ? Un mois ? Le personnel .. mais quel personnel ?

C'était elle le personnel, elle qui avait les clés des coffres, qui tenait les comptes, non pas qui tenait, qui tient. Pas d'imparfait, pas encore. Il ne pouvait pas revenir et en deux phrases mettre une année de travail à la poubelle, il ne pouvait pas lui retirer le chemin de son argent. Pas maintenant, pas quand elle en avait autant besoin.

Alors que je viens de faire réaménager le Gratte Cul, que cela a coûté milliers d'écus. Vos écus Monseigneur. Et si je suis certaine que l'on amortira bientôt et que nous rentrerons dans nos fonds, ce n'est pas encore le cas. Nous allons à la perte sèche. Vous ne pouvez pas vendre maintenant.

C'était cela, ramener la conversation sur ce qui touchait le plus l'Evêque, la fortune accumulée, pièces à pièces, cet or qu'il couvait autant qu'elle y prenait garde.
---fromFRKreuz
[La Rose, se fane...]

Il releva la tête, des cris des heurts, des éclats de voix, mêmeéetouffés depuis l'autre salle, ou plus dicrets et retenus. Sa dextre se porta à son coeur, il resserra un peu plus sa chappe, tirant sa capuche, la sentant sur son front. Il était recroquevillé presque, malade. Dieter était en face, mais pas de service. Toujours pas. Depuis combien de temps attendaient ils ?.. Perdu dans ses idées noires... Il en sortait en entendant parler au loin, loin de ses cauchemards de personnels.

D'un ton monocorde, las, Kreuz lacha ni colèrique ni méchant, désabusé peut être, son désarroi.


Il m'entendra celui là, avec son Hostellerie. Et son service. Diet, vas chercher à boire avant que je ne le fasse. S'il te plait. Et je soutiens ses candidatures. Quelle idée...
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