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[RP] L'Auberge, La Rose et Le Gratte Cul ( Place de Gresve)

---fromFRDieter W. Bernheim
Rose déssechée !

Il guettait. On s'amusait bien à coté et le patron ne disait rien. La si belle Damoiselle avait l'air mal en revenant, et ce fut là que son maître sortit de la morne torpeur dans laquelle il était depuis des semaines.

Acquiessant, il sauta de sa chaise comme un ressort, il avait reçu un ordre et lui aussi avait soif bon sang ! La belle Rose parlait avec du beau monde, sans y faire trop attention, le Lieutenant capta juste la beauté des traits, à nouveau et la docueur de la voix, même si tendue, ou inquiète. Mais peu importait pour l'instnat présent.


Oui, Damoiselle.
La perte de vos clients et bonnes gens de passage.
Sèches comme nos gorges assoifées.
Le fond, oui, nous avons touché le fond de notre patience.
Et maintenant, de suite, à boire je vous prie, et à manger pour mon maître là bas.

Le regard se fit plus autoritaire, comme celui nécessaire à tenir deux lances de Fléaux enragés. Son maître était assez mal pour ne pas en plus l'incommoder.

Prestement.
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ellesya
[Salle commune]

En voilà une frayeur. Un peu d'inattention et on frise le drame... Tension, qui-vive et réflexes des Fléaux. Un jour, ils massacreraient un gosse pour avoir juste crié "BOUH" par surprise...
Le temps passé dans le giron de sa mère depuis Amboise avait largement émoussé ses réflexes et l'espèce de parano constante dans laquelle ils vivaient. La joie de les revoir se teinta tout à coup de la certitude de la fin des vacances et de l'insouciance. Replonger dans ce monde était un besoin et en même temps, en cette seconde, sur le pas de cette porte, la jeune Sya eut un instant d'hésitation. Quitter la sécurité fade mais reposante?
Paupières closes et soupir discret. Une main chercha celle d'Alex pour y cueillir un peu de chaleur, un simple contact amical et doux. Et une botte qui franchit le seuil.
Son sourire réapparut. Son regard clair se posa sur les personnes présentes, s'habituant rapidement à la différence de clareté.


Me r'voilà...

L'odeur écoeurante et les vestiges du tavernier auraient pu la faire grimacer à nouveau mais elle les oublia et en quelques enjambées ses lèvres atterrirent en une bise aussi taquine que chaleureuse sur la joue de Bern. Dans cet acte se melait autant l'amour presque familial qu'elle éprouvait pour lui et l'envie de signifier que même si c'étaient des grosses brutes sadiques, c'étaient "ses" brutes. Possessivité et reconnaissance, liberté d'action et de sentiments, surtout pour Bernhardt qui lui était comme un oncle. Une pensée pour son épouse effleura l'esprit de la jeune fille au moment où elle se haussa vers lui pour commettre son "forfait".

Il est à coté, n'est ce pas?

La suite des retrouvailles avec les Fléaux attendrait mais elle leur offrit son sourire le plus heureux, en disant long sur son allégresse d'être à nouveau parmi eux... Mais d'abord trouver Tyr...
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---fromFRBernhardt
[Salle commune]

Pas le temps de rien. Pas de merci. Nichts. Le beuglard habituellement collé au comptoir reprenait ses esprits, se décola du sol et détala alors qu'il venait de le sauver d'une mort certaine. Dieter n'était pas très satisfait d'Igor, il était drôle de chercher, de procoquer parfois, mais l'acte était il justifié ? Serrant les dents, il haussa les épaules à sa réflexion, il était désormais un Capitaine et d'un homme, d'un clerc pardon influent, ce n'était plus son affaire, mais pourtant, il avait été son mentor.
Toujours avec son tison en main, encrouté de restes noircis et mal cuits des parties du Roland, il se releva. Mettre Igor à mal en public ne se faisait pas mais... Alors que le castra quitait la scène, d'autres personnages entraient en scène, l'enfant prodige de retour, le jeune et le taciturne...


Me r'voilà...

GOT !

Bernhardt resta surprit et eut la présence d'esprit de balancer le tison avant de voir sa petite, sa presque troisième fille arriver. Le Capitaine des Fléaux n'était qu'une papa poule pour ses petites femmes... PAs de fils, une épouse, deux filles et Ellesya, qui était sous la tutelle de Bern, depuis qu'il avait été son garde du coprs, tant d'années plus tôt avec sa maman... Il la souleva comme antan et la leva pour qu'elle vienne bisouiller sa joue bien haut dans un joli petit bruit calin. Elle avait changé en ces mois, trop longs, loin d'eux. A sa question, il reprit son sérieux, et hocha la tête en la reposant, c'était vrai que le temps avait filé... Et depuis bien avant Köln...
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Bernhardt von Berger
Capitaine du Fléau Lumineux
Kad
Les Gardes auraient tué la loque faisant office de tavernier ? Cette andouille s'adonnant à longueur de journée à des jeux qui n'intéresseraient pas même un gamin de dix ans ? Quelle perte... Il en vint à sourire. Encore qu'il s'y était attaché, à cette étrange créature ainsi qu'a son air nigaud. Dommage qu'il ne soit plus. L'évêque se signa d'un geste rapide puis repoussa violemment le verre qu'il empoignait jusqu'alors, renversant pour moitié le contenu. Détournant la tête à la manière de ceux qui jamais ne reviennent sur leurs décisions, il répondit :

Tout le monde est fou en cette auberge. Elle doit attirer les embrouilles, et je ne puis résider icelieu plus longtemps. Cet établissement se veut pire qu'un champ de bataille. Au moins, la bas, nous savons à quoi nous attendre. Ici, les cris et hurlements s'échappent de la salle commune sans crier gare. Je n'en peux plus.

Adopter un air de vieux bouguon fermement résigné et poursuivre :

Des pertes ? Ah, mais à quoi me serviront donc les bénéfices amassés si je trépasse en mangeant ? Du calme, de la sérénité, est ce trop mander...

Tremper son index dans le vin renversé, dessiner une croix, lentement, puis renchérir :

Il me faut aller de l'avant. Annoncez au personnel qu'il est remercié. Je tirerai une somme conséquente de la vente de cette auberge puis me retirerai en province. Après tout, je passe trop peu de temps en Forez.

Croiser les bras, baisser les yeux...

A moins que...

Soupirer, comme si cela n'en valait la peine. Egrener chaque mot avec soin, leur donner tonalité voulue, doser méthodiquement, ne pas surjouer. Faire en sorte que cela soit la dernière échappatoire tout en présentant celle ci comme peu envisageable :

Que je ne trouve une belle affaire dans les environs de Paris. Quelque de chose de beau et grand mais à moindre cout, de façon à pourvoir me retirer lorsque je me sens mal ici...

Gratter la table du bout des ongles... Prêter oreile attentive aux voix qui s'élèvent en son dos. En reconnaitre une, peut être... Lui ici ? Non impossible, bien longtemps qu'il n'a donné de nouvelles. Profiter des remarques et renchérir :

Oh, et puis non, cela n'en vaut pas la peine. A quoi bon conserver cette auberge, tous les clients se plaignent du service.

Pauvre de moi...
Lacha t'il au nez de celle qui venait à l'instant de perdre son emploi...
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---fromFRMadelon
Elle écoute, effarée, sans mot dire, son Evêque débiter des phrases impossibles à la logique comprimée dans son petit cerveau de curé tout juste sorti de sa campagne. Lui, de la quiétude, du repos, mais c'était pas dieu possible, on lui avait changé. En plus de ne pas les nourrir, l'église leur vide la tête, elle démonte leur personnalité, hmm hmm l'église est une secte. Non mais, rho à quoi pense t-elle, concentres toi Madelon, tu divagues. Ha ! voici que maintenant, il veut manger son argent, n'importe quoi et pourquoi pas le distribuer aux pauvres aussi.

Autant lui joue sa pièce en récital de mimiques étudiées et milles fois répétées, autant reste t-elle toute droite et glaciale sur sa chaise, attendant le dénouement de cette fameuse histoire qu'il cherche à lui conter. Parce qu'il va y venir, elle ne veut pas croire que telle absurdité soit née dans sa caboche sans qu'il y ait quelques tours cachés quelque part. A moins que ... nous y sommes.

Une colère venimeuse saisit Mademoiselle, rancœur pour le soucis causé, toutes ces simagrées pour en arriver à cela. Faut-il qu'il soit retors l'animal et la charité aristotélicienne alors ! Un froncement de nez réprobateur, la réplique se prépare, cinglante à un souffle de ses lèvres mais non, la parole est à un autre dévolue, un réclamant de ripaille et de gras, pressé qui plus est.

Elle se lève, sans un regard pour Monseigneur, saisit les plats posés sur sa table auxquels il n'a pas touché, lui subtilise la bouteille à peine entamée et se dirige où on l'appelle.


De la prestance j'en ai toujours.

Il fera ceinture Monseigneur, c'est mesquin mais tant pis, ou tant mieux, ce qu'il peut l'agacer, accuser les autres de folie quand on le voit lui, s'échiner à le rendre plus riche qu'il ne l'est déjà pour être ainsi récompensée. Elle franchit la distance séparant les tables, lèvres serrées, l'oeil noir, contrôlant au mieux ses envies de meurtres, tiens elle pourrait en parler Joseph, ce serait si simple, après tout le vieux n'a pas d'héritier, .... Non, bien sûr que non, d'abord Joseph n'accepterait jamais et puis avoir fait tout cela pour que le royaume récupère la fortune ou pire, l'église, mais cela se paierait, ho oui, au centuple.

Les plats sont accueillis par la nappe blanche, la bouteille en accompagnement, une révérence précieuse pour décoration.


Vous excuserez la lenteur du service, il parait que c'est la réputation de la maison, il nous faut tenir le rang.

C'est dit, sans forcer les mots mais assez haut pour que l'Evêque ne puisse faire semblant de ne pas l'avoir entendu, quand on se plaint de ses employés, ils apprennent à vous donner raison et puisque ni son sort ni celui de Roland ne donnaient l'impression de l'inquiéter, elle n'avait pas lieu de se soucier de l'image de l'auberge, na.
pnj
[Le gratte cul]


Elle se souvenait du propriétaire, de la toute première serveuse, mais ne se souvenait pas d’avoir jamais mis les pieds dans cet endroit. Peut-être que sous l’aile protectrice de la poétesse elle n’avait pas osé se perdre dans les méandres d’une salle puante. Mais maintenant qu’elle se retrouvait de nouveau seule, avec pour unique attache sa fille adoptive qu‘elle avait laissé quelques jours à plusieurs lieues de là, elle n’avait aucun scrupule à y entrer.

Des années … de très longues années sans avoir de nouvelles, mais si le lieu existait toujours c’est que le cureton n’avait certainement pas expiré.

Une vieille cape toute fripée recouvrait l’entièreté du corps de la minuscule silhouette qui s’engouffra dans l’auberge. Avec le peu de piécettes qui lui restait, elle ne pouvait se permettre de rester dans la salle commune. Elle rejoignit donc la salle du gratte cul, d’où émanait une odeur particulière, pour ne pas dire nauséabonde. Qu’importe, de telles senteurs lui rappelaient des souvenirs bien sympathiques, pour la majorité d‘entre eux.
S’asseyant dans un coin tranquille, la donzelle préférait éviter les regards. Elle avait gardé la taille d’une enfant d’une dizaine d’années et semblait une proie facile pour les brigands en manque de courage. Mais sa dague n’était jamais loin et son regard se posait si rapidement sur les choses qu’elle avait vite fait de remarquer une entourloupe.

Elle attendit un long moment avant de daigner retirer son capuchon, laissant apparaître sa tignasse chocolatée. Seule dans la pénombre, son regard se perdit en direction de la porte. Elle n’attendait rien ni personne, à part peut-être un serveur, si tenté qu’il y en eut encore.
La jeune femme se surpris tout de même à sourire, se souvenant de la claque que lui avait administré le Kad un peu fou qu’elle avait jadis rencontré sur le plancher, de ce qui deviendrait plus tard l’ordre des plumes libres.
ellesya
[La Rose]

A pas de loup, sans intérêt pour les rares personnes attablées et la serveuse, Sya navigua droit sur Dieter et Tyr. Ce dernier semblait prostré devant une assiette, affaissé sur lui même. Elle en eut le coeur serré. Placé comme il l'était, il ne pouvait la voir. L'index placé sur les lèvres, elle intima le silence à Diet.
Même de dos, elle percevait la solitude et l'aura triste qui se dégageait de celui qui lui faisait office de père depuis presque 10 ans. Délaissant son plan initial qui était de lui bondir dessus joyeusement, elle s'approcha très silencieusement dans son dos.
Deux bras chaleureux s'enroulèrent autour des épaules du Cardinal et une frimousse se posa sur son épaule, puis une joue lisse et chaude contre celle barbue de Tyr.

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---fromFRDieter W. Bernheim
Four Roses^^

Diet n'en était pas certain, il ne l'avait vu qu'une fois mais il lui semblait que l'homme assis était Monseigneur Kad. C'était même sans doute lui, vu l'habit et la crosse, et le lieu, mais Kreuz ne voulait peut être pas être dérangé... Dans le doute, il ne pipa mot supplémentaire, "Mademoiselle" bougeait ses magnifiques rondeurs fessières de la chaise où icelles reposaient. Il eut été mal élevé qu'il se serait pris à penser y déposer cruel et taquin pinçon, mais il n'était point cochon...
Suivant la belle rose, le Lieutenant tenta de concentrer son attention au dessus du plancher des tables, soit des vaches soit des mouches, mais pas ce médian aux habitants par trop tentants... Voilà ce que c'était d'être un pauvre officier, au service d'un sans coeur ou presque, qui faisait voyager par monts, vaux, vaches et... etc. Voilà le résultat, un Dieter chamboullé par la première donzelle un tant soit peu -ou carrément- charmante.
Le Diet resta comme un con, quand un peu inquiet il se tourna vers les communs et quand il aperçut Ellesya, la tête d'Alexander au rideau et elle qui allait droit sur le patron... Oui, il était bien temps de reprendre ses esprits. Souriant par habitude et par joie aussi de retrouver la petite, il priait intérieurement pour que ses oeillades ne fussent en rien repérées...

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---fromFRKreuz
[La Rose]

Toujours dans ses sombres pensées, à tenter de faire d'aussi sombres bilans aux dires de ses éternels détracteurs, il s'aperçut un peu du remue ménage. Assiettes, couverts et suivants allaient et venaient enfin sur l'immaculée virginité de cette blanche nappe. Des excuses... Peu sincères ?... Peut être... Irritées ?... Sans doute. Tachant de remettre les charettes avant les boeufs, il tenta une réponse approximative, ayant relevé un mot plus que les autres.

Merci ma fille, et oui, la réputation c'est important, mais tellement surfait...

Soupirant, il fixa donc cette assiette maintenant dans son champs de vision. Diet arrivait aussi quand il sentit des bras l'ensserrer. Il sursauta mais se maîtrisa, personne n'avait donné d'alertes ni rien. Dans la foulée, sa capuche un peu tirée, une joue douce et un parfum aimé vinrent caresser la sienne, piquante.

Une sourire apparut sur son visage, elle ici ?... Sa dextre se releva pour serrer et attraper un avant bras, avec douceur et tendresse. Puis tournat la tête, il posa un long baiser appuyé sur cette petite frimousse. Clignant des yeux, il recula un peu la tête pour l'observer avant de lacher dans un murmure surpris...


Que tu as encore grandi ma fille... Par Aristote... Tu finiras plus grande que les Géants...
Et que je suis heureux de te voir, viens ici...

Se décalant un peu, il ouvrit son bras et sa chape pour l'étreindre. Cela faisait tant de mois qu'il ne l'avait pas vu sa filleule...
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---fromFRMadelon
[La Rose]

L'église envahie par mets et jouvencelles, c'est amusant à observer. Deux péchés dans le même temps, l'idée plait à Mademoiselle. Une inclinaison de tête pour ponctuer son retrait de la table, elle laisse l'homme pieu se débattre avec les coups de coude tentateurs du vice et s'en retourne s'occuper de l'avenir incertain de l'Evêque.

Un contretemps se dresse sur sa route, ses jupes buttent contre les braies du garde, lui faisant froncer sourcils. Une tentative pour contourner l'obstacle, un pas à droite, lui de même, à gauche, lui aussi. C'est à celui qui saura de quel côté se décaler pour enfin libérer le passage de l'autre. On peut se perdre longuement dans ce petit jeu, la politesse en excuse aux atermoiements de priorité. Finalement, elle sourit, prend les mains du garde dans les siennes, s'offre trois pas valsés et l'abandonne hors de son passage.


Merci pour la danse.

Merci, mais c'est un autre qui va devoir apprendre à se trémousser en rythme, pas n'importe quel autre, celui là, qui se tient tout fier de sa trouvaille, droit autant que sa crosse, divaguant en dessins complexes dans le vin renversé. En plus, il faudra porter la nappe à nettoyer.

Mademoiselle reprend place en face de son Monseigneur, le contemplant quelques secondes en silence, jaugeant la bête. Quelle alternative lui laissait il, aucune. S'il refusait l'argument de la perte d'argent comme raison pour ne pas vendre, elle savait par avance qu'aucun autre ne le ferait changer d'avis. Mais voyons, peut être une occasion à saisir.


Je pourrais, peut être, en y passant énormément de temps et d'énergie, faisant jouer quelques relations, trouver à Monseigneur l'endroit où sa paix serait garantie, pour peu d'argent. Toutefois, je crains que mes relations n'aient un service à demander en échange. Service qui ne nous coûtera rien mais qui accélèrera grandement les choses.

Elle dit "nous" quand il s'agit des affaires de l'Evêque, à cela une raison simple, tout l'argent qu'elle dépense, c'est à son nom qu'elle le doit. Voici que la contre proposition est faite, rien de nouveau dans leur cohabitation, leurs discussions ont la couleur d'un or sous soleil d'été.
---fromFRHughes
[la rose]

[i]Il mangeait pas le moins du monde perturbé par l'agitation provenant d'ici ou d'ailleurs.
Chahut de dortoir n'etait pas peu pire. Saluant d'un air distrait les arrivants au fur et à mesure. L'endroit se remplissait.
Bel appetit en vérité que le sien, assiette et poularde engloutie avec un demi de pichet.
Enfin, repu, s'essuyant d'un geste élegant avec la serviette, il put detendre ses longues jambes et s'interesser à ce qui se passait autour de lui. Ambiance plutôt bruyante il repondit à l'archeveque, qui semblait le connaître ou sa mère en tout cas. Il ne donnerait pas de détails sur sa sortie du collège, sa decision de commencer sa vie, de decouvrir Paris. Il avait ecrit à certaines personnes afin qu'on l'aide. Toutes n'avaient pas repondu, à cette pensée un pli contrarié et fugace se posa sur son front.


Je vais bien et ma mère aussi, j'en saurai plus une fois que je l'aurai rencontré à vrai dire.
Merci d'avoir partagé votre repas mais je dois vous dois laisser, une visite à faire... Puis il paraît qu'une finale se joue dans la capitale j'aimerai y assister.



Il dit cela avec un petit sourire. Laissant deux ecus d'or sur la table, il se leva recuperant son manteau.
Le nom du prelat lui avait echappé, il n'etait pas sûr d'avoir bien saisi.


Monseigneur ne seriez vous pas de ma famille à tout hazard ?
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Hughes de Carpadant de Plantagenêt.
Aplanos!
pnj
[Salle Commune]

*De retour à Paris. Sa jambe n'est plus douloureuse, mais le gêne toujours, les voyages n'aidant pas à la guérison complète. Aussi boite-t-il lorsqu'il pénètre dans l'auberge. Légèrement. Même malgré son age encore jeune, rien qui pourrait l'indiquer comme une proie facile. Vérité battait d'ailleurs à son flanc, au rythme irrégulier de ses pas. Et il ne pouvait que se sentir en sécurité, avec telle lame dans son fourreau. Pour cela qu'il n'avait pas jugé bon de s'entourer d'une garde. C'était autant "voyager léger".

La question était surtout: que faisait-il là? Pas l'habitude des tavernes et auberges... Mais, ne s'étant pas encore donné la peine de se trouver un bureau en la Capitale, quoi de mieux pour rencontrer son palefrenier qu'une auberge? Et on lui avait recommandé icelle, tout simplement. Ca lui avait semblé être une bonne idée, sur le moment. L'homme ne devrait plus tarder, d'ailleurs. "Monsieur le Premier" s'installe, commande une poire. Autant ne pas trop se dépayser... Demande au tavernier: si un dénommé Faudet se présentait, c'était pour lui! P'tite piècette en rab, ça devrait faire l'affaire...*
---fromFRAnonymous
Béarn. Mauléon. Une taverne. Une rousse et son blondin de môme. Redressement du buste, Mademoiselle se relève. Rapide salut, bécots au godelureau qui lui faisait causette et elle tire son rejeton derrière elle. « Viens mon biquet, ta mère a à faire ! Paris tu connais ? Les gens bien élevés, oui, on va les y voir ... » Faudet regarde le moutard et lui adresse un sourire. Elle lui aurait bien appris la vie, au mioche, s'il avait pas été si gosse et elle lui reprend la boutanche qu'il termine. Un mauvais vin de messe qu'elle a gagné auprès d'un moine pas trop aristotélicien dans sa façon de faire confesse.
Baiser mouillé sur le front du garçon et ils trottent dans le dédale des venelles.


Monter en calèche. De quoi lui rendre molle la bourse qu'elle avait presque pleine. Foutu d'Arduilet qu'a pas daigné trouver plus près. Et le temps est long, serrée aux côtés du moutard qui ronfle. Paris, Paris. La rouquine colle sa joue à la vitre. Paris nous y sommes. Ca grouille comme dans une fourmilière. Une main tendre ébouriffe la tignasse déjà en désordre du môme. « Debout, mon mien, on arrive. Et pis tu vas faire plaisir à ta mère, tu veux ? Tu vas t'promener moi j'dois voir quelqu'un. T'es sage, hein, tu jures ? » Elle ajuste son corsage, le fait descendre et paie le cocher qui la lorgne bizarre, sourire grivois aux lèvres, patte loin d'être blanche tendue, comme pour l'inviter à monter le rejoindre. « Ttt, mignon. J'te vois v'nir avec ton sourire de renard pelé qui minaude ! "Viens là la p'tite dame que j'te fasse voir du paysage et ça s'ra vite fait que j'te renverse sur la banquette" ... Et puis j'suis pressée. » La rouquine laisse l'enfant dans la foule, pas inquiète pour un sou, et pousse les porte de l'auberge devant laquelle ils se sont arrêtés. Dans sa main elle serre une lettre cachetée et ses mirettes font le tour de la salle.

Hem. Où qu'tu t'caches le d'Arduilet ... ?
pnj
[Salle Commune]

*En attendant son palefrenier, prend le temps de mieux observer l'établissement. La salle commune portait bien son nom... commune, banale... Ni trop de monde, ni trop peu, pas trop puant.
La poire qu'il venait de terminer n'avait certes pas la qualité de celle qui était produite sur ses terres, mais rien d'honteux non plus. Un peu trop "sèche", peut-être.

Entre une dame... enfin, dame... une gueuse. Dommage. Elle était... hum... disons, physiquement intéressante... L'observe un court instant... Hum, non, ne plus y penser. Ses hormones devaient le travailler, sans doute. Boire un coup pour cacher sa gêne... ah bein non, y en a plus... S'apprête à en commander un autre...*


Hem. Où qu'tu t'caches le d'Arduilet ... ?

*Aoutch... Qui ça pouvait être? Il n'y avait qu'une personne qui savait qu'il était ici. Serait-ce? Naaaaaan, quelle idée!
Quoi que ce soit, il ne comptait pas se planquer en faisant l'air de rien. La dame était non loin, aussi n'eut-il pas besoin de beaucoup pour se faire remarquer d'elle.*


Par ici! Et il ne se cache nullement... Vous êtes...?
---fromFRAnonymous
[Salle Commune]

L’observation des soiffards est à l’instar de celle des oiseaux, divertissante. L’un comme l’autre ont la capacité de dodeliner de la tête, l’œil fixe et vide, et de jacasser au moment le plus inapproprié pour nos oreilles. Le vieux baveux venait de cesser son balancement hypnotique et de fermer ses meurtrières. Endormi ! Les tripes noyées dans des litres d'un tord-boyaux qu'elle ne tiendrait pas non plus, la rouquine.

Par ici ! Et il ne se cache nullement... Vous êtes...?

On délaisse les vieux croûlants pour un jeune coq qui paraît être son employeur.
Sourire qui dévoile des dents comme des perles.


Faudet, mignon. On avait rendez-vous, je crois.
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