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[RP] L'Auberge, La Rose et Le Gratte Cul ( Place de Gresve)

---fromFRluna.ciredutemps
Outch, C'est de l'uppercut verbal ça ou elle s'y connait pas . Rarement on avait osé employer un tel ton pour s'adresser à elle. Pour peu, Luna claquerait bien la porte au nez de la tenancière, juste histoire de lui montrer de quel bois elle se chauffait.
Ce genre de donzelle avaient la triste habitude de se croire tombé de la cuisse de Jupiter parce qu'elles avaient côtoyé les nantis du coin s'imaginant par une improbable loi des vases communicants elles aussi anoblies et donc en droit de se comporter en grue huppées. Syndrome du gardien de square, déplorable mais hélas très répandu.
Il était hors de question pour Luna de baisser la tête et obéir en boniche apeurée. Serveuse soit, mais au service de personne, il fallait que le message soit enregistré.


Que La MademÔIselle se rassure, la discrétion peut, si elle le désire être sixième alinéa du contrat.
Quand à cette ville que vous tenez en si haute estime, elle n'est à mes yeux qu'une campagnarde cachant mal ses origines sous dorures, arcades et autres trompes l'œil de mauvais aloi, tout comme ces habitants.
Mais soit, la comédie sera jouée tel que le prévoit la partition : Discrétion, savoir vivre, formulation ampoulée et tutti quanti...
Et puisqu'il semble qu'aujourd'hui soit jour de ma générosité, laissez moi vous offrir un verre. Vous l'ôterez de ma solde !


Le geste se joint à la parole. Verre empli et posé devant l'ogre auréolé. Luna s'empare de la panoplie indispensable à toute serveuse : plateau et torchon humide. Elle n'a pas fait deux pas dans le dos de La MademÔIselle que le rire qu'elle réprime depuis le début jaillit enfin...

Kad d'Azayes...généreux....Mouahaha.......
---fromFRIgor Massovich
[Aux abords de la place de Grève]

Il ne parvenait à saisir le but de cette mission... Son employeur avait besoin d'hommes forts et vigoureux à ses côtés, et non de la paire de fesses de la jeune serveuse pour s'accorder quelques divertissement dont le capitaine n'osait imaginer la teneur. Les sabots de son hongre claquaient le pavé parisien. La place de Grève était bondée, comme à l'accoutumée. Il parvint à se frayer un chemin de quelques coups de genoux, mettant parfois le talon pour écarter les râleurs. Inutile de préciser que la vue de sa gueule balafrée suffisait à dissuader la majorité de la populasse d'obstruer son chemin.

La Rose et le Gratte Cul... Madelon... Roland... Il détestait l'endroit. Il haïssait les foules. Les seuls rassemblements dont il tirait jouissance étaient bien la guerre. A quoi bon se regrouper en d'autres circonstances.

Sa dernière visite avait tourné au drame. Le tavernier y avait laissé ses baloches. La femelle l'avait giflé en retour. Chevaucher aux côtés de l'impertinente le dégoutait littéralement. Qu'elle se mêle de son cul et s'affaire aux fourneaux.

Il confia sa monture au maître d'écuries puis foula la terre ferme. Puis le capitaine poussa la porte de la salle commune...

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- Igor Massovich -
Frederic*guillaume
[Dans les rues de Paris]

Paris ! Ville grouillante de vie et bruyante. Colporteurs et marchands haranguaient la foule des passants, tentant d'attirer d’éventuels chalands en leur vantant la qualité de leurs marchandises.

Deux jeunes cavaliers parcouraient ses avenues. Ils étaient partis de la rue Saint Antoine dans le quartier du Marais et se dirigeait vers l'île de la Cité, plus précisément vers la place de Gresve.
Les avenues étaient bordés d'hostels particuliers tous plus beaux les uns que les autres. Leurs habitants, nobles principalement y étalaient leurs richesses par la hauteur du bâtiment, l'étendue de la cour d'honneur, les grilles ouvragées et dorées ou les immenses portes cochères.
S'y croisaient à grande allure, carrosses portant armes et blasons de grandes familles, carrioles emmenant les notables et bourgeoys à leurs affaires, cavaliers solitaires, coursiers passant au grand galop et au milieu de tout cela, tirés par des boeufs, des charrettes grinçantes de quelques valets ou gueux revenant ou partant au ravitaillement qui assureraient le quotidien de leurs maîtres.
De temps à autre, les deux jeunes gens passaient devant des rues plus petites et plus calmes qui donnaient sur l'avenue. Sans compter les ruelles étroites et sombres qui souvent laissaient échapper des effluves malodorants.

Nos deux cavaliers avaient fort à faire pour maîtriser leurs chevaux au milieu de cette cohue trépidante.
Frédéric-Guillaume fut surpris par l’écart soudain de sa pouliche. Un chien famélique et malingre aboyant méchamment déboula d’une ruelle sur la gauche de Frédéric en coursant un chat guère plus avenant. Lavande, sa pouliche se plaqua contre le cheval de son frère le bousculant et l’entraînant sur quelques mètres dans un galop désordonné. Mais les deux jeunes gens, brillants cavaliers tout deux maîtrisèrent bien vite leurs montures.
Caressant sa jument, Fedy répondit à son frère qui venait de lui dire :

Non, en effet… rien ne vaudra jamais les alentours de Dounoux… A part peut être la forêt de Belzaize, je t’y emmènerais peut être chasser si nous avons le temps… Enfin… il faudra que je la fasse mieux entretenir, le domaine étant tombé légèrement en abandon…

" Ce sera avec plaisir, Chlo, que je viendrais chasser sur tes terres ! "

Ils ne tardèrent pas à prendre une rue plus calme sur la gauche pour aller droit sur la seine. Au bout se trouvait la place de Gresve.
Ils prirent le petit trot, botte à botte. Frédéric prit un peu plus le temps de regarder autour de lui, le trafic étant moins important. Il s'émerveillait de toutes ces immenses batisses et était stupéfait de voir autant de richesse cotoyée d'aussi près tant de misère.

Chlodwig se rapprocha de son frère et lui demanda :

Hum… et… je voulais savoir ce que tu avais décidé quant à ton avenir…

" Mon avenir ? Dans l’immédiat, je viens d’entrer à la garde épiscopale. Ca me permet de toucher à la vie militaire et tout ce qui va avec…. La vie de groupe, chose que je ne connaissais pas jusqu’alors….. Les ordres….. Pour ça, je n’y suis pas encore contraint dans la mesure ou j’anticipe. "

Fedy se mit à rire et se penchant vers son frère, militaire lui même, rajouta en baissant la voix :
" C’est ce qui pourrait me déplaire le plus ! Je n’ai jamais reçu ordre de quiconque ! Même pas de père ! "

Il lui fit un clin d’œil. Se redressant, il rajouta :"Mais en même temps, j’ai l’immense chance de pouvoir continuer au sein de la garde à étudier les dogmes, le droit canon, les livres saints……
C’est quelque chose qui m’a toujours attiré, depuis très jeune.
Je prends un peu de temps pour me faire une idée. "


Mais les deux cavaliers atteignirent la place de Gresve. Ils durent se remettre au pas car il y avait un nombre impressionnant d’ouvriers sans travail. Ils s'y présentaient tous les jours dès l'aube à la recherche d'un emploi.

" Viens par ici, Chlo ! "
Se frayant un chemin à travers les manouvriers en quête d’une embauche, ils traversèrent la place et s’arrêtèrent devant une sorte d’auberge. Sur l’enseigne en bois on pouvait lire : « La Rose et Le Gratte Cul ».

Ils mirent pied à terre et attachèrent leurs chevaux.
" Ca serait ici qu’on pourrait trouver notre parent, Monseigneur Kad.... "


Edit : modification d'un mot
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Signature supprimée par {Antinea}
---fromFRVincent Valpendu
[salle commune]

Un nouveau levé de coude et le verre de Vincent se trouva aussi innocent qu’un christos en langes courtes. Il laissa la conversation de passation de pouvoir se terminer, non sans un sourire franc au piaf pour les « oreilles indiscrètes », ouvre moins ta goule si tu veux pas qu’on l’entende se dit il.

Fallait qu’vous soyez vraiment dans la merde pour embaucher des oiseaux pareil à faire l’ogre, accueilli Vincent la jeune femme qui venait de quitter l’emploi pour le confier au piaf des faubourgs.
Il s’amusa à voir la donzelle s’escrimer en coups d’œil furtifs sur le papelard, posa sa grosse paluche dessus, le plia légèrement, et fit glisser sous le pif de la donzelle le dessin quasi parfait du cailloux.
T’nez, ça vous évitera l’torticoli.

L’ogre !
, cria t il au piaf qui avait déjà enfourché le torchon, remet moi donc ça ! et le verre glissa un instant sur le comptoir pour s’arrêter paresseusement. Vincent observa intéressé la réaction que le dessin avait eut sur son interlocutrice, et il jura de changer de métier si cette parisienne n’avait pas l’œil lascar.
Je suis pas là pour taquiner l’fond de bouteille ma p’tite dame, et je préfère jouer franc col avec vous. Je cherche un michton capable de m’faire un cailloux de ce genre sur mesure… un truc qui tienne la distance aux yeux des premiers clampins venu voyez, capable de remplacer le vrai cailloux pour quelques heures du moins.
Il laissa planer un petit silence, de ceux qui vous tiennent en haleine une tripotée de lecteur à l’heure des révélations de fin de chapitre. Le parchemin s’épancha aux yeux de la fille une petite minute, puis Vincent le remballa et le fourra dans sa poche intérieur.

J’aimerai autant qu’on évite les « ah mais monsieur vous vous trompez d’adresse », « je ne vois pas de quoi vous voulez parler », « je n’en sais fichtre rien ». Je n’ai pas le temps pour tout ça, et si vous voulez bien nous allons de suite passer au paragraphe suivant.

Il contempla la donzelle d’un sourcil interrogateur, qui, si la gueule du bonhomme n’avait pas été aussi ravinée, eut put être joli.
Un courant d’air froid vint se glisser dans le cou de vincent. Il jeta un œil rapide à l’homme qui venait d’entrer, et s’en désintéressa aussitôt pour revenir à sa conversation.

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L'oraison du plus fort
---fromFRMadelon
Hou qu'il était joli ce caillou. Elle en oublie les ruades de la serveuse et repousse d'un geste d'agacement le verre déposé à son intention sur le comptoir, il ne serait pas bu mais pas d'inquiétude, le décompte serait fait. Le coeur futile de Mademoiselle sourit au joyau, l'esprit l'estime. Une petite fortune abandonnée au vélin alors qu'elle ferait si bel effet à se balancer sagement entravée à son cou. Une petite fortune, contenue dans les ciselures parfaites et aux carats affichés, s'offrant comme fille de joie en lupanar.

Tant pis pour le laïus sur l'innocence virginale de Mademoiselle qui appréciait pourtant toujours ce passage de la comédie en cinq actes des négociations, la phase d'observation venait de passer en tête de liste.


Si celui-ci vaut son pesant d'or, son frère jumeau n'en coutera pas la moitié moins. Il faut de lourds arguments pour faire une telle demande.

Les lèvres se referment à la disparition du croquis, comme une bulle de rêve qui s'évanouit au réveil. Il n'y a que les hypocrites pour se faire croire qu'il existe une différence entre aimer les jolies choses et vouloir s'approprier tout ce qui brille, on en est pas moins pie chapardeuse. Ajustant sa parure noire fendue de blancheur, la petite voleuse s'évite une réponse dans ses affirmations.

Inutile de préciser que les délais font également grimper les enchères.

Dévoiler ses cartes chacun son tour. Alors même que le sieur est assis, elle est obligée de lever les yeux pour le contempler en face. La fouineuse n'est pas bien lourde devant le mastodonte, mais en l'occurrence c'est elle qui détient le nom qu'il lui faut et il peut bien s'appuyer sur une distance de l'épaule à l'autre avoisinant la carrure d'un Joseph les jours de détente au soleil, elle n'est pas prête de le lui donner. Le sieur allait apprendre les joies du commanditaire.

Suivant le regard en coin du bonhomme, elle attrape l'image de la porte qui s'ouvre. Igor ... Par toutes les saintes, pauvres martyres, que venait faire ce fou furieux ici ? Le nez se plisse à l'idée que Monseigneur eût pu choisir cet instant précis pour ressurgir sur la scène des hostilités, un regard impérieux intime le silence immobile au monstre sanguinaire. Ce n'est pas le moment d'une fois encore se poser des questions sur la clarté d'esprit de Monseigneur et pourtant, il fallait admettre qu'en ce qui concernait le choix de ses employés ... Roland, Igor, on ne pouvait plus faire valoir la coïncidence. Tous aussi dérangés les uns que les autres. Si le chien ressemble à son maître, il fallait craindre une réponse sans appel à la question.

Reprenons. La bourse du quémandeur pèse t'elle aussi lourd que ses fesses sur le tabouret et pourquoi cette vieille tête ne lui est pas inconnue. Non, pas son visage, c'est autre chose.


Les mains capables de cette prouesses refuseront de s'acquitter de la tâche pour ne faire que "tenir la distance". Si réellement c'est le peu de cas que vous faites de cette affaire, vous vous êtes trompé d'adresse. Que vous détenez d'où d'ailleurs ?

Autre chose mais quoi ... rien, juste une impression tenace. Dans le langage imagé de la bande cela donnerait, t'es pas chez les baltringues ici, on fait pas dans l'à peu près et faut allonger la maille pour pouvoir naviguer dans le trouble de nos eaux. Elle s'y essaierait peut être un jour pour voir. A elle le sourcil inquisiteur et le sourire figé, l'anonymat ne fait pas bonne présentation.
Frederic*guillaume
[La salle commune]

Frédéric-Guillaume souriait en regardant la pancarte portant le nom de l'auberge. *Quel curieux nom pour une auberge *

Il poussa enfin la porte et entra. Une grande salle comme dans la plupart des tavernes qu'il avait fréquenté mais à deux choses près : les murs étaient recouverts de tentures colorées lui donnant un aspect plus feutré ; des trophées de chasses y étaient suspendus.

S'habituant à la pénombre de la salle, le jeune homme distingua un homme et une femme au comptoir, une serveuse, un plateau sur la main et un homme d'armes qu'il avait vu entrer juste avant lui.
Il tira sur les manches de sa veste de velours vert, replaça son jabot de dentelle et s'approcha du comptoir.
Sa première promenade à travers Paris lui avait donné soif. Quelle ville trépidante et dangereuse ! Il n'avait jamais vu autant de carosses, de cavaliers et de charettes s'y croiser. Le luxe cotoyait la pauvreté et la misère, la beauté des hostels particuliers contrastait avec la laideur et la puanteur des masures bordant les ruelles étroites et sombres.

Se tournant vers la serveuse, il prend le temps de l'examiner de la tête au pieds. Une belle brune, pas très grande mais souriante.
*Jolie brin de fille * se dit-il.

"Pourriez vous me servir un verre d'hypocras, jolie damoiselle !"
Il savait pas ce qu'il lui avait pris. Il était plutôt du genre réservé mais la mignonne devait lui faire de l'effet.
Il se tourna vers la porte se demandant ce qui avait bien pu retenir son frère dehors.

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Signature supprimée par {Antinea}
---fromFRluna.ciredutemps
Fin du rire, le mastodonte beugle un désir alcoolisé. Petit aperçu de son devenir. Aller et venir justement !
Demi tour sur les talons, réapparition derrière le bar. Le verre vide rejoint son congénère dans l'eau de lessive. Verre empli et déposé sur la table avec délicatesse. Pas une goutte ne s'aventure sur le comptoir malgré un ras très bord.


Voila Messire, à votre service

L'ironie n'a même pas franchi le bout de ses lèvres. C'est qu'elle va prendre le truc, en fait. Tout juste si elle s'épate pas elle même la Luna. Reste à savoir combien de temps elle parviendra à tenir le rôle. Petit défi personnel qu'elle se lance.

A peine le temps d'une pensée, et de deux pas vers le mitan de la salle qu'un jouvenceau franchit la porte.


Bienvenue Messire. Prenez place ou bon vous semble. L'hypocras sera sur votre table, le temps pour vous de prononcer deux fois longitudinal.

Sourire offert avec plaisir, l'homme est presque charmant. Un peu jeune mais charmant.
Petits pas dansant la ramène derrière le comptoir. L'œil fait un tour rapide bouteilles alignées bien sagement sur les étagères, trouve l'hypocras et empli un nouveau verre.
Nouveau voyage vers le centre de la salle. Le verre trône au milieu du plateau, Luna laisse ses hanches se balancer au rythme de la sarabande qui s'est invité dans sa tête.
---fromFRVincent Valpendu
L’argent ne s’ra pas un problème. Et je n’suis pas sûr que ce soit l’votre. J’sais c’que j’veux, combien ça coûte et les délais nécessaire, ce qui me manque, ce sont les mains pour le faire. Comme pour illustrer le propos il fit jouer les boudins qui lui servaient de doigts sur le zinc, tapotant un clavier invisible.
La chat se lèche, se rajuste et jauge Vincent . Il sait qu’elle est sûr de son pouvoir, c’était toujours pareil avec les entremetteurs, pour quoi que ce fût. Ils se gorgent de la petite main mise qu’ils ont et profitent du peu que leur situation quotidienne ne leur offrent pas.


Valpendu glissa une main dans sa poche intérieur, et lorsqu’il la ressortie, celle ci tintait comme le hochet d’un fils de banquier. Le poing fermé sur les pièces extraites de la bourse il laissa un nouveau silence s’installer, plus tendu, celui des négociations qui s’ouvrent.
Le verre arriva à point nommé pour souligner l’action. Il grommela un vague merci à la serveuse. En renversant sur le comptoir, Vincent s’en enfila une gorgée d’un geste sec.
La donzelle prenait ses aises sur le travail demandé, commençant à s’intéresser aux délais, presque négociant elle même le tarif. Le visage carré se fendit d’un sourire déplacé.

Je crois qu’on ne s’est pas bien compris, et à moins que vous fassiez vous même le boulot, il n’est pas question qu’on jacte détails tout les deux.

Il fit tinter une nouvelle fois l’argent dans sa pogne. Tout travail mérite salaire, et vous aurez vot’ part si j’peux voir l’artisan en question. Je paye bien, pour un travail bien fait, mais je paye mon homme, et pas sa maquerelle, donnant donnant.
Il ne lâcherai pas le bout, hors de question de se faire bouffer dés le début de l’affaire. On entame le terrain glissant, tire pas trop sur la ligne Vincent, faut pas qu’elle casse.

Je suis là, c’est pour du travail bien fait, si j’avais voulu de la verroterie je me serai adressé chez Ferrailleur, répondit il d’un ton neutre au regard inquisiteur.
Puis la question à trois écus cinquante. Vincent serra le poing et remballa ses écus. Très bien, si c’est pour répondre à des questions d’cognes oubliez l’affaire. M’s’emblais qu’la discrétion était d’mise icite, pas pour rien que j’suis là, mais apparemment, je m’suis trompé d’adresse…

Tire pas trop Vincent… tire pas trop...
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L'oraison du plus fort
---fromFRAmilcar Vermillon
Y'a pas d'saisons pour l'embrouille, pas d'raisons à la vadrouille, la valse du grand Chris chope tournure, l'genre d'affaires suintant l'beurre pire qu'une galette bretonne, et vu qu'trop de lubrification raboule l'ennui, histoire aussi de s'refaire les pognes, de s'occuper l'ciboulot, Amilcar s'est bricolé un p'tit réseau d'change, l'truc gentil, faut dire, à tout prendre, Paname reste une bourgade crasseuse, fortiche à ravauder ses jupons crottés, mais puant l'négligé d'ssous les miches.

Puis, macache, l'frangin s'refuse à l'mettre au jus. Sa bande bricole l'coup à exploser les annales, et refuse d'faire croquer la famille, genre le gabarit est pas à la hauteur d'sa stature. Un coup à lui crisper les joyeuses au Amilcar, et pas façon chatouillettes à gourmande. Oh non.

Les biftons du jour serrés en rouleau dans sa poche, il rajuste sa redingote, voltige sa canne à la clenche, s'offre son entrée favorite. La pause à l'embrasure, pose nécessaire aux captages des regards, pichenette à son galure, avancée ostensible, marquée par tapotis des bottines, sous les bésicles, le regard s'arrête, marqué, sur les buveurs disparates, Amilcar Vermillon n'est pas une frappe des bas quartiers.

Il laisse le nom, tombé dans son esgourde attentive, mariner, claquant la paume sur le comptoir.


Une lichette de raide. Et garde la boutanche à portée de mimines, les rallonges, c'est ma partie.

Il s'ravaude les rouflaquettes, œil coulé à sa droite, sacré mastard, l'viandard pouvant en raconter au 'Jo, derche et liquette avec Mademoiselle, ne lui accorde aucun signes de reconnaissance, d'une il doit rien à la donzelle, ensuite, y'a de l'esbrouffe sablonneuse dans l'atmosphère, facile, les gueules se la racontent jouasse détendu.

Un demi sel d'la butte ça l'Ferrailleur... Tout juste foutu d'tromper les cornards, ceussent dont les donzelles ont balourdé la cliquaille au clou, faut bien entretenir l'micheton, un bibeloteur à clinquant.

Il frétille de la barbiche vers la serveuse, l'gosier s'assèche, les entourloupes sont à la marche ou crève, temps d'flairer l'opportunité adéquate.
Frederic*guillaume
Bienvenue Messire. Prenez place ou bon vous semble. L'hypocras sera sur votre table, le temps pour vous de prononcer deux fois longitudinal.

Se désintéressant de la porte d'entrée et de son frère, le jeune homme accrocha le sourire de la serveuse et suivit son pas dansant vers le comptoir.
Il s'asseya à la première table près de lui.

*longitudinal, longitudinal..... Quelle drole d'idée !*

Puis il récita mentalement ce même mot : Longitudinal, longitudinal, longitudinal.....
Il aurait pu le prononcer des milliers de fois sans peine et aurait attendu le temps qu'il fallait pour qu'elle revienne avec sa commande. Surtout pour ne pas rater son retour avec un déhanché à réveiller un mort !
Il eut soudain chaud et tira sur son col en dentelle quand elle se planta devant lui son verre sur le plateau. Il sentit qu'il rougissait.

Mais la porte d'entrée s'ouvrit ce qui le sauva en quelque sorte. Il fit mine de s'intéresser au personnage qui entrait.
Curieux personnage en effet ! Frédéric s'attendait à tout dans cette immense ville. Il détailla l'homme soigneusement mais fut effaré par son langage. Il n'y comprenait pas un traitre mot !


*Quel curieux dialecte !"
Il regarda la si jolie serveuse se demandant si elle avait su traduire les propos tenus par l'homme. Il supposa qu'il voulait soit boire, soit manger !
Il attendrait qu'elle l'ait servi avant de lui demander pour lui même des renseignements.

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Signature supprimée par {Antinea}
---fromFRluna.ciredutemps
Mais c'est qu'il rougit le jouvenceaux ! Absolument craquant ce rouge aux joues ! Dommage que les appetits de Luna ne l'ai jamais porté pas vers les langes et qui plus est elle est lasse des jeux amoureux.
L'hypocras prend place devant le jeune homme.
Le bruit de bottines ferrées raisonne sur le parquet. Lune jette un œil au nouvel arrivant et pressent que le duo mercantile va se transformer en trio.

De retour derriere le bar, Luna depose verre et bouteille demandé. Le commentaire n'a pas lieu d'être, il reste donc en dehors de la scène.

S'absorbant aux taches ménagères derrière le bar, Luna ne perd rien de l'échange qui se profile. Curieuse elle est curieuse elle restera. Et d'un piaf, elle a comme la pie l'attrait pour se qui brille.
Chlodwig_von_frayner
(pas trop le temps de faire du rp… hum… excusez le texte un peu pourrav et n’attendez pas trop de réponses de ma part pour le moment)

Bon, ils avaient trouvé l’auberge… Au moins toutes ces pérégrinations avaient servies à quelque chose. Restait à trouver le tonton, enfin l’archevêque, ou le préfet… ou même le comte. C’est qu’il était fort pas mauvais le Kad (cherchez pas c’est une expression chlodwiguesque). Il avait du vécu quoi. Entre croisades, vidames, et tout le toutim (rien à voir avec le vicomte bourguignon), il avait eu une vie bien remplie visiblement. Il fallait ajouter, à son crédit, que son auberge avait de la gueule, si je puis me permettre, ça en jetait quoi ! Malgré le fait qu’il soit plus âgé que Fedy, il laissa son frère mener les choses. Il était plutôt occupé à saisir les alentours. La ville le fascinait… Il ne songeait qu’à une chose… l’hostel de Bailleul… qu’il savait faire parti de son héritage… un hostel pas ou en tout cas peu occupé… juste quelques domestiques… de là à en faire son habitation… il n’y avait qu’un pas, que ses pensées les plus folles s’empressaient de franchir, échafaudant mille et un plans et équipées.

Le bruit des bottes ferrées résonne encore dans l’auberge que déjà la serveuse, hum… sympathique… s’intéresserait elle à un futur duc ? Hum… Non… pas ce soir… Il était las… bref… que déjà la serveuse prenait leurs commandes. Chlo laissa son frère choisir, prenant le temps de réfléchir. Etait il vraiment sage de reprendre de l’alcool ? Il venait juste de sortir de sa dernière période d’alcoolisme… hum… mais bon… cette fois, rien n’obscurcissait ses pensées.

Il s’assit aux côtés de son frère, tâchant de prendre connaissance de ce qu’il se passait dans la salle. Il se la jouait grand seigneur certes, mais dans le fond… il n’était rien d’autre qu’un gamin de 15 ans paumé dans un monde d’adulte qu’il ne comprenait guère. Il avait tout découvert trop tot… la guerre… la mort… l’amour… enfin l’amour… si l’on voulait… On lui avait tout explosé dans la tronche, rognant ses sentiments pour en faire une sorte d’être avec le minimum d’émotions… afin qu’il puisse succéder à son père… et surtout à sa mère. Lourdes responsabilités sur de frêles épaules… D’aucun auraient envié sa position… si il savaient… c’était lui qui les enviait parfois. Leur avait on donné des terres dans le seul but de l’envoyer au casse pipe à la place de sa suzeraine ? Hum… mauvaise idée que de ressasser ces noires pensées.

Il s’intéressa de nouveau à la salle commune de l’auberge, et détailla… il aurait voulut le faire discrètement… mais pour le moment, on ne pouvait dire qu’il était doué, disons… le plus discrètement qu’il lui était possible. Deux femmes… plutôt jolies et mignonnes en plus. Deux hommes… de mauvais genre. Hum… Ils ressemblaient plus à des malandrins ou des brigands semblables à ceux qu’il avait pu croiser qu’à des clients d’auberge en vogue dans la capitale. Au besoin… mais bon… c’était encore son esprit un peu téméraire (limite suicidaire) qui excitait son imagination, il était armé. De la conversation, il ne comprenait que peu de choses… ils étaient un peu loin, mais il en saisissait l’essentiel : les deux voulaient la fille… et la fille voulait de l’argent… des bonnes manières peut être. Il songea un instant qu’il avait presque les deux, disons qu’il avait l’argent. Il pesa le pour et le contre… hum… tentant… Bah, il verrait selon l’évolution des choses. Le langage ne le choquait pas… il ne différait guère de celui des soudards qu’il côtoyait habituellement. Il se souvenait d’une troupe de lansquenet qui parlait même bien pire que cela… mélangeant allègrement argot français et bavarois.

Il se tourna vers son frère, assez pour capter son regard en direction de la serveuse qui revenait… et un léger rouge sur ses joues. Il sourit légèrement… Ainsi le séjour chez les curés ne l’avait pas totalement rendu amorphe… Les « vacances » s’annonçaient décidément pleines de rebondissements. Il jeta un nouveau regard sur la serveuse… son frère ‘avait pas mauvais goût… hum… arrêter de penser à ça… Commander une boisson oui… alors quoi… une prune ? Non… pas devant son frère… bah… pourquoi pas la même chose.


Un deuxième hypocras.

Point de « je vous prie », ni de « jolie demoiselle », Chlo n’était ni poli, ni sympathique. Il avait parlé d’une voix forte et claire, mais sans arrogance bi autorité, comme dans une auberge en quelques sortes. Il passa machinalement la main dans ses cheveux blonds… guettant une ouverture dans le duel verbal.
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---fromFRMadelon
Ha bien ! Après l'ogre la maquerelle, à n'en point douter ce jour devait être noté comme étant la saint Madelon. Fort sympathique ce géant vissé sur son tabouret et gratifié d'une moue pincée pour saluer le qualificatif.

Discrétion ne veut pas dire crédulité Monsieur. Vous pouvez agiter votre bourse au grand air, elle ne vaut pas carton d'invitation. N'importe quel malandrin est capable d'en faire autant. Quant à rencontrer l'artisan, je ne dis pas que c'est impossible mais permettez que je puisse lui transmettre toutes informations nécessaires à votre affaire qu'il puisse décider et du prix et de l'intérêt de votre proposition. Ne rêvez pas que l'on vous fournisse une adresse comme au marché vous achetez une poignée de fraises.

Les derniers mots s'envolent à la porte qui s'ouvre, petit courant d'air fourbe, apportant tel paquet cadeau niché à ses franges, un nain sautillant au galurin perché. L'auberge s'était dotée de la présence de deux jeunes damoiseaux ne lui manquait plus que cela pour parfaire son décor, une ornementation courte sur pattes. Mais lequel des deux est-ce ? Rien ne ressemble plus à un Vermillon que son frère, comme un noyau d'olive à un .... autre noyau d'olive. Mademoiselle a la comparaison pauvre aujourd'hui.

Et pour ce qui est de l'argent, apprenez qu'il est toujours mon problème.

Luna virevolte, faisant mentir la première impression, de manière heureuse, remplit son office auprès des clients et si Madelon saute une respiration c'est avec soulagement que la voix pose un nom sur la commande et le sourire de la serveuse. Comme quoi, un Vermillon peut en cacher un autre. Toujours tirés à quatre épingles, les frères sont quasiment indissociables même pour qui les côtoie depuis plus d'une paire de mois. Vrais jacasseurs, ils occupent leur temps libre à discutailler sans fin sur des sujets qui n'intéressent qu'eux seuls, mangent, parlent, mangent et boivent, condamnant leur entourage à subir leur double présence certains qu'ils sont de leurs talents respectifs et de leur faculté à se rendre indispensable.

Pour preuve la lucide complicité du moment, mise à profit par Mademoiselle pour stopper là toute velléité de ruade.


Maintenant, si cela ne vous convient pas, effectivement, allez voir ce Ferrailleur salé.

Na.
Dragonet
A l'Hotel dieu

Dragonet avait appris la nouvelle pour la Reyne, et ne décolèrait pas ne n'avoir pu être appélé à son chevet.. Certes, ce n'etait pas sa volontée à elle, mais il ètait médecin et l'avis des patients en matiéres de guèrison était rarement les plus perspicaces.. dèjà que ceux des médecins eux même ne l'etait pas toujours..

Il s'etait apperçut que sa réserve d'absynthe ètait achevè a la fin de la deuxème bouteille.. Depuis combien d'heures buvait il, il n'en savait à vrai dire rien.. Mais la bouteille était vide, comme sa soeur... Des jumelles tient.. il se demanda si l'une d'entre elle souffrait de trouble respiratoire.. Il but les deux jusqu'a la derniére goutte pour verifier.. tout était normal, elles ètaient vide.

Il se leva , titubant..Prendre l'air lui ferait du bien..Mais il ne pouvait décement pas sortir ivre..

Il chercha dans sa pharmacopé et trouva du jus d'opuim.. Il hésita un instant, puis eu un eclair .. la bourrache.. combien de fois n'avait il pas utiliser son essence pour composer des remédes à son etats avant de retourner travailler à sa mairie, il y a dèja si longtemps..

Mais avait, il lui fallait de vider.. Il n'eut pas de mal à reunir quelques ingrediant pour obtenir l'effet voulu et se rependit dans une cuvette où restait un souvenir de saigné... Même là , malgrés la noblesse de l'ancien possesseur, celui ci ne devint toujours pas bleu..

l'estomac vide, il bu sa medication , puis alla se redonner une contenance.. il se lava, se changea, se rasa, et se rendit prèsentable, et soigna son haleine.. L'esprit clarifié, il jugea qu'il était assez digne pour sortir. Il rentrerai dans la taverne l'oeil vif, c'etait une question de principe...

La sortie serait une autre affaire


A l'AUBERGE, à quelques pas de là.

C'etait un homme digne à l'allure élégante qui rentra dans la Taverne.
L'air avenant , il s'assit souriant, s'installant naturellement dans le coin de la Rose.

Faisant signe à la serveuse..


Mademoisselle, j'ai fait longue route, et j'ai fort soifs, auriez vous quelques choses pour me désaltérer et eventuellement me substanter, j'ai l'estomac vide à cet heure.

J'aimerais ce que vous avez de plus fort, vous laisserez la bouteille je vous prie... Les carosses font tant de poussiére..


Il se laissa aller en arriére, ferma les yeux... des images et des souvenirs se succedaient dans sa tête
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---fromFRHéloise.
[Entre l'Ordre et la Rose]

La missive est dans sa poche.
Geste nerveux pour en vérifier la présence.
Sa maîtresse lui a donné un ordre. Et une escorte. Et...
Un ch'val...
Lorsqu'Héloise s'était r'trouvé dans la cour de Margency devant le canasson..
Fallait voir sa tête. Elle se souvenait de la dernière fois, à Aurillac.
De la chute. Des fesses endolories pendant des lustres.
Rien qu'dy penser elle a déjà mal.

Mais l'rendez vous était donné.
La Vicomtesse s'était proposé pour accompagner l'intendante à Paris.
Comment ça l'monde à l'envers ?
Chez les Azayes qu'une noble escorte une gueuse...
Ça parait presque normal...
Elle sourirait Hélo si elle avait pas si peur du cheval, et de Paris.
C'grand Paris... La campagnarde est pas rassurée.
Et l'idée d'se couper un pied... R'vient en force.
Si elle avait fait avant son arrivée à Maltaverne...
Ou avant d'se pointer à Vendome.
Que n'aura-t-elle pas eu à faire...

Mais pas d'moignon au bout des mollets, elle est là, faut s'faire à l'idée.
Alors on prend son courage à deux mains, et on grimpe avec difficulté sur la selle.
Rouge aux joues et r'gard angoissé vers la Vicomtesse rencontrée au cours d'un diner en extérieur.
S'familiariser avec Margency, pour en ressortir aussitot.

Mais elle est fière comme un bar tabac l'intendante.
C'est à elle et pas à l'autre qu'on a donné mission de confiance.
Une fois les portes passées, youhou en route pour la grande aventure.
Paris... Une p'tite carte dessinée par une Plume attentionnée.
Conseils avisés de l'escorte qui connait bien.
C'est partiiiii !


[Devant la Rose]

La cavalcade est épique. La coiffure défaite.
Le céans est boueux, et la mine froissée de contrariété.
Quelques chutes sur les pavés plus tard, et quelques grognements en réponse aux moqu'ries, la voilà arrivée.
Au r'tour elle prendra un taxi.

Au sol. Enfin. Sur ses deux pieds.
Un r'gard à Marie Alice comme une demande d'encouragement.
C'est qu'elle est gueuse l'Hélo.
Elle lit difficilement mais elle a bien vu le message à l'entrée.
Et vu la classe de l'Azayes, nul doute que celui qu'elle doit trouver ne sera pas au Gratte-cul...
Heureusement qu'elle est escortée d'une noble dame !
C't'ascension sociale quand même...
Quand elle y r'pense... Paysanne, chambrière, intendante, chargée d'mission..
Sourire teinté de fierté. Lacher le ch'val qui part au galop dans les rues.
Oups.
Une p'tite grimace... Wiatt s'ra pas contente.
Le coeur gonflé de penser à la blonde. Un vrai plaisir de la servir.

Main qui se porte à la poche, missive toujours en place.
Au moins ça elle aura pas perdu.
S'approcher de l'huis et passer la porte.
Et comme à son habitude, apostropher élégamment les présents.
C'est qu'elle a la classe Hélo.


Bonjour m'sieurs dames...
Je suis Héloise, l'intendante de Margency.


Bah oui pas la peine de préciser qu'elles sont deux hein.

Je cherche Sa Seigneurie Kad.

R'gard en coin à la vicomtesse : c'comme ça qu'on dit ?

Et .. l'Hotel Dieu aussi.
Un certain m'sieur Dragonet.
V'pourriez p'têtre m'indiquer ?

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Intendante. Avec deux pieds.
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