Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6, ..., 43, 44, 45   >   >>

[RP] L'Auberge, La Rose et Le Gratte Cul ( Place de Gresve)

---fromFRTheotokopoulos
Salle Commune

Le marchand s'installa sur un tabouret face aux trois bières. Loin d'agir en ivrogne il examina chacune des chopes, en la tournant, regardant au dessous, la soupesant, laissant son doigt palper la matière et en évaluer la qualité.
Lorsqu'il les eut reposées, il se tourna vers le tavernier


Fagoté ? Sûrement un patois paysan, navré de ne point connaître ce mot, j'ai l'habitude de ne traiter qu'avec des clientèles nobiliaies, ou au moins bourgeoises... d'où je viens ?

Le marchand se rengorgea

Je suis grec, de l'Empire romain d'Orient, un byzantin si vous préférez... je fais le tour de l'Occident Aristotélicien, je suis déjà passé par le Comté du Maine, mais avec la guerre et tout ça, je préfère prendre mes quartiers ici, je vends bien des armes, mais plutôt de collection et d'orfèvrerie, rien qui ne puisse inéterresser un entrepreneur de guerre....je ne suis pas un grossiste ni un épicier !
_________________
Kad
[La salle commune]

A la réplique de l’enveloppé, Kad arbora un air renfrogné. Son regard se noircit aussitôt. Patois paysan... Certes, il n'y avait point de sang noble qui coulait dans ses veines. Il s'était forgé seul au fil de ces échecs et succès qui jalonnèrent son existence. Faire fortune en Languedoc, repartir de rien à la cour, descendre plus bas que terre pour finalement atteindre son apogée... Il n'apprécia guère l'allusion à ses modestes origines, lui qui avait côtoyé tous les milieux, accueillit Ducs, Comtes et Barons comme de vulgaires crasseux.

Nerveux, le tenancier se tourna vers son homme de main et lui déclara :


Lev, Monsieur le Grec désire se faire raccompagner pour palabrer un peu plus loin avec de raffinés nobliaux.

Je te laisse le soin de lui montrer le chemin.


Les gestes accompagnèrent le propos. Le doigt pointé vers la porte était fort explicite.

Kad se servit une douce gnôle qu'il s'envoya d'un trait pour se calmer. Il faudrait tout de même qu'il trouve rapidement un moyen de se contrôler sous peine de faire fuir tous ses clients...

_________________
---fromFRPhilippe Moulin
[Salle Commune]

L'étrange mélange commençait a ennivrer Philippe. Plus encore, il l'avait déjà totalement ennivré. La tête lui tournait et il avait cette désagreable impression que tout le monde parlait autour de lui mais qu'il ne comprenait rien. Plusieurs verres, plusieurs bouteilles étaient déjà passés dans son gossier.
Le tavernier, patron ou simple client -peut-être même lui même-, qui sait, avait servit et resservit son verre a chaque demande, sans se soucier de l'ivreté mélancolique et silencieuse de l'acteur. Pourtant, là, Philippe venait de se lever encolerisé. Il avait cru -je dit bien cru, car dans un état pareil il est tout-a-fait possible que les fantomes soient revenus du royaume d'Hadès lui parler-, il avai donc cru entendre ou comprendre que celui qui lui servait venait de lui demander s'il avait de quoi payer les trois ou quatres bouteilles versées et perdues dans son estomac.
Ainsi l'acteur s'était relevé, le nez rougit, les poingts fermés, et, sans pouvoir faire serieux, était tombé a la renversse.
Le coup avait fait que le sang jaillsse de son crâne, et pourtant il n'avait pas mal. Il ne voyait pas le sang et esseyait de se relever, plus calmement, esseyant de cacher l'ivresse de laquelle il venait de se rendre compte, lissant ses habits.
Ce n'était qu'un petit coup contre une chaise, une egratugnure contre un clou pas très bien cloué, une dechirure de la peau. Rien d eplus, seulement, quand la peau sur la tète se coupait, une quantité de sang sortait de partout! Suiffisante pour faire un peu paniquer les gens pour un rien!
Philippe se releva, les yeux moins embrouillés et regarda autour de lui. Il remarqua, ou cru remarquer le marchand.


Vous te là

Le don de tout buveur professionel est de savoir se rendre compte, quelques fois, souvent, que ce qu'il dit n'a pas de sens, alors Philippe passa sa main sur son visage, touchant le derrière de sa tète, couvrant sa main de sang sans le remarquer et reprit.

Vous.... faites.... quoi..... là?

Il avait reussit a parler! Bien... après.... n'était-ce pas le parton qui était venu lui parler, il y a apeines quelques bouteilles... il se dirrigeat a lui, posant sa main ensangentée sur une table, tout en laissant, sans se rendre compte a cause des trois bouteilles de ce liquide affreux, que toute sa chemise, de lanche passe a rouge.
Il étai tournée vers le parton et reflechit quelques secondes a se qu'il allait dire avant de prononcer quelques mots envoutants d'alchool les alentours.


Vous.... disiez... quoi?
Charlotte_1
La représentation de la pièce était terminée ...
Charlotte avait prit le chemin de l'auberge pourrie où la troupe était installée....
Aucun des autres acteurs étaient présents ..Certainement s'étaient ils trouvés une occupation pour la nuit...
Charlotte entra dans sa chambre et découvrit un mot laissé par Philippe disant qu'il se trouvait à la taverne de la rose et du gratte cul...
Elle leva les yeux au ciel et se dit qu'il vaudrait mieux aller le rejoindre pour voir si il allait bien et surtout si il n'avait pas trop bu comme àa son habitude , elle allait encore le ramener c'était sur.....
Arrivant enfin devant l'enseigne , elle entra sans conviction et le vit dessuite au vacarme qu'il faisait tout seul et à ses verbes mal employés....
Elle se dirigeat vers lui un peu génée avec l'impression désagréable que tous les yeux de la taverne étaient rivés sur elle....
Elle inclina la tête en passant devant celui qui semblait être le patron...


Excusez pour le déragement je m'en occupe!!!

Elle attrappa avec poigne Philippe sans ménagement mais le lacha dessuite, du sang s'étant niché sur ses mains...

Qu'est ce que tu as fait encore pour te mettre dans cet état?

De colère , elle prit son verre où il restait encore de l'alcool et le but d'un trait....
Elle observa d'où venait le sang mais ça ne semblait que superficiel...A cause de lui elle allait encore bouziller une de ses plus jolies robe....
Elle l'empoigna à nouveau en hésitant pas de se salir pour le soutenir encore....


Allez arrêtes avec tes belles paroles !
On rentre ! je vais m'occuper de toi !
Un bon bain et au lit
!!!!
---fromFRTheotokopoulos
Salle Commune


Beaucoup d'informations à la fois.

Le marchand ne bougea pas d'un poil, détendu et calme. Il n'eut pas le temps de répondre l'interpellation de l'acteur lorsqu'une jeune femme entra dans l'intention fraiche et louable de le ramener à un peu plus de maîtrise.

Il examina alors le contenu de la première chope, le renifla et trempa sa langue dans le liquide pétillant.

Puis il cracha par terre.

Il réitéra l'opération pour les deux autres chopes.Il choisit ensuite la seconde et repoussa les autres, et commença à la déguster.

Désinvolte il jeta un regard au tavernier



Messire Tavernier, ne violentez pas l'Ordre de Dieu, chacun à sa place, tel est le monde.
Maintenant allez donc vaquer à vos comptes et ordonner à vos valets de s'occuper de mes gens, nous sommes fourbus !

_________________
Kad
[La salle commune]

L'artiste ne semblait pas daigner lui répondre. Kad resta donc face au gras bonhomme qui n'avait pas encore déguerpit. Décidément, Lev faisait bien mal son travail, et le tenancier ne manquerait pas de soulager sa paye de quelques écus. Une donzelle fit alors irruption dans la taverne. Celle s'enquilla sec le godet de celui qui s'était présenté sous le nom de Moulin, puis commença à crier après son mignon... Vue descente de la mignonne, Kad s'empressa de déposer quelques chopes sur le comptoir, accompagnées de la note bien évidemment. Toujours tenter le client...

Il se résigna donc à ne pas obtenir du saoulard les réponses qu'il voulait. Cela serait prochainement pour la prochaines fois. Et il n'était certainement pas question de fourer son nez au milieu de ces folles histoires de couple.

C'est à ce moment ci que le marchand lui adressa la parole. Répondit aussitôt :


Ici, on se côtoie quelque soit sa place. Regardez donc, un immigré Polonais, une serveuse raffinée, un artiste alcoolique et sa boniche faussement fâchée venue ici se rincer la poire en prétextant aider son mari...

Par contre, a votre droite tout comme à votre gauche, chacun sa place !
, la cha t'il en désignait respectivement la Rose puis le Gratte Cul.

Veuillez donc ne pas me reprendre sur mon langage dans cette pièce je vous prie.

Le gros ne paraissait pas vouloir de ses chopes. Qu'importe, il avait trempé ses lèvres dans les trois. Qui touche passe à la banque. Kad ajouta les consommations à la lise en cours puis poursuivit :

Les valets sont à votre disposition, Messire le marchand. Ordonnez et en en sera fait selon votre désir.

Excusez moi, je dois m'absenter quelques heures. Peut être auront nous le loisir de nous recroiser afin de discuter de la décoration de La Rose.


Inclinant légèrement la tête à l'intention de celui ci, il se détourna ensuite afin de reporter son attention vers l'ami du Sieur Ujio et la petiote serveuse :

Bon, qu'attend t'on ainsi ? En route !
Et que le vent nous porte !

Ah, ma jolie. T'es engagée. Et je prends moitié de chacun de tes pourboires.

_________________
---fromFROrchidea
[La salle commune]

Fin de la pièce… Orchidea avait fais quelques petit détours au cœur de la nuit dans les rues de Paris, avant de finalement se retrouver devant l’auberge. Envie de voir les autres membres de troupe ou du moins les croiser, leur parler un peu du spectacle, tout en s’enivrant d’un boisson alcoolisée. Et puis, il y avait aussi ce petit mot de Philippe qui la conviait à cet endroit.

La jeune femme poussa la porte de l’édifice, à l’intérieur duquel régnait une étrange ambiance, elle ne s’en soucia guère.
Les deux acteurs de la troupe attiraient bien plus son intérêt, un rapide salut à celui qui semblait être le patron de l’enseigne et elle se dirigea vers Philippe et celle qui dans ses souvenirs se nommait Charlotte.
Cette dernière emportait vers la sortie. Orchi afficha une moue en voyant son état inquiétant…


*Il devrait peu être songer à réduire sa consommation lui…* songea-t-elle…

Elle afficha tout de même un sourire, était-elle en retard? Un peu probablement… Bon le principal était qu’elle soit venue non ?

Hum… Bonsoir vous deux!
J’ai finit par venir Philippe mais heureusement que Charlotte était là pour toi je crois…
---fromFRPhilippe Moulin
Salle Commune

Une main qui le prends, qui le secoue. Une main de force faible et délicate, bien connue. Main de fausse bourgeoise, de noble déchue. Main de jeune fille exasperée de devoir suporter tous les mauvais regards sur elle a cause de ses bêtisses a lui. Main d'une soeur, d'une femme, de celle qui fut une amante. Main qui a l'habitude detenir entre ses doigts une corde a l'autre bout de laquelle se promène un petit singe. Main d'amie qui voit pour son bien. Main de Charlotte.
Il la regarde. Elle lelache soudainement. Peur, effrois sur son visage. Il suit son regard. DU SANG! Du sang partout. Ici, là, sur lui, sa chemise, la robe de Charlotte.
Du sang venait de lui! Soudain douleur a la tète. Soudain souvenir de sa chute.
Charlotte encolerisée l'attrape, le mène vers la porte. Un geste de tavernier l'arrete. Payer. Il faut toujours payer. Et puis défection, il veut pas par...

Entre jeune fille. Belle. Son amante, une fois presque sa femme. Orchidea, amicale, tendre, passionée. Regard fixée sur elle et rien de plus. Moment en suspence. Ses paroles douces. Faussements acusatrices. Philippe accompli un geste brusque, se lâche de la prise de Charlotte, pose sa main sur la tête, arreter un peu le sang qui coule.

Soudain serieux. Un moment ou l'ivresse n'est plus que l'ivresse qui te fait voir clair. Quelques instants. Ivresse disparue, maitrisée. Pas de salutations aux deux jeunes filles. Elles l'on trouvé dans un mauvais état, agacement.
Il se dirrige au patron, avant qu'il ne parte.


Je veut rejoindre ma chambre. Faites moi le plaisir de me la montrer, je vous prie.

Regard froid aux deux jeunes filles. Explicite, assasin. Soit elles suivent soit elle suivent. Et en silence. Humeur de chien depuis la répresentation ratée.
---fromFRMadelon
[Salle commune]

A bien y regarder, les tavernes parisiennes n'étaient pas tellement mieux fréquentées que les boui-boui provinciaux. Elle commençait réellement à se demander si venir postuler à cet emploi était la meilleur idée qu'elle ait eu de la journée. Toujours assise à côté de l'homme à guider vers sa belle, elle attendait patiente et pensive qu'enfin on se décide au départ. Jouant des doigts sur le bois du comptoir, elle écoutait les conversations l'air distant, mais tournait en son esprit cette réflexion inique : bandes de rustres. Le doute de lever ici sa poule aux oeufs d'or s'instillait en elle.
Après moult échanges fleuris, le tenancier donna finalement le signal du départ. Elle s'épargna la peine de relever sa remarque sur le fait d'attendre ... Un pied au sol, l'autre, les chevilles se détendaient, debout, elle fit signe à l'homme, pour qui l'or ne comptait pas, de la suivre et flexible se dirigea vers la porte. Elle laissa le patron de l'établissement ouvrir devant eux et s'engagea dans la rue. Sans tourner son regard vers lui, elle remit les choses au clair.


Vous prenez 30% de mes pourboires en fait ...
---fromFRRoland la chope
[Salle commune]

A peine le patron eut il achevé sa phrase que le Roland bondit de l'autre côté du comptoir d'un folklorique saut digne des plus beaux concours de lancer de cochon Le petit exhibe fièrement sa grosse bedaine en se lissant les moustaches. Une seule chose importe pour l'heure, ne pas commettre de bourde tant que le gueulard est dans le coin. Enfin, le patron franchit le seuil de la taverne.

Commença alors le règne de Roland, Seigneur de "La Chope".

Article I - "La Chope" abattit la tireuse et plaça son gosier sous le jet de pression, sirotant ainsi deux bonnes chopes en moins de temps qu'il n'en faut pour l'écrire.

Article II - "La Chope" héla le vigile et lui ordonna de foutre dehors son précédent ami, qui n'avait toujours pas voulu échanger quelques mots avec lui.

Article III - "La Chope" se mit à réfléchir... Et décida d'arrêter d'agir pour l'instant. Le monde ne s'était pas construit en jour, aussi prendrait il le temps pour forger son empire.

_________________
Charlotte_1
Charlotte allait atteindre la porte quand Orchidéa entra...Elle eut un mouvement de recul et la salua à son tour....
Charlottese sentit finalement soulagée et moins responsable du sac à vin qu'elle soutenait encore....
Philippe avait payé son du au patron et finalement se ravisait en essayant de se tenir droit tant bien que mal....
Il demanda sa chambre au tavernier qui s'appretait à sortir....
Celui ci tint des propos désobligeant à son sujet insinuant des choses fausses mais Charlotte ne le releva pas , ce genre d'individu interprétant les évènements à leur guise, devaient rester dans l'ignorance des faits réels....
Elle en profita juste pour se rincer le gosier une fois de plus en regardant le tavernier bêtement....


Alors vous avez entendu???
Il veut sa chambre!!!!


Elle appuya les dires de Philippe avec un air de défis et saluat une jeune fille qui semblait être engagée comme serveuse en répétant...

30 %!!!

Charlotte la regarda sortir dans un sourire et se dit qu'elle avait du tempérament....Puis se retournant vers Philippe qui la regardait froidement , elle leva les yeux au ciel en regardant Orchidéa et revint sur Philippes, elle dit d'un air maternel....

Toujours aussi bougon toi quand tu as bu, quoique tu en dises je ne te lâcherais pas tant que tu ne seras pas dans ton lit!
soirée de repos gâchée pour gâchée !autant faire les choses a fond!
---fromFRTheotokopoulos
Salle Commune


L'homme s'en était allé, bonne chose... l'endroit n'était pas forcément aussi acueillant que ce que Damoiselle Wiatt le lui avait dit.....enfin....les Parisiens resteront toujours les Parisions....des bouseux de Gaule qui croyaient être au centre du monde et de la finesse...

Le gros marchand sourit....

Puis il appela ses valets et commis qui commencèrent à investir écuries, dortoirs, salle commune, littéralement avec armes et bagages

_________________
pnj
[Salle Commune]

Loo entra dans la taverne complètement trempée. Les pieds engourdis, le souffle court, les cheveux dégoulinants, le nez rouge, elle était d'humeur à maudir tout ce qui tombait sous ses yeux.
Et justement, ce qui tombait sous ses yeux, là, c'était un gros tavernier qui refoulait la choppine à trente pieds de derrière son comptoir.


" Penn-mezv... "

Soulard. Elle le grommela entre ses dents puis soupira et se hissa sur un tabouret au coin du comptoir. Elle soupira. Voilà, elle était blasée maintenant. Ah elle était belle la capitale ! Il pleuvait, elle y avait rencontré les personnes les plus stupides qu'elle connaissait, et elle n'avait toujours pas de choppe devant les yeux. De la décadence, voilà ce que c'était.

Elle leva la tête au son d'une voix féminine qui semblait gronder son marmot. Ah tiens, non. C'était un homme.
'Tous des bébés', pensa-t-elle avant de hausser les sourcils. Depuis quand faisait-elle ce genre de généralités? C'était un monde tout de même...
A y regarder de plus près... Mais oui ! Elle pinça les lèvres. L'acteur ! Hé bien, il était dans un piètre état, rien à voir avec le jeune homme fringant qu'elle avait rencontré...
Après tout, l'étude des méfaits de l'alcool était une occupation comme les autres...
Elle appuya le menton sur sa main, le coude sur le comptoir, les yeux plissés. De toute façon, elle n'avait que ça à faire pour le moment.
---fromFRGiovanni luna
Salle commune

Giovanni, après la représentation, avait vite fait de se changé. Soirée honnête, rien d'extraordinaire non plus. C'était agréable, les gens avaient appréciés, et Giovanni était satisfait de la représentation des acteurs, bien qu'il n'aimait pas la pièce montré, un peu trop contre ses valeurs conservatrices. Mais à dire vrai, cela ne l'étonnait pas du tout. C'était tout à fait le genre de Philippe. Il s'était réhabillé de façon convenable, avait prit sa pipe, son chapeau et son bâton de voyage. Lui qui n'avait vécu que des réprésentations de rues depuis 1 an, la salle dans laquelle ils avaient joués était tout ce qu'il voulait, peu importe la pièce de théâtre, peu importe le nombre de gens.

Il marcha jusqu'à la taverne, ou il vit Charlotte et Philippe. Philippe semblait dans un piètre état oui. Il était saoul, et c'était surement pour oublier la pièce de théâtre. À quoi s'attendait-il? Une salle remplie de centaines de personnes? Des aclamations qui feraient trembler les piliers de la Terre? Alors que la fameuse troupe ne venait que de ressortir de l'ombre après un an, et que leurs nom étaient méconnus, il ne fallait pas se faire d'illusion. Le vieil Italien était, au contraire, très content de la soirée! Avant de rentrer, Giovanni enleva son chapeau, et regarda ceux qui emplissaient la salle. Il s'assit, prit sa pipe, et commença à fumer. Il réfléchissait à plusieurs choses. La première fut bien la triste nouvelle de Jean. lui qui avait tant voulu revoir son vieil ami... Puis il pensa aux autres membres de sa troupe, et comment cela lui avait manqué de jouer avec eux. Avec eux il se sentait bien. Finalement chez soi. Il regarda Charlotte, la fille après Jean avec qui il parlait le plus souvent autrefois. Ils se connaissaient plutôt bien, et ils étaient honnêtes un envers l'autre. Elle était comme une soeur. Il vit Orchidea, la Reyne de la troupe. Un belle jeune fille, avec un caractère qui lui était propre. Elle était un des membres de la famille, et une amie. Néanmoins, à cause d'un certain homme, ils avaient eu certaines disputes tous les deux. Et puis Philippe... Giovanni aurait eu envie de le rassir de force et de lui apprendre comment vivre! L'alcool n'est pas quelque chose dont on doit abuser comme ça! Regardez-le, titubant, et en sang de plus!!! Une chance que Orchedea et Charlotte étaient la pour lui, sinon qui sait où celui-ci se serait trouvé... Et il ne faut pas non plus se fâcher pour si peu. Philippe... Giovanni sourit. Oui, il n'avait pas changé. C'était tant mieux!

Le tavernier montra la chambre à Philippe, disant de monter l'escalier, de tourner à gauche, et que ce serait la 3ème porte. Giovanni cessa d'observer le jeune homme, et regarda plutôt tout autour de lui. Il réfléchissait. Mais surtout, il observait les gens présents. il soupira.
---fromFRLev
Co to za cyrk ?

La voix, tonitruante, explose comme une polonaise jalouse : avec force et fracas. Le poing suit le mouvement, obéissant et utile, en caressant délicatement le comptoir.

Bam !

Deux verres tombèrent et se brisèrent, achevant ainsi de réclamer le silence.

Co to za bałagan ?
Ty !


Son doigt inquisiteur désigne l'homme qui, mine de rien, a pris place derrière le comptoir et s'avise de lui donner des ordres. Il lui lance un regard féroce, s'approche de lui et le saisit courtoisement au collet.

Odsuń się !

D'un mouvement ferme et rapide, il le ramène du côté client du comptoir avant d'attraper les deux camarades avec qui il s'était encanaillé. Puis, avec élégance et civilité, il les jeta hors de l'établissement avec force renfort de coups de pied au fondement.

Wyjść !

Se frottant les mains, il salua aimablement les autres clients pour leur signifier qu'ils ne craignaient rien de lui et se servit une bière qu'il jugeait méritée. Puis il remarqua que le patron était parti et se demanda s'il reviendrait bientôt, parce que du coup il n'y avait plus personne pour servir à boire...
_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6, ..., 43, 44, 45   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)