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[RP] L'Auberge, La Rose et Le Gratte Cul ( Place de Gresve)

Dragonet
Dragonet entendit son nom au dernier endroit où il s'attendait à l'entendre..

Et si il lui plaisait souvent l'entendre susurré ou hurlé parfois, l'entendre beuglé en soi lui était désagréable..

Mais c'etait une intendante, pas une dame de compagnie, et il fallait pas s'attendre à trops...

Il constata qu'on l'avais pas encore servit..l'evocation de l'Hotel dieu indiquait bien qu'elle ne venait pas pour lui offrir un quelconque billet doux, et elle aurait au moins sut son titre dans ce cas..

Il se demanda si il ne devrais pas l'ignorer et boire en paix.

Mais on ne soigne pas par vocation sans rèagir à l'appel du devoir... Il poussa un grand soupir, puis lui signe de venir vers lui...

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Mariealice
[Entre des Plumes et une Capitale]

Quelle idée.. Non mais quelle idée... Un jour elle devrait apprendre à faire attention à sa langue. Enfin aux sons qu'il lui arrivait de produire.

Tout avait commencé par un dîner champêtre si l'on pouvait dire, en bonne compagnie à priori dont la maitresse des lieux. La conversation était passée d'un sujet à l'autre avant que la Comtesse n'aborde sa blessure et le fait que son intendante, Héloise, devait aller le lendemain à Paris, à la recherche du Vicomte Dragonet.

Etonnement, genre euh.. Mais vous parlez bien du médicastre de la Reyne? Il est à Paris en ce moment?A l'Hostel Dieu. Ah ben vi...Et vous savez que c'est mon Vassal. Et là paf, la phrase de trop. Les têtes tournant vers elle. Comtesse intéressée. Et voilà comment Marie s'était retrouvée nommée escorte officielle.

Escorte soit. Elle avait l'habitude de veiller sur un groupe ou une armée alors une personne pas difficile.

Non le souci était la destination. Paris. Certes elle s'y rendait de temps à autre mais de là à trouver une auberge dont elle ignorait la minute d'avant l'existence... Dans Paris...

Juchée sur Alestria, l'épée au côté, cachée par sa cape, elle regarda Héloise déployer ruse et stratégie pour monter en selle. Au vu du résultat et du temps pris pour cette simple action, le voyage allait être long... Très long....

[Paris - La Rose]

Jamais elle n'avait vu ça. Pourtant elle en avait vu. Mais à ce point incompatible avec le fait de tenir en selle.... Jamais.

Marie avait mal aux côtes de rire, les yeux rouges d'avoir pleuré, et le voyage avait, effectivement pris un temps fou.

A peine arrivées, la monture de l'intendante prit ses pattes à son cou et fila dès que cette dernière eut le pied au sol. Autant pour le retour... Ca allait être simple ça encore s'il fallait louer un coche.

La jeune femme descendit à son tour, confia sa jument à un garçon d'écurie puis entra à la suite de la porteuse du message.

Si le voyage avait été mouvementé, l'entrée fut dans un genre particulier aussi. Autant pour la discrétion et l'élégance. Pas que la Vicomtesse y soit toujours attachée mais là pour le coup... Autant sonner le cor de chasse et crier place nous voilà.

Un regard sur la salle commune, un geste d'une silhouette connue.


Pas la peine mon brave je crois que je l'ai trouvé.

Passant devant l'escortée, elle lui fit signe de la suivre et se dirigea vers la table.

Bonjour Drago. Même à Paris.... Tu sais qu'on va finir par jaser.
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---fromFRluna.ciredutemps
Mais c'est pas vrais, mais c'est pas vrais, c'est quoi ce monde qui entre comme dans... une auberge ! Oui, bon c'est une auberge mais c'est pas la peine de se precipiter non plus ! Qui dit client, dit turbin, juste au moment ou la conversation semblait prendre tournure passionnante.
Y' a pas, la poisse c'est plus collant que la crotte de yorshire. L'odeur en moins.

Bon, recapitulons, y'a l'jumeaux du jouvenceau qui veut un hypocras, l'espece de nobliaux aux senteurs d'herbes distillées et les deux donzelles débarquant comme poulette dans un jeu de quille. Trop de client, tue la serveuse, moi je vous le dis.

Dieu, qu'elle renverrait bien tout ce monde dans les jupons de leurs meres, mais elle a comme qui dirait signé contrat sans bien faire attention au petites lignes en bas... Discretion, pfffffffff, discretion, elle en a de bonne la m'zelle aux ptits pois tiens !

Inspirant à grandes goulées l'air de moins en moins pur de l'auberge, Luna jette un regard de desespoir à son employeuse, entasse les diverses commande sur un plateau et se precipite là ou l'on semble l'attendre.

Le jouvenceaux bis, pour commencer.
Votre hypocras, Monsieur. Que ce doux breuvage vous inspire.

Petit sourire de bienvenue et Luna dirige ses pas vers la noblese :


Votre alcool, Messire et bienvenue à la rose. Si sa seigneurie veut bien patienter quelques instants un repas pourra lui être servit : Osso Bucco et legumes fritti fritti agrémenté d'un rosé de provence ?


Là, Luna se dit qu'elle exagere peut être un peu. Hum... tant pis, on verra bien. Faut tester et trouver ses marques. Elle débute apres tout !
Reste à voir la réaction du dit sire...
Dragonet
Il se demanda se qui avait faillis l'etouffer le plus.. Sa suzeraine ou la mention du rosé de provence..A la serveuse.

Pour le manger, qu'importe... je doute le garder longtemps de toute façon..pour la boisson, le rosé sera trés bien pour ces dames, et j'aimerais ce que vous avez en boisson....plus alcoolisé, beaucoups plus de préférence..

Puis vers Marie Alice..

Bonjour toi, assis toi... je m'attendais pas à te voir là, mais tu peux t'en douter..

Je vois que tu es accompagné d'une.....hésite un instant..... accompagné..
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---fromFRHéloise.
L'escorte lui passe sous le nez, et lui fait signe de la suivre.
Faut dire qu'impressionnée par le décor, elle avait même pas remarqué l'sieur au fond.
Une serveuse qui lui apporte à boire...
Et elle suit Marie Alice, intimidée.
Il a pas l'air très aimable le médecin.
Plutot imbu de lui même.
Mais bon, elle va pas s'en formaliser, sont souvent comme ça les grands d'ce monde.
Peuvent pas être tous aussi parfaits que sa maitresse.
Ou son escorte. Même si cette dernière a passé son temps à s'moquer.
C'est pas d'sa faute si elle a jamais r'çu de cours d'équitation.

Elle s'concentre l'Hélo pour pas s'prendre les pieds dans l'tapis.
Un pied, l'autre, celui qu'elle aurait du s'couper...
Un pied, l'autre... Ou pas... Un fil, ça tricote, ça s'affale...
Et ça atterrit aux pieds des vicomte et vicomtesse.

Hélo se redresse rapidement, comme si de rien n'était.
Dans ses poches deux cailloux et une missive, toujours en place.
Ouf !
Les joues rouges, la honte chevillée au corps...
Lisser la robe un peu, et reprendre cont'nance. Essayer en tout cas.
Le sieur semble ne pas savoir qui elle est. Rien de plus normal.
C'pas grave, elle peut se répéter.
Un sourire qui s'veut poli et respectueux, qui ressemble plus à une grimace.


En fait c'est elle qui m'accompagne...
J'suis Héloise, intendante de Margency.
J'ai un pli à vous remettre de la part de ma maitresse.


Va ou va pas s'essayer à une révérence ?
Non ce s'rait de trop. Pis elle s'est déjà ramassée une fois.
On reste donc comme une niaise.

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Intendante. Avec deux pieds.
Mariealice
Sourire amusé de sa réaction et un siège pris pour s'installer à sa table.

Oui je m'en doute mais tu me connais assez pour savoir que je ne suis pas toujours là où l'on m'attend.

A la serveuse toujours près d'eux.

Nul vin pour moi merci, plutôt une liqueur, violette je doute que vous ayez donc prune ou framboise. Je pense que pour messire, ce qu'il souhaite c'est de l'absynthe.

Héloise? Que désirez-vous boi....


Pas le temps de finir sa phrase qu'un grand boum causé par le passage d'une intendante de la verticalité à l'horizontalité détournait son attention.

Retour au debout et à une jeune femme rougissante et visiblement plus que nerveuse.


Oui, comme le dit Heloise, je suis l'accompagnatrice. Je séjourne quelque temps à Margency, chez la Comtesse Wiatt d'Azayes, et j'ai appris, au détour d'une conversation, qu'elle envoyait une de ses intendantes t'apporter un message.

Elle a besoin de ta science Drago. Je n'ai pas vu sa blessure à la jambe mais elle est d'une complexion frêle, et même si elle le cache, semble souffrir.


Regard à nouveau vers la brune toujours aussi rouge.

Asseyez-vous, commandez à boire et donnez votre message au Vicomte.
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Frederic*guillaume
Clodwig finit par entrer dans l'auberge et vint s'installer auprès de son frère. Il commanda un verre d'hypocras.

C'est alors que des clients arrivèrent.
Tout d'abord, un homme élégant et bien mis de sa personne. Il contrastait fortement avec celui assis au comptoir qui discutait avec une femme et était aux antipodes dialectement parlant de celui qui venait d'entrer. Il le vit aller s'installer l'air souriant et avenant dans une salle qu'il n'avait pas encore remarqué.

Puis ce fut au tour d'une femme de basse condition, une servante ou quelque chose du genre suivi de près d'une........... Femme ! avec un grand "F". De la classe et de grande beauté ! Une femme du monde quoi !

Frédéric était étonné de voir autant de disparité dans la clientèle de cette auberge mais commençait à comprendre pourquoi ce lieu portait un tel nom.

Bonjour m'sieurs dames...
Je suis Héloise, l'intendante de Margency.
Je cherche Sa Seigneurie Kad.


Fedy, avalant une gorgée d'hypocras manqua s'étrangler quand il entendit la servante Héloise parler de sa Seigneurie Kad.
Ca tombait bien ! Lui aussi, il le cherchait.
Il était bien élevé et n'allait pas interrompre la discussion de personnes inconnues. Et puis, il avait le temps. Il était venu découvrir Paris mais aussi ses habitants, si hétéroclites.
De toute manière, cette auberge appartenait à Mgr Kad donc il suffisait de poser la question à la serveuse. Elle devait savoir ou le trouver.
Il laissa pourtant trainer une oreille tout en regardant son frère qui semblait bien mélancolique. Il dégustait son breuvage sans bruit, plongé dans ses pensées.

L'homme en armes à l'air pas très aimable qui l'avait précédé à leur arrivée était toujours là, hésitant.

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Signature supprimée par {Antinea}
Dragonet
Souriant à Marie Alice.

J'espére que tu enviage pas décement de boire de la prune devant moi, ma Suzeraine.. Quand à l'Absynthe, je doute qu'ils en ai içi, mais sait on jamais..

Se tournant vers Heloïse..

Vous avez assurement ramené le plus sur des moyen de me faire venir. Montrez moi votre missive, mais partez du principe que dans tout les cas mon aide vous est acquise.
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---fromFRHéloise.
Personne n'a rien vu... Ou presque.
Allez on lisse la robe, rendue rigide par la boue.
Un p'tit accroc au genou.
Bah c'est malin, va falloir repriser maint'nant.
Comme si elle avait pas assez à faire avec les affaires de Céraphin !

Héloise danse d'un pied sur l'autre.
A la fois sure d'elle et intimidée.
Elle sait pas trop quoi faire.
Heureus'ment l'escorte est là.


Asseyez-vous, commandez à boire et donnez votre message au Vicomte.

Alors celle là elle est pas banale...
Escortée par une vicomtesse, bon... dans l'monde magique de Wiatt passe encore.
Mais s'asseoir à leur table et boire du coté "Rose" de cette auberge...
Commander à boire même ? Alors ça.. elle pourra s'en vanter à Margency.
C'pas la Rosa qu'aura fait ça hein !
Bon ça tombe mal, elle a un peu envie de... 'fin vous voyez... mais si... elle a d'jà trop bu.
Encore un peu d'liquide et elle déborde. Et comme elle ose pas d'mander où sont les latrines.
Bah elle se contente d'un signe de tête négatif. Mais s'assied. En s'trémoussant.


Non merci... J'ai pas trop soif.

Montrez moi votre missive, mais partez du principe que dans tout les cas mon aide vous est acquise.

Ne pas oublier l'principal.
D'une main elle cherche le pli dans sa poche. Le sort, un peu froissé.
Bah on tombe pas d'cheval sans froisser du parchemin.
La réponse est déjà acquise, c'est pas mal !
Un p'tit air timide, puis elle tend la lettre au vicomte.


wiatt a écrit:
Messire Docteur,

Je vous envoie cette lettre et sa messagere, soliciter vos competences.
Pardonnez à ma prose de n y mettre que le stricte necessaire mais à jambe soufreteuse main febrile.
Pourriez vous venir en Margency avec toute votre medecine ? Malheureusement rien n y fait, ma blessure s obstine, fait front à toute medications et infirmière, peut être que pour mater cette effrontée, il y faudrait un guerrier diplomé en Art de l estourbi. Je crains de perdre cette guerre sinon et si vous pouviez laisser scie et autre engins de saignée à domicile je vous en serai reconnaissante.
Et ma jambe aussi evidement.

Vous remerciant par avance de l attention portée à ce pli, je vous salue et ma gambette avec bien entendu.
Faites vite.

Wiatt Diane d Azayes
Comtesse de Brantôme


Voilà la lettre.
Vous êtes attendu...


Un sourire timide et les mains qui s'croisent sur les g'noux.

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Intendante. Avec deux pieds.
Dragonet
Lis attentivement la lettre..

douleurs.. et sans doute pourissement de la jambe.


Se léve..je suis prés a vous suivre, voyez avec l'aubergiste pour qu'on me trouve une collation emportable , je passe à l'hotel -dieu prendre medication, instruments et monture, et on se retrouve içi.
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Mariealice
Pas trop soif. A la voir se dandiner d'une étrange façon, Marie se demanda si la chute de cheval n'avait pas endommagé quelque chose.

Haussement d'épaules, sourire à son Vassal qui devenait chatouilleux avec la prune et passage de missive.

Départ annoncé rapidement et bien sûr à elles de se débrouiller pour le ravitaillement.

Soupir, commande rapide pour pique nique de médicastre, paiement puis tout le monde dehors.


Bien Heloïse, vous allez monter en croupe, nous enverrons quelqu'un tenter de récupérer votre monture.

Ne pas rire surtout à la vue de l'intendante dont la figure s'était allongée à l'idée de remonter sur un de ces tapes derrières à pattes mais pas le choix. Marie avait été claire. Soit elle montait soit elle rentrait à pieds.

Une fois celle-ci en place et le repas placé dans les fontes, il ne restait plus qu'à attendre Dragonet et à rentrer le plus vite possible.

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Frederic*guillaume
Finissant son verre, Fedy vit l'homme élégant se lever et prendre congé. Quand aux deux femmes, la "beauté" commanda des vivres, paya et sortit suivie de la servante qui faisait grise mine.

*Dommage qu'elle reparte si vite !* se dit il.
*Quelle classe et quelle distinction !*

La dernière gorgée avalée, le jeune homme posa son verre sur la table et leva la main en direction de la serveuse lui signifiant d'approcher.
"Pourriez vous nous resservir la même chose ?
D'autre part, nous cherchons Monseigneur Kad. Ou pouvons nous le trouver, dites moi ?"

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Signature supprimée par {Antinea}
---fromFRIgor Massovich
Il s'engagea dans la salle commune, le visage paré de son traditionnel regard, froid et indifférent. Le copine sur pied, à laquelle il avait ôté les roubignoles d'un coup de coutelas franc, ne semblait se vautrer derrière le comptoir. Il remarqua néanmoins la jeune serveuse. Celle qui, quelques temps auparavant, l'avait giflé de sa petite paluche, marquant sa joue de pourpre. Ne souhaitant point s'attarder ou chercher querelle, le capitaine se focalise sur ses objectifs : amasser quelques victuailles et prévenir Madelon. Cette dernière mission fut bien vite accomplie, Igor glissant discrètement un pli sur le bar mentionnant localisation et directives. Il ne comptait adresser a parole à cette femelle enragée qui jouissait des bonnes grâces du patron.

Ses bottines, martelant le carrelage, s'en furent en direction des cuisines. Jambons, terrines et litrons emplirent bien vite les trois sacs de toile dont il s'était armé. Trainant ceux ci dans la salle commune, il s'accorde un court répit, toisant les attablés brièvement. Le nom de Kad s'extirpe dans la bouche d'une jeune Dame. Hum... Inutile, bras chétifs, faible corpulence. Il se fraye un chemin entre les tables et regagne la sortie... Mais son pas se fait hésitant lorsque son fourreau frôle la chaise sur laquelle se détend un jeune homme. Discrètement, le Capitaine se baisse, lache les cordages liant les sacs et porte sa main vers ses bottes comme pour en resserrer les attaches.

Les couleurs de la Garde Episcopale brochées sur un coin de l'habit de l'inconnu. Un signe qui ne trompe pas... Le vieux Knud Magnusen et François de Macquart s'en étaient allés retrouver les cousins du maître en Lorraine. Bien que forcés de se séparer en chemin, ses frères d'armes de la garde rapprochée lui avaient confié que les deux hommes s'étaient octroyé quelque repos dans la capitale. Ainsi, il se pouvait qu'il s'agisse de ces mêmes personnes.

Igor, qui avait grand besoin de bras pour tirer les victuailles, glissa à l'oreille du benjamin :


Toi pas attirrrer vilaine femelle verrrs vous. Elle sentirrr prrroblèmes. Elle petite gueuse sans cerrrvelle. Moi serrrviteurrr Seigneurrr Kad. Vous conduirrre à lui.

Comme pour gagner du temps et prouver qu'il était bien celui qu'il prétendait, il mis en avant le pommeau de son épée portant le dauphin du Forez. Il faudrait faire vite, la serveuse lui chercherait probablement des noises au vu de la quantité de nourriture qu'il emportait.
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- Igor Massovich -
Frederic*guillaume
Pas de chance ! La serveuse n'avait pas remarqué son geste et s'en était allé dans l'autre salle.

L'homme en armes qui paraissait hésité se dirigea vers les cuisines. Frédéric regarda son verre vide puis son frère qui était dans ses pensées. Il l'inquiétait ! Il n'avait jamais été très bavard mais là, il battait un record !

C'est en tirant des sacs remplis de victuailles que l'homme revint dans la salle et se dirigea vers la sortie. Passant près de leur table, il s'arrêta et se pencha pour réajuster ses bottes.
Mais discrètement, il lui dit à l'oreille :

Toi pas attirrrer vilaine femelle verrrs vous. Elle sentirrr prrroblèmes. Elle petite gueuse sans cerrrvelle. Moi serrrviteurrr Seigneurrr Kad. Vous conduirrre à lui.

Frédéric fut surpris que cet homme lui parle.
Fort accent étranger !
Mais ce qui importait c'est qu'il disait être le serviteur de Monseigneur Kad.
Sur le même ton de connivence, il lui répondit :

"Je vous suis ! Euh.... nous vous suivons !"

Il donna une tape sur l'épaule de Chlodwig.
"Chlo ! debout ! Nous partons !"

Il fouilla dans la bourse qu'il portait à la ceinture et en sortit quelques pièces pour payer leur écot. Il se leva et suivit l'homme.
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Signature supprimée par {Antinea}
Marquisdefranchimont
[Salle commune]

Une calèche blanche parcourait à vive allure les rues de Paris.
Puis s'arrêta devant une auberge, que l'on disait réputé d'avoir les meilleurs clients de Paris.

Un garde descendit du siège du conducteur et vint ouvrir la porte, peinte aux armoiries de la famille, et aida la Matriarche à sortir de son carrosse.

Vêtue d'une magnifique robe verte de velours et d'une cape, arborant un lion de sinople, emblème familiale, elle portait un magnifique collier de diamant qui mettait son cou en grande valeur.

La dame descendit les quelques marches et pénétra dans la taverne.
On aurait pu croire qu'une dame de son rang ne s'aventurerait point dans un tel endroit.
Pourtant Sakou s'y sentait particulièrement bien.
Elle s'approcha du tavernier et lui demanda
,

Bonjour mon brave, je vous prendrait bien un bon verre de votre meilleur cru, ainsi qu'un endroit convenable pour me loger.

Elle sourit à l'homme qui lui versait déjà un bon vin rouge dans une coupe.
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