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[RP] L'Auberge, La Rose et Le Gratte Cul ( Place de Gresve)

--Hellen


La minaudière a fait sa bonne action. Voilà les renseignements délivrés en un rien de temps. Entre temps, le beau monde est là et c'est le plus simplement du monde qu'elle sent une main se poser sur son épaule. La tête se tourne, regarde, comprend. Qu'est ce qu'elle vous avait dit. C'est bien pour elle. Elle aurait parié à ce moment là, elle aurait gagné une fortune. Autrement qu'en faisant les poches à la manière des autres indomptables. Pas que ça ne lui plaise pas, ça permet de payer à grailler mais... pour elle y'a d'autres moyens plus... comment dire... efficaces et rentables. On va dire ça comme ça.

Au moment où elle s'apprête à se retourner, le Tuco indique l'arrivée d'un "étranger". Ca sent le bon parti qui rend une petite visite à ses concitoyens. Mais à y regarder, sûrement pas dans cette salle. Le vêtement ferait presque signer n'importe quel passant... Enfin, si on veut.

Le très haut placé n'a pas si tôt franchi la porte que l'importun utilise enfin sa langue pour expliquer ce qu'elle avait déjà compris plus ou moins. Le regard se fait dur, d'un air de reproche silencieux. Comment ça comment elle est fringuée ! Hé Ho ! C'est pas elle qui avait choisi de se le jouer midinette paysanne hein ! Fallait pas pousser ! Puis c'est pas parce qu'on voyait pas ce qu'elle cache sous les fameux jupons qu'elle était pas plus dangereuse que les autres.

Surtout que de ce qu'elle a aperçue au passage du rougeot, c'est pas vraiment sa mise qui peut la faire entrer. Alors que la minaudière...


-"Tu me l'payera charogne !"

Tant pis. Parait qu'il faut se lancer parfois. Et au moins, peut être arrivera-t-elle à faire une annonce un peu constructive.

Elle suit donc le mouvement et se place en première ligne. C'est pas nouveau, c'est ce qu'elle préfère, au moins elle voit où elle doit tailler. Là, il allait falloir faire dans le verbe. Prêts ? Partez...

Lorsqu'elle passe la porte, ça pète tellement que ça en ferait mal aux yeux à un aveugle. C'est censé être beau, soyeux, douillé, chaleureux. Hellen, elle, n'aime pas trop. Mais bon, le propriétaire ne s'occupe peut être pas de savoir ce qu'une maraude comme elle peut bien en penser. Surtout qu'il doit pas en recevoir beaucoup par ici.

Elle marque un petite pause juste à l'entrée. De quoi empêcher les 12 suivants (enfin presque 12) de trop entrer et de les faire virer. Le temps aussi d'observer, de voir si le tavernier s'est pas gouré, et le temps aux deux-trois qui ont pu quand même rentrer à sa suite repère ce qu'il y a à repérer. Confiance comme ils disent.

Et là, elle l'a voit. La chevelure est bien mieux entretenue que la sienne. Plus de brillance, plus de tenue. La mise est noble, et le ton de sa conversation est exercée. L'chapeauté savait choisir ses proies. Ou pas. Parce que quand on voyait... Revenir à ses préoccupations principales. Celles qui les intéressaient tous ici.

A présent que leur entrée a bien du être remarquée, Hellen s'avance en direction de la cible. Air grave, mais faut pas qu'ils fassent peur non plus. Le but n'est pas de se faire épingler mais bien de se faire héberger... Le pas est décidé mais pas trop soutenu. Pour la même raison que l'air...


-"Madame la Comtesse de Brantôme ? "

Trouver une formulation plus avenante... Chercher dans sa mémoire en attendant une réponse. Salutations ? Le bonjour ? Pas vraiment le cas bientôt... mais elle ne le sait pas encore. Comment dire ... : "C'est un honneur de vous saluer. Nous aimerions, mes ... amis et moi-même, vous entretenir au sujet d'un chapeau qui s'est envolé." Pas vraiment évident mais peut être mieux qu'un... : "l'Mercoeur il est mort, z'avez une dette..." Mais patience, laissons là déjà digérer l'attroupement au cœur de la Rose...

--Preciosa
Sympa la déco. On s 'invite ? Permettez ?

Et d'une blonde qui fait le premier pas. Un peu poussée par la vérole faut dire. La bête sait être agile pour éviter le pire et laisser les autres s'en sortir. Un vrai corniaud le nain.

Quelques deniers trébuchent sur le plat du comptoir. Esperanza et C. Jane sont au bout ou au fond c'est à voir selon comment est l'humeur du moment. Jamais la même température que l'ensemble.
Il y ' en a qui ont un sourire à faire fondre la banquise et d'autres à congeler un désert. Chacun son climat.

Un petit sourire mesquin avec la finesse de la grimace tout en douceur du style Alors les filles ? On pleure ? On boit ? On bouge ?

La précieuse emboîte le train à la désigné volontaire. Elle veut pas louper le bon wagon. Un cardinal ça peut être un bon parti. C'est fou tout ce que ces bons hommes peuvent cacher sous leurs robes de bures. On imagine pas.
Dieu sait être aveugle ou alors il adore jouer à cache-cache avec ses disciples. Manque de bol c'est toujours lui qui porte le bandeau...


Ah oui quand même ?

Là soudain les portes s'entrouvrent et Préciosa comprend tout haut pourquoi la rose et pourquoi le gratte cul.
C'est le petit salon de Mme Pervenche ici. On mange et on picole aux chandeliers. Surveillez le Blondin ou croyez moi c'est pas le colonel moutarde qui va se défiler avec l'argenterie.
Dans son dos les pas des chausses qui s'accumulent soudain dans la pièce font vibrer le plancher.
La troupe prend place dans la largeur de la salle, sur que ça intimide un peu sur le coup.
Et ça envoie dans la politesse. Ça doit être pour éviter de reproduire cette mauvaise habitude qu'on a qu'une blonde dans le lot.


"Madame la Comtesse de Brantôme ? "

Ouais ça pète grave le « madame ».
La madame elle a envoyé le chapeauté en Guyenne se faire descendre alors que dans leurs dos on les abattait avant même qu'ils soient partis. C'est beau la noblesse et la politique. C'est comme pour le chaperon rouge à qui elle commence à chercher le regard. C'est fou tout ce que sa cache sous les titres et sous les robes. Que de quoi surprendre....

Je te lui collerai du "T'es qui toi ? "  Bon faut bien dire qu'à part le sentiment d'amitié elle et le chapeauté partageaient le même sens développé de la diplomatie.
On allait donc attendre sagement la réponse en faisant son sourire le plus charmant. Ça elle maitrisait avec le prix d'excellence. Ça faisait bien quelques cadavres qu'elle avait appris à dissimuler ses haines.
Sur qu'à voir les trognes il allait falloir un léger temps d'assimilation à la compréhension de la question.
Pas évident de voir débarquer dans un endroit pareil les longs manteaux. Elle aussi elle aurait peur. D'ailleurs elle serait à leur place elle commencerait par leur proposer un verre. Puis pour détendre l'atmosphère elle ferait venir les musiciens. Par contre elle essayerait surtout pas de filer par derrière, surtout pas.
De toute façon c'est pas compliqué il y en a partout. Alors entre gens polis le mieux ça serait encore de se dire bonjour.

Salut mon bon père. Moi c'est catherinette. Il est pas beau mon chapeau ? Prenez ma main mon père . Faut que j'aille à confesse....

Il pourrait pas résister le Cardinal. Va s'faire bouffer tout cru par mère grand si non.


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L'ambiance feutrée, calme et silencieuse offrait le parfait réceptacles aux attentions réciproques de cette entrevue. Il sentit en Diane croitre sa concentration, chacun de ses gestes mesurément accordés à déployer dans la grâce un rituel dégustatif des plus prometteurs. Une moue énigmatique en expression de ses paroles:

Et moi...Je gage que cette convoitise justement ne vous ai fermé l oreille Sieur de Lune Sombre.

Puis elle déposa dans un sourire le verre de cristal. Totalement subjugué, il sembla s'abreuver de la magie de l'instant, réalisant que trop tard qu'il n'avait même pas prit garde qu'elle lui avait pourtant dit son nom... première faute...
Il devrait faire bien plus attention, ce genre d'impair peut se révéler le faux pas de trop en affaire, le moindre des respects étant de retenir le nom de celui qui nous adressera facture...
Elle semble visiblement ne point s'en froisser cependant, tirant même parti de cette bévue en un éclat d'esprit.

Une serveuse arriva, portant un plateau comportant un vin et et de quelques encas qu'elle dépose sur la table avant d'ajouter que cela provenait d'un cadeau du propriétaire lui-même.
Kain en fut même étonné, cette Dame semblait bien placée vis à vis de cet établissement, ce qui lui fit comprendre pourquoi elle s'était muni de vin en ce lieu où la norme était la consommation de celui proposé par le tenancier...
Tout en balayant la pièce du regard, Diane s'adressa alors à Kain, lui signifiant par une sorte de mise à l'épreuve de faire le service et de déterminer nom et date de ce crû.
Elle s'éclipsa alors en direction d'un homme d'église dont il semblait qu'elle le connaissait intimement, le gratifiant doublement, tendresse suivie du respect a son sacerdoce, puis entama un échange de verbes avec celui-ci.
Kain tout en se levant se dit que la tractation se voyait compliquée, sans l'attention de sa possible détaillante il serait plus ardu d'arriver a ses fins.

Il en déduit alors qu'il était en présence de celui à qui ce somptueux vin était destiné, et selon les mots de Diane au comptoir à son arrivée, cet homme d'église était son frère...
Bien mal engagée que le marchandage qu'il avait prévu. De plus cet homme avait la lourde plus-value d'être de la famille de Diane, chose quasiment insurmontable, du moins quand au prix à s'acquitter en or, pour la convaincre de céder ce lot de bouteilles.
Tout deux revinrent en sa direction, Kain ayant terminé le service en faisant lentement couler le crû dont l'éclat de liait de la lumière ambiante.

L'homme de foi, nimbé d'une austérité certaine, la froideur faite homme vint lui adresse sur un ton monocorde un
"Bonjour, Monsieur." des plus formels.
Kain s'inclina légèrement de l'avant, tout en prononçant sur le même ton
"Bonjour Monseigneur" mais mentalement il se dit que plus mal partit aurait été dur a faire, même volontairement. Il y a des affaires qui débutent mal, et d'autre se voyant empêtrées dans les ronces des déconvenues, et là l'occurrence cela se présentait comme étant la seconde possibilité.

Kain n'était homme à trop vite abandonner, son désir de posséder ce vin toujours en son esprit, et il allait bien trouver un stratagème afin de neutraliser la situation afin que cela soit à son avantage. Mais au moment même où il prit son inspiration pour rajouter quelques mots bienveillant à la suite de sa salutation... un attroupement fit son entrée dans les lieux, se démarquant nettement avec l'ambiance feutrée qui volait alors en éclat, tout autant que les espoirs de réussite de Kain.
A partir de cet instant, il ne vit plus aucune possibilité d'arriver à capter l'attention de Diane, une affaire possiblement plus exigeante lui étant tendu à l'étude par une femme à l'air déterminée s'adressant à elle.
Voila comment un ciel radieux se voit porteur de rageuses nuées et du beau temps l'on passe à l'averse. Ce sont les affaires se dit-il mentalement, son visage se voilant de dépit sans même qu'il le veuille.

Ses espoirs tombés au sol tel des pétales d'une fleur fanée, Kain ne vit autre choix que de respecter les convenances et s'éclipser en adressant un courtois au revoir à ses deux premiers interlocuteurs.
Dans des pas retenus, comme s'il se voulait encore respectueux du quasi silence évanouie de ces lieux, il s'en alla en se faufilant à travers la "foule" demandant audiance.

C'est dans le fraicheur encore de saison qu'il sorti au dehors, son regard se porta sur le ciel bleuté, se disant qu'ailleurs leur clémence pourrait faire pousser d'autres opportunités de faire affaire, il suffit d'être là au bon moment. Aujourd'hui ce ne fut point le cas, c'est tout.

Dans une démarche presque discrète, un homme s'en alla dans les rues de Paris...
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[La Rose]

-"Madame la Comtesse de Brantôme ? "

Deux trois. Puis quelques uns. Puis les 13 au complet.
Ou presque.
Les autres devaient faire le guet à la porte de derrière.

Tous différents, tous à leur place. La machine impitoyable se déploya dans la pièce, cigarillos aux lèvres et regards fiers. Seule peut-être, Jane souriait. Parce qu'elle bougonnait tout le temps mais quand il fallait faire façade, (et le faire bien car leurs vies en dépendaient), elle souriait. Un joli minois à faire fondre le plus glacial, même Blondin, même ... Sentenza ? non, peut-être pas lui. Mais un plissement du nez, des pommettes bien pleines et le reflet de vos yeux dans son regard pétillant, suffisaient d'ordinaire à installer la confiance.



Les mains sur ses hanches appétissantes, elle fait face à la blonde en froufrous (non pas Hellen, l'autre !), et à ses satellites.

L'homme en robe pourpre, elle l'a vu passer tout à l'heure. Comme chez lui, le gars. D'ailleurs, peut-être "est"-ce chez lui ? Visiblement incommodé par l'odeur, il s'est réfugié dans les parfums de rose, dans l'écrin. Comme un bon vin en son coffret. Ou comme un vampire en son cercueil. Au choix. Les yeux de la brune ne s'attardent pas sur lui, mais se tournent vers le négociant. Un monde entre les deux hommes. Le trophée à remporter semble être le vin disposé là.

C., le vin, elle l'aime. Le bon picrate qui vous adoucit la gorge et vous retape quand, assoiffé et desséché, vous rentrez au camp. Mais elle sait que certains en goûtent d'exquis, aux subtiles fragrances, des trucs à tomber raide et à devenir poète, parait-il. Des nectars qu'elle n'a jamais goûté. C'est peut-être l'occasion ... enfin faudrait pas abuser. Il n'y a peut-être même pas treize verres dans le restant de la bouteille.

Mais contre toute attente, le beau brun abandonne le terrain au profit de l'endimanché. Jane s'écarte d'un pas pour le laisser franchir la barrière des 13. Au passage, elle jette un coup d'œil sur son déhanchement. Pour un peu, elle le suivrait presque dans Paris ... s'il n'était question d'un ... placement immobilier. Ah oui, concentrons-nous sur l'important.

Elle se retourne vers la blonde et attend la réaction. Après tout, peut-être n'est ce pas la Comtesse de Brantôme.
La blonde ne fait pas la Comtesse.
Pff si c'est pas elle, Préciosa va encore entendre parler du pays !


--Blondin
V’la que le printemps s’engouffre dans le bourbier...

Démarche altière, l’air faussement nonchalant, l’Blondin déclenche toujours les réactions...
Lorsqu’il franchit la porte les têtes se tournent, visages incrédules, moues d’aigreur non dissimulées et mâchoires qui se décrochent. Seuls les autres demeurent impassibles, habitués à la scène.

Pour un peu on se demanderait c’que fiche une si bonne tête avec pareille bande de mercenaires.
C’est son point fort au minet. On ne l’attend pas et on l’voit pas venir. ..

Surtout quand on se retrouve face à la tronche d’un Sentenza, qui pour compenser ce qui la nature a pas voulu lui refiler, s’est forgé une réputation de brute. C’est bien connu, le caïd ça attire toujours la gonzesse, et on lui demande pas d’être intelligente hein...Au final l'a son ptit succès l'irascible.



Le sourire aux lèvres, mâchouillant sa réglisse, l’hidalgo de pacotille va rejoindre la troupe restée en seconde ligne, liquide devant le pif pour s’tenir en haleine. Un coup d’œil rapide lui permet de faire un état des lieux...

La belle Hellen, son alter égo avec de la poitrine en plus, s’en est allée faire du gringue à la cible, suivie de près par la Précieuse et son port de fessier ; Pur sang castillan l’oiselle, un régal pour les yeux, pour ceux qui en ont. Puis chacun y va de sa démarche, chaloupée pour n’pas faire de vagues.
L’envie de se mêler au cortège le démange. Rencontrer la Comtesse et lui compter fleurette, l’en crève d’envie le héros. Mais la soif se fait sentir, pressante. Abreuver d’fadaises la catin tourmentée ça assèche le palais.

Les piécettes tintent sur le comptoir, le chuintement d’une chope qui glisse péniblement sur le bois nappé d’échardes s’en suit. Abandonnant pour un temps la douce amertume de sa friandise, la main amène le breuvage salutaire en bouche, tandis que l’autre s’active à soulager la morsure du tissu sur son entrejambe en grattements saccadés. La bouche s’ouvre en une moue de contentement.

Tiens, une envie de pisser un coup maintenant.

*Bah t’attendras l'engin, parce que j’ai des tas de trucs à faire moâ.


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Poussez les murs, c est soirée fripes en la Rose...Diane ABSOLUMENT médusée regarde son frere, la silhouette qui s'efface. Renvoyant un salut compréhensif et reconnaissant au négociant. Quelle delicatesse dans l esquive. Vrai qu'elle n a pas vu son frere depuis longtemps et elle en vient à penser que le nom et le cru lui etaient inconnus aussi...L'air formel et froid d un cardinal peut être. Diane sourit.

Tu l'as fait fuir je crois. Dommage, j'aime la tenacité de qui sait ce qu il veut quand bien même je sais apprecier la politesse.

L'indifference de voir partir un inconnu se teinte d un petit regret vite envolé. Une voix féminine, Diane se retourne. Décidement...Une blonde. Elles sont deux donc. Constant a souvent l humour de dire que deux blondes s annulent, mais Diane n a de cesse de faire ce théoreme...

Oui ?

Quel joli cortège dans la piece, à la queue leuleu, une brochette hétéroclite..Des masculins, féminins, des airs patibulaires, génés, empruntés, assurés, indifférents. Comme si toute la palette des émotions s etait réunie dans la pièce. Entassés, tagada voilà les Dalton..Sauf que le compte a un facteur 4. Avec tous en commun cette attente palpable. C est jour des ecrouelles ? De charité peut être ?
Mais le Louvre c est dehors, tout droit, premiere à droite jusqu aux grilles...Diane regarde son frere encore, étonnée. Elle sait déjà ce qu il va penser au sujet de ses fréquentations. Venir en nonnes...Aurait été judicieux. Le cardinal se serait felicité. Diane attend la réplique se demandant quand les chapeaux vont quitter les têtes...
Question de principe.


Que puis je faire pour vous ?



Clairement interrogative. Pour la peur faudra repasser, quand on a vu des hordes de Ténébris deferler sur son village, pas un troupeau de mercenaires...Oui voilà à quoi ils ressemblent. Déjà le cogitant qui clignote. Qui les lui envoie ? Falco ? Se serait pas etonnant, il a toujours des idées encombrantes. Ils sont pas venus mettre son nom sur un contrat c est acquis. Auquel cas elle ne serait plus à penser déjà.
Sereine, elle soutient le regard de l emissaire blonde non sans remarquer de quelle façon la brune couve son frere du regard. Attentive. Posée.
Quand au vin.. si tu y mets le menton tu auras du baton ma belle.
Ou de la crosse episcopale.

Kad...Tu es absolument le meilleur des freres. J'attend de savoir ce que souhaitent nos invités impromptus et nous pourrons profiter un peu...

Diane a une idée soudain...Revenant à la femme.

Si c est pour du travail, l etablissement n embauche pas je le crains.
M enfin le propriétaire est là c est le moment ou jamais. Y a t il un nom à ce joli minois et à son...ahem escorte ?


Curieuse vraiment...
--Hellen


C'est maintenant ou jamais. Sauf que mine de rien, elle est impressionnante de conversation la blonde en face d'elle. Elle tire déjà des conclusions alors qu'on lui a rien expliqué encore. Sans compter qu'il y le gars en rouge, même s'ils sont presque tous derrière elle, pas facile à gérer. Elle se vengera sur le Tuco, ou sur un autre. A y être, autant ne pas faire dans la dentelle en sortant d'ici. Quelques ronds de jambes lui auront suffit ici. Retour à la normale une fois dehors.

On en était où ? Ah oui ! La donzelle comtesse. Elle veut un nom... Qu'est ce qu'ils ont les gens avec les noms ?


-"Hellen, juste Hellen. Et mes compagnons de route. Pourrions nous ... nous entretenir en privé ? "

Son regard gris-bleu glisse vers le religieux, du genre, lui, il dérange un peu, ça ne le regarde pas. Il croit pas qu'on va négocier notre bien immobilier en sa présence ? Et puis quoi encore ?

-"Nous sommes porteurs de nouvelles qui vous concernent, et vous uniquement."

Regard franc, droit, bien dans les pupilles de celle à qui elle fait face. Ca lui apprendra à la prendre pour une future serveuse... Un peu et... Non, laisser ça de côté pour le moment. Les affaires du groupe avant les siennes propres.

-"Des nouvelles qui vous tiendront à cœur..."

Là, elle en fait peut être un peu trop. Tant pis, c'est dit, ça rajoute du mystère, ça titille l'imagination, ça peut faire son effet, trouver leur présence plus intéressante que ce que l'on peut penser. En gros, ça donne de l'importance, bien plus efficace presque que de venir à treize. Même si elle ne s'en serait passé en aucun cas. En gros, ma belle, si c'était pas aussi important, on t'aurait envoyé un courrier... là ! Y'a du gros, alors laisse nous tranquille... D'accord ?

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Tic Tic Tic

La comtesse de BrantÔÔÔme… Elle en collerait du BrantÔÔÔme… Ne lui demander pas comment elle est passée d’un côté, picollant sur son tabouret, à l’autre, sur ses quilles l’œil noir, battant la mesure sur le comptoir. C’est l’genre de détail qui arrive souvent avec Esperanza. Son majeur battait un rythme, elle regardait la donzelle avec un soupçon d’effroi. Blonde… Oui ça elle savait qu’elle était blonde. Elle devait même être terriblement blonde.

Tic Tic Tic Tic…


Métronome infernal. La blonde, elle sentait le luxe et les déjeunés au lit. La brune qui la toisait, avait l’air torve, l’odeur des feux de camps en plein air, le piquant du cèdre et du pin.

Tic Tic Tic Tic…

Et la précieuse qui lui donne du madame… A oui Madame, poussez vous je m’en viens mourir pour vous… Et sur sa joue battait un nerfs… Et son doigt …

Tic Tic Tic Tic…

Et elle pense qu’ils sont à la recherche d’un job dans cette taule ? , même Hellen, avec sa jupe à pas l’air assez cruche pour servir des cruchons aux poivrots du coin… Elle les voyait bien tien, le bon, la brute, et l’truand servir en queue de pie. Et Mercoeur qui a suivit cette blonde… Ben voilà ou s’qu’il était l’enfer… Pavé de bonne intention de blonde.


-" la seule chose qu’on sert, c’est les pains… Et dans notre jour de bonté on y rajoute quelques chataîgnes… Mais là n’est pas la question.

Oh l’espoir qui tombe comme la foudre sur l’innocent agneau… Elle bouge pas d’un poil pourtant, mais ses yeux de braises, luisent.


-" Nous sommes la suite d’un homme tombé. Et il était plus doué que moi pour les ronds de jambes.

Ah Esperanza, faudra pas trop te pousser pour te voir exploser…


Tic Tic Tic Tic…



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Les femmes...sont de vraies harpies, c'est dans leur gènes, suffit de les mettre en presence pour que leur prédispositions naturelles s exacerbent.
Voilà pourquoi Diane prefère de loin la tranquille et franche compagnie des hommes. Elle laisse un temps certain passer, concentrant son attention sur l autre blonde. Piquée de curiosité, a une mimique d excuse pour son frere. Des nouvelles qui lui tiendront à coeur ? Une petite pointe d inquietude vite eteinte. Elle ne les connait pas...Et si ? Lucas ?
Diane pense en tout premier lieu à son fils..Bien naturellement. Sa main entraine son interlocutrice vers la fenetre.

Je vous ecoute..Hellen.

La brune entre dans la danse...Apparement d un naturel nerveux...Peu lui chaud en fait, ça lui passera avant que ça la reprenne...Diane aimable lui répond quand même, sans se departir de son calme.

Je parlais du service et de l usage des armes et de la sécurité de l auberge...mais en effet là n est pas la question.A l evidence je me suis trompée.
Gageons qu il etait aussi plus doué pour les traits d esprits.


Et toc, toc, toc.^^

C est dit froidement et sans ciller, elle n aime guere le ton employé, injustifié. Il ne s agit pas de son fils et avec un certain soulagement reprend...

Qui ?


Elle a soufflé ce mot, revenue à Hellen, ayant compris que ce n etait pas bonne nouvelle a s inviter en ses murs...Déjà plein de suppositions...
Plutot tendue sous l apparence...
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Le Tuco l'était pas bien grand et quand il était tout petit ben ça l'arrangeait pas vraiment. Vous voyez quoi ? Le genre « Quand on sera grand on aura un cheval et toi un shetland ? »
Oui bon depuis il a appris par un copain qu'on pouvait faire plein de truc furieux en shetland..mais revenons à nos larrons en foire...

Là ?

Faut dire qu'être discret, à peine remarquable et tout juste quantifiable voir presque négligeable ? Lui rendait un certain service.
Celui d'être invisible dans le champ de mire de l'une ou de l'autre des parties engagées dans la conversation. Presque ça serait marrant de rester la, croiser les bras et contempler le shampooinage.
Le Cardinal semblait adopter la même disposition. Aristote dans sa grande sagesse devait lui mettre tous les sens en alerte sur le champ d'attraction des météorites en présence.
Le satellite qui semblait en orbite comtale à leur arrivée avait choisi la technique de l'étoile filante.
Ça devait pas être une bonne lune. L'attraction devait pas permettre la chute de la pauv' pomme..
Par contre la C. semblait toute prête pour jouer le verger. Au regard porté par la maraude au départ de l'inconnu on devinait qu'elle s'interrogeait vachement sur les effets du Big Bang.

Sors de tes rêveries le Tuco y'a la donzelle qui se lance dans la fonction pôle emploi désignant la robe de pourpre comme le propriétaire des lieux.
Un job ? C'est quoi ça ?
Même pas Hellen relève l'offre. Droite dans son argumentaire la vipère. C'est libre comme l'air ça et c'est pas près de se laisser enfermer.
Pour sur que c'est elle qu'il fallait envoyer négocier. Puis soudain la certitude...


" la seule chose qu’on sert, c’est les pains… Et dans notre jour de bonté on y rajoute quelques chataîgnes… Mais là n’est pas la question.

C'est la chandeleur ? Quérida armée de sa crêpière est prête à relever l'annonce d'emploi.
Tant qu'à être dans un environnement solaire son truc à elle ça serait un job sur mars ? Z'avez pas une mine de fer à protéger la haut ?
C'est que ça était élevée à la paella au chorizo pur extra fort ça !
Commence à regarder si il y a des choses fragiles à protéger dans la salle le Tuco.
Les bouteilles ? Les miroirs ? Les chandeliers ? Le cardinal ? La Précieuse qui dit plus rien ?
L'avait dit on y va piano le Bon Père. Ne pas lui faire peur et être discret dans l'approche.

La blonde parut pas se démonter. Gardant sa fierté et la grandeur de sa noblesse balançant un pique sur les traits d'esprits d'Esperanza.
Pas étonnant que le chapeauté avait bossé pour celle-là. Mais il allait falloir abréger l'entretien avant que ça parte en eau de boudin.
Imaginez un instant que la quérida s'interroge sur la suspicion ? " Et comment qu'elle le sait qu'il avait des traits d'esprits le Mercoeur ???? "
On sera paré pour l'option niveau 4 avec embauche de charpentier pour reconstruire mon hôtel privé.


Mercoeur.

Celui qu'on appelait le Chapeauté. Avec lui sont partis le sieur Esthète et la comtesse Améliane.
On y était avec l'irlandais. Ça était une vraie boucherie.
Faut que vous nous cachiez à Paris. La Guyenne va pas garder un bon souvenir de l'armée des Boulets...
Le Chapeauté disait toujours qu'on pourrait compter sur vous pour lui rendre le service de son engagement dans l'armée des boulets.
Avant de mourir il a laissé un truc à la dame Isadora Da Vinci. Il a dit que c'était à vous. Son galure. On a laissé la femme avec Falco et les siens avant de retrouver les nôtres qui sont ici et de foncer sur Paris.

Faut nous aider ma bonne dame.

Tout était sorti d'un coup. Tranquillement, lentement avec assurance. Après tout il n'oublierait jamais cette nuit à Bazas. Cette fuite du couvent, toute la troupe déguisée en none et seuls les passagers du chariot pour survivants.
Il avait pris la parole dans ce concert féminin. Y'avait plus qu'à faire attention à pas prendre un coup de couteau dans le dos ou de botte dans l'train.
Le problème étant de savoir de quel coté ça pouvait arriver....


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Je sais..Les nouvelles vont vite.

Evidement qu elle savait déjà. Grand et si petit royaume...Par chance, en retrait un Cardinal semblait ne rien vouloir savoir...Ô veine.
Et si Diane en concevait peine, colère, elle n en montra rien, à peine un tressaillement vite maitrisé...Décidement ce jour prenait des allures imprévues...Cacher une troupe entière. Mais où donc ?

Dame Isadora et Falco sont attendus au Castel...
Il y rameneront les..corps. Ils voulaient tous rentrer au pays...
Ils y reposeront en paix...

Il avait raison. Je vous aiderai.



L essentiel avait du bon aussi. Comme elle se sentait lasse d un coup...
Cherchant avec force l endroit qui pourrait convenir. Margency ? Le Troubagîte du quartier des artistes serait trop petit...



Elle se rapprocha un peu.

Soyez à nuit tombée..............

Elle donna l'adresse détaillée d un souffle, l'emplacement de l'entrée dérobée...

J'y serai..

Et elle lui remit sa bourse plutot lourde. Le temps qu ils se retournent. C etait simple avec Diane. Et c etait bien comme ça.

C etait... quelqu un de bien et de parole. Ils l etaient tous...
Erel
[Dans la rue, devant l'établissement]


Paris et son animation.

Paris et sa noblesse extravagante.

Paris et sa pauvreté délirante.

Paris et son orgueil digne de la capitale de l'Europe.

Paris, belle représente du Royaume de France finalement, non?

Bref, c'est donc, vous l'aurez compris, un Dénéré bien peu habitué à ce petit monde qui finalement, était tout un univers à lui seul, qui attend à deux mètres de la porte de l'auberge appelée communément, La Rose et le Gratte Cul. Un nom qui ne choqua pas Erel outre-mesure.

Là, tranquillement, alors qu'il attendait la Vicomtesse d'Arnac Pompadour, un mendiant, auquel il manquait une main, habillé de ce qui avait dû être autrefois de tissus de grandes qualités s'arrêta devant celui qu'on surnomme le Loup.
Les yeux rouge, la peau presque noire de crasse, une odeur de charogne avec des relents d'alcool, il débita au jeune noble un discours totalement incohérent, parlant d'un Roy déchu, d'une femme envoyée par Dieu pour le tuer lui, le mendiant, qui se prétendait Duc, et cela durant deux minutes.
Pendant tout ce temps Erel ne bougea pas, non par peur, parce que le mendiant était tellement à bout de force qu'un simple garçonnet aurait pu le battre sans difficulté, mais plutôt par répugnance.

À la fin de son discours, le mendiant resta là, à regarder le Dénéré.
Pris de pitié, ce dernier lui posa une unique question:


-Comment t'appelles-tu mon brave?

Dans la seconde qui suivit, l'homme éclata en sanglots, courant à travers la rue comme si les chevaliers du Roy le poursuivaient.

Il soupira. "Quelle drôle d'idée que de vivre dans cette ville" pensa-t-il.
Les minutes passèrent, la brise refroidissait l'homme au regard de glace en le faisant frissonné, tandis que l'astre solaire lui, prodiguait chaleur et réconfort. Cela lui fit penser que d'ici deux ou trois mois, l'effet du Soleil leur sera difficile dans le Sud, tandis que celui de la brise sera recherché. Comme si le monde était un antagonisme à lui tout seul.
C'est donc lorsque le Vicomte s'apprêtait à se plonger dans des pensées philosophiques qu'il aperçut Marie-Alice Alterac, "objet" de son attente à un mètre de lui.


-Bonjour Vicomtesse. Heureux de vous revoir depuis tant de temps.
pnj
L'arrivée à Paris :

Toute à sa contemplation de la grande ville, Promesse n'était point attentive aux discours que lui tenait Léopol, membre de la garde personnelle de son père. Son front était appuyé contre la vitre du carrosse et son souffle marquait son passage en y laissant trace.
Son émerveillement grandissait de minute en minute à observer toute la populace s'activer dans les rues de Paris, crier, rire, râler. En fait, ce n'était pas tellement différent d'autres lieux, seulement ici, tout prenait des proportions démesurées.
Son enfance se passa son encombre dans le Castel de son père, sur les terres Lorraines qui n'avait – pour elle – rien de bien original et venir à Paris lui procurer une grande joie, même si elle ne connaissait toujours pas la raison de sa venue ici.
Cependant, elle fut bien obligée de se tourner vers son interlocuteur pour lui prêter un peu attention avec une mine exaspérée.


Nous arrivons Dame Promesse.


J'ai des yeux pour voir, et, une chance pour moi, j'ai apprit à les utiliser correctement, ainsi la prochaine fois que tu souhaites me déranger, indique moi donc quelque chose que je ne sais point d'avance.


Elle lui offrit tout de même un ravissant sourire, montrant ainsi qu'elle n'était pas fâchée. En réalité, elle s'entendait très bien avec ce garde en particulier.

Bien, votre père nous a donné rendez vous dans une Auberge, nous y serons bientôt alors préparez vous.

Il lui rendit son sourire alors que Promesse se replongeait dans sa contemplation.
Le carrosse aux armoiries de son père s'arrêta en effet peut de temps après cet échange. La porte lui fut ouverte et une main lui fut tendue, elle l'attrapa et s'extirpa avec grâce pour poser pied à terre. D'un geste discret, elle plissa sa robe et se passa une main dans les cheveux pour vérifier que ses boucles brunes étaient bien en place.


L'Auberge :

Elle pénétra dans les lieux avec Léopol et un autre de ses pairs, elle ne comprenait d'ailleurs pas pourquoi elle devait se trimballer avec deux gardes à ses chausses mais elle avait beau avoir rouspété, cela n'avait rien changé, c'était les ordres de son père, son père était le Duc, elle n'avait donc pas son mot à dire.
Elle embrassa la pièce d'un long regard à la recherche de son paternel. Il ne semblait pas se trouver en ces lieux, elle devrait donc l'attendre. Une personne vint à sa rencontre et lui proposa de s'installer à une table, elle accepta, toujours suivit des deux gardes à ses chausses.
Une fois assise, elle s'accouda à la table. Elle ne tint d'ailleurs pas longtemps dans cette position avant que Léopol lui rappela qu'il n'était pas acceptable pour une jeune femme de bonne famille de se tenir ainsi. Elle soupira. Elle se remit droite et attendit, plongeant dans ses pensées avant d'avoir un saut qui la ramena sur terre.


Léopol, veux tu bien allé nous chercher des rafraîchissement s'il te plaît ? Cela nous occupera un temps.
Krystel_martin
[Sur la route reliant les Flandres à Paris]

Tout s'était décidé à la dernière minute, comme tout ce qu'elle entreprenait d'ailleurs. Les élections municipales ? Un coup de tête, comme toutes les jeunes filles de son âge peuvent avoir. Sa fuite vers Ath pour échapper à une campagne électorale honteuse et désastreuse ? Ce n'était pas vraiment une fuite, puisqu'elle avait dû se rendre au domaine pour régler un problème. Un problème... tu parles ! Blaise avait cru que le jardinier d'Ath était à l'article de la mort, et avait demandé en urgence à l'intendante de venir constater les dégâts d'une prétendue bagarre entre le blessé et des gredins. Quand la jeune fille était arrivée sur place, elle avait juste vu une vieille roue de charrette cassée et un jardinier avec un bras en écharpe, racontant d'une voix gaillarde qu'il avait fracassé le crâne d'un des vauriens avec ladite roue. Dérangée pour des peccadilles, en pleine réconciliation familiale...

La jeune fille, une fois rassurée sur le sort de son jardinier, et après avoir constaté que le domaine était bien entretenu, n'avait pas eu le cœur de retourner voir son père. Elle voulait... s'évader, loin des soucis familiaux. Oui, c'était bien une fuite ; loin de tout, de tous. De tous ? N'aurait-elle pas dû pour cela faire retraite plutôt qu'aller à Paris ? Sans doute, mais les jeunes filles sont têtues, et pas toujours très raisonnables...

Elle avait donc pris la route un beau matin en direction de Paris. Elle partait à l'aventure, avec pour toute escorte une vieille femme et un conducteur pas très sobre.


Quelques jours plus tard, à l'auberge, dans la salle commune

Fourbus par une longue route semée d'ornières et de brigands pas très rusés, Krystel, suivie de la vieille mère Denis, poussa la porte de l'auberge parisienne après avoir laissé son vieux bâton dans la charrette et Gus ivre mort. Des odeurs de sciure et d'alcool lui sautèrent à la gorge, odeurs familières pour l'ancienne petite vagabonde.

Elle s'attabla et attendit qu'on s'occupât d'elle, soudain intimidée par les regards curieux qui dévisageaient la petite flamande.

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Mariealice
[Dans la rue, devant l'auberge]

La journée était chargée, comme d'habitude aurait-elle pu dire d'ailleurs mais elle avait un rendez-vous. Un homme qu'elle connaissait peu à dire vrai, une rencontre faite lors de joutes.

Une rencontre un peu étrange qui aurait pu tourner mal en un certain sens. Sourire au coin des lèvres désormais en repensant à ce jour là et à la tête qu'ils avaient tous deux fait lorsqu'elle avait soulevé le pan de la tente. Pour le trouver en train de se rhabiller suite à une blessure. Rouge pivoine, elle avait aussitôt fait demi-tour pour tomber nez à nez avec la fiancée d'Erel. Explications faites, un serviteur trop zélé ou idiot, voire les deux, lui avait dit d'entrer alors qu'il aurait dû lui dire d'attendre. Tout avait bien fini et Marie pouvait désormais en rire mais sur le coup, elle aurait largement préféré se trouver épée à la main face à un quelconque malandrin.

Tout en songeant, elle finit par arriver non loin de l'endroit convenu pour le trouver en la compagnie d'un mendiant. Le pauvre homme ne semblait plus avoir toute sa tête et partit soudain en courant, en pleurs. Un soupir en le suivant du regard tandis qu'elle se demandait ce qu'il avait pu vivre pour ainsi avoir basculé.

La voix d'Erel lui fait tourner la tête et tendre la main.


Bonjour Vicomte. Comment vous portez-vous? Mes félicitations pour votre mariage.

Elle sourit chaudement et lui indiqua la porte, tout près.

Y allons-nous? Vous me raconterez ce qui me vaut cette rencontre et ce qui vous amène à Paris.
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