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[RP] L'Auberge, La Rose et Le Gratte Cul ( Place de Gresve)

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Dans la salle commune

Ath-Dunkerque-Ath-Paris... La petite intendante lui en faisait voir, du pays. Mais pourquoi diable venait-elle à Paris ? La van Hoedezee avait obstinément refusé de lui répondre, et la vieille femme n'avait pas insisté, de peur de paraître grossière.

Elles étaient entrées dans une auberge au nom fleuri... c'est du moins ce que la vieille avait cru voir sur l'enseigne, elle qui ne savait ni lire ni écrire. Installées à une table propre, la jeune demoiselle attendit quelque chose.

Après cette longue route, la jeune écervelée pensait qu'on allait la servir ou quoi ? La mère Denis grogna, puis se leva et avança lourdement au comptoir pour demander du vin. Quand elle revint, après avoir payé de sa poche le picrate (!), elle déboucha la bouteille avec les dents, servit un petit verre à Krystel et une bonne rasade pour elle. Puis, elle s'affala sur le banc et goûta le vin. Elle claqua la langue d'un air appréciateur et lampa avec ardeur. Elle vida bien vide son godet, le remplit à nouveau puis but cul sec. Elle s'essuya la bouche d'un revers de manche et regarda les gens qui les entouraient d'un air de défi, les yeux brillants et rougis par la fatigue et la boisson.
Erel
[Devant l'Auberge]


Bonjour Vicomte. Comment vous portez-vous? Mes félicitations pour votre mariage.

Erel, d'un sourire chaleureux, accueillit avec une certaine joie non dissimulée de revoir Marie-Alice. Et tout en s'inclinant, il lui fit un baise-main des plus légers.
Comme ça lui changeait... La dernière fois qu'il avait invité la Vicomtesse, celle-ci l'avait trouvé dans sa tente dans une tenue des plus légères. Se sont des moments que l'on oublie rarement, et dont le souvenir à le don d'hanter l'esprit.


Y allons-nous? Vous me raconterez ce qui me vaut cette rencontre et ce qui vous amène à Paris.

Lui ouvrant la porte tel un gentleman, il lui répondit en même temps.

-Oui allons-y ma dame, j'ai prévenu de notre arrivée, et nous devrions trouver facilement deux places dans la salle "La Rose".


[Passage rapide par la Salle Commune, puis arrivée à la salle "La Rose"]


Un certain brouhaha s'élever de la salle commune. Il faut dire que là, y était mélangé à peu près toutes les classes sociales que comptaient Paris, et c'est donc tout naturellement que le bruit des conversations était élevé.
Se dirigeant vers le côté gauche de la salle, ils arrivèrent rapidement dans la salle "La Rose".
Dénichant en quelques secondes deux sièges, le Dénéré tira celui de Marie-Alice, l'invitant à s'y assoir, puis rejoignit le sien en face.


-Et bien maintenant que nous sommes relativement un peu plus au calme, je peux vous répondre.

Tout en gratifiant son visage d'un nouveau sourire, il continua.

-Et bien déjà permettez-moi de vous remercier pour vos félicitations. Elles me vont droit au coeur, même si nous nous connaissons que trop peu.
Et ma foy, je vais aussi bien que peut l'être un homme qui a vit auprès de son âme soeur.


Il s'interrompit quelques secondes, puis reprit.

-Et vous, comment vous portez-vous?

Le Loup ne répondit pas à la question sur le motif de cette invitation, tout simplement parce qu'il trouvait que ça ne s'enchaînait pas avec un "comment vous portez-vous?", et que de toute façon il pouvait y répondre après.
Mariealice
[La Rose]

Marie lui emboita le pas tout en observant l'intérieur du lieu. Elle avait entendu parler plus d'une fois de cet endroit et de la particularité amusante des deux parties qui le constituait, si on excluait la partie commune qu'on pouvait trouver partout ailleurs.

Etrange de penser qu'ici pouvait se côtoyer haute et moyenne société d'un côté et gueux de l'autre. Pour les brigands et autres pilleurs, elle avait appris depuis longtemps à savoir qu'il s'en trouvait partout.

La Rose en elle-même était une sorte de cocon clairement prévu pour recevoir les notables et nobles habitués au luxe.

A l'invitation de son vis à vis elle prit un siège et s'installa à la petite table qu'il leur avait choisie.


Et bien je me porte bien merci. Mon installation en Bourgogne est presque achevée, il reste toujours quelques petits détails à régler mais rien de bien important.

Elle remarqua qu'il n'avait point répondu à sa question et son regard se fit interrogateur, même si elle ne la reposa pas. Il finirait bien par lui dire le pourquoi du comment de ce rendez-vous.

Savez-vous que c'est la première fois que j'entre ici?
_________________
Erel
[La Rose]


Et bien je me porte bien merci. Mon installation en Bourgogne est presque achevée, il reste toujours quelques petits détails à régler mais rien de bien important.

Erel frissonna. Il ne comprenait pas comment on pouvait avoir envie de s'installer en Bourgogne. Le peu de temps qu'il y avait passé, il avait détesté cette province, et c'était resté.
Sans parler de l'accrochage diplomatique qu'il y avait eu entre la Bourgogne, en la personne d'Erik de Josselinière, et le Béarn, en la personne de sa demi-soeur Arielle de Gilraen de Dénéré, qui n'avait eu pour effet qu'exacerber ce sentiment de dégoût vis à vis de cet province.


-Hmpf... Je ne comprend pas comment on peut aimer cette province... Enfin, les goûts et les couleurs ne se choisissent pas! En tout cas j'espère que vous vous y plairez.

Le Vicomte dit cela de manière neutre, et rajouta même un sourire à ses paroles. Le fait de détester une province ne signifie pas en détester les habitants, et encore moins Marie-Alice.

Savez-vous que c'est la première fois que j'entre ici?

Le Loup haussa les sourcils. Elle qui avait souvent fort à faire à Paris n'y était jamais allé! Cela l'étonnait. Encore cet endroit aurait été ni connu ni réputé, son sentiment d'étonnement ne serait point... M'enfin, il s'en accommoda rapidement, et rajouta même.

-Et bien cela tombe bien, c'est la première fois pour moi aussi...

Et de renchérir avec une note d'humour.

-Et bien on peut considérer ça comme notre première fois... Je vais en faire des jaloux comme ça!

Le Dénéré ne savait si elle allait adhérait à son humour qui n'était pas toujours drôle, mais tant pis.
Il enchaîna avec, enfin, la raison de sa venue ici.


-Et pour répondre à votre question d'il y a quelques minutes, ma raison de ma venue ici et que j'aurai aimé en savoir plus sur... l'Ordre de la Licorne. Car à vrai dire, j'ai envie d'intégrer un Ordre Royal, et plus spécialement celui-là. Or vous êtes la seule que je connaisse qui en faite partie, et donc qui êtes la plus à même à m'en parler correctement.

Sur un ton d'excuse, il continua.

-Et je vous prie de bien vouloir m'excuser de vous avoir fait venir ici pour si peu...

Erel n'aimait pas déranger les gens, et encore moins ceux qui avaient des fonctions importantes.
Il n'y avait pas d'exception pour Marie-Alice Alterac, dont il pensait que ce rendez-vous n'était certainement des plus distrayants ni importants pour elle qui était Première Secrétaire d'Etat.
Mariealice
[La Rose]

Et moi je ne comprends point qu'on puisse vivre dans ce sud perpétuellement agité de remous et de guerres. Vous voyez, nous sommes donc chacun bien à votre place en nos provinces respectives.

Petit sourire en coin, elle s'y sentait bien en Bourgogne, et puis de toute façon elle passait tellement plus de temps sur les routes qu'ailleurs...

Il sembla étonné qu'elle ne fut jamais venue en cette taverne renommée mais à Paris, elle passait plus de temps en son bureau que partout ailleurs.

Faire des jaloux? J'en doute fortement mais l'image est amusante j'avoue.

Haussement de sourcil à la raison invoquée, décidément elle devait porter sur son front l'indication réponses à toutes heures et sur tous les sujets. Nouveau sourire en coin.

La Licorne et les Ordres Royaux. Ce n'est pas peu comme sujet je trouve. Il est même plutôt vaste à dire vrai.

Que puis-je vous dire de prime abord. Ordre Royal veut dire qu'il satisfait aux demandes du Grand Ecuyer de France et a reçu reconnaissance du Roy en son nom.

Celle-ci signifie que le Grand Maitre prête serment auprès du Roy comme n'importe quel vassal et que chaque membre prêtant serment à son tour auprès du Grand Maitre lors de son intronisation. Et que donc si levée de ban, il faut répondre de même.

La Licorne est l'un des plus vieux Ordre de Chevalerie du Royaume et a participé à nombres de campagnes et d'actions en tout genre.

Le plus simple serait peut-être encore que vous me posiez des questions.

_________________
--Estree.of.eodh
Estrée d'Eodh chevauchait un destrier au poil brun à une allure lente mais régulière.
Un homme vraiment grand et de très forte carrure suivait Estrée en courant à grandes foulées et en faisant preuve d'une endurance excellente.
La vision était troublante et peu commune. Vêtu de façon aisée, l'on se serait plutôt attendu à ce qu'il soit en possession d'un cheval comme la femme.

Enfin, Estrée fit halte devant un établissement qui sembla lui plaire.
Le temps qu'elle attacha son cheval et l'homme l'avait rejoint sans montrer signe d'essoufflement.
Elle le dévisagea avec mépris de la tête aux pieds et s'attarda sur certaines particularités, en se souvenant des paroles du Mentaï lors de leur dernière rencontre. « Cette homme restera avec toi pour les mois à venir. Il se nomme Vicent et a une grande place dans nos projets à venir.
Il comprend tout à fait le français mais ne parle que très rarement dans notre langue.
Aussi, devras-tu trouver un autre moyen de communication avec lui. Surveille le comme à la prunelle de tes yeux et réponds précisément à ses questions s'il t'en pose ce qui ne sera probablement pas le cas étant donné qu'il est fort observateur et plutôt taciturne.
Tu verras tout de suite à son physique et à son comportement qu'il n'est originaire de ce Royaume. Ton objectif est qu'il s'y acclimate sans incident.
Et ma foi s'il manifeste quelques besoins qui pourraient te sembler étranges, ne cherchent pas à t'intérférer.
Que le Chaos guide tes pas ! »

Estrée s'était révélée fort intéressée et curieuse au début. Puis voyant que l'individu ne faisait aucun effort pour nouer une conversation, et que rien ne semblait inhabituel chez lui mis à part son physique et ses fréquentes absences le soir, elle avait abandonné et avait tâché de devenir indifférente.
La Dame d'Eodh avait ses propres problèmes. Les hallucinations n'avaient pas cessées depuis l'affrontement contre les Marchombres aux côtés de Haku. Elle était toujours tourmentée et chaque fois qu'une apparition lui faisait face, elle menaçait de perdre tout sang-froid. D'ailleurs, cela n'était-il pas déjà la preuve qu'elle était folle ? La pauvre femme n'avait personne à qui en parler.
Elle était certes toujours une redoutable Mercenaire du Chaos mais sa formation ne lui était d'aucun secours face aux fantômes de son douloureux passé ...
Ce n'est que deux jours plus tôt qu'elle avait compris à quel genre d'individu elle avait à faire.
*
Lorsque l'attaque des brigands la surprit, Vicent était parti chercher de l'eau à la rivière et ils avaient établi leur campement dans une clairière.
Estrée les entendit avant de les voir survenir. Leurs rires graves et stupides retentirent de derrière les buissons avoisinant.
La mercenaire dégaina sa rapière et sa dague et l'oeil alerte, ne cessa de guetter leur approche.
Les buissons bougeaient de toute part et Estrée tournait et tournait sur elle-même afin de ne pas être prise par surprise.

- Quel beau spectac tu nous offr' ma bel. Retir' don moi ces habits qu'le vieux Sam voit si t'es co Pucelle ou pas ! Dit une voix grave aux accents de paysant. Des rires gras s'élevèrent et Estrée localisa la voix.
Sa dague de jet fila comme l'éclair dans les broussailles et un cri de douleur retentit.

- Epingl' la moi Larcher ! Retentit cette même voix avec cette fois de la colère au fond du ton.

La flèche partit de face et Estrée put l'esquiver sans grande peine mais ne comprit que trop tard que celle-ci était un leurre. La suivante venant de son dos se figea dans son épaule et elle tomba à genoux.
Elle cracha un cahot de sang et jura de s'être fait bernée si facilement.
Les sept bandits, puisque tel était leur nombre apparemment, sortirent des fourrés et l'encerclèrent.

- Saleté d'catin ! J'vais t'baiser puis c'sra l'tour d'mes frères. Et je t'enfoncerai cette saloperie d'dague dans ton con pour te faire jouir !

Ce à quoi Estrée répliqua en se relevant précipitamment pour enfoncer sa rapière dans les tripes d'un bandit et la tourner sans oublier de manifester un sourire cruel sur son visage.
Le chef lui mit une gifle qui la flanqua à terre et la tête lui tourna soudain. Le goût âcre du sang perla encore à ses lèvres.
La suite ne fut qu'un carnage. Le crâne d'un homme explosa, écrabouillé par une énorme pierre lancée par un mystérieux assaillant. Mystérieux, il ne le resta pas longtemps, Vicent était de retour, et quel discrétion ! Il retira la rapière d'Estrée du ventre du défunt, et tua un homme en lui ouvrant la gorge. Un autre suivit, la rapière enfoncée dans l'oeil. N'ayant plus d'arme, Vicent se jeta de toutes ses forces sur le chef de la bande et le plaqua à terre. Là, il lui lacéra le visage à coup d'ongles et lui fracassa la tête contre le sol à grand coup. Les derniers bandits demeurant, prirent la fuite, appeurés qu'ils étaient par l'oeuvre commise. On aurait dit qu'une bête sauvage était entrée en action.
Vicent, les mains couvertes de sang, se dressa au dessus d'Estrée et une lueur folle vrilla dans ses prunelles.
La Mercenaire comprit qu'elle ne représentait rien pour lui qu'une proie de plus. Une satisfaction de plus. Elle dégaina une dague et la pointant vers lui, recula doucement, l'empêchant d'approcher.

« Cerberus »

Le simple fait de prononcer ce nom suffit à calmer Vicent. Son visage sembla changer du tout au tout. Il retrouva son calme habituel mais il tiqua et fixa longuement Estrée pour finir par hausser les épaules.
Estrée ne put s'empêcher de soupirer intérieurement.
*

Une fois assis, Estrée commanda du vin de bonne qualité ainsi que deux chambres et observa longuement son compagnon.
--Vicent
Vincent n'aimait pas ce nouveau Royaume qu'il découvrait chaque jour davantage.
Certainement pas que les siens lui manquaient mais il avait du modifié toutes ses habitudes. Ici ce n'était pas le plus fort qui gouvernait mais celui issu de la plus haute et prestigieuse lignée, cela fus-ce du même être un gringalet ou encore un enfant ... Vicent trouvait cela ridicule.
Et pour ce qui était de la chasse, il ne trouvait jamais une proie à sa hauteur.
La plupart du temps, il tombait sur un vieil homme habillé en riches atours accompagné d'une putain et qui se compissait dès que Vicent se penchait sur lui mordre dans sa chair. Pour ce qui était d'une quelconque résistance, il ne fallait pas compter sur des gens de cet acabit là.
La seule qui lui eut opposer résistance jusqu'à maintenant fut une gamine toute juste entrée dans l'adolescence qui lui avait griffé tant et plus le visage et le cou pendant qu'il la violentait.
Elle s'était vite résignée à son sort une fois qu'elle eut compris à quel genre d'agresseur elle avait à faire.
« Pitié ! » Sanglotait-elle à chaudes larmes que Vicent s'était empressé de goûter de sa langue longue et pointue.
On lui avait déjà comparé sa langue à une épée tant elle était longue et pointue mais évidemment elle ne coupait pas.
Les larmes avaient un goût salés qui ne firent que décuplés les sens et la rage de Vicent.
Il eut vite besoin de se trouver une autre proie cette nuit-là.

Quand il fut de retour auprès de la femme qui lui servait de guide, il vit tout d'abord sa mine ébahie et d'incompréhension.
Puis l'incertitude put se lire petit à petit et quand elle réalisa que c'était un être humain qui lui avait fait ces marques-là, elle se plaqua la main sur la bouche pour dissimuler son horreur.
Vicent lui parla de sa voix grave et effrayante dans sa langue et quand il vit sa mine d'autant plus apeurée, il éclata d'un rire sarcastique.

L'auberge dans laquelle il s'était arrêté était des plus communes mais c'était plus confortable que tout ce que Vicent ait connu jusqu'à ce jour.
Il prit ces aises et se rappela les leçons de Cerberus pour faire de lui un homme courtois.
Il prit la parole de son accent grave et quelque peu germanique.


Vous siérait-il de prendre une petit peu de veine ma Dame ? Il sourit, dévoilant ses dents aiguisées par l'usage et joignant le geste à la parole, lui servit du vin de couleur fort sombre.
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