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[RP] L'Auberge, La Rose et Le Gratte Cul ( Place de Gresve)

---fromFRDiligence le Messager
Le messager entre par une des fenetres, et va s 'ecraser sur le comptoir. A sa patte un pli. Un nom de destinataire, le tavernier Messire Kad.
Un sceau celui des Azayes. Il saura que ca vient d elle, Wiatt.
L ecriture est serrée, les mots ont été posés rapidement. Un mise en garde, une nouvelle capitale, qu'il sache. Juste quelques mots...Il comprendra et prendra les mesures qui lui paraitront adequates..



Citation:
Cher Kad,

Je suis en Bretagne, je vais bien. Je prend le temps de t aviser d une chose...
Sans appel, certaine, et dont le doute n est pas permis. Prend garde à toi.

Ils sont vivants...

Wiatt Diane d Azayes.



L oiseau libéré de la lettre reparti.
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Passe Frontieres.Vol express.Une graine/dix lieues, PCV exclusif, Eco, deteste les volets!
---fromFRPhilippe Moulin
Le lendemain, très tôt le matin
Salle Commune


La nuit était passée. Chacun de son côté, tous avaient trouvé plus ou moins ou dormir. De toutes façons, Philippe s'en était pas souciait... il avait bien pire a savoir... Sa soeur, elle était partie, avant lui, lui priant de ne pas la suivre, amoureuse, a la suite d'un paysan.
Ou? Comment? Pourquoi?
Ce n'étaient que des mystères pour lui.
Et quand la reverait-il? En avait-t-elle marre du théâtre? Et pourquoi ne pas lui avoir dit en personne? Après un an de separation, avait-t-elle decidé de vivre sans son grand frère? Ça ne l'aurai pas gené... mais il aurait aimé lui dire aurevoir et bon voyage une autre fois...
Enfin, il avait dormi, dans les bras d'Orchidea, s'imaginant dans les bras de Wiatt, et l'aube était apparue.

Il avait donné ses ordres la veille. Toute la troupe, dès le lever du soleil, dans la salle commune, prete a partir.
Et personne ne lui fit defaut.
Alexandre, Giovanni, Adrien, Charlotte et evidemment Orchidea étaient tous là, avec quelques malles, la plupart pleines de masques, de maquillages et de costumes.

Quelques écus posés sur le comptoir vide, et deux parchemins rapidement redigés.


Citation:
Merci pour tout, avec ceci vous êtes payé
Philippe, locataire de la 3ème chambre a gauche, premier étage.


Et le deuxième avec le nom du marchand Theotokopoulos

Citation:
Je n'ai pas oublié ma dette,
Et a mon retour vous aurez votre scenette,
Bien a vous Philippe Moulin
Et la broche remise a Dame Wiatt par votre main


Sans un bruit, ils quittèrent ainsi l'auberge. Enfin... sans un bruit, c'était dur a faire, mais le garde polonais et crieur semblait bien trop occupé a revasser pour les entendre. Sourtout quand le sing de Charlotte commença a crier, les forçant de partir a toute allure pour ne pas être genés dans leurs aurevoirs a la Place de Grèves!
Sacrée bête!
Enfin... le seuil de la taverne fut passé en silence, personne n'osait presque parler, personne voulait parler. Fachés contre Philippe? Surpris et non surs de sa reaction s'ils parlaient? Déjà tristes a l'idée de devoir cheminer sans Eléonore?
En tout cas, nombreux regards furent echangés. Leur destins n'était pas écrit, mais leur but était entre tous clair: La champagne.
---fromFRLev
Ainsi, il suffisait que Cerbère s’assoupisse un instant pour que Charon jouât avec les nymphes ? Pas jouasse qu’il était, le cerbère, quand il vit la dondon et son beau fondement à la démarche agréablement houleuse quitter le Styx sans payer l’écot. D’une lourde main qu’il eût bien calée plus bas mais qui alla agripper la fine épaule de la donzelle pour des raisons évidentes (arrêter une personne en lui collant la fessée, ça ne marche que rarement), le cosaque fixa la donzelle sur le pas de la porte qu’elle allait franchir.

Hola piękna ! Tędy pieniądz…

Peut-être n’avait elle rien consommé… Lev n’en savait rien, et puis le Roland lui avait fait des signes à plusieurs reprises, il valait mieux être prudent. Et ce n’était pas tout…
Laisser filer la deuxième donzelle bien roulée de la journée sans jacter ?
Jamais.

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pnj
[Salle Commune]

Djinn fit volte-face avec un air furieux, s'attendant à trouver le tavernier rondouillard, pour qui elle avait emmagasiné un gros volume de salive tout destiné à son visage gras. Au lieu du porc elle trouva le chien de garde. Un homme, plutôt bien bâti constata-t-elle d'un oeil expert. Elle baissa la tête sur la main qui agrippait son épaule. Elle pouvait sentir toute la force dudit individu dans cette pression exercée sur elle. Elle ferma les yeux un petit moment puis les rouvrit pour les lever vers l'homme dans un geste empli de sérénité.

Elle se tourna entièrement vers lui et fit un pas en avant de façon à le frôler, tout en le fixant d'un regard félin.


" Je ne comprends pas ce que tu dis, mais ton charme parle pour toi... "

Elle posa sa main sur le torse du slave. Après tout, personne ne lui avait refusé de s'amuser...
---fromFRLev
[La salle commune]

Ah, enfin le turbin devenait intéressant ! Le slave n’avait rien compris aux mots de la barbaresque, mais il est des gestes et des tons qui parlent à chacun… Une voix suave, un œil joueur et séduisant, des mouvements qui éveillaient ses sens quelque peu brutaux : il ne manquait rien pour que le slave fut satisfait, et il oublia dans l’instant ce pourquoi il avait arrêté la jeune femme. Après tout, si le Roland ne beuglait pas, tout devait aller pour le mieux !
Roulant des mécaniques, le cosaque lissa sa moustache et sourit de son plus beau sourire : avec les polonaises, ça marchait à chaque coup.
Il allait ouvrir la bouche à nouveau quand il se dit qu’elle ne comprendrait rien de ce qu’il dirait. Ils étaient dans une impasse et, pour se donner contenance, Lev se tourna vers le comptoir et apostropha le tavernier en lui faisant signe de nettoyer le comptoir, histoire de monter qui était le chef : les femmes aimaient ça.

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pnj
[Salle Commune]

Djinn eut tôt fait de remarquer qu'elle ne laissait pas le vigile indifférent. Elle n'avait jamais laissé aucun homme indifférent. Le moindre de ses regards avait toujours été pris pour une invitation, son plus petit mouvement pour une danse de séduction. Elle le savait, et elle ne s'en était jamais plainte.
Elle s'approcha plus près du slave de façon à se retrouver serrée contre lui.


" Tu ne sais pas ce que je dis, mais tu comprends mh? "

Sa voix se muait en chuchotements langoureux et était plus suave que du miel. Elle passa la main sur la joue du vigile avant d'entortiller sa moustache du bout du doigt, tout en plantant dans ses yeux un regard irrésistiblement sensuel.

" J'ai toujours rêvé de mêler le slave à l'orientale... "

Il avait beau ne rien entendre à sa langue, elle estima ses intentions clairement exprimées et fut encore une fois très contente d'elle-même.
---fromFRLev
[Salle commune]

Doux chuchotements, mouvements sensuels, un regard de fauve, le slave en perdait presque la tête… Presque. Un pas en arrière, un second, un sourire entendu. Ce n’est ni le lieu, ni le moment.

Nie tu.

L’homme hausse les épaules, signifiant qu’il n’y peut rien, montre le comptoir, puis son sabre à son côté pour signifier qu’il a du travail, que le lieu ne s’y prête pas. Il secoue un ivrogne pour se donner contenance, puis se retourne vers elle avec un regard peu courtois, grossièrement voyeur, sans rougir : il assume sa masculinité sans aucune honte. Gêné un instant par la situation, il finit par grogner :

Dziś wieczorem, o dwudziestka godzinie. Tu.

Bien sûr… elle ne va rien comprendre. Alors il essaie de parler par signes. Deux fois, il montre ces dix doigts, puis indique l’horloge au dessus du comptoir, pour signifier « vingt heures ». Puis de son index, il indique le pas de la porte.

Tu.

Ici, ce soir, à vingt heures... Comprendra-t-elle ? Dieu que c’était compliqué, et comme il avait hâte d’apprendre la langue !
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---fromFRCatherine du Pont Hurlant
[La Salle Commune]

Mais bordel tu vas m’lacher oui ! Tant qu’t’auras pas essuyé tes dettes mon gars, terminé la gaudriole ! tu pourras toujours aller te faire lustrer par une lépreuse de la cour pour pas plus d’trois sous si ça t’chantes, mais avec Catherine finit !

La porte de l’auberge s’était entrouverte et on avait put entendre la voix autoritaire de Catherine avant de la voir. On entendit un coup sourd suivi d’une toux étouffée, et la porte s’ouvrit entièrement, laissant passage à Catherine et en arrière plan un petit homme courbé se tenant le bas ventre. Elle remettait en place un pli de sa robe criarde en avançant d’un pas décidé et laissant la porte se refermer derrière elle.
Elle avait le visage grossièrement fardé et recouvert de poudre blanche qui laissait çà et là passer la couleur à peine plus foncée de sa peau. Une haute perruque de cheveux blancs lui couvrait la tête, mais le postiche avait l’air de deuxième main, usé et dont des mèches rebelles cassaient l’harmonie.
Une fille de la rue imitant une grande dame, costume de scène, costume de travail. Ses godillots étaient fait de cuir solide, mais le pavé des rues parisiennes les avaient craquelés, usés presque jusqu’à la corde. Ils avaient parcouru tant de lieux, et pourtant vu si peu de pays.

La longue robe était faite de tissus léger, et tombait agréablement sur les courbes maigres de la fille de joie, mais les couleurs étaient si criardes qu’un aveugle l’aurait vu en pleine nuit sans lune dans le couloir d’un souterrain. Un camaïeu de verts, de rouges et de bleus les plus vifs qui soient, dessinaient des formes incertaines entre les plis nombreux.

Catherine s’arrêta un instant et considéra le lieu où elle venait d’entrer. Il s’agissait surtout de couper court avec le mauvais payeur de client qu’elle venait de quitté, elle n’avait pas eut l’intention de s’attardé ici, d’ailleurs ce n’était pas son quartier, et si elle se faisait gauler sur le territoire d’une autre, ça allait être sa fête. Mais la nuit avait été rude et elle avait bien besoin de prendre un peu de repos, et pour cela quoi de mieux qu’une taverne avec un bar fournit.
Elle se dirigea recta vers le zinc et y posa un coude décidé en interpellant le gras tavernier.


Dis voir mon gars ! y a moyen s’étancher la glotte dans s’rade ou faut attendre d’avoir la tronche aussi ratatinée qu’un pruneau sec ?!
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---fromFRAelann
[Salle Commune]

Repensant à la mégère Anne, la satané tavernière, Aelann avait la haine. Elle lui administrerait une raclée à l'aide d'amis mais, pas maintenant car elle avait à faire. Elle se baladait à Paris, dans un quartier bien différent de son environnement quotidien. A la recherche d'un amusement en crapahutant dans les grandes rues, Aelann s'arrêta devant un établissement. Le visage en l'air, elle regarda la devanture mais, elle ne savait pas lire. Pas mal, peut être que ! Elle arrêta sa phrase, elle avait une magouille en tête celle là. De cette manière, elle entra à la hâte dans l'auberge. Elle s'arrêta au milieu de la salle et elle regarda les présents : une femme peinturée, une prostituée pour sûr, au bar en compagnie d'un moustachu au tablier dégueulasse, un tavernier, une bonne bouille joufflue. Elle regarda sur sa gauche, un barbare armé et grand tel un géant et une femme étrangère, une de l'Opalescente celle là. Le souvenir en tête de cette femme presque nue. Elle se fit un murmure. Satané nana, j'espère qu't'auras la peau en bas des pattes plus tard et qu'tu ramp'ras par terre. Elle ne s'arrêtait jamais d'être chiante et mal élevée mais, il y avait des visages qui lui revenait vraiment pas de temps en temps. Malheureusement.

Elle s'avança vers le barbare en affichant un visage enfantin. Il lui fallait un peu d'aide et elle se souvenait des phrases de l'ange, un peu de tenue à présent. 'Lu l'barbare. T'peux m'aider, sa saigne pas mal. Elle lui fit un sourire innocent. Une mégère m'a trouée la gorge. Elle avait la main sur la légère entaille et, les vêtements tachés de sang. La gamine espérait qu'il serait un peu humain et qu'il lui filerait un truc, même un bout de torchon.
pnj
[Salle Commune]

Elle sourit. Vu son air, ce devait être une invitation. Mais elle n'avait pas précisément compris. Elle se tromperait d'heure. Peu importe. Elle l'aurait fait attendre de toute façon. Quelque peu déçue de voir un amusement remis à plus tard, mais voyant la voie libre, elle décida de prendre congé.
Elle gratifia le slave d'un regard qui promettait bien des choses, assassina la gamine insolente d'un sourire débordant d'hypocrisie et sortit dans un déhanché digne des plus belles pièces d'un harem. Une sortie en beauté. Mais moins qu'elle.
---fromFRRoland la chope
[salle commune]

Sa mère la côtelette ! Il vont nous pondre une chiée d'mômes sur le seuil de l'auberge !

Le tavernier l'avait mauvaise. La drôlesse n'avait pas voulu de lui, et la voila qui agitait son croupion devant ce nigaud de ruskof. Il n'allait tout de même pas se l'enfiler alors que lui n'avait pas réussit. Quelle humiliation. La rancoeur disparu bien vite, car "La Chope" plaça de nouveau son gosier devant la tireuse de bière. Il se découpa ensuite une enième tranche du jambonneau offert par le vigile, ca qui engendra de nouvelles détonations qui daubaient la mort.

Une femme arriva soudainement et vint prendre place face au comptoir. Le Roland s'occupa d'elle aussitôt.


L'bonjour ma p'tite Dame.

J'ai qu'deux pruneaux ma jolie, et ils sont bien cachés au fond d'mon slibard ! Si tu veux y carrer ta tronche hésite pas.


Le gros nain s'empressa de servir une liqueur de prune à la cliente.

Une seconde femme entra pour alpaguer le Polak. Pas question qu'il s'en fourre deux alors que lui misérait avec la vieille putain moche comme un fion encrotté accoudée à son comptoir. Debout sur sa chaise, il lui gueula :


Hé la vilaine, vient donc par la. T'as besoin d'un coup d'main ? "La chope" en a une bien bonne de paluche, et pour à peine trois sous, il te la mettra ou il faut si ça peut t'faire plaisir.
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---fromFRAelann
[Salle commune]

Elle regarda le barbare de travers. Bah, l'barbare. T'as pas d'langue ? Tu préfères l'autre chaude. Exprès, elle fit un soupir trop prononcé, déçue des hommes. Puff, un gueux de plus. Rageuse, elle cracha par terre sachant qu'une claque serait peut être de la partie après ce geste déplacé. Pas grave, naturelle la Aelann. Saleté d'barbare. Pareil que l'autre.

Elle haussa les épaules et elle s'en alla, partant vers le tavernier dégueulasse en trainant les pieds par terre. Elle s'avança jusqu'au bar, s'arrêtant en face de la puanteur. Amusée, elle le regarda avec les yeux d'une enfant et elle attrapa une tranche qui traînait sur l'bar. Creuvarde, elle la mangea à la hâte, un régal pourtant un bas de gamme. Ca va l'pé ? Elle s'asseya, se pencha vers le tavernier, en appui sur le bar et elle le tapa sur l'épaule. Tu veux m'faire plaisir ? Bah, balance un truc qu'j'arrête ce satané sang. En attendant, range ta paluche dans l'pagne. Y'a du travail car la madame en dedans est plus qu'agitée, n'est-c'pas ? Elle lui fit un sourire complice et innocent. Ensuite, j'veux une bière. Tu enregistres ? Elle attendait qu'il s'active et, qu'il déplace sa graisse, espérant qu'il l'aiderait un peu quand même malgré le satané caractère et repensant de plus en plus à l'ange. Elle n'en faisait qu'à sa tête, cette maudite gamine.
---fromFRCatherine du Pont Hurlant
[la Salle Commune]

Ch’te r’merci pour les pruneaux l’ogre, mais j’ai d’jà rendu visite à ma pauv’ mère au cimetière cet hier, et j’me suis promise ed pas faire dans l’pourrissement plus d’une fois la s’maine.

Elle attrapa le verre posé à son intention et se l’enfila d’une traite avant de le claquer bruyamment sur le comptoir avec un regard entendu au tavernier. Mais l’outre dodelinante s’égosillait déjà à pleins poumons pour attirer l’attention de la jeunette dégingandée qui usait de ses charmes sur un beau représentant de l’espèce mal.
L’alcool réchauffait le corps de Catherine et réveillait ses sens et ses muscles, mais le pavé l’attendait et il lui en faudrait un peu plus pour supporter la journée qui s’annonçait.


Dis, fit elle en reclaquant le verre vide sur le zinc, quand t’auras finit d’jouer les casanovas d’foir aux monstres, tu pourras me r’mettre ça, en évitant la pitanche ed’minaudes c’coup çi, j’pas qu’ca à foutre ed ma carbure que d’me payer du lait d’chèvre…

Mais pas le temps de finir sa phrase que la donzelle plus tôt harponnée rapliquait pour se taper sans précaution une tranche de viande qui semblait attendre la femme de chambre. Catherine l’observa un instant, se souvenant de sa jeunesse passée qui déjà la voyait arpentant les rues parisiennes et alpaguant le chaland pour un peu de plaisir à vingt écus.

Tiens la gironde, lui dit elle en lui tendant un mouchoir de tissus grisâtre qu’elle venait de sortir de son bustier, s’pas d’là première fraîcheur, mais ça t’evit’ras d’te répandre un peu partout. C’pas qu’ca m’gêne, mais les cognes on vite fait d’te bourrer d’darioles pour moins qu’ca…
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---fromFRRoland la chope
[salle commune]

Le Roland se lissait la moustache du haut de son tabouret. Sa bedaine reposait sur le comptoir, car il éprouvait bien grand mal à la porter seul. Le joli morceau qui traînait vers le Ruskof s'approcha enfin. Il avait gagné son coup. Celle ci mandait de quoi éponger le sang qui coulait de sa blessure. "La Chope" ne pu s'empêcher de rétorquer :

Bah quand on égorge les porcs ou les truies, s'pas pour les soigner après nan ?

Et il lui tendit une chope bien pleine ainsi q'un petit godet de tord-boyaux.

Tiens, t'fous ca sur ta petite coupure pour la désinfecter. Puis tu comprime avec ce torchon, ou celui de la putain.

"La chope" déposa face à elle un vieux linge crasseux dont il usait habitudellement pour essuyer le comptoir, voir parfois vider sa moustache des victuailles qui s'y trouvaient.

Et toi m'selle pruneaux, t'es en pause ou j'peux t'faire visiter l'arrière salle du Gratte Cul ? T'es un laideron mais tu devrais faire l'affaire.

J'te paye deux chopines. Pour quatre, l'autre blessée est aussi de la partie. Autant en profiter avant qu'elle clamse.


C'était peut être bien son jour de chance après tout...
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---fromFRAelann
[Salle Commune]

Elle matta la femme près du bar. Une peinturée, tellement moche qu'elle mit un doigt curieux en pleine joue de la prostituée. Elle lui fit un sourire innocent, une connerie de morpionne. Cependant, aux yeux d'Aelann, elle était appréciable car elle l'aidait, elle tendait à la gamine une espèce de tissu gris, presque une serpillère vu la gueule du truc. Elle l'attrapa et elle le regarda. Moui, heureusement qu'il est entre tes miches. J'aurais pas aimé qu'tu l'enlèves d'ta gaine. Après, elle regarda de travers le tavernier qui la taquinait de plus belle. Bah quand ce s'ra ta fête, t'plains pas qu'tu crèves dans l'caniveau, l'animal. Elle passa le truc dégueulasse sur la blessure et elle haussa les épaules à la vue du torchon-bouffe. En appui sur l'bar, elle le balança à la tête du tavernier. J'en veux pas d'ta saleté. Elle appuya à l'aide du truc grisâtre. V'la. Ca va faire l'affaire.

Elle attrapa un écus d'une des deux bourses de Db, l'ange. Amen. Elle plaqua l'écus sur le bar et elle but à l'arrache, en renversant sur elle. Ahh, extra ! Elle s'essuya les lèvres dans les vêtements et elle regarda la vieille. T'as pas un vêt'ment, j'ai l'air misérable là. L'instant suivant, elle regarda le tavernier de travers tandis qu'elle parlait affaire avec la catin. Tu déranges les femmes, j'parle. Joueuse, elle lui fit un clin d'oeil. Touche toi tout seul et en silence gredin !
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